pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : christian eucalyptusEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 09:42

reponsse a jean-jean
bonjour c'est la premiere foi que je repons a quelqu'un, votre recie me rapelle trop ma jeunesse rue des colons au champ de maneuvre dans la cour des miracles (miracle que j'ai jamais connu)le petit coin au font de la cour ou il fallais attendre son tour surtout le matin avant de partir pour l'ecole du 4 septembre, a coté du bar jean bart, est face a l'usine de bloc de glace ou il fallais le soir prendre son bloc pour la maison.En 1958 nous avons decouvert le confort en allans vivre a la cité des eucalyptus,il y a ue un gros pinssemens au ceur de devoir se refaire des copins et surtous de decouvrir le grand confort a bientot de se relir bonne journee a tous

 

De : jean-jeanEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 08:43

A Mourad, Kader et tous ceux qui ont encore cette nostalgie de Bab el Oued chevillée au corps comme moi

Où j’habitais, là-bas

L’appartement De Bab el Oued où je vivais avec ma mère, ma s 1/2 ur et mes deux frères se situait au 64 avenue de la Bouzaréah, juste en face la «Goutte de lait », sorte de dispensaire médical où les personnes indigentes venaient se faire soigner, vacciner et profiter de la distribution journalière de lait pour nourrir leur bébé. Pour atteindre notre logement, on prenait l’entrée entre le Moutchou sur la droite et la mercerie de Mme Gilabert sur la gauche juste en face le café de la Butte et la charcuterie. Vous voyez bien l’endroit, bande de tchoutches ! Juste en bas la côte de la Bassetta, quoi ! On passait cette porte à double battant, traversait un long couloir assez sombre qui menait à un palier desservant d’une part sur la gauche les escaliers menant aux deux étages de l’immeuble où logeait l’ami Jacky Pastor et, d’autre part, en face, une rampe d’escaliers d’une vingtaine de marches descendant vers une petite cour qui desservait trois logements, celui de la famille Caseillès, la famille Ménaoui et le notre. Du fait de son niveau inférieur, cette cour se situait au même niveau que la petite rue Raspail qui reliait par des escaliers la rue Léon Roche à l’avenue de la bouzaréah et se trouvait, elle, en contrebas de l’avenue de la Bouzaréah donc en plein dans le lit de l’oued qui descendait de la Bouzaréah et qui a inondé notre quartier en 2001 entraînant la destruction de nos pâtés de maisons et la disparition de nombreuses personnes.
Malgré l’exiguïté de notre logement (deux pièces et basta !) la cohabitation n’était pas toujours facile mais on n’avait pas le choix ! Le soir on poussait la table, on dépliait les lits. Les matelas par terre pour dormir, on connaissait ! Surtout quand José ou/et Pierre-Jean mes cousins arrivaient pour quelques jours à la maison pendant les vacances et qu’il fallait dormir tête-bêche pour s’en sortir. Mais qu’importe, on faisait pareil quand on allait chez eux! Et on rigolait bien assurément.
Pour le bain, comme beaucoup de familles, on utilisait le grand baquet dans lequel ma mère faisait la lessive. Sous son 1/2 il attentif, on y passait chacun notre tour, je pense que beaucoup d’entre nous connaissait cette pratique parce que les salles de bains, à cette époque, y en avaient pas des masses à part peut-être les richards de la cité des Moulins en face de chez nous !!! Et j’en connais !!!
Bien sur, on avait bien une fontaine robinet commune aux trois logements dans le fond de la cour qui nous servait d’évier, lavabo et aux besoins courants de la maison. On y pratiquait également le débarbouillage le matin avant de prendre le chemin de l’école. Souvent c’était chacun son tour pour l’utilisation de la fontaine mais on s’en contentait largement d’autant plus que l’on avait pas encore goutté au progrès et au confort qu’on retrouve maintenant dans pratiquement toutes les habitations.
Je n’osais pas vous parler de notre petit coin, de nos toilettes communes également aux trois familles, mais je vais le faire tout de même parce que cet endroit fait partie de ma vie (j’y ai passé naturellement quelques moments !) Je dis « fait partie de ma vie » et non « faisait partie de ma vie » car l’image de ces toilettes turques me revient constamment en mémoire. Elles étaient également au fond de la cour, auprès de la fontaine, ce qui permettait à nos mères de les nettoyer souvent à grand coup de seaux d’eau, ce qui n’empêchait pas les cafards en été de s’installer au grand dam des utilisateurs. Pas besoin de vous expliquer la trouille qu’on avait quand l’obligation d’y aller se faisait sentir, on demandait toujours à quelqu’un de nous accompagner au cas où !
Chaque année aux beaux jours, généralement au printemps, avec ma mère on sortait tous les meubles de l’appartement (enfin le peu qu’on avait !) et on repeignait ces deux pièces à la chaux avec un gros pinceau rond qui étalait pas mal le liquide blanc tiré d’un grand sceau. Même les poutres du plafond y passaient. Quand le barbouillage était fini, restait plus qu’à nettoyer à grandes eaux la tomette du sol et ça, ce n’était pas une mince affaire ! Il y avait du blanc partout ! Jusque sur nous et nos vêtements!
C’est vrai qu’en arrivant en 62 en Normandie, nous avons eu de la chance de trouver rapidement un logement en HLM et le confort qui allait avec. Mais en pensant à l’accueil que nous avons eu ici où je me suis fait traiter de gros colon, moi le pauvre manant, je n’avais qu’une seule envie : Retourner dans notre Bab el Oued chéri

