pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Christol SergeEnvoyer un mail

Le : 03/11/2012 09:30

Pour Mustapha.

Bonjour et merci(encore une fois)pour les textes que tu écris sur ce site.Tu est vraiment un poête et tu me fais découvrir des choses que je ne soupçonnais pas.
Il est vrai que la vie a bien changée,oû que l'on vive,et les jeunes ne connaitrons plus les mêmes choses que nous.
Mais cela n'est pas toujours un mal car il faut bien que les choses évoluent.
A mitiées et à bientôt..

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 02/11/2012 19:56

L’amour dans les villages Kabyles

Autrefois, la fontaine était le lieu de rendez-vous des jeunes amoureux. Les rencontres y étaient souvent fugaces mais indispensables pour réitérer l’expression de son amour, dissiper de nombreux malentendus dus à un manque de communication, remettre une lettre, offrir une fleur, etc. Les jeunes filles trouvaient toujours un subterfuge pour aller puiser de l’eau à la fontaine. Il leurs est arrivait même de vider les outres et les jerricans, parfois de les percer légèrement pour qu’ils se vident vite, dans le but d’aller le plus souvent possible les remplir à la fontaine ! »
Les jeunes d’aujourd’hui ne vont plus à la fontaine depuis que l’eau coule dans les robinets des maisons. Elle qui symbolisait le village kabyle est devenue à leurs yeux un simple amas de pierres sans âme. Les anciens, s’en souviennent avec nostalgie de ces fontaines. Ils se souviennent des jeunes filles d’une beauté pure, vêtues de robes multicolores, parées de bracelets d’argent, portant une outre sur le dos, qui cheminaient le long des sentiers de la fontaine, du murmure joyeux des voix tendres et douces emplissant les c 1/2 urs de bonheur et de quiétude. L’image qu’elles offraient embellissait les splendides paysages montagneux et forestiers. Les jeunes hommes les guettaient sur le chemin dans l’espoir d’un sourire, d’un regard langoureux ou d’un petit mot tendre. La fontaine était également le lieu de prédilection pour les jeunes filles qui profitaient du moment qu’elles y passaient pour s’amuser et discuter de tout et de rien.
Aujourd’hui, il ne reste de la fontaine du village presque rien. Ses sources sont couvertes de mousse et les herbes ont envahi son sentier. Mais son eau demeure toujours fraîche et son ombre donne du repos au passager qui ne peut passer sans y faire une halte. La fontaine est seule et isolée, personne ne songe à lui rendre visite. Pourtant, c’est là que de nombreux couples mariés, aujourd’hui parent, ont fait connaissance. Les plus conscients soutiennent que la disparition de la fontaine a généré la mort systématique du village kabyle d’antan et toutes les belles choses qui le caractérisait. Certaines habitudes demeurent toutefois en vigueur au jour d’aujourd’hui. La communication entre les amoureux se fait encore par l’intermédiaire d’une autre personne. On choisit généralement comme messager une personne capable de passer sans se faire remarquer, une fillette intelligente et habile, qui peut rentrer chez n’importe qui sans que le maître de maison ne se doute de quelque chose. Actuellement, certains amoureux ne lésinent pas sur les moyens et font usage du téléphone mobile qui, pour ceux qui peuvent se le permettre, est le moyen de communication le plus discret. On s’écrit des SMS et on s’appelle sans que personne ne s’en rende compte.
Les fêtes villageoises, quand elles sont mixtes, sont aussi un évènement d’une grande importance pour les jeunes. Elles permettent aux amoureux de se voir pendant plusieurs heures et même s’ils ne peuvent pas se parler leur regard exprime bien des sentiments.
Par ailleurs ce genre de liaison n’est pas sans comporter de risques. Les amoureux doivent faire preuve de discrétion. Mais, paradoxalement, les histoires d’amour du village sont souvent un secret de Polichinelle.
L’essentiel est d’éviter de se faire prendre en « flagrant délit ». Dans certains villages le châtiment peut aller de l’exclusion du groupe au châtiment
C’est généralement la femme qui est désignée comme bouc émissaire. Néanmoins ces règles connaissent une certaine souplesse et sont plus ou moins rigoureuses d’une famille à une autre et d’un village à un autre.
« Les filles et les garçons des villages kabyles ne peuvent pas mentir car, ici, tout le monde se connaît. Il se font entièrement confiance et se donne leurs c 1/2 urs sans retenue. Pour eux il n’y a pas d’amour sans confiance et on ne peut être à moitié amoureux : soit on l’est complètement, soit on ne l’est pas du tout ». A cela on peut ajouter la rareté des rencontres, les tabous, le goût de l’interdit, le fait de rester enfermé au village pendant des jours entiers oisif et de n’avoir à l’esprit que la personne aimée. C’est principalement ce qui fait de l’amour villageois un amour idéal, platonique, merveilleux et douloureux à la fois ».

