pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Llobera ChristineEnvoyer un mail

Le : 10/04/2012 10:55

J'ai surement connu tout cela, mais je ne m'en souviens pas, partie de la-bas à 6 ans.... mais je pense venir en parler à Rognes cette année et peut être me rappeler !!! Merci d'en parler en tout cas.

 

De : ducoS LOPEZ HENRIETTE Envoyer un mail

Le : 09/04/2012 18:52

Voilà , nos Fêtes respectives se terminent , nous avons tous et je l'espère entourés de nos Familles , passé de bons moments , mais nous en secret nous pensions certainement , à la forêt Baïnem ou Sidi Ferruch à nos Parents disparus , à notre enfance si joyeuse , les cocas , les mounas avec les oeufs colorés dessus , faites avec tellement d'amour que chaque Maman faisait les meilleurs du monde et puis aussi les Papas qui dés leur arrivée sur le site s'empresser d'attacher des cordes aux arbres pour les balançoires des enfants , afin de se consacrer ensuite à l'apéro et sa suite de kémia avec Familles et Amis , entre cartes et boules la journée se passait toujours beaucoup trop vite , nous n'avions ni tables ni chaises de camping , des couvertures et des nappes suffisaient , nous avions des bonheurs simples , mais oh combien nous étions heureux , bonne fin de journée à vous tous (tes)

 

De : jean-jean MorénoEnvoyer un mail

Le : 09/04/2012 17:59

Bahloula, cette explication du nom de « mouna » est certainement plausible, je n’ai jamais entendu d’autres explications sur cette brioche délicieuse, nous, à la maison on ne pouvait pas les faire alors on en achetait une avec son 1/2 uf dessus et la croix en pate par dessus, chez CLAPEZ, notre voisin le boulanger et on se la mangeait en famille à la maison. Par contre je me souviens que c’était aux environs de Pâques qu’on commençait à se tremper les pieds sur la plage de l’EDEN (si le temps le permettait), là où on a tous appris à nager !!!

 

De : BahloulaEnvoyer un mail

Le : 09/04/2012 14:14

En cherchant sur le net l'origine de la mouna j'ai trouvé ceci.
Au 16 ème siècle, les rois d'Espagne enfermaient leurs courtisans indésirables dans les forteresses qu'ils possédaient sur les côtes d'Afrique du Nord.
La forteresse d'Oran était sur l'avancée de la rade de Mers El Kebir.De nombreux singes (monos)habitaient ce rocher qui fût appelé Fort Lamoune.
Une fois par an, lorsque les prisonniers étaient autorisés à recevoir leur famille pour Pâques, elles leur faisaient passer à travers les barreaux des brioches parfumées et depuis ce gâteau se nomme La Mouna.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 09/04/2012 09:36

En ce jour de pâques je vous souhaite toutes et à touts une bonne fête en famille et une bonne mouna

 

De : Rindovetz HenriEnvoyer un mail

Le : 09/04/2012 00:16

Comme il est loin ce temps ou, au soir du dimanche de Pâques généralement consacré au repas du clan familial, mon père faisait l’inventaire et préparait tout le matériel nécessaire à l’expédition "Mouna" en forêt de Baïnem, c’était aussi, rappelez vous, une des rares journées de l’année où nous les gamins, avions pratiquement quartier libre intégral.

Bonne Mouna à tous,

Henri.
BEO for ever


 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 08/04/2012 16:37


Lire : synagogue

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 08/04/2012 16:03


PAQUES ET PESSAH aujourd'hui!

Ce matin il y avait la cohue sur la Place Lelièvre et dans la rue de Dijon. Les mamans avaient habillé les enfants sur leur 31 afin d'aller mettre une bougie d'espérance et d'amour à l'église St Joseph et à la synaguogue de la rue de Dijon. On entendait le chant des fidèles jusque sur le boulodrome et sur le trottoir de la rue de Dijon embaumé de l'effluve d'anisette de l'usine Phénix tout à côté. C'était la fête dans les rues de Bab el Oued...C'était il y a bien longtemps...
Aux dernières nouvelles, il paraitrait qu'aujourd'hui nos parents ont reconstruit sur un nuage garé audessus de la Bouzaréah, l'église St Joseph et le temple de la rue de Dijon côte à côte. Chacun poursuit avec ferveur sa religion, mais désormais l'accès se fait par les mêmes escaliers.

 

De : robert voirinEnvoyer un mail

Le : 08/04/2012 12:17

Joyeuses Pâques à tous,
robert voirin



LE CABASSETTE ET LE COUFFIN ( fable )



Au fond d'un placard le cabassette et le couffin s'ennuyaient beaucoup,
depuis qu'ils avaient quitté leur Bab El Oued natal ils ne sortaient plus du tout,
alors il se racontaient des histoires pour tromper leur ennui,
surtout celles qui parlaient de leurs anciennes et nombreuses sorties
quand ils accompagnaient la famille au marché, en forêt ou au bord de mer.
Ainsi à Pâques on les remplissait de ce qu'il y avait de meilleur sur terre,
le cabassette disait qu'il transportait la soubressade, la calentita,
le boutifar, la pastera sucrée, les poivrons grillés, et la si fine fritenga,
les anchois, les dattes et les figues sèchent, les délicieuses cocas,
les mantécaos, sans oublier le bon selecto et le fameux Mascara.
Le couffin se vantait d'être plein de zlabias au miel, de douces oreillettes,
de makrouts, de la belle mouna, sans oublier les succulents roliettes.
Ils étaient tellement lourds qu'ils n'en pouvaient plus surtout
qu'il fallait tenir jusqu'à la fôret de Sidi Ferruch pleine de monde partout.
Là au milieu des cris de joie on commençait à les vider,
les tramousses et les variantes étaient sortis en premier
car avant le repas on sirotait bien sur l'anisette traditionnelle
en trinquant à la bonne santé de tous dans une fraternité si belle.
Puis au milieu d'une joyeuse ambiance on déballait tout et chacun se servait,
tous les membres de la famille pouvaient alors commençer à se régaler.
Dans la soirée pour le retour à la maison le cabassette et le couffin
maintenant si légers pensaient déjà à faire les courses dès le lendemain matin,
à Bab El Oued ils continueraient ainsi à déambuler dans les allées du marché
où ils seraient encore remplis de ces bonnes choses qui faisaient leur fierté.
Bien longtemps après, alors qu' ils se lamentaient toujours sur leur sort,
une main amie qui les avaient bien connus leur apporta un grand réconfort,
et pour ne pas qu'ils tombent complètement dans les oubliettes
ils furent sortis du placard pour aller à des commissions ou à des fêtes,
réconfortés ils purent se dire qu'on ne les avait pas laissés tomber
pour enfin revivre en pensant à Sidi Ferruch et ses belles journées.

moralité : recevoir le passé comme un héritage c'est combattre l'oubli,
le mépris, et l'indifférence.


Robert Voirin





 

De : chantal molinesEnvoyer un mail

Le : 08/04/2012 11:03

Bonjour à vous tous

Tout comme mr Perez , je viens vous souhaitez de bonnes fêtes de Pâques , hélas loin de notre cher pays , mais les souvenirs sont toujours présents . Bientot nous nous retrouverons à Rognes pour parler du bon vieux temps . Bonne journée à vous tous . Gros bisous à Ginette et Christian .

 

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