Liste des messages
Le : 17/07/2010 21:12
Chuis désolée Amélie, mais je suis MJeanne de l'école franklin et j'chuis née en 1948.
Le : 17/07/2010 20:45
MOMO
Il aurait eu 64 ans demain. Il voulait absolument tracer un trait d'union entre les deux rives de la Méditerranée.
Ayons une pieuse pensée pour lui en cette journée dominicale.
Merzak.
Le : 17/07/2010 20:21
Je lis beaucoup de messages de Marie-Jeanne,est-ce Marie Jeanne Califano,qui était dans ma classe ?Salut à toutes les élèves de la rue Montesquieu.
Le : 17/07/2010 14:29
Chuis' sûre Freddy que sur la terrasse, comme moi, tu devé jouer à cache-cache entre les draps blancs. Moi je devé fére attontion de pas fére trop de bêtises avec les draps de manman car de ma terrasse notre dame d'afrique fesé la mata et elle oré tout répété à manman !
Le : 17/07/2010 13:51
le tour de terrasse (suite et fin)
l'ordinat'or y m'a fait un "cout de zouzguef" et ja pa finite mon texte.
Donc, tenant deux pans d'un coté du drap, maman tirait très fort, pas pour rigoler, mais "POUR ENLEVER LES PLIS" et, bien sur 3 fois sur quatre, mon frère ou moi nous nous retrouvions au sol, DE LA TERRASSE, soit par accident ........MAIS SURTOUT PAR JEU!
Ah ! quelles merveilleuses journées du temps de notre jeunesse !
TCHAO
Freddy
l'ordinat'or y m'a fait un "cout de zouzguef" et ja pa finite mon texte.
Donc, tenant deux pans d'un coté du drap, maman tirait très fort, pas pour rigoler, mais "POUR ENLEVER LES PLIS" et, bien sur 3 fois sur quatre, mon frère ou moi nous nous retrouvions au sol, DE LA TERRASSE, soit par accident ........MAIS SURTOUT PAR JEU!
Ah ! quelles merveilleuses journées du temps de notre jeunesse !
TCHAO
Freddy
Le : 17/07/2010 13:42
Ah! "LE TOUR DE TERRASSE".....parlons en !
Nous habitions au 30 rue Léon Roches (Batiment A, 2éme étage), dans un des immeubles de la Régie, et, 3 jours par mois , il me semble, la famille avait droit à son "tour de terrasse".
Certes pour notre mère ce n'était pas des jours de repos ou de sinécure, mais pour mon frère et moi, par contre, c'était des jours de fétes.
Mis à part quelques "petites obligations", comme celle d'aller acheter chez M. DRIGUEZ, le droguiste, les boules de sapindus, la lessive en cristaux et les tablettes de "bleu"; plus "la lourde charge" d'aller chez la concierge récupérer les jetons pour le fourneau à gaz, et, bien entendu "les clefs de la terrasse".
Nous voila don un beau matin "grimper au 5 éme avec nos baluchons de linge, lessiveuse, bassine et produits utiles plus le morceau de savon de Marseille.....indispensable !
Bien sur pendant que maman "faisait sa lessive", nous en profitions pour nous amuser à qui mieux mieux sur "ce terrain magnifique", rien que pour nous à deux pas du ciel BLEU (oui il était toujours BLEU les jours de lessive.
Le dernier jour se termuinait toujours par UN GRAND BAIN dans les bassins de la buanderie.
Voila nous y sommes à la fin de cette aventure extraordinaire et pour nous les gosses il restait une dernière tache à accomplir : le soir du dernier jour il nous fallait "remonter" sur la terrasse pour aider maman à plier les draps. Exercice rebarbatif, en soi, et dangereux, car maman tenant un coté du linge tir
Nous habitions au 30 rue Léon Roches (Batiment A, 2éme étage), dans un des immeubles de la Régie, et, 3 jours par mois , il me semble, la famille avait droit à son "tour de terrasse".
Certes pour notre mère ce n'était pas des jours de repos ou de sinécure, mais pour mon frère et moi, par contre, c'était des jours de fétes.
Mis à part quelques "petites obligations", comme celle d'aller acheter chez M. DRIGUEZ, le droguiste, les boules de sapindus, la lessive en cristaux et les tablettes de "bleu"; plus "la lourde charge" d'aller chez la concierge récupérer les jetons pour le fourneau à gaz, et, bien entendu "les clefs de la terrasse".
Nous voila don un beau matin "grimper au 5 éme avec nos baluchons de linge, lessiveuse, bassine et produits utiles plus le morceau de savon de Marseille.....indispensable !
Bien sur pendant que maman "faisait sa lessive", nous en profitions pour nous amuser à qui mieux mieux sur "ce terrain magnifique", rien que pour nous à deux pas du ciel BLEU (oui il était toujours BLEU les jours de lessive.
Le dernier jour se termuinait toujours par UN GRAND BAIN dans les bassins de la buanderie.
Voila nous y sommes à la fin de cette aventure extraordinaire et pour nous les gosses il restait une dernière tache à accomplir : le soir du dernier jour il nous fallait "remonter" sur la terrasse pour aider maman à plier les draps. Exercice rebarbatif, en soi, et dangereux, car maman tenant un coté du linge tir
Le : 17/07/2010 11:50
Continuer,continuer ...... raconter nous la vie là-bas !
Je n'avais que 4 ans l'année de l'exode ,quelques lointains souvenirs rayonnants de lumière , le bleu du ciel .... de la mer !
La blancheur des maisons .
Ma grand-mère sur sa terrasse le jour de la lessive , j'en garde un souvenir plein d'odeur .
