pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : ferron alineEnvoyer un mail

Le : 12/11/2012 11:28

Bonjour
Qui peut me dire où trouver un DVD de la famille Hernandez .Merci

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 12/11/2012 08:21

Chantal bonjour,
Oui! Je le sais, le Faisan d'Or est dans l'angle Guillemin/Av de la Bouzaréah. Mes parents habitent à deux pas et lorsque je suis chez eux c'est le trajet que j'emprunte tous les jours.
Par contre l'entrée principale est sur l'Av de la Bouzaréah dans le prolongement de l'avenue de la Marne.

Non, Chantal, je n'ai pas reçu ton message. Je t'adresserai un courriel ce matin.

Bises.

 

De : Chantal TEnvoyer un mail

Le : 12/11/2012 00:18

Le Faisan d'or était à l'angle de l'avenue de la Bouzaréah et le boulevard Guillemin.J'habitais juste en face.
Nacera ,pas de réponse à mon dernier mail,peut etre que tu ne l'avais pas reçu.
Amicalement.

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 11/11/2012 11:42

Tout à fait Christiane.Je réside en France et mes parents à Bab el oued.

 

De : christiane coppaEnvoyer un mail

Le : 11/11/2012 11:24

Pour Mme NACERA
Dernièrement vous avez répondu à un de mes courriers, me faisant savoir que vous étiez à Paris et non à Alger.
Or d'après vos écrits il faut être à Alger pour voir qu'un magasin à changer d'enseigne, j'espère que le toit a été réparé depuis.
Par contre le Faisant d'Or est à l'angle du Boulevard Guillemin et de l'avenue de la Marne.
Bon dicmande

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 11/11/2012 09:18

Le Faisan d'Or , café qui était situé entre l'avenue de la Bouzaréah et
l'avenue de la Marne a changé de raison commerciale depuis peu.
Aujourd'hui c'est un magasin de vêtements de sport d'une grande marque étrangère.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 10/11/2012 21:26

Pour André Trives
Bonsoir mon frère André. Je ne me lasse pas de lire tes billets. Tous tes écrits nous donnent que du bonheur. Dans ton dernier billet tu d’écrit parfaitement la période qui précède la fête de la Toussaint. Depuis 1961 la rue Cardinal Verdier et le Boulevard des Flandres sont orphelins de ces journées d’avant le 1er Novembre, jour de la Toussaint. Ces journées pleines de couleurs qui nous donnent l’impression d’une kermesse. Cette journée du 1er Novembre qui est une journée de recueillements et de prières. Et comme tu le dis si bien, c’est pareil pour les trois religions de Bab El Oued. Pour nous Musulmans, nous nous recueillions le jour de l’Aïd sur les tombes de nos défunts.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 10/11/2012 20:48

Pour Eric Gilleron Bonsoir Eric j'ai répondu sur votre boite perso à votre message du 06/11/2012 je ne sais pas si vous l'avez lu. Mon adresse Email est toujours, la même si vous avez reçu mon message répondez moi sur ma boite personnel, par la même occasion n'oubliez pas de saluer votre maman. Je suis toujours à votre écoute Passez une très bonne nuit et recevez toutes mon amitié. Mustapha

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 10/11/2012 20:31

André.
Au cimetière d'El Kettar tous n'ont pas vue sur mer.Peut être ceux qui sont en hauteur.
Sur le versant Climat de France, ils ont vue sur la carrière Jaubert.
Pour ce qui est de l'entretien du cimetière d'El Kettar c'était pareil;
laissé à l'abandon.J'étais intervenue auprès des services compétents et il y a eu un nettoyage fait par des bénévoles il y a deux ans de cela.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 10/11/2012 18:48


La rue Cardinal Verdier cheminait de la vie à la mort. Elle prenait naissance au marché de Bab el Oued et aboutissait au cimetière de St-Eugène. Les corbillards municipaux empruntaient régulièrement ce trajet.


Depuis des générations, chaque année jusqu'en 1961, les deux dernières semaines d'octobre, voyaient se dérouler un rituel immuable entre le marché et le cimetière ( créé en 1880 ). Une foule immense empruntait à pied et en famille ce trajet afin de rendre hommage à ses défunts. Durant deux semaines, les trottoirs regorgeaient de fleuristes occasionnels et la rue se colorait de magnifiques arcs-en ciel de chrysanthèmes. Jeunes et vieux, recueillis comme il se doit, remplissaient un devoir générationnel transmis par les us et coutumes hérités de leurs ancêtres : rénover l'encadrement des tombes en fer forgé, nettoyer la pierre des monuments, redorer les inscriptions gravées dans le marbre, désherber les alentours, fleurir sans compter vases et jardinières. Le travail était ardu, c'est pour cela qu'il était entrepris dès la mi-octobre. Pour rien au monde, les descendants de cette tradition séculaire auraient failli à la mission de relier le présent au passé. Durant cette période du souvenir, où la ferveur remettait en lumière au près des jeunes la mémoire de ceux qu'ils n'avaient pas connus, il ne serait venu à l'idée de personne d'avoir un souci autre que celui d'aller accomplir son devoir en allant se recueillir sur la tombe familiale. Les Juifs et les Chrétiens se rendaient au cimetière de St Eugène, tandis que les Musulmans grimpaient au cimetière d'El Khettar. Les choses avaient été bien pensées : il n'y avait aucune différence, tous avaient la vue sur la mer.
Il y a 51 ans, jour pour jour, en cette fin d'octobre 1961, le peuple de Bab el Oued ignorait qu'il rendait hommage à ses morts pour la dernière fois. Comment pouvait-il imaginer qu'un destin aussi injuste allait mettre fin à une tradition familiale et le contraindre à l'abandon d'un rite ancestral ? Aujourd'hui, le cimetière de St-Eugène comme le dit Mustapha est délabré, les tombes abandonnées, les parterres de fleurs sont absents de l'hommage qui était rendu aux défunts. Il existe toujours des visages pétrifiés dans la porcelaine sur les livres de marbre. Leurs regards souriants restent imperturbables dans le silence des allées désertes. Ils ont fini par prendre l'habitude depuis tout ce temps : personne ne viendra les visiter. Les herbes hautes, les monuments penchés, la rouille épaisse des fers forgés, témoignent que la tradition de la Toussaint ne reviendra plus. Seul le gazouillement éternel des moineaux dans les cyprès ravivent un semblant de gaieté comme un clin d'oeil à l'oubli. Tout les décors sont à leur place : les cris du stade sont toujours là, la mer bleue aussi est à deux pas, tout comme le ciel azur qui descend des collines de Sidi Bennour, non, les décors n'ont pas changé.
Depuis 1962, dans le monde où l'on nous a obligés à vivre, y a-t-il un enfant de Bab el Oued qui ait trouvé dans la docte société métropolitaine, ou dans la savante littérature qui s'entasse dans la poussière des bibliothèques, un Directeur de Conscience ou un Maître à Penser ? Moi, jamais! Tous ceux qui ont construit les valeurs auxquelles je crois, les exemples auxquels je me réfère, demeurent toujours présents au cimetière de Saint-Eugène.

Merci, mon frère Mustapha d'avoir évoqué ce douloureux problème.

 

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