pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 13/12/2010 17:50

Triste nouvelle à vous faire part

Jean-François GIORDANO di Jojo des Messageries vient de perdre son fils.
Ma sympathie attristée envers mon copain d'enfance éploré par cette perte prématurée

 

De : rosette de la consolationEnvoyer un mail

Le : 13/12/2010 17:46

super beau,ces décorations.bravo Christian et merci.rosette

 

De : Amélie Pérez-GilleronEnvoyer un mail

Le : 13/12/2010 10:12

Magnifique page.Merci Monsieur TImoner.

 

De : ducoS LOPEZ HENRIETTE Envoyer un mail

Le : 12/12/2010 22:05

Merci Christian pour cette belle présentation de page ,annonçant les fêtes de NOËL ,chaque foyers aura une ambiance différente touchés par un départ ou une belle arrivée mais je souhaite que nous tous aurons la joie de partager un moment heureux et de lire dans le regard d'un Enfant l'émerveillement ,le même que nous avions vécus lorsque nous étions nous même Enfants là bas .Merci aussi à Robert pour ces superbes textes

 

De : jacqueline fullana BorrasEnvoyer un mail

Le : 11/12/2010 13:56

Je suis une des filles,de monsieur FULLANA le boulanger des 3 horloges,et je suis três émue de constater
que prés de 50 ans aprés,certains se souviennent encore de lui. felicitations à ceux qui écrivent de si belles choses,ces poèmes bien de chez nous réchauffent le coeur,et nous rappellent combien de jours heureux nous
avons vécus làbas.......amitiés PN

 

De : Jeaqn-Pierre deTorresEnvoyer un mail

Le : 11/12/2010 02:09


POUR RACHID

MERCI MON AMI RACHID, D'AVOIR EU CE GESTE EN PENSANT À NOUS.

JE T'EN REMERCIE.

AMITIÉ
Jean-Pierre

 

De : RachidEnvoyer un mail

Le : 10/12/2010 18:47

Pensée………
Déjà trois ans que momo nous a quitté dieu miséricordieux l’emmènera au paradis...
J’ai déposé un bouquet de fleurs sur sa tombe de la part de tous ces amis de France et d’ailleurs.

son ami rachid

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 10/12/2010 09:05

Avec Robert Voirin, on a du se croiser au marché car nos mères avaient les mêmes fournisseurs : Agullo le boucher, Ali le marchand de légumes, le moutchou de la rue de l'Alma, Blanchette mais on ne s'arrêtait pas souvent, et enfin le boulanger Fullana.
Et le marchand de chaussures Gazo... où il fallait grimper quelques escaliers
Amitiés PN à tous.

Et j'ajoute une petite anecdote de la tante de ma mère qui ne maîtrisait pas bien le français et qui disait en entendant les poissonniers criaient : poisson, poisson, poisson frais....
Elle avait dit en revenant :
E comprado une pescado que se dice "poisson"...
Mon espagnol n'est peut-être pas très top mais je pense que tout le monde a compris.

 

De : etoile*Envoyer un mail

Le : 10/12/2010 08:32

Coucou Monica,je suis bien arrivée sur Bastia, et très contente de nos retrouvailles, gros bisous à bientot

 

De : robert voirinEnvoyer un mail

Le : 09/12/2010 18:38

Bonjour à tous,
une petite promenade au marché ...
robert voirin


J'AVAIS DIX ANS AU MARCHE ( de Bab El Oued )

Le marché est très animé ce matin, ma mère me tient d'une main,
elle porte son filet et moi le couffin, mais voilà qu'on s'arrête enfin,
tout en faisant la chaîne elle choisit avec soin ses légumes et fruits
sous l'oeil bienveillant d' Ali un de ses marchands favori.
On passe devant la boulangerie, ça sent bon la calentita...
j'en mangerai bien une part mais ma mère ne s'arrête pas,
je dois la suivre de près si je ne veux pas la perdre de vue
tant bien que mal au milieu de cette joyeuse cohue.
Je cours derrière elle, elle m'entraîne à l'intérieur du marché,
il y a du monde partout, on attend son tour chez Agullo le boucher,
pendant ce temps je regarde ce qui se passe autour de moi, je me régale,
on dirait que tout Bab El Oued est là ... c'est vraiment convivial.
Pour passer les gens se bousculent un peu mais bien gentiment,
les mauresques sous leur voile blanc discutent et prennent leur temps,
chez le charcutier on fait encore la queue, c'est la grande rigolade,
après un bon moment on en repart avec un paquet de soubressade.
Une fois dehors quelle ambiance, c'est pareil il y a un monde fou,
on se faufile dans la petite rue derrière jusqu'au moutchou,
on rentre, ici peu de clients, il y règne un silence apaisant,
il flotte dans l'air des senteurs de cumin et de safran,
le mozabite est un homme gentil qui parle d'une voix douce,
il nous sert l'huile, les pois chiches, les dattes, le couscous
et les figues séches, avant de sortir il me donne un carambar,
ma mère me pousse et me dit de filer car il commence à se fait tard.
On se retrouve de nouveau à se dépêcher dans les allées,
nous nous arrêtons devant chez Rouget le poissonnier,
au milieu de son étal un énorme tas de ce succulent poisson,
on en prend un bon kilo, on va bien se régaler ce midi à la maison...
Les courses sont presque finies, le couffin commence à être plein
mais vaut mieux pas que je rale même si j'ai mal à la main,
ma mère m'apelle et me tire par le bras rue Cardinal Verdier,
on passe devant chez Blanchette, je regarde avec envie ses beignets...
Le couffin commence maintenant à être lourd mais je me suis bien amusé,
on remonte alors jusqu'à la cité Picardie et le portail passé
nous voilà de retour un peu fatigués chez nous rue Réaumur j'ai trouvé cette matinée pleine d'entrain, pourvu que ça dure...

Robert Voirin







 

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