pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Moreno AlainEnvoyer un mail

Le : 13/03/2013 14:52

Bjr à toutes et tous: A Mr Georges Giliberti. J'ai bien connu une famille dont je ne me souviens plus du nom qui habitait effectivement derriére chez moi rue Maxime Noiret. Cette dame travaillait chez Bastos avec ma maman. Elle avait trois filles l'ainée.....Jaqueline, et la dernière Françoise qui avait mon âge. Et avec qui, étions ensemble à chaque excursion qu'organiser le CE de chez Bastos. Je me souviens il fallait monter des escaliers exterieurs pour arriver à leur logement. Ensemble les deux familles étions invités parfois chez une dame qui habitait au Ruisseau, chez qui nous mangions un excellent couscous et je crois que elle aussi travaillait chez Bastos. Ca vous parle peut-être? Cela, ne vous aidera pas dans vos recherches certes, j'en suis désolé. Peut-être paelons nous de même famille? Voilà pour la petite histoire. Cordialement un PN de l'Avenue de la Bouzaréah.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 13/03/2013 14:19

Un message que tous les adultes devraient lire.
Les enfants nous observent beaucoup sans que nous le réalisions !
Ils font ce qu’ils voient et non ce qu’on leur dit.

LORSQUE TU NE ME REGARDAIS PAS......

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu accrocher au mur ma première peinture
et j’ai voulu immédiatement en produire une deuxième...

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu nourrir un chat perdu
et j’ai compris qu’il fallait être bon pour les animaux…

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu préparer mon gâteau préféré,
pour moi, alors j’ai compris que les petites choses sont
très importantes dans la vie...

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai entendu prier et j’ai compris qu’il y avait un Dieu
et que je pouvais lui parler et avoir confiance en Lui…

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu préparer un repas et aller le porter à un ami qui était malade
et j’ai compris qu’il faut s’entraider les uns les autres...

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu donner du temps et de l’argent à des gens nécessiteux
et j’ai compris, que, ceux qui le peuvent, doivent aider ceux qui
sont dans le besoin…

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu nettoyer la maison et voir aux besoins de chacun de nous
et j’ai compris qu’il fallait respecter les autres et prendre soin de ce
qui leur appartient…

Lorsque tu ne me regardais pas,
je t’ai vu prendre tes responsabilités au sérieux,
même quand tu ne te sentais pas bien et j’ai compris ce que c'est
d'être un adulte responsable…

Lorsque tu ne me regardais pas,
j’ai vu des larmes dans tes yeux
et j’ai compris qu’il y a des choses qui nous font souffrir et que
l’on peut pleurer…

Lorsque tu ne me regardais pas,
j’ai vu comment tu nous aimais
et j’ai voulu devenir la meilleure personne qu'il m’était possible
d’être, comme toi…

Lorsque tu ne me regardais pas,
j’ai appris de toi toutes les leçons importantes de la vie
dont j’avais besoin pour devenir une personne productive
en grandissant…

Lorsque tu ne me regardais pas,
je te regardais et voulais te dire

MERCI POUR TOUTES LES CHOSES QUE JE T’AI VU FAIRE
PENDANT QUE TU NE ME REGARDAIS PAS !

J’envoie ce document à toutes les personnes que je connais
qui font tellement pour les autres mais qui ne réalisent même
pas qu’il y a des petits yeux qui les observent constamment !
Chacun-e de nous ( parents, grands-parents, tantes, oncles,
enseignant-e-s ou ami-e-s ) nous influençons la vie d’un enfant.

Comment vais-je toucher la vie de quelqu’un-e aujourd’hui?
Seulement en envoyant ce texte à quelqu’un-e d’autre,
tu vas certainement au moins le ou la faire réfléchir sur
son influence sur les autres.

Prêcher par l’exemple…………. Il s’agit d’y penser!

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 13/03/2013 13:53


Salut Paulo et bonjour à Papi.

Merzak.

 

De : La clique des MessageriesEnvoyer un mail

Le : 13/03/2013 11:23


Oh MERZAK laisse tomber la plume 'sergent major' ont t'attend à Rognes
le 2 Juin !!! Tchao

 

De : PauloEnvoyer un mail

Le : 13/03/2013 07:57

Bonjour,
Merci à MERZAk pour son joli texte sur Mme MAURICE.
Mme MAURICE était ma grand-mère et pour ceux qui habitaient le quartier, je suis paulo le cousin de jean-pierre HOMAR (il habite du coté de VALENCE ). Ma grand-mère était veuve car mon grand-pére est mort à la guerre de 14/18. C'est elle qui a élevé ses 3 enfants dont ma mère et la mère de Jean-pierre. Ils étaient dans une misère noire, je n'ose pas vous détailler le logement qu'ils habitaient, ceux qui les connaissaient, le savent. Quant je pense aux métropolitains qui disaient que tous les pieds noirs exploitaient les arabes et étaient plein d'argent........

Enfin, c'est du passé, mais encore merci à Monsieur MERZAK pour ce magnifique texte.

Paulo

 

De : CRAVELLO Jean PierreEnvoyer un mail

Le : 12/03/2013 20:01



Chers amis , je me permets de vous inviter à l'inauguration de la stèle en mémoire des morts d'Agérie , civils , militaires et harkis ,qui aura lieu le 30Mars à 11h au cimetière de Val d'Ambra à VITROLLES 13127, un apéritif sera offert par la municipalité.
vENEZ NOMBREUX vous serez les biens venus un grand merci à vous tous

JEAN PIERRE

PS: Je pense Christian que tu pourras venir merci

 

De : ANDREEEnvoyer un mail

Le : 12/03/2013 12:15

BONJOUR A TOUS

jolie citation



Les odeurs de la maison, ces traces de souvenirs, ce sont peut-être les murs eux-mêmes qui se parfument aux âmes de ceux qui ont vécu là.




