pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Domenech Liliane Envoyer un mail

Le : 05/09/2024 19:14

Super ce site. Et toutes les plages d'Alger.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 04/09/2024 10:01

Les plages de chez nous à Alger


Scènes de vie quotidienne d' européen dans les stations balnéaires à l'époque de l'Algérie française. Les loisirs sur la plage entre baignades ( dans des costumes de bains) et jeux (le jeu du "Facteur est passé"); une régate filmée depuis la côte; Un spectacle sur une scène en plein air; Une famille réunie autour d'une table occupée aux activités quotidienne; Les villas en bord de mer, une traction s'éloigne sur la route.

Les plages à l'ouest d'Alger...voyage vers la côte turquoise...en partant de
Bab-el-Oued...

https://www.judaicalgeria.com/pages/alger-les-plages.html

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 02/09/2024 09:20


Louis-Michel Attard

Le 18 juin 1962 nous quittions mes parents, mes grands-parents, mon petit frère et moi l'Algérie pour toujours sur le paquebot le " Ville d'Alger". Nos amis Josette et René et leurs deux enfants ont pris aussi ce bateau mais ....

Voici leur histoire que je n'ai jamais pu oublier.

"D : comme Départ, Drame, Désespoir."
Alger, sur les quais envahis de soleil, une foule se presse. Une colonne de personnes chargées, fatiguées, hagardes, avance vers la passerelle d’un grand paquebot. Un homme, René, porte deux lourdes valises, sa femme Josette, suit. A son bras un grand et gros sac, qui paraît trop lourd pour ses bras frêles. Deux enfants, Aline 8 ans et Marc 10 ans tenant serrés leurs jouets, semblent épuisés.
Ils montent à leur tour sur la passerelle et arrivent sur le pont. Josette sanglote, les petits pleurent aussi. Ils pleurent de voir leur mère pleurer, ils ne savent pas exactement ce qui se passe. Pourquoi ils doivent quitter leur maison, leurs amis, leur pays ?
Ils vont en France.
« - C’est où la France ? - Chez qui allons-nous ?
- En France !
- Mais chez qui ? Maman ?
- Je ne sais pas ! En France. »
Laissant les enfants et leurs bagages à côté des deux chaises longues qui leur sont réservées, les parents se frayent un passage à travers la foule, pour arriver au bastingage. Là, appuyés à la rambarde, ils regardent avec intensité la ville blanche qui s’éloigne tout doucement, ils pleurent sans retenue, avec de gros sanglots qui montent de leurs c½urs meurtris. Insidieusement le rivage disparaît lentement. Les quais, les immeubles disparaissent aussi. Josette se penche, veut voir encore son pays, sa terre.
Sa tête tourne, ses pensées s’emmêlent, elle se penche encore et encore pour apercevoir une dernière fois sa vie qui s’efface.
Son buste est perpendiculaire à la rambarde.
Soudain, un cri déchire l’air, Josette bascule, hurle le nom de son mari :
« René !! René !! ».
Son corps disparaît dans le remous des vagues. Les passagers se mettent à hurler. René, sans réfléchir, enjambe le bastingage, se tourne un instant vers ses enfants et comme pour s’excuser :
« Elle m’appelle »
et saute à son tour dans le tourbillon mousseux que trace le sillage du navire. Leurs corps disparaissent. Engloutis à jamais, dans cette Méditerranée qui a bercé leur enfance. Appuyés, plaqués contre les cabines, deux enfants hagards. Aline la bouche grande ouverte sur un cri silencieux, les yeux horrifiés, ne réalise pas ce qui vient d’arriver. Marc hurle son effroi :
« Non ! Non ! Papa ! Maman ! au secours !
Qui viendra au secours de ces enfants dont l’enfance est fauchée, l’adolescence meurtrie, la vie saccagée ? Josette est-elle tombée accidentellement ? ou a-t-elle voulu mourir, ne supportant pas l’idée de partir, de laisser sa terre, ses parents enterrés dans le petit cimetière de leur village ?
Et René ? a-t-il pensé une seconde qu’il pouvait sauver sa femme des flots ? a-t-il pensé qu’il ne lui serait pas possible de vivre sans elle ? peut-on réfléchir dans ces cas extrêmes ?
Longtemps la petite fille n’a pu prononcer une parole. Son c½ur s’est refermé sur les images de ses parents. Elle n’a jamais pu raconter à personne son arrivée en France.
Une vague cousine les a recueillis son frère et elle. Une femme déjà âgée, n’ayant jamais eu d’enfants, se trouvant en quelque sorte, forcée de garder ces deux là. Elle ne leur prodiguera ni chaleur, ni tendresse, ni mauvais traitement. Elle les élèvera, les nourrira sans plus. Le frère et la s½ur deviendront indissociables. Toujours ensemble, se protégeant l’un, l’autre. Se nourrissant de leurs faibles souvenirs, revivant sans cesse leur enfance heureuse avec papa et maman, avant que n’apparaisse le gros paquebot.
Quarante ans ont passé. Marc et Aline sont instituteurs tous des deux ; ils ne sont pas mariés, ils habitent tous deux, un petit pavillon dans la banlieue parisienne. Les élèves sont leur famille. Un jour, chez une amie, devant un ordinateur, ils regardent un CD sur Alger et ses environs.
Soudain, fébrilement, ils cliquent sur la souris, ils regardent de tous leurs yeux, ils reviennent plusieurs fois sur la même image. Ils revoient leur pays, les quartiers qu’ils ont connus, leurs écoles. Leurs mains tremblent, ils se regardent et leurs yeux s’embuent de larmes. Si longtemps contenu, leur chagrin remonte à la surface, libère l’étau de leur c½ur. Et les larmes coulent, coulent. Aline, maintenant sanglote. Elle ne voit plus rien sur l’écran, mais enfin, elle peut parler de ce drame qu’ils ont vécu. Jamais, elle n’a pu en parler à qui que ce soit. Et là, elle raconte, parle, délivre son c½ur de cette immense chape qui l’enserrait.
Son amie lui apporte des mouchoirs, une tasse de thé, la réconforte du mieux qu’elle peut, émue aussi aux larmes. Peut-être que ces deux êtres meurtris par la vie, retrouveront à partir de cet instant, un peu de sérénité. Que le fait de parler de cette tragédie soit une réconciliation avec la vie, et qu’ils pourront penser à être heureux, à leur tour, avant qu’il ne soit trop tard.
Paix a leur âmes



