Liste des messages
Le : 06/11/2010 17:45
A Soldevilla jean-Claude,
Bonsoir,
Oui, j'habitais (ou plutôt mes parents) au début de la rampe, face aux immeubles militaires, nous donnions directement dans le jardin Marengo,mon père était ambulancier,les garages étaient un peu plus haut,votre nom ne me dit rien, mais c'est vrai que nous n' étions que 3 dans l'immeuble, mon nom de jeune fille est Buforn. il y a un site "les amis de la rampe" où vous trouverez certainement d'autres personnes;
Amicalement.
Bonsoir,
Oui, j'habitais (ou plutôt mes parents) au début de la rampe, face aux immeubles militaires, nous donnions directement dans le jardin Marengo,mon père était ambulancier,les garages étaient un peu plus haut,votre nom ne me dit rien, mais c'est vrai que nous n' étions que 3 dans l'immeuble, mon nom de jeune fille est Buforn. il y a un site "les amis de la rampe" où vous trouverez certainement d'autres personnes;
Amicalement.
Le : 06/11/2010 13:38
Arrétez toutes ces chinoiseries (c'est la mode) à propos des différents entre le site et Marie-Jeanne. C'est vrai qu'à nous, pieds-noirs, elle nous fait drôlement marrer avec ses historiettes de la vie que nous menions et ne dites pas que vous ne vous reconnaissez pas dans ces anecdotes. Pourquoi ne pas faire comme au cinéma "Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence" ce serait si simple. Allez tchao, les amis de B.E.O.!!!
Le : 06/11/2010 13:35
A monsieur Timoner Christian continuez votre site, celà nous rappelles tant de souvenirs.D'en parler çà nous fait du bien.Bab-el-Oued le plus beau quartier d'Alger.Amitiés
Le : 06/11/2010 13:19
Que se passe-til sur ce site?Un règlement de comptes ou un site ou pieds-noirs essayons de nous retrouver après tant d'années.Bravo à Pierre-Emile BISBAL dont j'ai bien connu les grands-parents et parents.Allez amis de bab-el-oued,gardons ce site.Grâce à lui,j'ai retrouvé des voisines de la rue Camille Douls.Amitié à tous et si Dieu le veut à l'année prochaine à Rognes.
Le : 06/11/2010 09:01
Bonjour Marie-Jeanne.
Je connais Christian qu’à travers son site. Je ne pense pas qu'il fasse partie de la catégorie des "exigeants maladifs", bien au contraire. Je suis persuadé qu’il n’a pas voulu être autoritaire ni même directif. Il a juste souhaité être correctif pour éviter d’éventuelles dérives sur son site. Site dont il est responsable intellectuellement, humainement et pénalement.
Ce petit remous est, me semble-t-il terminé. Ce fut une de ces fulgurances qui caractérisent aussi le peuple méditerranéen que nous sommes.
Partir ce serait nous priver de vos écrits, ce serait cesser d’alimenter cette vacillante flamme qui éclaire encore la mémoire « Pieds-Noirs ». Notre communauté ne peut pas se permettre ce luxe. En restant et en continuant à poster vos textes qui parlent de nous dans un format acceptable par tous (attention je ne parle pas d’autocensure !), vous contribuez à la continuité du Bab-El-Oued que nous avons connu, mais qui n’est plus présent que dans nos c 1/2 urs et nos mémoires.
Allez, Marie-Jeanne, vite un autre souvenir…
Je connais Christian qu’à travers son site. Je ne pense pas qu'il fasse partie de la catégorie des "exigeants maladifs", bien au contraire. Je suis persuadé qu’il n’a pas voulu être autoritaire ni même directif. Il a juste souhaité être correctif pour éviter d’éventuelles dérives sur son site. Site dont il est responsable intellectuellement, humainement et pénalement.
Ce petit remous est, me semble-t-il terminé. Ce fut une de ces fulgurances qui caractérisent aussi le peuple méditerranéen que nous sommes.
Partir ce serait nous priver de vos écrits, ce serait cesser d’alimenter cette vacillante flamme qui éclaire encore la mémoire « Pieds-Noirs ». Notre communauté ne peut pas se permettre ce luxe. En restant et en continuant à poster vos textes qui parlent de nous dans un format acceptable par tous (attention je ne parle pas d’autocensure !), vous contribuez à la continuité du Bab-El-Oued que nous avons connu, mais qui n’est plus présent que dans nos c 1/2 urs et nos mémoires.
Allez, Marie-Jeanne, vite un autre souvenir…
Le : 06/11/2010 08:01
Pierre-Emile merci pour cette belle histoire qui m'a beaucoup touchée.
Pouey H. a raison le site de Christian Timoner est formidable et il ne faut pas qu’à cause de moi il cesse, ça me peinerait encore plus. C’est à moi de partir et d’accepter ce qui m’est reproché car je n’étais «qu'une invité» chez lui.
