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Le : 28/10/2010 10:11
Mantécao !
Si ti'adores les rédactions, alors ma fi quesse ti'attends, la mort d'pépette en prison, vas-y : introduit, dév'loppe et conclut, n'est pas le sousto avec le zéro + zéro = la tête à toto que tias eu, tu pourras pas aller plus bas !! alors ! dis-nous "si tiété riche". ça m'fé penser (j'ai oublier son nom) ce russe qui chanté "si j'avais des millions....la dida...dida...)
amitié
Si ti'adores les rédactions, alors ma fi quesse ti'attends, la mort d'pépette en prison, vas-y : introduit, dév'loppe et conclut, n'est pas le sousto avec le zéro + zéro = la tête à toto que tias eu, tu pourras pas aller plus bas !! alors ! dis-nous "si tiété riche". ça m'fé penser (j'ai oublier son nom) ce russe qui chanté "si j'avais des millions....la dida...dida...)
amitié
Le : 27/10/2010 19:30
Henriette, ma parole tu veux ma mort ou quoi ! jé le sousto d'attirer sur moi les foudres des grands poètes, alors j'préfére dire du mal d'mon voisin :
Georges, mé on l’appelé Georgeo, été note voisin de palier (nous étions 3 à chaque palier). On va dire c’été le « Tanguy » de note époque, sa mère (veuve) avé casé les 2 filles, mé lui, mamamia, y fallé fére totes les botiques de BEO avant d’lui trouver chaussure à son pied à çui-là !
Dès les beaux jours, totes les fenétes de nos cuisines, qui donné dans une cour à ciel ouvert, (horos’ment avec les z’odeurs de nos boustifailles !) été ouvertes.
Comme distraction (à 11/12 ans), d’ma fenéte d’cuisine, j’ m’régalé à mater le Georgeo !
Zarma ! au saut du lit, y t’inspiré pas à « fére Pâques avant les Rameaux » ! (j’parle pour les fi bien sûr!).
En le zieutant, comme ça, d'façon qui m'voyé pas, mé moi qui l'voyé, enfin bref ! quant il r'v'né du fond d' sa salle manger, regagnant sa cuisine avec son grand bol, mon Dieu ! Qué gavatchol, dans sa tenue d’soirée. Jugnot « Dans le père noël est une ordure » :
Un bas d’pyjama rayé, tenu par un p’tit cordon au-d’ssous d’sa pantcha, qui v’né mourir d'ennui en accordéon sur ses savates. Y marché pas, y patiné sur l’parterre comme çi il voulé l’cirer. Et le décolleté d’son tricot d’por (avec un « c » ou un « e » chacun y choise !) « blanc cassé » dévoilé un "sac à puces" qu’une chienne y oré pas trouvé ses p’tits, il avé pluss de poils sur sa poitrine que sur l’caillou ! mé ça d'vé le réconforter dans sa virilité !
Non sol’ment tiavé l’image, mé en pluss ti'avé le son, passeque, le long d' son parcours y laché quelques puissants « guems », bon fo pas pousser, après tout il été chez lui qua même !
Un jour, en l’absence de sa mère, il avé entrepris d' repasser un d' ses falzars et une de ses camisas, un b’soin urgent j' suppose ! Sol’ment, va saouar pourquoi (à l’époque peu d’gens avé le téléphone, encore moins le portable), son repassage fut interrompu et on vit débouler ce cogno d’ Georgeo à note porte et s'adressant à ma mère :
"V'nez voir jé fé une conn'rie ! quesse qu’elle va dire manman ! oulala en rentrant, elle va m’arranger la cravate !».
Tu m’as compris ! l’ fer à r’passer, oublié à plat, il avé fé une « bonne goffa », non sol’ment sur sa « limace », mé il avé carrément traversé la planche à r’passer et y s’balancé dans le vide comme un pendule. Moi qui été très étourdie, j’été bien contente que l’Georgeo avé décroché l’pompon ! En pluss, lui qui passé son temps à m’fére maronner, j’m’bidonné en pensant dans mon for intérieur : « Eh Georgo ! le matcho ! tu f’ras moins le mariole d’vant manman !"
Enfin comme dit le proverbe : « Tout vient à point à qui sait attendre » et le conte de fée se finit bien, le Georgeo, comme Cendrillon, manman finit par lui trouver chaussure à son pied, une charmante jeune fille (une sainte sûr’ment !) qui lui donna une belle pitchounette. Peut’ête qu’il y en a eu d’otes, mé moi, mon histoire s’arrête là !
