pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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De : LABOULBENE JEAN MARCEnvoyer un mail

Le : 09/08/2021 15:55

Bonjour à tous
Sait t'on jamais le hasard faisant bien les choses.
Une ami Marlène AGIUS qui habité rue THUILLIER recherche un nommé Jean Michel CASO ( orthographe pas sûr), ils ont fait la communion ensemble.
Ses parents de JEAN MICHEL avaient un magasin de chaussures pas très loin de la boucherie chevaline des parents de Marlène rue du Général de WIMPFEN à BAB EL OUED, plus exactement au marché de BAB EL OUED.
Merci pour vos réponses.

 

De : Jean, José MORENOEnvoyer un mail

Le : 07/08/2021 18:41

Merci Hubert ZAKINE pour ces beau textes de souvenirs de notre jeunesse dans les écoles de Bab el Oued et merci également aux frères BILLOTA de nous les faire partager. Personnellement je fréquentais une petite école (mais très belle) de BEO très peu connue, prés du cimetière de St Eugène. Elle se nommait école Cécaldi ou de la rue Larrey.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 06/08/2021 17:59

Hubert Zakine
36 min ·
"TCHALEFS D'UN ENFANT DE BAB EL OUED de Hubert Zakine
SOUVENIRS DE L’ECOLE ROCHAMBEAU ..............
Parmi les souvenirs que, même les plus babaos d’entre nous y veulent pas oublier c’est, sans conteste, l’école qui fait encore couler quelques larmes sur nos joues mal rasées. Peut être que les bancs de l’école y z’ont usé nos culottes courtes, peut être que les punitions à faire à la maison en cachette pour que notre mère, elle attrape pas « un coup de sang », elles nous gênaient pas tant que ça, peut être que tout au fond de nos c½urs de petits « chitanes » mal élevés, le nom de nos maitres et maitresses y se sont inscrits indélébiles dans nos mémoires, plus profondément en tous cas qu’on voudrait bien le laisser deviner, aujourd’hui qu’on est devenus grands.
Qué, devenus grands ! Quand on repense à nos années de billets d’honneur, de craie blanche et de tableau noir, on redevient des enfants pas très sages, mais des enfants quand même qui aiment évoquer ces années de lumière lors de retrouvailles dans un sous bois enfumé. Alors, on se souvient de Mr Serror, Papa Ayache, Pietri, Castellani, Vittori, Benfredj, notre chère madame Dahan et bien d’autres avec des étoiles au fond des yeux.
Pour ma part, j’ai une tendresse toute particulière pour un homme et une femme qui ont gravé dans ma mémoire des souvenirs indélébiles. Et lorsque, au hasard de la vie, dans une rue de Toulon, je me suis retrouvé nez à nez avec Mr Ayache, bien que de très (trop) nombreuses années s’étaient enfuies depuis le jour fatidique de l’indépendance, je suis redevenu l’enfant qu’il avait quitté le 30 Juin 1956. Surtout qu’il m’a apostrophé par mon nom comme si on s’était vu la veille :
--« Ô Zakine, comment tu vas ? »
--« Bonjour Mr Ayache, vous vous rappelez de moi ? »
--« Je me rappelles de tous MES élèves, je dis bien de tous ! »
Tous SES élèves, au cours des années où il exerça, lui avaient témoigné leur affection en l’appelant non pas Mr Ayache mais PAPA AYACHE.
Ainsi, au fil du temps et des générations, le surnom incrusté dans les c½urs d’adolescent est demeuré dans nos mémoires d’hommes. Avec mon ami, Henri Agullo, nous l’avons fêté lors des retrouvailles de l’A.B.E.O et plus tard, avec mon frère qui fut lui aussi SON élève, nous l’avons porté vers sa dernière demeure. Nous lui avons rendu, à la fin de sa vie, l’affection, le respect et l’hommage que cet homme de bien méritait.
Une Dame avec un grand D était la directrice de l’école maternelle de la rue Rochambeau. Tous les élèves gardent de Madame Dahan un souvenir ému car cette Dame nous impressionnait par sa beauté, sa prestance et son caractère. Nous l’avons retrouvé à Marseille où elle coulait une retraite paisible et l’avons, comme PAPA Ayache, fêtée au rassemblement de l’A.B.E.O. Elle était très émue devant ces hommes et ces femmes qui n’avaient jamais oublié qu’ils avaient été SES élèves.
Dans sa grande capeline et sous son élégant chapeau, elle avait goûté aux joies d’être connue et reconnue par toute la communauté de Bab El Oued.
D’autres souvenirs d’école habillent ma mémoire mais je les évoquerai sans tristesse dans d’autres « tchalefs » que je dédie à tous les « chitanes » d’Alger la blanche.
FIN
SOUVENIRS DE L’ECOLE ( bis )