 

De : ZMIROU JoëlleEnvoyer un mail

Le : 02/11/2012 19:35

Attn Llinares jacques.

j'ai essayé de vous joindre par e-mail, mais comme tout le monde cela
ne marche pas. J'avais pourtant un bonjour à vous donner d'un de vos
copains d'enfance de la rue Nelson Chierico. Nous sommes en CALEDONIE,
et il y a deux personnes ici de la rue Nelson Chierico.
Cordialement.

ZMIROU Georges

 

De : aznar florence labarbera Envoyer un mail

Le : 02/11/2012 12:05

MERCI NACERA ET MUSTAPHA ET SELLAN !! POUR LES PHOTOS ENVOYER

JE VOUS SOUHAITE UNE BONNE JOURNEE .AMITIER FLORENCE ET JEAN PIERRE

 

De : AzulayEnvoyer un mail

Le : 02/11/2012 12:03

Sincères condoléances la famille Massa en particulier à Charly

 

De : Jean-luc GUYEnvoyer un mail

Le : 02/11/2012 08:07

Bonjour a tous ,
Je viens de découvrir ce site et etant né moi meme né a BEO je voulais savoir si quelqu'un organise des voyages a Alger que j'aurais voulu faire découvrir a mes proches .Ma famille habitait 19 rue soleillet j'ai été a l'ecole maternelle Suffren et ensuite a Condorcet.Mon père etait chauffeur de taxi boulevard de Provence et ma mere etait vendeuse a la bijouterie Ben Chemoul bld de Provence.Aujourd'hui j'habite près d'Uzes dans le Gard.
Espérant une réponse Amitiés a tous
Jean-luc GUY

 

De : SellamEnvoyer un mail

Le : 01/11/2012 20:51

Belle fin de soirée les amis.

Aznar florence labarbera, j´ai d´anciennes photos de Fort National et je vais t´en envoyer, j´espère que cela va lui plaire et d´ici là vous allez en recevoir de plus nouvelles.

Amitiés

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 01/11/2012 14:51

Dans une brocante, j'ai trouvé un vieux cahier de français, année 1956 avec plusieurs pages volantes.
Datée du Mardi 6 Novembre 1956 cette rédaction.

Sujet:
Le jour de la Toussaint, vous avez accompagné votre famille au cimetière.Décrivez ce que vous avez vu et dites nous quels furent vos
sentiments.

La jeune fille écrit.
C'est aujourd'hui la toussain je vais sur la tombe de mes trois petites soeurs. Je revois leurs visages si mignons,si adorables
que j'y repense souvent.Mais hélas elles ne sont plus avec moi je voudrais
bien qu'elles jouent avec moi. Je pose un joli bouquet de chrysanthèmes
blancs sur chaque petit tombeau.Je m'en vais paisiblement en baissant la tête. D'autres personnes pénètrent encore dans le champ du repos, beaucoup
portent des chrysanthèmes blancs, jaunes.
Puis je rentre à la maison. Je résume à maman ce que j'éprouve comme chagrin puis je pleure en repenssant à mes petites soeurs.

NB:J'ai repris le texte tel que, avec les fautes d'orthographes.
L'institutrice ayant corrigé les mots suivants:Toussaint,lentement au lieu de paisiblement et a barré " que j'y repense souvent.

Très émouvante la rédaction.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 01/11/2012 09:51

L'origine de la Toussaint selon Jacques de Voragine
Jacques de Voragine (en latin Jacobus de Varagine) est originaire de Varazze, en Ligurie (sur la côte, à 50 km à l'ouest de Gênes). Il est archevêque de Gênes. Il écrit au XIIIe siècle la Légende dorée (en latin Legenda aurea).
Ce livre raconte la vie des saints illustres et connaît un grand succès pendant le Moyen Âge. Il regorge de miracles et de faits surnaturels tel qu'on pouvait le concevoir à cette époque : le Moyen Âge baigne dans le merveilleux...

LA TOUSSAINT
(1er novembre)

La fête de la Toussaint a été instituée pour quatre objets :
1°- en premier lieu, pour commémorer la consécration d'un temple,
2°- en second lieu pour suppléer à des omissions;
3°- en troisième lieu pour expier nos négligences,
4°- en quatrième lieu pour nous faciliter l'accomplissement de nos v 1/2 ux.

1° Voici d'abord l'histoire de la consécration du temple.
Les Romains devenus maîtres du monde, avaient construit un temple énorme, au milieu duquel ils avaient placé leur idole; et tout à l'entour étaient les idoles de toutes les provinces conquises la face tournée vers l'idole des Romains. (...)
Mais bientôt ce temple ne suffit pas aux Romains, qui construisirent pour chaque dieu un temple particulier. Et comme tous les dieux ne ne pouvaient pas avoir un temple à eux dans la ville, les Romains, pour mieux étaler leur folie, construisirent en l'honneur de tous les dieux un temple plus admirable encore que les autres, et l'appelèrent le Panthéon, ce qui signifie le temple de tous les dieux.
Pour tromper le peuple, les prêtres des idoles lui racontèrent que la déesse Cybèle, qu'ils appelaient la mère de tous les dieux, leur était apparue ; et cette déesse leur aurait dit que, si Rome voulait remporter la victoire sur toutes les nations, on eût à élever, à tous les dieux ses fils, un temple magnifique. Ce temple fut construit sur une base circulaire, afin de symboliser l'éternité des dieux. (...)