MERCI MERZAK BEAU TEXTE PLEIN DE TENDRESSE
QUI RAPPELLE DES SOUVENIRS QUE L'ON A PAS OUBLIER SIMPLEMENT MIS DANS UN COIN DE NOS MEMOIRES
TU PARLES DE MME MAURICE OUI QUI ETAIT ASSISE JUSTE EN FACE DE LA SINAGOGUE ET A CHAQUE PASSAGE UNE PETITE DISCUTION AVEC CETTE DAME
DES PERSONNES VRAIES QUI NOUS ONT BEAUCOUP APPORTER IL Y EN A BIEN D'AUTRES
IL Y A UN PERSONNAGE DU COTE DES BARRAQUEMENTS C'ETAIT CET HOMME QUE L'ON APPELAIT KAROUENE
MERCI ENCORE POUR CE TEXTE




 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 12/03/2013 10:49



Mme Maurice.




Elle était toujours assise à califourchon sur sa chaise au seuil du 10 rue de Colmar, à quelques pas de la Synagogue Samuel Lebar, et de l'entrée des tabacs du Globe rue de Dijon.
Il y avait au coin de ces deux rues, une pierre en granit, scéllée à l'immeuble où elle aimait s'assoir et qu'on appelait "la pierre de Mme Maurice. Car c'est bien d'elle qu'il s'agit.
Mr Larfi "l'ancêtre" était toujours à ses côtés, un mégot maïs aux coin des lèvres, silencieux comme une carpe.
Elle nous disait que c'était un péon spécialiste en pyrotechnie, et nous, on faisait semblant d'y croire, même si on savait qu'il avait toujours habité les baraquements en face des Bains de Chevaux.
Tout de noir vêtue, elle semblait tout le temps penser à quelque chose, comme si sa vie entière lui passait sous les yeux en permanence, et qu'elle cherchait à en sélectionner les moments les plus intéressants.
Elle avait la réplique facile, un vocabulaire coloré, et nous avons appris avec elle à insulter en italien. espagnol, hébreu, arabe kabyle, et même un peu en francais.
A peine la distinguait-on de ce qui l'entourait, et dés qu'on l'apercevait, si fine, si menue, il semblait que tant de "grossièreté" allait l'écraser, mais sa simplicité avait raison de tout. Chacun de ses gestes semblait exprimer une bonté profonde, discrète, une perpétuelle vigilance du coeur.
Qu'elle ait souffert, nul n'en doutait. Et nul ne doutait que cette souffrance ait été à la mesure de ses forces, de la prodigieuse résistance morale dont on la sentait capable.
Elle disait aussi que les fleuves les plus boueux ont une source (claire). Mais qui de nous pouvait comprendre à l'époque. Et, chose étrange, son présent appartenait à tous. Y puisait qui voulait. Merci Mme Maurice pour toutes ces lecons de savoir vivre que nous ne comprenions pas.
C'est un petit hommage à cette femme hors du commun, et un petit salut à tous les anciens de Bab El oued disséminés un peu partout qui se reconnaitrons sans peine, et avec lesquels je conserve encore aujourd'hui un lien en pointillé, à coup de mails et de SMS.
Bonjour aux familles Garcia, Addadaine, Passarelli, Boucetta, Aznar, Robinet, Choukroun, Bentolila, Kerroum, Montiel, Olives, Balzano, Sauvin, Riquelme, Spinoza...et tous les autres la liste est longue...




 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 12/03/2013 10:27


En réponse à Merzak.

Souvenirs d'enfance sont de longue durée ( proverbe danois ).
Je me souviens comme si cela datait d'hier. Mon enfance dans ce merveilleux quartier.
Rues de la Consolation, Lebars,Lavandières,Dijon, Colmar, Lavoisier, Riégo, du Dey et bien sûr l'avenue Malakoff.
A chaque voyage, je vais faire un petit tour dans ces rues; histoire de me ressourcer.
Dans la rue de Dijon, il y avait le salon de coiffure devenu menuiserie par la suite et bureau FFS aujourd'hui???
Plus haut, Madame Papallardo chez qui nous allions chercher les pains de glace et parfois du vin pour madame Bosch moyennant une petite pièce que nous allions vite dépenser chez Santa ou Moussa avant de nous rendre à l'école.
L'école. Oui, l'école de Dijon, juste en face de la maison où nous habitions. Que de souvenirs!!!
Juste à côté, la synagogue et en face la fabrique de tabac.
Non, je n'oublierai pas la fameuse pierre à Madame Maurice.
Côté avenue Malakoff, je n'ai pas souvenance de tous les magasins.
Un bar angle Dijon Malakoff, juste après une toute petite épicerie, une autre grande épicerie que nous appellions Chez Mickey, le café à ton père. Je ne sais pas si la boulangerie était avant ou après la boutique de bouées, articles de pêche et autres.

Dans notre secteur il y avait Choucha, Kabrane ( caporal), Popaul, Titine, Osmane qui portait un écriteau et Fredj de la synagogue.

Merci Merzak de m'avoir fait revivre tant de souvenirs.

Excellente journée à tous - tes.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 12/03/2013 09:35

Salut Merzak et un grand bravo pour ton évocation sur Moussa.

 

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