Le : 27/10/2010 18:09
Mon cher Freddy,
Je comprends ta douleur pour l'avoir vécu moi-même. J'espère qu'on pourra de nouveau t'apporter par nos écrits un peu de chaleur et d'amitié. Comme Sauveur, je te présente ainsi qu'à ta famille mes sincères condoléances.
Je comprends ta douleur pour l'avoir vécu moi-même. J'espère qu'on pourra de nouveau t'apporter par nos écrits un peu de chaleur et d'amitié. Comme Sauveur, je te présente ainsi qu'à ta famille mes sincères condoléances.
Le : 27/10/2010 15:33
Bonjour Freddy
Je te présentemes sinceres condoleances à l'occasion du deuil qui frappe ta famille;
Une part de notre histoire vecue Outre Mediterranée a disparu avec le deces de ton frere
Peut-être que Dieu dansson immense clémence nous réunira-til là haut pour que l'on puisse encore et encore se raconter des souvenirs avec notre accent,seul heritage de là-bas
Paix su la terre aux hommes de bonne volonté!
Je te présentemes sinceres condoleances à l'occasion du deuil qui frappe ta famille;
Une part de notre histoire vecue Outre Mediterranée a disparu avec le deces de ton frere
Peut-être que Dieu dansson immense clémence nous réunira-til là haut pour que l'on puisse encore et encore se raconter des souvenirs avec notre accent,seul heritage de là-bas
Paix su la terre aux hommes de bonne volonté!
Le : 27/10/2010 15:15
A Marie Jeanne, Sauveur et tous enfants de Bab El Oued.
Je romps mon silence après un deuil cruel qui a frappé ma famille (perte d'un frère de 66 ans, GABY, né en 1944 à BAB EL OUED).
Dés que j'ouvre la bouche devant un "auditoire" patos, la première remarque : "Vous etes Pied Noir ? Vous avez l'accent".
Réponse: Oui avec GLOIRE et HONNEUR et je m'entraine tous les jours devant ma glace pour ne pas le perdre !
Amitiés
FREDDY
Je romps mon silence après un deuil cruel qui a frappé ma famille (perte d'un frère de 66 ans, GABY, né en 1944 à BAB EL OUED).
Dés que j'ouvre la bouche devant un "auditoire" patos, la première remarque : "Vous etes Pied Noir ? Vous avez l'accent".
Réponse: Oui avec GLOIRE et HONNEUR et je m'entraine tous les jours devant ma glace pour ne pas le perdre !
Amitiés
FREDDY
Le : 27/10/2010 11:09
Quelques années aprés notre exode , la maîtresse nous donne un sujet de rédaction , "Si j'étais riche" .Purée.... j'me casse en 4 , je met une introduction , un developpement , une conclusion ... Je m'applique ... j'adore les rédacs , poussée par un vent d'inspiration ... je remplie ma page , je fignole , je brode .... "j'me ballade" au fil des mots.
JOUR J ..... j'suis contente , la maîtresse nous rends nos copies avec nos notes , j'vais avoir au moins 8/10 ..... !!!
Et bien oualou ....! Un zéro pointé j'comprends pas .....
En guise d'introduction j 'avais noté "Si JE SERAI riche " !!!
Conclusion a Bab-El-oued les si aimaient les ré !!! ;-)
JOUR J ..... j'suis contente , la maîtresse nous rends nos copies avec nos notes , j'vais avoir au moins 8/10 ..... !!!
Et bien oualou ....! Un zéro pointé j'comprends pas .....
En guise d'introduction j 'avais noté "Si JE SERAI riche " !!!
