Liste des messages
Le : 19/11/2011 22:55
et l'eucaliptus Chériff, tu t'en souviens de l'eucaliptus. Au pied de cet eucaliptus, les soirs d'été, ma grand-mère maltaise racontait des histoires, en maltais, avec des mots arabes et français. Je ne comprenais rien de ce qu'elle baragouinait, mais les rires, les rires tu peux pas savoir, on devait nous entendre jusqu'au fanal...Alors? Cet eucaliptus! Dans cette rue en impasse qui se terminait par un escalier qui dégringolait sur le chemin de la carrière Jobert. Alors Chériff, tu t'en souviens????
Le : 18/11/2011 19:26
Bonjour Henri,
Je me souviens parfaitement d'une étable qui abritait encore des vaches sur la rue Francois Serrano (était-ce le numéro 19 que vous évoquez?). Je venais souvent y acheter du lait ...en vrac. Cette étable (ou écurie) se trouvait juste en bas des escaliers qui menaient à l'école de garçons de la rue Camille Douls.
J'ai 63 ans. La différence d'ages est telle que nous n'avions pas dû jouer ensemble.
Amicalement
Chérif (Québec, Canada)
Je me souviens parfaitement d'une étable qui abritait encore des vaches sur la rue Francois Serrano (était-ce le numéro 19 que vous évoquez?). Je venais souvent y acheter du lait ...en vrac. Cette étable (ou écurie) se trouvait juste en bas des escaliers qui menaient à l'école de garçons de la rue Camille Douls.
J'ai 63 ans. La différence d'ages est telle que nous n'avions pas dû jouer ensemble.
Amicalement
Chérif (Québec, Canada)
Le : 18/11/2011 18:31
Bien le bonjour a tous les bab el ouediens....
..... franchement, tous ces passages que je vanais de consulter sur la page message est si emouvants de suivre ces recits ... Les valeurs mor
Le : 18/11/2011 16:24
Bon jour à tous les footballeurs,
J'ai 3 fils et 3 petits fils footballeurs, c'est pour dire que chez nous les conversations tournent souvent autour du ballon rond.
J'habite dans le 34 et dans la famille on supporte le Montpellier Hérault et sa star de buteur Olivier Giroud qui vient de pointer son nez chez les bleus.
Ce garçon a le physique et le regard d'un certain Jean Louis Giroud d'Alger qui travaillait à la caisse de sécu ou de retraite la CASSIDA.
Serait-il le père ou le grand père ?
J'ai 3 fils et 3 petits fils footballeurs, c'est pour dire que chez nous les conversations tournent souvent autour du ballon rond.
J'habite dans le 34 et dans la famille on supporte le Montpellier Hérault et sa star de buteur Olivier Giroud qui vient de pointer son nez chez les bleus.
Ce garçon a le physique et le regard d'un certain Jean Louis Giroud d'Alger qui travaillait à la caisse de sécu ou de retraite la CASSIDA.
Serait-il le père ou le grand père ?
Le : 17/11/2011 14:12
Bonjour Chérif,j'habitai le 19 de la rue F.Serrano,parmi les écuries des Maltais.Tout ce que tu dit dans ton message je l'ai vécu,car aujourd'hui avec bientôt 76 ans je pense encore.50 ans et plus de mariage mes enfants se souviennent comme s'ils avaient vécus là-bas car je leur est raconté ma jeunesse,Au plaisir de te relire.Amitièes,Henri
Le : 16/11/2011 17:32
A chérif, immigré au Canada comme nous autres en métropole.
La journée était partie pour ressembler à celle d'hier, qui elle même, se calquait sur celle d'avant hier. Rien de bien nouveau dans l'escarcelle des habitudes, quoi! Et voilà que je tombe sur le récit de Chérif, un ancien du quartier qui nous parle de la période de Noël d'antan à BEO. Dans ce texte il y a tout: des noms de rues qui nous remuent le coeur, des traditions qui ébranlent notre mémoire, des mots qui nous rassemblent en fraternité. Alors je me dis, non, vraiment non tu n'as pas rêvé... A Bab el oued nous appartenions tous, Juifs, Musulmans et Chrétiens à une même famille.
Ton récit m'a fait essuyé une larme. Merci mon frère de nous avoir remis une dose de fraternité à l'occasion. N'Hésites pas à nous raconter d'autres souvenirs sur ce site; ça fait du bien au moral...