Vous êtes l'Ame du "petit" peuple de Bab-El-Oued , le terreau qui continue a nourrir nos racines .
MERCI de me faire rêver , emportée par le tourbillon de NOSTALGERIE !!
Je n'avais que 4 ans l'année de l'exode ,quelques lointains souvenirs rayonnants de lumière , le bleu du ciel .... de la mer !
La blancheur des maisons .
Ma grand-mère sur sa terrasse le jour de la lessive , j'en garde un souvenir plein d'odeur .
Vous êtes l'Ame du "petit" peuple de Bab-El-Oued , le terreau qui continue a nourrir nos racines .
MERCI de me faire rêver , emportée par le tourbillon de NOSTALGERIE !!
Le : 17/07/2010 10:59
Souvenir d'une journée organisée par le patronat à Sidi Ferruch. Pour cette expédition, manman m'avait préparé dans mon sac de sport une serviette, un casse-croûte sûrement à la soubressa. En bandoulière, j'avé ma gourde plastique avec en décalcomanie la grotte de Lourdes avec la mention "souvenir de Lourdes", le tout été agrémenté d'un joli bouchon "plaqué or" qui devé me servir de timbale . Ma gourde été remplie d'anthésite, qui par le miracle de Lourdes, à la fin de la journée, se transformé "en pisse d'âne" ! Qui n'a pas eu sur la plage quelques bouznicas de boulettes de goudron collées sur la plante des pieds. Au retour, dans le car, j'avé de l'occupation, tout en chantant "j'ai lié ma botte avec un brin de paille....", j'me prené la calbasse en essayant d'enlever, le plus possible, ces merdasses de petits épis qui s'été introduit vicieusement dans les fils de la serviette éponge, car en rentrant manman m'oré sûrement fé une choupéta !!
Le : 16/07/2010 19:23
A MARIE JEANNE....
Un grand merci à vous , et je vous salue de l'autre rive de la mediterrannée, pour avoir éveillé en moi un souvenir profondement emotif, sachez que la production de ces quelques lignes m'en entrainés aux souvenirs de mon enfance à bab el oued, effectivement le " CREPONE" c'etait un specialité de chez nous les bab el ouediens; et puis certains ingrediens que vous entrainez dans votre message me font pensés à mon passé d'enfant semblable au decors de votre message c'est tout un pan de ma vie y se trouve... Merci , merci beaucoup, moi aussi ici à BAB EL OUED je ne vous oublie pas j'en reste bien fierement attaché à vous, ma vie d'enfance en etait comblée de vos bienfaits, j'en reste bien reconnaissant; ou plutot profondement reconnaissant ... Et en particulier des petites SOEURS de la " GOUTE DE LAIT" mitoyen de la cité des moulins au versant de la BAZETTA, à l'arret du transport CABRERRA ect... Encore merci BAB EL OUED vous salue et son soleil vous sourit à l'ernité.... Mourad
Le : 16/07/2010 19:14
AU PETIT BASSIN
Comme je suis certain que la lassitude ne gagnera pas,
j'ai eu envie de retrouver des sensations si particulières de là bas,
je fais de nouveau appel à ma mémoire pour rassembler tous ces souvenirs
encore bien présents comme la meilleure des garanties pour l'avenir,
un de ceux que je préfère c'est quand je me vois partir me baigner ou en ballade,
car dans ces moments là, j'en suis sur, je ne resterai jamais en rade.
Mon père et moi nous partons ce matin là pour se taper le bain
en bas la mer comme on dit chez nous, aujourd'hui on va au Petit Bassin,
nous passons par les calmes allées du cimetière dont la sortie nous amène
sur l'avenue marechal Foch à proximité du stade de Saint Eugène.
En le contournant nous tombons sur le boulevard Pitolet, nous sommes déjà arrivés,
j'aperçois des pécheurs d'oursins, leur caisse est pleine, ils vont bien se régaler...
Du boulevard nous descendons vers le petit groupe de maisons et cabanons,
il est là notre Petit Bassin, on le retrouve toujours avec un petit peu d'émotion,
il n'y a personne, tant mieux car c'est la plus petite plage de la côte...probablement,
mais c'est la notre et elle me plaît tant, et aussitôt je plonge sous le soleil brulant,
la mer est extra et avec délice je rejoins en quelques brasses le gros rocher
sous l'oeil bienveillant de mon père, grand nageur, qui me surveille de près.
Soudain j'aperçois au loin filant comme une sirène sur les flots bleus
une belle ondine à la longue chevelure brune, je ne peux la quitter des yeux,
je la rattrape dans un crawl effréné et nous voilà nageant longtemps avec bonheur,
puis nous entamons jusqu'au rocher une course folle dont elle sort vainqueur.
Là, allongés sous un soleil de feu nous batissons des chateaux pour l'éternité...
mais voilà que mon père me previent qu' il faut rentrer, la jolie nageuse a replongé
me laissant regagner seul le rivage, le temps a passé si vite, il est midi, déjà...
je l'appelle mais je la vois s'éloigner et me faire un signe d'adieu avec le bras,
en partant je la perds de vue, on remonte alors jusqu'à la maison rue Réaumur.
En rentrant je me persuade que ce n'est pas la fin de cette petite aventure...
je la raconte à mes soeurs qui se moquent de moi avec gentillesse,
mais je suis quand même heureux car cette rencontre a été pleine de promesses,
surtout celle de retrouver bien vite au Petit Bassin la belle ondine.
D'ailleurs dès demain j'y retournerai et déjà je nous imagine
nageant de nouveau ensemble au large de notre jolie petite plage,
je crois que bien plus tard elle y sera dans mon livre d'images...
Robert