 

De : rlarianeEnvoyer un mail

Le : 31/08/2024 21:21

Bonjour svp je veut les années encien photo climat de France alger photo encien école et et svp je veu savoir quelle école et les années svp climat de France alger Alger Algérie merci beaucoup t savoir quelle

 

De : garcia georgesEnvoyer un mail

Le : 30/08/2024 11:45

Sinceres condoléances aux familles Azzopardi et Spinoza . Souvenir de WE à Sormiou ,jeu de toupie et Pates à la gouladour :inoubliable. courses à la nage du rocher carré à la plage des bains de chevaux, "Paulo si tu te noies,je te tue" !
Reposez en paix

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 30/08/2024 06:51

"O MON PAYS PERDU !" DE HUBERT ZAKINE..

Le soleil était notre ami. Alors que de nos jours, on nous bassine avec l’ambre solaire et toutes les crèmes protectrices du monde, nous autres, même pas on faisait attention. On bronzait sans le faire exprès. Le coup de soleil, on connaissait pas et même si, parfois, des rouquins ou des blancos y devenaient rouge de confusion, qu’à cela ne tienne : une femme lui « faisait le soleil » et aussitôt, si le rouge de la honte demeurait, la douleur disparaissait comme par enchantement.
Après des études chaotiques, j’entrais à la Trésorerie générale de l’Algérie avenue du 8 novembre
Mon bureau donnait sur la place du gouvernement, la mosquée de la pêcherie, le port et Cap Matifou. Autant dire que la vue que m’offrait mon bureau me comblait. Mieux que Cecil B. De Mille en scope et en couleurs.
Mon travail consistait à vérifier les comptes du gouvernement général que m’avait confiés mon chef de service grâce à la rapidité avec laquelle j’avais répondu aux questions d’embauche. Il faut dire que l’examen relevait de l’école maternelle (j’exagère à peine). Toujours est-il que je gagnais ma vie et grâce aux salaires de ses trois fils, ma mère pouvait enfin se reposer sur ses lauriers.
Tout ça c’est bien gentil mais vous devez sans doute vous demander si les filles m’intéressaient toujours. Je réponds oh que oui ! Mais au fait qu’est devenue la petite du jardin Guillemin ? Un véritable canus avec plein de bosses et de creux partout où il faut. Et elle est toujours ma petite fiancée. Alors, bien sûr, on a joué les explorateurs des corps humains jusqu’à la limite permise quand on est une fille « bien comme il faut ». On n’a pas encore fait Pâques avant les rameaux mais, la vérité, on en est pas loin. Et je peux affirmer que plus d’une fois, on est passés tout près de l’explosion de la bombe atomique.
Elle travaille rue Denfert-Rochereau, là-bas où le bon dieu, il a égaré ses babouches.
--Achno, pourquoi être partie si loin, A côté, de chez toi, il y a le Trésor, les chèques postaux, la Cassida !
--Je sais pas mais je vais changer !
Voila pour le côté sentimental !