Or, sous le règne de l'empereur Phocas, lorsque depuis longtemps déjà Rome était devenue chrétienne, le pape Boniface, quatrième successeur de Saint Grégoire, obtint de l'empereur le susdit temple, le débarrassa de toutes ses idoles, et, le 3 mai de l'année 605, le consacra à la Vierge Marie et à tous les martyrs: d'où il reçut le nom de Sainte-Marie aux Martyrs. (...)

Plus tard, encore, un pape nommé Grégoire transporta au 1er novembre la date de la fête anniversaire de cette consécration: car à cette fête les fidèles venaient en foule, pour rendre hommage aux saints martyrs, et le pape jugea meilleur que la fête fût célébrée à un moment de l'année où les vendanges et les moissons étaient faites et où les pèlerins pouvaient plus facilement trouver à se nourrir.
En même temps, ce pape décréta qu'on célébrerait, ce jour là, dans l’Église tout entière, non seulement l'anniversaire de cette consécration, mais la mémoire de tous les saints. Et ainsi ce temple, qui avait été construit pour toutes les idoles, se trouve aujourd'hui consacré à tous les saints.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 01/11/2012 09:51

(suite)

2° La fête de la Toussaint a été instituée pour suppléer à des omissions: car il y a beaucoup de saints que nous oublions, et qui non seulement n'ont pas de fête propre, mais qui ne se trouvent même pas commémorés dans nos prières. C'est en effet chose impossible que nous célébrions séparément la fête de tous les saints, tant à cause de leur innombrable quantité que de notre faiblesse et du manque de temps.

3° La fête de la Toussaint a été instituée pour expier des négligences: car bien que nous ne célébrions la fête que de peu de saints, encore négligeons-nous souvent ceux-là même, par ignorance ou par paresse. Et c'est de ce péché que nous pouvons nous délivrer en célébrant d'une façon générale tous les saints, le jour de la Toussaint. (...)

4° Enfin la fête de la Toussaint a été instituée pour nous faciliter l'obtention de nos v 1/2 ux.
De même que nous honorons en ce jour tous les saints, de même nous leur demandons d'intercéder, tous ensemble, pour nous, de façon à nous faire avoir plus facilement la miséricorde de Dieu. Les saints peuvent, en effet intercéder pour nous par leurs mérites et par leur affection :
- par leur mérite en ce que le surplus de leurs bonnes 1/2 uvres s'emploie à compenser nos fautes;
- par leur affection en ce qu'ils demandent à Dieu que nos v 1/2 ux se réalisent, chose qu'ils ne font, cependant, que quand ils savent que cela ne contrarie pas la volonté de Dieu.

Et que, dans ce jour, tous les saints se joignent pour intercéder en notre faveur, c'est ce que prouve une vision qui eut lieu l'année qui suivit l'institution de cette fête. le jour de la Toussaint de cette année-là, le gardien de l'église de saint Pierre, après avoir pieusement fait le tour de tous les autels et imploré les suffrages de tous les saints, s'assoupit un moment devant l'autel de saint Pierre. Il fut alors ravi en extase et vit le Roi des Rois assis sur son trône, avec tous les anges autour de lui. Puis vint la Vierge des Vierges, avec un diadème de feu autour de la tête, et suivie de la foule innombrable des vierges. (...)

Puis l'ange conduisit le gardien dans un autre lieu, où il lui montra des personnes des deux sexes, dont les unes étaient vêtues d'or, ou assises à des tables somptueuses, tandis que d'autres, nues et misérables, mendiaient du secours.
Et l'ange dit au gardien: "Ce lieu est le Purgatoire. Les âmes que tu vois dans l'abondance sont celles qu'assistent copieusement les suffrages de leurs amis; les âmes de ces mendiants sont celles de personnes qui n'ont point d'amis, au ciel ni sur la terre, pour s'occuper d'elles."

Et l'ange ordonna au gardien de rapporter tout cela au souverain pontife, afin que, après la fête de la Toussaint, il instituât la fête des Ames, c'est-à-dire une fête où, du moins, des suffrages communs s'élèveraient au ciel en faveur de ceux qui n'avaient personne pour adresser en leur faveur des suffrages particuliers.

LE JOUR DES ÂMES
(2 novembre)

L'Eglise a institué, en ce jour, la commémoration des fidèles défunts, afin d'accorder un bénéfice général de prières à ceux, parmi ces défunts, qui n'en possèdent point de particuliers.
Cette fête a été instituée à la suite de la vision racontée au chapitre précédent. Pierre Damien raconte aussi que saint Odilon, abbé de Cluny, apprenant que l'on entendait souvent sortir de l'Etna les hurlements des démons et les voix plaintives d'âmes défuntes qui demandaient à être arrachées de leurs mains par des aumônes et des prières, décida que, dans les monastères de son ordre, la fête de la Toussaint serait suivie de la commémoration des âmes défuntes ; et cette décision fut ensuite approuvée par l’Église entière.

 

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