pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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Liste des messages

De : Poveda Jean François Envoyer un mail

Le : 13/12/2021 10:16

Bonjour

Cela fait un moment que nous n'avons pas de nouvelles de Michel SUCH
S'il nous lit, qu'il nous fasse un coucou .
Merci.


 

De : Pierre Antoine LiguoriEnvoyer un mail

Le : 11/12/2021 12:28

Je presente mes sinceres condoleances a toutes la famille MONETTI.

 

De : PARCQ RobertEnvoyer un mail

Le : 09/12/2021 08:57

A la famille MONETTI ,Pasquale Pierrot Sauveur et leurs enfants ,nos sincères condoléances .Je garde le souvenir de ma dernière rencontre avec Dominique aux obsèques de Nicolas LANDI où déjà il m'avait paru fatigué .Tchao Oualione embrasses tes parents pour moi et reposes en paix

 

De : PARCQ RobertEnvoyer un mail

Le : 09/12/2021 08:44

A la famille SASSO et ses enfants ,petits-enfants ,nos condoléances attristées ,qu'ils reposent enfin en paix

 

De : La clique des MessageriesEnvoyer un mail

Le : 08/12/2021 18:53


Suite au décès des soeurs SASSO du 1Bd de Provence ,MONETI Dominique frère de

Pierot (administrateur de ABEO) nous quitte à 85ans
Repose en paix OUALIONE


 

De : André TrivèsEnvoyer un mail

Le : 06/12/2021 16:24

La famille SASSO des Messageries de Bab el Oued est à nouveau éprouvée par le décès de Marie-Jeanne Vve LUBRANO, survenu à Marseille à l'âge de 89 ans. Elle est allée rejoindre sa s½ur Emilienne, partie le 11 novembre dernier. Nous adressons nos condoléances émues à ses enfants Jean-Charles, Anne-Marie et Danièle ainsi qu'à ses petits-enfants. Ne pleurons pas, elles vient de retrouver son époux dans la paix du Seigneur.

 

De : pierre-Claude FASANOEnvoyer un mail

Le : 05/12/2021 19:29

Bonsoir a toutes et tous. L'assemblée générale de l'A.B.E.O a eu lieu aujourd'hui a Aix en Provence, nous étions 130 personnes et cela a été une bonne réussite. Logiquement nous devrions organiser le 30 Janvier 2022 le repas dansant de la couronne des rois, dans la même salle, peut-être aussi, c'est a voir ! ! A ce sujet, nous passerons un message en temps voulu. Merci a toutes les personnes presentes et A+++++++++++++

 

De : ACARIES AlainEnvoyer un mail

Le : 26/11/2021 17:46

Grand bonjour à vous,

Je viens de découvrir et parcourir votre site internet... avec plaisir !

J'ai habité au 17, avenue des Consulats, à Bab el Oued dans ma jeunesse. J'ai été élève de l'école de la place Lelièvre (primaire+ cours complémentaire) avant de devenir élève de l'Ecole Normale d'instituteurs à la Bouzareah (sur les hauteurs d'Alger).

J'ai été instituteur, directeur d'école, puis conseiller pédagogique et maitre formateur, dans ma carrière professionnelle.

Je suis à la retraite depuis plusieurs années et je vis dans le Val d'Oise( dans le Vexin) à une vingtaine de kilomètres de la ville nouvelle de Cergy Pontoise.


J'ai été le beau frère de Robert Trives, malheureusement DCD depuis plusieurs années. Il n'avait qu'une quarantaine d'années. (Crise cardiaque). Il pratiquait la plongée sous-marine avec bouteille. C'est après un retour de vacances en Espagne qu'il est décédé à son domicile à Marines, dans le Val d'Oise.

Heureusement qu'il n'est pas DCD lors d'une de ses plongées, qu'il pratiquait en solitaire !

C'est avec grand plaisir que j'ai visionné toutes les photos du site et lu les commentaires avec plaisir.