Purée, l’air de rien, on est devenus grands ! Et le mauvais sang avec ! Les amis apprennent la jalousie avec leurs petites copines comme des maris cocus. Ils ont pas fini de s’en faire avec tous les gobieux qui tournent autour des filles de Bab El Oued. Zarmah, je suis tranquille total, j’en même pas large depuis qu’elle travaille. Qu’est-ce qui l’empêche de courir le guilledou quand je suis pas là. Je dois l’avouer : si elle revient pas travailler près de chez elle, je fais un malheur. Non, mais c’est vrai, pourquoi ses parents l’ont laissé se perdre où le bon dieu, il a perdu ses savates ?
Devenir grand, quel malheur ! Déjà, je regrette mon enfance quand les amis ne pensaient qu’à jouer au foot, aux noyaux, à la savate ou à papa vinga. Les années passent si vite que je risque d’attendre longtemps avant que le temps des culottes courtes revienne me taquiner l’esprit.
Les amis ne savent pas le mauvais sang que je me tape au sujet de ma copine alors, ils.me traitent de tous les noms.
--Mais tu crois vraiment que tu vas passer toute ta vie avec elle ?
--Tu verras, demain, tu rencontreras une petite avec des gros tétés et hop, tu tomberas amoureux d’une autre fille.
Que répondre à ces inepties ?
--On verra mais en attendant, lâchez moi la grappe, c’est pas les vendanges.
Purée, comme c’est embêtant de grandir ! Même mes cousins, je les vois moins. Avant on était tout le temps les uns chez les autres, maintenant, à part l’été au cabanon, on fréquente comme des malades alors, bien sûr, on joue les hommes invisibles. Heureusement, il y a les réunions de famille et malheur à celui qui tape cao comme à l’école. Pratiquement, sa mère elle le met au pain sec et à l’eau.
Ma mère et la fatalité orientale, elles sont s½urs siamoises.
--Eh ma fille, c’est la destinée ! Quand ça doit arriver, ça arrive !
La destinée, elle a bon dos. Tenez, par exemple, la grande Zohra, l’Algérie, le 13 mai, les mensonges, je vous ai compris et tout et tout, c’était écrit. Ma mère, elle a le don de double vue, raïbah ! Y a pas à dire, la casbah judéo-arabe ça a marqué les femmes de ma famille.


 

De : La clique des Messageries Envoyer un mail

Le : 28/08/2024 10:10

Avec Sauveur fin Juin 62 à bord de El Mansour avec SAUVAIN ont à débarqués à
La Joliette suivi de quelques années agitées .....
Les lendemains de Rognes la calanque de SORMIOU avec les BOSSA,DiRosa,Merzak,
Brahim,Tieb,Zouai,Scotto,les Castellana etc pour la grillade des sars et beaux
yeux pechaient dans la calanque avec un air de BeO sans les 3 horloges !!!

 

De : Montiel Albert et MmeEnvoyer un mail

Le : 28/08/2024 09:31

Aux familles Azzopardi et Spinosa j'exprime mes plus sincères condoléances
La famille Montiel Albert
30 Avenue Malakoff

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 28/08/2024 08:28



Pour la famille Spinosa

Recevez les condoléances les plus sincères de toute la famille Tamene
pour le décés de Sauveur.
Nous compatissons à votre douleur et votre peine.

 

De : BRAHIMEnvoyer un mail

Le : 28/08/2024 08:14

La communauté de Bab El Oued de Paris se joint a la clique des messageries pour présenter leurs sincères condoléances a la famille SPINOSA suite au décès de
Sauveur
il va rejoindre les Oualiones la haut
Repose en paix Sauveur

 

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