pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : anne marieEnvoyer un mail

Le : 05/10/2010 09:28


Bonjour, je rejoins m ou Mme martinez qui dit que le père Hilaire était très bien. Il était peut-être un peu sévère mais juste. Moi j'étais très pauvre à Alger mais grâce à sa gentillesse ? j'avais des vêtements décents. Quant à soeur Louise c'était la bonté même. Moi aussi j'allais aux ames vaillantes et c'étaient là pour moi des vacances, car jamais je n'ai pu aller en colonie ou en vacance comme d'autres. et grâce à l'église St louis j'avais un peu de distraction. Je suis heureuse de lire tous vos messages au sujet de la rue léon roches.
Et de Mme gautro l'institutrice, qui s'en souvient ? Elle a laissé sa trace à bien des élèves. Elle était dure, voire méchante, et elle on ne la regrette pas quoique....
Continuez à raconter vos souvenirs, ça fait tellement de bien de se remémorer tous ça. Grosses bises à tous les bab el ouediens et particulièrement tous ceux de la rue léon roches et maxime noiret.
A.marie.

 

De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 05/10/2010 08:45

Tout d'abord merci pour vos encouragements, ça fait du bien au moral surtout quant il est dans les chaussettes !
A Josette Lebrun, tu parles de soeur Louise, moi j'ai mis Andrée mé c'été peut-ête Louise va saoir ! comme chuis née en 48, en 55 je devé ête âme vaillante.
L’âme vaillante avé des missions. Donc ! pure sûrement, pas très conquérante mé avec le sourire toujours lorsqu’il s’agissé, à la sortie de la messe, d’alpaguer les « pov’pêcheurs » et de leur tende ma sébile, comme une « miskine », contre un p’tit oeillet bleu, blanc, rouge que j’épingler (en essayant de ne pas leur fére d’intraveineuse) sur la poitrine (bon c’été pour la bonne coze, je crois que c’été pour les anciens combattants). De même pour les aveugles j’accroché une « p’tite canne blanche », là aussi nous étions les précurseurs des pin’s. Pour les dimanches suivants, çuilà quiavé des oursins dans les poches, il avé intérêt à mette ses pin’s en évidence s’il voulé son « laissez passer » pour la sortie de la messe !
Enfin, c’été toujours aux enfants (n’étions-nous pas des anges !) que revené la tâche de vende, les calendriers, les billets de tombola, les timbres pour les tuberculeux et pour l’école publique, comme disé manman « Hou ! y’en a marre qui fo tojours mette la main au boursillo »
Puisque nous évoquons ce brave père hilaire, la prochaine histoire lui sera consacrée, je l'ai peutête déjà raconté, mé qu'importe comme les enfants on aime bien entende plusieurs fois la même histoire, allez bonne journée et encore merci !
Aujourd'hui j'continue la chanson "Il pleut toujours sur Nantes..."


 

De : martinez J.P.Envoyer un mail

Le : 05/10/2010 08:11

Bonjour à tous,
C'est la 1° fois que j'interviens dans les causeries, j'étais de la rue Christophe Colomb, près du cinéma Plaza, et avec mes parents nous prenions plaisir d'aller à St-Louis, le père Hilaire a été le meilleur curé de B.E.O., il était simple honnête et prêt des pauvres.
Il avait le sacerdoce dans la peau,humble et généreux de sa personne.
Par contre les curés de ST-Joseph, d'Hussein-Dey et bien d'autres églises auraient mieux fait de prendre le père Hilaire en exemple.
Il est des choses que l'on ne peut dire.
Voilà, c'est tout ce que je veux dire, c'est un souvenir parmi tant d'autres, beaucoup de choses ont eu lieu dans le triangle(rue Christophe Colomb-Vasco de Gama et Général Verneau), sur le Cerle Algérianiste de Nice, le Dr Pérez fait des communications fortes interssantes, sur le passé de ce coin de B.E.O.
A tous bonne journée, et bonne continuation.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 05/10/2010 08:04

Marie-Jeanne

Tes histoires nous ont manqués;Heureusementque tu es revenue Je souhaite que tonretour dure le plus longtemps possible

 

De : marie-joEnvoyer un mail

Le : 04/10/2010 22:13

enfin tu es de retour tu me manquais je me languissais de lire tes anecdotes j'espere que ca va mieux et que tu ne nous laisses plus tomber car tu pourrais ecrire des livres

 

De : Lebrun JosetteEnvoyer un mail

Le : 04/10/2010 18:17

je continue mon message, pas trop douée pour l'ordi

donc il me semble que l'autre soeur s'appelait Louise mais elle était sévère elle aussi

en quelle année etiez vous dans cette Eglise?

a bientot

 