Toutes mes amitiés,
Alain ACARIES 49, avenue Bontemps 95750 CHARS


 

De : Colonna-cesari DanielEnvoyer un mail

Le : 23/11/2021 18:00

Toutes mes sincères condoléances à toute la famille Sasso d'un ami du boulevard de provence

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 23/11/2021 11:40


Hubert Zakine

SQUARE GUILLEMIN DE HUBERT ZAKINE...1...A SUIVRE.
Un roman pataouète ! Rien que ça y manque! Remarquez, j’ai déjà écrit « Horizons Bleus » qui racontait l’été 1957 dans un cabanon ! En pataouète ! Franchement, j’ai pas l’impression que ce sera plus difficile. Le quartier de Bab El Oued, y recèle tellement de personnages, il évoque tellement de souvenirs, qu’après tout, raconter ce que je connais le mieux, ça me parait pas une tâche insurmontable. (Moins que les problèmes de maths au lycée Bugeaud où, entre parenthèses, j’ai jamais mis les pieds parce que j’étais trop intelligent)
Inventez des histoires de famille, de voisinage qui se dispute ou échange les illustrés Tim l’audace, Blek le roc et Mandrake, des garçons et des filles qui jouent au chat et à la souris avec les sentiments, des fanfarons qui roulent des mécaniques, des cafés qui parlent haut et fort et qui s’envoient des engueulades de bonne santé en tapant l’anisette ou la belote. Parler des petites misères et des grandes joies d’un peuple babao à force d’être heureux de vivre là où leurs aïeux y sont enterrés. Avec en plusse, l’insouciance qui transparait (purée ce mot, dé !) dans chaque geste, chaque réflexion et chaque concert de rigolade. Y’a tant à inventer que je sais même pas par quoi et par qui commencer. A savoir si c’est le mozabite qui va ouvrir le bal, le marchand de figues de barbarie, la boulangère belle comme le jour, le cordonnier vilain comme c’est pas possible mais qui faisait les réparations soua-soua. Ou bien Polo le baratineur, Jacky le Marlon Brando du quartier, Victor le fainéant qui avait un poil dans la main long comme un jour sans fin, mes amis Capo, Mani, Boisis, Gozlan et d’autres, la petite Zohra timide mais tellement attirante, Carmen la sauvageonne qui draguait d’une simple ½illade ou Edith l’enfant sage du quartier.
Parler pour rien dire, raconter à travers tous ces personnages sortis de ma mémoire d’éléphanteau, l’histoire pittoresque d’un quartier pas comme les autres, qui nous brule toujours le c½ur : Basseta, Messageries, Consolation, Guillemin, Lelièvre ou Azrine.
Parler de l’amitié, ce sentiment si proche de l’amour, l’école où les maitres y prolongeaient l’éducation de la maison, tchatcher de football, des plages de Padovani aux bains des chevaux, parler, tchortchorer et encore tchatcher en arabe, espagnol, italien juif ou javanais mais parler !
Mon quartier, c’était pas le quartier de n’importe qui. Bordé par la mer avec des plages mesquinettes, d’accord mais qui suffisaient largement au petit peuple de Bab El Oued, pas regardant pour un sou. Avec mes copains, pour rien au monde on seraient allés ailleurs. Pourtant, les Bains Matarèse, la Vigie, l’Eden et les Deux Chameaux, rien qu’y nous tapaient la danse du ventre pour nous séduire. Ces plages minuscules, assises au pied des cabanons sur pilotis, des filles, les unes plus belles que les autres, une méditerranée comme y en a pas deux, elles attiraient les garçons comme des aimants. Et les gobieux du quartier Guillemin, rien qu’ils traversaient l’avenue Malakoff pour draguer tout ce qui bougeait. En un mot comme en cent, personne il avait l’intention de laisser sa part aux chiens (pourquoi les chiens et pas les chats, les renards, les lions et les éléphants, la vérité) A savoir !