D’autres souvenirs de l’école Rochambeau, y en a « une chiée plus quinze. » (Je sais, c’est vilain, mais ces expressions, tellement elles font partie de nous autres qu’on dirait que c’est du Ronsard!)
Qui se souvient de ces chiens savants qui venaient nous taper la danse du ventre et de ce cow-boy qui se prenait pour Hopalong Cassidy, le roi du lasso qui nous donnait le tournis ? De ce couple de photographes pointilleux au possible (y faut dire qu’avec les zigotos de Rochambeau, Lelièvre , Franklin et
Sygwalt, plus d’un photographe y se serait jeté au Kassour !) et surtout de Madame Juan, la concierge de l’école, d’une gentillesse à toute épreuve ?
Le petit muret qui nous séparait de la cour des filles qui, à la récréation, se faisaient draguer par les garçons jusqu’à l’intervention de la préposée à la cour (c’est le cas de le dire !) ? Les parties de « pigeon » à la récré, pourquoi « pigeon », dieu seul y le sait ? C’était pas mieux de dire « à la mora », à savoir !
Les maitres y z’avaient tous leurs petites manies.
Mr Sapina il avait trouvé la note parfaite, « plus que parfait ». Parfait c’était pas assez……..parfait. L’élève qui obtenait « plus que parfait », ça le montait au pinacle quand c’était pas chez Azrine. Car, on regardait dans nos classes de Bab El Oued ceux qui avaient une bonne note comme un « fils à pepe » ou comme un martien.
Mr Lucas, le directeur il avait toujours à portée de main son trousseau de clé professionnel. Pourquoi professionnel, parce que une vingtaine de clés, les unes plus grosses et lourdes que les autres, garnissaient le trousseau. Seulement, Mr Lucas c’était un nerveux et y avait de quoi avec la bande de oualiones qui sévissaient dans sa classe. Et chaque fois qu’un élève y faisait du bruit ou qu’il amusait la galerie, Mr Lucas y se transformait en lanceur de trousseau de clés. BA BA BA ! Ca faisait un de ces mal (Normalement si j’étais un algérois des beaux quartiers, je dirais un de ces maux, mais j’suis de Bab El Oued) ! Mr Lucas, il avait du s’entrainer parce qu’il ratait rarement la cible !
Mr Vittori, avec son borsalino et son accent corse, son index de la main droite jauni par la cigarette et son costume sombre, y semblait tout droit sorti d’un film d’Humphrey Bogart. Dans sa classe, personne y bronchait. Je me souviens d’une bagarre avec Papa Ayache dans la cour au sujet d’un élève qu’il avait maltraité et qui lui valut sa mise à pied (en voiture ou à cheval) mais la vérité, j’ignore le fin mot de cette histoire que je vous narre (ba ! ba ! ba ! Comment je parle bien !) alors, je préfère m’abstenir ! Ya pas à dire hein, l’école Rochambeau y avait pas que des babaos, suivez mon regard de laouère !
Madame Castellani c’était la maitresse de la classe de 5ème que je sais plus à quoi elle correspond au jour d’aujourd’hui (zarmah, je parle comme un bâchelier). Je me rappelle d’elle d’abord parce qu’elle ressemblait à la s½ur de ma mère, tata Lisette que son vrai prénom Elise ça faisait trop chic pour habiter rue Marengo dans la casbah. Y faut dire que c’était plus dans l’air du temps de Bab El Oued avec toutes les Claudette, les Paulette, les Fifinette, les Mauricette, les Josette, les Marinette j’en passe et des meilleures. C’est bizarre cette idée qu’elles avaient les mères de chez nous d’appeler leurs filles avec des « ette » comme il en pleuvait.
Mme Castellani, elle avait une grosse règle en bois dur qu’elle administrait à ceux qui jouaient les zigotos. Le bout des doigts repliés vers le haut, le malheureux y morflait un maximum sous ses coups. Et mon ami, elle y allait pas avec le dos de la cuillère (encore une expression à la « mords-moi………. »).
Allez va, mieux on pense à nos gentilles têtes blondes et souvent brunes que les maitres y peuvent plus toucher ou sinon on leur fait un procès !
Quand à Mr RUIZ, y parait qu’y matait toutes les femmes. Alors, rien qu’il les convoquait. Pour un oui, pour un non, y faisait la cour aux mères de familles. Heureusement que les hommes y s’occupaient pas trop de l’éducation de leurs enfants ou sinon, Mr RUIZ, il aurait pas fait long feu à Rochambeau comme dans toutes les écoles de Bab El Oued voire d’Alger et tant qu’on y est dans l’Algérie toute entière.
Heureux temps de notre enfance et de notre école quand les maitres et les maitresses y prolongeaient l’éducation de nos parents avec sévérité mais avec indulgence et il faut le préciser, avec l’amour de leur métier dans leurs cartables.
FIN
Hubert Zakine