Christian désolé de t’avoir déçu, continu ton site que j'ai beaucoup apprécié et je t'en remercie encore. Allez comme on dit chez nous «oublie-moi».
Pouey H. a raison le site de Christian Timoner est formidable et il ne faut pas qu’à cause de moi il cesse, ça me peinerait encore plus. C’est à moi de partir et d’accepter ce qui m’est reproché car je n’étais «qu'une invité» chez lui.
Christian désolé de t’avoir déçu, continu ton site que j'ai beaucoup apprécié et je t'en remercie encore. Allez comme on dit chez nous «oublie-moi».
Le : 06/11/2010 01:58
J’ai rattrapé Marie-Jeanne sur le pallier du 2eme étage. Bien sur Madame Ortiz avait déjà entrebâillé sa porte. Elle avait du entendre l’esclandre et se tenait aux aguets pour en savoir plus. Elle a refermé sa porte nous privant de la bonne odeur de ses chats.
« Attendez Marie-Jeanne ! partez pas ! » Marie-Jeanne s’est retourné et j’ai vu qu’elle avait pleuré. La minuterie s’est éteinte, j’ai voulu la rallumer mais je me suis trompé de bouton. J’ai sonné chez les Cassagrande. Du coup on s’est retrouvé à cinq sur ce palier. Madame Ortiz qui n’avait pas lâché sa surveillance, Madame Cassagrande , son mari , Marie-Jeanne et moi. Monsieur Cassagrande il est retraité de la police, mais a gardé tous ses reflexes professionnels.
« Oh, c’est quoi tout ce bruit ! » il a vu les yeux rouges de Marie-Jeanne et il m’a jeté son plus noir regard de brigadier chef en disponibilité de service.
« C’est ce Monsieur qui vous importune ? » La, j’ai eu une crainte. Que le père Cassagrande me donne du monsieur et qu’il sorte un verbe du manuel de l’agent de police courtois et distingué ça ne présageait rien de bon.
« Non non, a dit Marie-Jeanne, on était toute un bande sur la terrasse on parlait entre nous et puis un mot qui en entraine un autre on s’est disputé »
Madame Cassagrande avait sorti une chaise et un verre d’eau fraiche avec une petite rondelle de citron.
« Tenait Marie-Jeanne, asseyez-vous et buvez un peu, ça va vous faire du bien »
Moi j’avais un demi-sourire tout tordu et je tentais de soutenir le regard inquisiteur du sieur Cassagrande.
Marie-Jeanne buvait en silence par petite gorgée.
J’ai tenté une esquive : « Marie-Jeanne, c’est qu’un malentendu. Ce serait couillon de partir »
« Elle partira si elle veut ! » a glapit madame Ortiz.
J’ai senti que j’allais perdre la bataille. J’ai tenté de redresser mon sourire et tout en battant en retraite j’ai dit : « Bon, ben…je retourne en haut, avec les autres, sur la terrasse »
« C’est ça, a rétorqué Cassagrande, retournez faire le zouave en haut ! »
J’ai grimpé deux étages et j’ai attendu. Ils ont un peu discuté. Marie-Jeanne devait leur expliquer l’affaire. Puis il y a eu le bruit des portes qui se refermaient et j’ai entendu le pas de Marie-Jeanne dans l’escalier. Elle remontait.
En silence j’ai rejoint la terrasse, ouvert la porte et dit dans un souffle, comme un secret :
« Marie-Jeanne revient. » Tout le monde a sourit de satisfaction.
L'embrouille était déjà derrière nous.
« Attendez Marie-Jeanne ! partez pas ! » Marie-Jeanne s’est retourné et j’ai vu qu’elle avait pleuré. La minuterie s’est éteinte, j’ai voulu la rallumer mais je me suis trompé de bouton. J’ai sonné chez les Cassagrande. Du coup on s’est retrouvé à cinq sur ce palier. Madame Ortiz qui n’avait pas lâché sa surveillance, Madame Cassagrande , son mari , Marie-Jeanne et moi. Monsieur Cassagrande il est retraité de la police, mais a gardé tous ses reflexes professionnels.
« Oh, c’est quoi tout ce bruit ! » il a vu les yeux rouges de Marie-Jeanne et il m’a jeté son plus noir regard de brigadier chef en disponibilité de service.
« C’est ce Monsieur qui vous importune ? » La, j’ai eu une crainte. Que le père Cassagrande me donne du monsieur et qu’il sorte un verbe du manuel de l’agent de police courtois et distingué ça ne présageait rien de bon.