A bientôt de lire de nouveaux récits, je suis sûr qu'ils frappent à la porte de tes souvenirs pour nous régaler encore de notre Bab el Oued.
Amicalement,
André TRIVES
La journée était partie pour ressembler à celle d'hier, qui elle même, se calquait sur celle d'avant hier. Rien de bien nouveau dans l'escarcelle des habitudes, quoi! Et voilà que je tombe sur le récit de Chérif, un ancien du quartier qui nous parle de la période de Noël d'antan à BEO. Dans ce texte il y a tout: des noms de rues qui nous remuent le coeur, des traditions qui ébranlent notre mémoire, des mots qui nous rassemblent en fraternité. Alors je me dis, non, vraiment non tu n'as pas rêvé... A Bab el oued nous appartenions tous, Juifs, Musulmans et Chrétiens à une même famille.
Ton récit m'a fait essuyé une larme. Merci mon frère de nous avoir remis une dose de fraternité à l'occasion. N'Hésites pas à nous raconter d'autres souvenirs sur ce site; ça fait du bien au moral...
A bientôt de lire de nouveaux récits, je suis sûr qu'ils frappent à la porte de tes souvenirs pour nous régaler encore de notre Bab el Oued.
Amicalement,
André TRIVES
Le : 15/11/2011 18:56
NOËL A BAB EL OUED
En ces temps là, on se prenait très tôt pour préparer Noël. C’est la conclusion qui s’impose si l’on remémore les nombreuses activités qu’on engageait pour la circonstance et les délais que cela supposait.
A l’école, l’apprentissage des chansons dédiées à Noël demandaient certainement plusieurs semaines. Qu’il s’agisse des airs de ``Petit papa Noël`` ou de ``mon beau sapin``, il fallait se livrer à de longues répétitions pour que nos petites têtes, non encore exercées, retiennent les paroles et les airs, sans soutien écrit. Les maitresses et les maîtres s’employaient à nous conditionner pour la fête, au moyen d’histoires et les contes admirablement racontés.
A l’extérieur, les points d’attraction, pour les enfants que nous étions, furent principalement les magasins de la célèbre avenue de la bouzaréah. Les devantures des magasins étaient alors décorées avec soin. Les vitrines pourvues d’un train électrique nous enchantaient particulièrement. Visage collé contre la vitre, il était difficile de nous en arracher.
Autre point d’attraction, qui intéressait surtout les adultes: la place de l’Alma. C’est là que les marchands de sapins présentent leurs produits. Des sapins naturels, encore odorants, provenant probablement de la proche forêt de Bainem. Il y en avait de toutes les tailles. Sans doute pour ajuster l’offre à toutes les bourses et à la modeste taille de nos logements (souvent exigus). Les sapins en matière synthétique n’existaient probablement pas à cette époque. Les transactions se négociaient en francs (F) ou en nouveaux francs (NF). Nous étions en période de changement de l’unité de monnaie, et il n’était pas facile de s’en accommoder. Ma mémoire n’a conservé aucun repère sur le prix de cet arbuste magique. L’emplacement de ce type de commerce était idéal. En effet, la Place de l’Alma faisait la jonction entre trois hauts lieux de Bab El Oued : le marché, les trois horloges et le boulevard de Provence.
L’évocation de Noël à Bab El oued s’accompagne nécessairement de celle du Monoprix et de ses étals de jouets. C’est là que mon oncle m’a acheté mon premier ``Mécano``, un cadeau de Noël. Ce magasin paraissait très lointain, à nous, les enfants de la Bassetta.
A Bab El Oued la fête de Noël était célébrée par tous les résidents. Certes, les musulmans n’y incluaient pas la charge religieuse de l’évènement. Les Juifs non plus, sans doute. Mais tout le monde prenait part à la fête. Le bon sens présidait à nos conduites. A-t-on besoin de convoquer la foi pour s’associer à un évènement festif, et faire partager le bonheur à tous les enfants du quartier?
Dans mon immeuble, au 3 bis rue François Serrano, le sapin était présent dans toutes demeures. La fête pour tous, et…à chacun ses croyances.
Cherif (Québec, Canada)
En ces temps là, on se prenait très tôt pour préparer Noël. C’est la conclusion qui s’impose si l’on remémore les nombreuses activités qu’on engageait pour la circonstance et les délais que cela supposait.