 

De : Rodriguez Jean-PierreEnvoyer un mail

Le : 31/07/2021 17:25

C'est avec tristesse que nous venons d'apprendre le déces de notre ami Henri Mengual,à Toulouse.
il résidait à Bab-El-Oued,Avenue de la Bouzaréah,juste à coté de la fabrique de cigarettes Mélia.
En accord,avec son épouse Colette,je transmets l'information.
Encore,un pieds noirs parti.Notre grande famille,s'affaiblit,mais nos souvenirs
resteront toujours là.
Sinçères condoléances à la famille Mengual.

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 31/07/2021 08:34

BAB EL OUED,T'EN SOUVIENS TU?

Le jardin Guillemin et son manège, la Grande Brasserie et sa jeunesse, ses billards et son patron Pépète Soliveres, le Marignan qui accueillait nos jeudis cinématographiques et le dimanche, nos parents tirés à 4 épingles, Padovani et sa clientèle bonne enfant, son rocher plat et ses mariages sur pilotis, les matches A.S.S.E-G.S.A. qui drainaient un peuple amoureux de ses équipes, ses cafés hispano-andalous ou italiens qui chantaient le pays des origines, les cimetières de Saint-Eugène qui dormaient du sommeil des justes et qui étaient entretenu avec dévotion par "ceux qui restaient", le "andar et venir" de l'Avenue de la Bouzaréah d'une jeunesse en goguette, les beignets italiens de Pasquale et les beignets arabes de Blanchette.La cité de Picardie, la cité des Eucalyptus, la Consolation, le stade Marcel Cerdan et le buste sculpté par Greck qui trônait à l'entrée, le Majestic son toit ouvrant, ses vedettes du music-hall et ses réunions de boxe, l'Olympic où se retrouvaient tous les amateurs de l'ASSE, l'avenue des consulats, le marché de Bab El Oued qui entretenait une cacophonie à nulle autre pareille, l'avenue Durando avec le Marignan, cinéma préféré des grands et des petits pour son immense écran en cinémascope, la rue cavelier de la salle où habitait Martoune, les miroitiers Borras et Sampol, excellents tous deux au billard français, la boulangerie Villa Grossa où Blasco faisait la meilleure "pitse" du faubourg, le cafetier Manolo à l'angle de l'avenue du général Verneau pour son "ping foot et sa khémia, le Sélect-bar pour ses résultats sportifs, la clinique Durando où plus d'un bébé du faubourg a vu le jour, le Monoprix en lieu et place de l'ancien Trianon, le Lynx ancienment le Bijou, la Perle, les Variétés rue Eugène Robe, le cinéma des films larmoyants, le marché Nelson qui se prononçait "à la française", El Kettani et sa jeunesse qui faisait des ronds de jambes en se pavanant autour de sa piscine olympique où Heda Frost, Jean-Pascal Curtillet, Alain Gotvallès et consorts battirent un grand nombre de records, les Messageries avec l'école Sygwalt et son jardin qui servait de stade aux futures vedettes de l'ASSE, la synagogue Samuel Lebar de la rue de Dijon où nous fîmes la communion, mes frères et moi, Padovani et son préposé aux billets d'entrée, Roger Sebaoun, où les filles du faubourg faisaient les yeux doux aux apprentis-Apollon, le Café Riche avec les amateurs de football qui se rassemblaient le dimanche soir pour décortiquer les résultats en se "tapant" l'anisette, le lycée Bugeaud et le collège Guillemin que chacun tentait d'apprivoiser lors d'études secondaires hypothétiques, la boulangère Mullor et ses gâteaux au sucre vanillé de couleur, le pâtissier Prat et ses russes que tout le monde se disputait le dimanche, Roma glaces et Grosoli, les glaciers préférés des "morfals" du quartier envahi le dimanche après midi par les "gens bien comme il faut", le "Discophone" des soeurs Legendre qui faisait crédit à qui le demandait, le passage Montaigne avec le marchand de jouets Elbaz et le confiseur qui lui faisait face, l'école de la Place Leliévre et son église qui voyait de belles histoires se terminer par un mariage, son boulodrome où les disputes "de bonne santé" entre pointeurs et tireurs étaient légion, Coco et Riri et sa mansuétude "bon enfant" pour les "chitanes" du quartier, les jardins Guillemin que Napoléon III avait dessinés lui-même après que sa femme, l'impératrice Eugénie, se fut plaint de la chaleur du soleil de chez nous et lui avait demandé des jardins ombragés à Alger, les squares Guillemin des apprentis footballeurs, des mamans-gâteaux et leurs chères têtes blondes qui, dans ce pays, étaient plutôt brunes, la fameuse "basséta" chère aux espagnols du faubourg comme l'était la Consolation aux italiens des Messageries, les cyclistes du C.C.B.E.O. Guercy,Ferrer,Zélasco, Califano,Vasserot et d'autres dont j'ai oublié le nom, et tous les commerçants trop nombreux pour en faire une liste qui serait à n'en pas douter non exhaustive ( purée, comme je parle bien, même pas je sais ce que ça veut dire exhaustive mais ça fait bien! Zarmah je suis intelligent!) Et les rues montaigne, durando, rochambeau, koechlin, lestienne,duc des cars, jean jacques rousseau, pierre leroux plus connue comme la "cote de la basseta", borely la sapie, lazerges, franklin, feuillet, du roussillon, de la bretonniere, suffren, léon roches, mazagran, et je pourrais en faire des pages et des pages.................