De : Lebrun JosetteEnvoyer un mail

Le : 04/10/2010 18:14

coucou marie jeanne

je viens de lire votre petite histoire

je connais très bien l'Eglise de Saint Louis en Juin 1955

c'est vrai je me rappelle les postillons du Père Hilaire mais il me semlble qu'il y avait une autre soeur qui s'

 

De : ducoS LOPEZ HENRIETTE Envoyer un mail

Le : 04/10/2010 18:07

enfin ,des nouvelles de Marie Jeanne et avec le déluge qui nous est tombé sur la tête aujourd'hui cela fait du bien ,de lire ses souvenirs arrangés à sa sauce et quelle sauce ,tomatée pimentée,aillée tout les ingrédients y sont pour nous faire passer un petit moment chaleureux on si croirait à l'Eglise ST LOUIS . Bises à vous tous et une bise supplémentaire à Marie Jeanne

 

De : caude fenollar borgEnvoyer un mail

Le : 04/10/2010 17:16

juste allelouia marie jeanne est de retour!!!!! merci. quel plaisir j ai pris encore en te lisant, et si je n ai jamais fait AV, la messe pour nous aussi c etait le ritfuel du dimanche et nous avion soeur Gabrielle en autre qui nous suivait de près et attention a l indicipline, car quand elle disait " c est claire et c est net" nous avions interret a l ecouter attentiment et gaffe a celles qui n allaient pas faire pointer leur carnet de présence a la messe, dans la sacristie; bisous a tous

 

De : marie-jeanneEnvoyer un mail

Le : 04/10/2010 11:23

Comme chantaient Barbara "il pleut sur Nantes..." et Yves Montand "les feuilles mortes se ramassent'à la pelle..." normal l'automne est monotone, mais comme disé mon père : "debout les bleus la sieste est finie !"

Dans mon « job » d’âme vaillante « pure et conquérante », j’ m’devé d’assister à la messe le dimanche dans la bouznica d’église de St-Louis et surtout d’ête à l’heure.
Oula ! j’avé beau fére fissa, il m’arrivé d’ête quamême en retard, eh ! y fallé d’abord que j’ fasse la tournée d’la famille pour récolter quelques sous pour la quête (et surtout mes bonbons) et si j’prometé d’allumer un cierge, ça m’fezé plus !!!
La p’tite église été pleine à craquer et s 1/2 ur Andrée fezé "l’ouvreuse", comme dans les cinémas, pour placer les retardataires qui resté collé à la sortie. oilà ! la différence avec l'ouvreuse c'est que soeur Andrée n’avé pas d'pile électrique ni d'corbeille « d’esquimaux chocolat », mé son missel et son grand et gros chapelet qui pendouillé le long de sa grande jupe que le « pov’christ », au rhytme de ses pas, fesé des «anda et vinga» comme le balancier d’une pendule. Madré dé dios ! mon pov’ jésus ! non sol’ment tias ta croix, mé en pluss tias le mal de mer !!.
Donc, lorsque j’arrivé en r’tard avec ma panoplie d'« âme vaillante », c'est-à-dire, mon missel, ma p’tite jupette plissée bleue marine à bretelles, mon p’tit ch’misier blanc et surtout, surtout mon p’tit béret à la Donald avec le p’tit insigne « AV » (non pas César !), mé qui me donné le privilège (comme à l’opéra) d’avoir ma place réservée dans les 1er rangs.
S 1/2 ur Andrée, qu’iavé des yeux darrière les cornettes, (surtout quand tout l’monde été assis) remontée l’allée latérale, telle qu’une blanche colombe, rasant à tire d’ailes les têtes des fidéles et qui foncé directement sur moi. Rien qu’au r’gard et au p’tit coup d’ tête j’avé compris que j’avé intérêt à la suive.
En serrant un peu le rang, je retrouvé mes cons 1/2 urs et nous fesions du troc avec nos images pieuses. En attendant ! ma parole ! nous étions les précurseurs des cartes « Pokermon ». Si yavé un peu trop de «tchatcharonage», s 1/2 ur Andrée, sur un coup sec sur son missel, ramené au calme ses brebis z’égarés, et l’on pouvé de nouveau entende le «préchi précha» de l’abbé Hilaire dont ses postillons bénissé, à tire larigo, le premier rang !
Après la messe réunion dans un petit local attenant à l’église. S 1/2 ur Andrée essayé de nous placer quelques z’abonnements d’âme vaillante ou de perlin pinpin, en nous donnant « à titre gracieux » un invendu ! Et puis avant de nous quitter, nous chantions à l’unisson notre hymne à gorge débloyée :
« Pour l’âme vaillante pure et conquérante, le cri de victoire et le chant de gloire, bravant la tristesse comme la mollesse c’est net et c’est court le sourire toujours » je vous épargne les couplets.
La suite peut-ête demain et bonne journée !

 

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