PS : AVIS AUX ROUSPETEURS :
UN INDEX EXPLICATIF DES EXPRESSIONS « PATAOUETES » ET « JUDEO-ARABE » FIGURE EN FIN D’OUVRAGE.
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30 JUIN 1952
-- Mamman ! Je descends en bas la rue ! . Aussitôt dit, aussitôt fait ! Déjà, la moitié de la bande elle joue au foot. L’autre moitié, elle se tape une grasse matinée carabinée. Il faut dire que c’est le premier jour des vacances scolaires. La veille, toute l’école Rochambeau on avait fêté la distribution des prix et chanté à perdre haleine « gai, gai l’écolier, c’est demain les vacances, gai gai l’écolier c’est demain je m’en vais. (remarquez la syntaxe) A bas les analyses, les verbes et les dictées, tout ça c’est d’la bêtise, allons nous amuser ! »
Tous les fils à pèpe aux premières loges en rang d’ognons. (Ouais, je sais ognons ça s’écrit oignons mais moi, j’écris pataouète, ya pas je suis pataouète, j’écris en pataouète, un point c’est tout !)
D’abord qu’est ce que c’est la langue pataouète ? Je l’avais expliqué dans « il était une fois Bab El Oued ». Donc étant donné qu’on est jamais si bien servi que par soi même, je vais répéter pour ceux qui ont l’outrecuidance de pas avoir lu ce chef d’½uvre de la littérature Pataouète.
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« La langue de chez nous autres, c’est pas la langue à tout le monde. Elle ressemble à aucune autre et aucune autre langue elle ressemble à la langue de Robert Capomazza, Henri Agullo ou Jacky Zenouda.
Elle renferme un zeste d’italien, un soupçon d’espagnol, une pincée d’arabe, trois fois rien de juif, quelques bribes de français et une tonne de gros mots.
Notre langue, elle a un nom à coucher dehors même que Azrine même pas y connaît son origine. Musette ou pas Musette? Taouète ou pas taouète, that is the question?
Notre langue, c’est la langue pataouète. Rien tu dis son nom et tu comprends que c’est une langue qu’elle a pas de pays. Peut être que c’est un kilo, un tchitchepoune, un ivrogne quoi, qui l’a nommée ainsi pour faire rimer pataouète et anisette. A saoir!
Toujours est-il, pour que le pataouète y reste pas une langue morte, obligé plein des écrivains que total y z’écrivent comme des savates, y z’ont tiré une langue comme ça pour raconter des histoires à dormir debout.
La langue pataouète, elle est comme les pataouètes eux mêmes: des marseillais à la puissance dix (it la Grande Zohra) Alors obligé, les mots et les expressions françaises y suffisent pas pour exprimer ça qu’on a dans le ventre et qu’on sort par la bouche. Quand un métropolitain y rencontre une connaissance y lui dit : « comment allez vous? ». La vérité c’est fade comme un plat de couscous sans loubia, sans harissa et sans ch’tétrah
Nous autres, avant de dire bonjour, on se donne une grande claque dans le dos pour montrer la force de nos sentiments même que ça fait un de ces mal! Après on s’insulte la mort de nos morts tellement qu’on est content de se revoir. Ensuite on s’embrasse la mort de nos osses. Enfin, rien qu’on parle pour rien dire avec des mots pataouètes que grâce à Dieu y z’existent oussinon on resterait muets comme des carpes qu’elles seraient pas radoteuses comme Madame NOGUES que toujours elle répète comme une smata qu’elle est.
Le langage pataouète, en un mot comme en cent, il a plus de punch et il est plusse imagé. Y sort du c½ur alors que le français y sort seulement de la bouche.
La langue pataouète elle pêche dans la Méditerranée la bouillabaisse, la paella, la macaronade et le couscous et elle en fait un gigantesque « ralota »; quel imbécile en français y devient « quel babao», « quel r’mar», « quel badjej » , « quel torrène» en pataouète.
Disons que le pataouète est un français gargantuesque dont les effets gestuels, sonores et grammaticaux y sont amplifiés par cent, voire mille.
Le pataouète, un manchot y peut pas le parler parce que les mains de nous autres, elles sont le prolongement de notre bouche. Un « karse », un « smom », une figure d’enterrement quoi, y peut pas apprendre le pataouète « pace que » la langue de chez nous autres, elle se chante et elle se rit, elle se crie et elle s’exclame, elle s’enflamme et elle enflamme. Notre langue, elle puise son énergie dans les jardins de Tolède, les cafés de Livourne, les souks d’Arabie ou les ruelles de Jérusalem. Notre langue elle est notre expression, notre passeport pour l’amitié, notre essence de civilisation méditerranéenne, notre mémoire éternelle. ELLE EST NOTRE AME ! »

 

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