Hubert Zakine

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 26/07/2021 14:10

J'ai reçu sur ma messagerie un message dans les spam d'André DOMENECH me demandant si je vais bien. Connais pas . Et vous ?

 

De : ABEOEnvoyer un mail

Le : 23/07/2021 11:51

INFOS :
C’est avec regret que nous informons les fidèles et nos adhérents que les traditionnelles festivités de l’Assomption du 15 août à Carnoux sont remises en cause, du moins dans leur forme habituelle : Les rassemblements et concentrations de personnes, bar, restauration en commun, bal, points de rencontres et de retrouvailles posant de gros problèmes d’organisation.
Malgré les contraintes, sont maintenus :
La messe à 11 h00 en l’église Notre Dame d’Afrique célébrée par le Père Romain LOUGE membre de la communauté.
La procession jusqu’à La Croix.
Située sur les hauteurs de Carnoux, à 17 h 00 conduite par le Père Bernard LUCCHESI qui quitte la Paroisse de Carnoux pour Saint Victor à Marseille.
Lors de ces deux manifestations toutes les mesures de protections sanitaires seront prises et devront être respectées.
Pour le Collectif Notre Dame d’Afrique
Le Président exécutif
René SANCHEZ

 

De : GILLERON Amélie PEREZEnvoyer un mail

Le : 22/07/2021 17:37


Une page se tourne. Les Soeurs de Saint Vincent de Paul rapatriées d'Algérie et qui étaient à Blan dans le Tarn, sont parties. La Mère Supérieure Soeur Marie Claire ( Pilar CAMISON )que j'ai bien connue. Elle était dans ma classe.

 

De : FranckEnvoyer un mail

Le : 20/07/2021 23:33

Bonsoir à tous, j'ai déjà écrit plusieurs messages sur ce site qui m'a permis de retracer une belle partie de l'histoire de ma famille, je vous remercie donc tous pour cela.

Je descends de la famille MENNELLA qui vivait à Bal el oued, mon arrière arrière grand père, Giovanni (Jean) était marchand de coquillages/pêcheur, il a eu beaucoup d'enfants dont les 4 derniers étaient Pierre (mon arrière grand père, coiffeur), Nicolas (qui était boxeur), Clément ( propriétaire du Milk bar et d'une écurie de chevaux de course) et enfin Jean-Victor qui était coiffeur également.
2 autres frères, Michel et Cyr, nés en Italie réapparaissent souvent dans mes recherches et mention est faite de Giro.
Si certains avaient des infos sur ces personnes, connaissaient des descendants ou autres, je serais preneur de tout cela.

Bien amicalement

Franck

 

De : Gerard ToubianaEnvoyer un mail

Le : 20/07/2021 03:45

A tous les amis de Rochambeau et anciens equipiers de l' ASVD !
(pour les forts en orthographe, c etait l'Assoc. Sportive de La Venue Durando)
J'ai un secret a garder pour vous tous, et ne le dites a personne :
Henri Agullo aura demain 80 ans ! Mais pour lui remonter le moral, je lui dis
qu il n'a que 21 ans plus l experience ! Alors Bon Anniversaire Henri !
On fetera tes 100 ans bientot ensemble .... Gerard T. et toute la bande du
8 avenue Durando !

 

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