« Non non, a dit Marie-Jeanne, on était toute un bande sur la terrasse on parlait entre nous et puis un mot qui en entraine un autre on s’est disputé »
Madame Cassagrande avait sorti une chaise et un verre d’eau fraiche avec une petite rondelle de citron.
« Tenait Marie-Jeanne, asseyez-vous et buvez un peu, ça va vous faire du bien »
Moi j’avais un demi-sourire tout tordu et je tentais de soutenir le regard inquisiteur du sieur Cassagrande.
Marie-Jeanne buvait en silence par petite gorgée.
J’ai tenté une esquive : « Marie-Jeanne, c’est qu’un malentendu. Ce serait couillon de partir »
« Elle partira si elle veut ! » a glapit madame Ortiz.
J’ai senti que j’allais perdre la bataille. J’ai tenté de redresser mon sourire et tout en battant en retraite j’ai dit : « Bon, ben…je retourne en haut, avec les autres, sur la terrasse »
« C’est ça, a rétorqué Cassagrande, retournez faire le zouave en haut ! »
J’ai grimpé deux étages et j’ai attendu. Ils ont un peu discuté. Marie-Jeanne devait leur expliquer l’affaire. Puis il y a eu le bruit des portes qui se refermaient et j’ai entendu le pas de Marie-Jeanne dans l’escalier. Elle remontait.
En silence j’ai rejoint la terrasse, ouvert la porte et dit dans un souffle, comme un secret :
« Marie-Jeanne revient. » Tout le monde a sourit de satisfaction.
L'embrouille était déjà derrière nous.
Le : 06/11/2010 01:18
J'ai juste oublier une précision cette déception de Christian va jusqu'à lui faire penser à un désintéressement du site voire le fermer.
Le : 06/11/2010 01:07
Je fais passer par ce message la déception de Christian devant ce déferlement.
Il est doublement déçu, d'une part par les commentaires et par leurs auteurs.
Un rappel, Christian a crée ce site le 21/04/2005, il l'a maintenu benévolement avec l'aide de son épouse, soit 1266 pages qu'il a géré sans compter toutes les photos diverses, d'école, les premières mises en page des retrouvailles de Rognes année 2006 et suivantes, sans oublier que son site a été innovateur pour ces retrouvailles aprés 44ans.
Au cours de ces journées, il a mis à disposition des participants des classeurs dans lesquels il avait répertorié toutes les photos d'école.
Tout ça pour nous anciens PN de BEO. Nous pouvons lui être reconnaissant.
Il est le webmaster, et si des messages lui paraissent saugrenus, il en reste juge, ce n'est pas à lui a aller voir alleurs.
Christian,
Je t'avais dit que je reviendrai sur le site y poser un message, c'est fait " il fallait rendre à César ce qui appartient à César " avec toute ma gratitude pour la chance que j'ai eu de retrouver toutes mes anciennes amies d'enfance.
Il est doublement déçu, d'une part par les commentaires et par leurs auteurs.
Un rappel, Christian a crée ce site le 21/04/2005, il l'a maintenu benévolement avec l'aide de son épouse, soit 1266 pages qu'il a géré sans compter toutes les photos diverses, d'école, les premières mises en page des retrouvailles de Rognes année 2006 et suivantes, sans oublier que son site a été innovateur pour ces retrouvailles aprés 44ans.
Au cours de ces journées, il a mis à disposition des participants des classeurs dans lesquels il avait répertorié toutes les photos d'école.
Tout ça pour nous anciens PN de BEO. Nous pouvons lui être reconnaissant.
Il est le webmaster, et si des messages lui paraissent saugrenus, il en reste juge, ce n'est pas à lui a aller voir alleurs.
Christian,
Je t'avais dit que je reviendrai sur le site y poser un message, c'est fait " il fallait rendre à César ce qui appartient à César " avec toute ma gratitude pour la chance que j'ai eu de retrouver toutes mes anciennes amies d'enfance.
Le : 05/11/2010 23:16
allez... tape cinq! pas bonne échappe! juré craché on arrête tout et on recommence. On est déjà partis Marie Jeanne, tous, tous on est déjà partis une fois. Pour beaucoup on est revenus, pour voir... mais les autres... ceux qui n'arrivent pas à faire le voyage... Ils guettent un nom, une odeur, un endroit. Ils ferment les yeux devant leur écran et ça y est ils prennent le bateau "la marijane" et ça y est, ils planent sur Alger, ils descendent en piqué sur la Basseta ou le square Nelson et ça y est... ça y est ! ! ! Et oui, vous êtes comme une drogue, on a besoin de vous, des autres, de tous, on a besoin de se sentir ensemble, rassemblés. Les plus jeunes d’entre nous ont déjà cinquante ans. L’un après l’autre nous nous éteignons. Alors veillons sur notre feu, gardons le allumé longtemps, longtemps et longtemps encore… Souffler n’est pas jouer !