 

De : SauveurEnvoyer un mail

Le : 11/09/2010 07:17

A Robert et à Augustin
Merci pour les précisions de la Tianella
Bien sur les ancois se presentent sous forme de filetS
Une petite difference Robert,cheztoi on employait du laurier et que moi,d'apres mes souvenirs-qui sont anciens,car depuis que je suis de ce côté-ci de la Mediterranée,je n'ai eu l'occasion d'en regoûter-je disais que mes parents usaient de menthe
Bonne journée à Tous
Bonne rentrée

 

De : Falzon RobertEnvoyer un mail

Le : 10/09/2010 22:30


Pour AUGUSTIN Jean Claude et Sauveur

Pour faire la Dianelle:

Mélanger á froid dans une casserolle
de l´huile d´olive,les anchois, de l´ail avec du persil
une feuille de laurier, un petit piment, du vinaigre de vin
et de l´eau.Faire cuire á petit feu.Pour les quantités
c´est au "pif"

Bonne soirée Robert

 

De : mouradEnvoyer un mail

Le : 10/09/2010 19:54


Un vibrant bonjour à tous les BAB EL OUEDIENS...

... De l'autre rive de la mediterrannée il aura toujours des coeurs, qui vibrent pour cette "FRATERNITE " bab el ouedienne, savez-vous combien elle est chere pour nous ! Elle nous pince tous les jours en drainant avec des larmes chaudes pleines d'affection et d'amour; pour ces ames soeurs, qu'elles soient juives, chretiennes ou musulmanes, leurs convivialités etaient plus forte; dans le partage et l'amour... Croyez-moi j'en ai vecu cela tout en etant enfant, je me souvient bien fort de cette communauté, que je tiens à lui rendre un vibrant hommage Affectueusement à vous. mourad

 

De : SauveurEnvoyer un mail

Le : 10/09/2010 18:19

A Augustin

Moi aussi j'aimerais avoir la recette de la Tianella
Anchois,huile,vinaigne,menthe et ail dans quelles proportions?

 

De : jean-jean morénoEnvoyer un mail

Le : 10/09/2010 13:13

Bonjour Kader et à tous les anciens de ce beau quartier de Bab el Oued.
Je suis Jean Moréno et je réponds à ton message à la place de mon frère Alain à qui j'ai demandé de lire ton message. Non, nous ne sommes pas les Moréno que tu penses bien que nous habitions juste en face le café de la Butte, 64 avenue de la Bouzaréah, entre le Mozabite et la mercerie de Mme Gilabert et que ma mère travaillait bien dans un fabrique de cigarettes mais chez BASTOS rue Mizon. C'est vrai qu'il devait y avoir pas mal de "MORENO" dans notre quartier du fait que nous étions presque tous espagnols ou de descendance.

 

De : AUGUSTIN JEAN CLAUDEEnvoyer un mail

Le : 10/09/2010 11:46


Ma mère préparait à la perfection le poisson et, j'adorais sa préparation des anchois en dianelle.

De son vivant, je n'ai jamais eu l'idée de noter la recette, et, maintenant il est trop tard.

Si en lisant mon message vous disposez de cette recette, je serais heureux de la connaitre

Merci d'avance

 

De : SellamEnvoyer un mail

Le : 09/09/2010 16:55

Bonsoir á vous tous les amis.

JP De Torres sorry!! Sur mon dernier, c´est juste mon Email est erroné, je triche des fois, j´écris sans mes lunettes et voilà le résultat.
Portez vous bien.

Amitiés
sellam9@hotmail.com

 

De : KaderEnvoyer un mail

Le : 09/09/2010 15:42

Salut à tous les enfants de Bab El Oued. Je suis à la recherche des enfants de la famille de Mme Olga Planelles, proprietaire du Café "La Butte" en bas de la bazetta car ils etaient de grands amis à mon pere qui travaillait chez "Melia" avec les Moreno . Merci
J'ai vu dans ce blog le nom d'Alain moreno, ne serait-il pas un membre de la famille Moreno qui habitait dans l'enceinte de l'usine de tabac "Melia" ?

 

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