Conclusion a Bab-El-oued les si aimaient les ré !!! ;-)
Le : 27/10/2010 10:20
Bonjour à vous ,j'ai un souhait à formuler à Marie Jeanne ,s'il te plais écrit le ce poëme de Verlaine ,chanson des feuilles d'automne à la façon d'nous ôtres ,le temps de la lecture un petit moment de bonheur
Le : 27/10/2010 01:29
A MARIE-JEANNE
Etant moi aussi né à BEO Messageries jet y etant resté jusqu'en 1962
j'ai tout comme nous autres des difficultés a differencier le e ouvert et le e ferme
je me suis fait enguir...
entre foret et forêt,des mots pieges pour notre accent
Moi aussi on a bien ri quand on a entendu la tirade de Rodrigue
Continue,tu l'ecris comme tu le sens mais nous dans notre caboche nos avons une musique interieure: parfois nous sourions,parfois nous eclatons de rire
et même parfois nous avons un petit film car nous nous souvenons de la scene delè-bas en accord avec les expressions
Etant moi aussi né à BEO Messageries jet y etant resté jusqu'en 1962
j'ai tout comme nous autres des difficultés a differencier le e ouvert et le e ferme
je me suis fait enguir...
entre foret et forêt,des mots pieges pour notre accent
Moi aussi on a bien ri quand on a entendu la tirade de Rodrigue
Continue,tu l'ecris comme tu le sens mais nous dans notre caboche nos avons une musique interieure: parfois nous sourions,parfois nous eclatons de rire
et même parfois nous avons un petit film car nous nous souvenons de la scene delè-bas en accord avec les expressions
Le : 26/10/2010 17:45
ah! marie jeanne cela me rappelle que j ai eu le meme problème en cours de français, tous les "ai aie è ê " etc... pour moi c'était é é é
je me souviens d avoir relu 5 fois le me texte sans résultat...aujourd hui je vis dans le midi mon mari était tunisois,donc mm accent que moi... j ai pas l impression d avoir un accent particulier!! mais qu est ce que je suis fière quand quelqu un me dit "vous ne seriez pas pieds noirs,vous" eh! oui c est tout mon héritage..... et quelques fois j'accentue mon accent PN pour parler à mon petit fils, y faut que ça reste dans la famille!!!!bises a tous
je me souviens d avoir relu 5 fois le me texte sans résultat...aujourd hui je vis dans le midi mon mari était tunisois,donc mm accent que moi... j ai pas l impression d avoir un accent particulier!! mais qu est ce que je suis fière quand quelqu un me dit "vous ne seriez pas pieds noirs,vous" eh! oui c est tout mon héritage..... et quelques fois j'accentue mon accent PN pour parler à mon petit fils, y faut que ça reste dans la famille!!!!bises a tous
Le : 26/10/2010 14:16
Sauveur pour répondre à ta question sur mon accent qu'j'avé attrapé en naissant du coté d'Bab el Oued !
Depuis septembre 62 j’habite Nantes. Je me souviens qu’en 63 j’ai eu un professeur de français qui s'régalé d' me mette sur l’estrade pour m’entende réciter, par exemple : chanson d’automne de Paul Verlaine « ...et je m’en vé, au vent mové, qui m’entréne de ça et delà, pareil à la feuille morte.... » quesse tu crois ! ce poème "des sanglots longs..." à la façon d' la famille Hernandez, ça fezé pisser d'rire toute la classe, sauf moi qui été une grande timide et que la honte elle me monté à la figure. Et à chaque cours de français j’avé l' droit d’amuser la galerie. Donc à 14 ans, lorsque chuis arrivée d’un département français que personne y m'comprené et que j'comprené personne, alors jé essayé de mette le parfait à mon imparfait.
Aujourd’hui, par l’écrit, je reprends ma revanche et chuis preneuse de toutes nos expressions et vocabulaire qui, à force à force, s’en va en blibli !
A bientôt
Depuis septembre 62 j’habite Nantes. Je me souviens qu’en 63 j’ai eu un professeur de français qui s'régalé d' me mette sur l’estrade pour m’entende réciter, par exemple : chanson d’automne de Paul Verlaine « ...et je m’en vé, au vent mové, qui m’entréne de ça et delà, pareil à la feuille morte.... » quesse tu crois ! ce poème "des sanglots longs..." à la façon d' la famille Hernandez, ça fezé pisser d'rire toute la classe, sauf moi qui été une grande timide et que la honte elle me monté à la figure. Et à chaque cours de français j’avé l' droit d’amuser la galerie. Donc à 14 ans, lorsque chuis arrivée d’un département français que personne y m'comprené et que j'comprené personne, alors jé essayé de mette le parfait à mon imparfait.
Aujourd’hui, par l’écrit, je reprends ma revanche et chuis preneuse de toutes nos expressions et vocabulaire qui, à force à force, s’en va en blibli !
A bientôt