A l’école, l’apprentissage des chansons dédiées à Noël demandaient certainement plusieurs semaines. Qu’il s’agisse des airs de ``Petit papa Noël`` ou de ``mon beau sapin``, il fallait se livrer à de longues répétitions pour que nos petites têtes, non encore exercées, retiennent les paroles et les airs, sans soutien écrit. Les maitresses et les maîtres s’employaient à nous conditionner pour la fête, au moyen d’histoires et les contes admirablement racontés.
A l’extérieur, les points d’attraction, pour les enfants que nous étions, furent principalement les magasins de la célèbre avenue de la bouzaréah. Les devantures des magasins étaient alors décorées avec soin. Les vitrines pourvues d’un train électrique nous enchantaient particulièrement. Visage collé contre la vitre, il était difficile de nous en arracher.
Autre point d’attraction, qui intéressait surtout les adultes: la place de l’Alma. C’est là que les marchands de sapins présentent leurs produits. Des sapins naturels, encore odorants, provenant probablement de la proche forêt de Bainem. Il y en avait de toutes les tailles. Sans doute pour ajuster l’offre à toutes les bourses et à la modeste taille de nos logements (souvent exigus). Les sapins en matière synthétique n’existaient probablement pas à cette époque. Les transactions se négociaient en francs (F) ou en nouveaux francs (NF). Nous étions en période de changement de l’unité de monnaie, et il n’était pas facile de s’en accommoder. Ma mémoire n’a conservé aucun repère sur le prix de cet arbuste magique. L’emplacement de ce type de commerce était idéal. En effet, la Place de l’Alma faisait la jonction entre trois hauts lieux de Bab El Oued : le marché, les trois horloges et le boulevard de Provence.
L’évocation de Noël à Bab El oued s’accompagne nécessairement de celle du Monoprix et de ses étals de jouets. C’est là que mon oncle m’a acheté mon premier ``Mécano``, un cadeau de Noël. Ce magasin paraissait très lointain, à nous, les enfants de la Bassetta.
A Bab El Oued la fête de Noël était célébrée par tous les résidents. Certes, les musulmans n’y incluaient pas la charge religieuse de l’évènement. Les Juifs non plus, sans doute. Mais tout le monde prenait part à la fête. Le bon sens présidait à nos conduites. A-t-on besoin de convoquer la foi pour s’associer à un évènement festif, et faire partager le bonheur à tous les enfants du quartier?
Dans mon immeuble, au 3 bis rue François Serrano, le sapin était présent dans toutes demeures. La fête pour tous, et…à chacun ses croyances.
Cherif (Québec, Canada)
Le : 15/11/2011 17:08
à M. Diani :
Je suis en mesure de vous donner les coordonnées de Norbert Rosello. J'étais un de ses copains et j'habitais rue Mizon à 50 m de la cour des miracles. Vous pouvez me contacter par e-mail : g.soltana@neuf.fr
A bientôt si vous le voulez bien.
Guy
Je suis en mesure de vous donner les coordonnées de Norbert Rosello. J'étais un de ses copains et j'habitais rue Mizon à 50 m de la cour des miracles. Vous pouvez me contacter par e-mail : g.soltana@neuf.fr
A bientôt si vous le voulez bien.
Guy
Le : 15/11/2011 03:50
Bonjour Danielle, j'ai répondu à ton message par e-mail (en cliquant sur la petite enveloppe), mais tu n'as pas dû le recevoir. Oui, j'ai été très contente de lire ton message et que quelqu'un se souvienne de moi. Je me souviens de toi, nos noms se ressemblaient beaucoup. Je me souviens bien aussi de Danielle Micaleff, j'avais eu l'occasion de la revoir à Nice, vers 1966/67, mais cela ne s'est pas fait (par ma faute disons, je traversais un période un peu spéciale). J'ai entendu parler aussi de Monique Ramon sur le site. Pour moi l'école des soeurs s'est terminée en 1956. Plus de 50 ans!!. J'espère que tu as eu une bonne vie. J'ai fait la mienne au Canada où je suis arrivée en 69. Grâce au site j'ai retrouvé une excellente amie que j'avais au secondaire à Alger, à l'école Franklin.
J'espère recevoir d'autres nouvelles de toi. je vérifierai le site de temps en temps. Amitiés.
Elisabeth Balzano-Prince.
J'espère recevoir d'autres nouvelles de toi. je vérifierai le site de temps en temps. Amitiés.
Elisabeth Balzano-Prince.
Le : 14/11/2011 18:28
merci merci pour mon frère, tchouche a été retrouvé, le contact se fera plus tard car pour le moment il est à l'hopital (mon frère),encore merci pour votre contribution