pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 16:18

En lisant les billets de notre amie Andrée et de Merzak concernant notre irremplaçable ami Abdelkader (KIKI pour les intimes), une anecdote me revient en mémoire. C’était au stade de St. Eugène aujourd’hui Bologhine, juste avant de rentré sur le terrain pour arbitrer une rencontre de foot un de mes juges de touche à dis à Kiki qui était avec nous dans le vestiaire réservé aux arbitres qu’il était (le juge de touche) tout le temps déranger par le bruit de son voisin qui habite un étage plus haut. Kiki lui a dis que ce n’était rien puisque lui-même il faisait la même chose avec ses voisins surtout en été quand il faisait chaud, Kiki nous avait dis que de 21h à 23h et des fois bien plus tard, il dérangeait ses pauvres voisins avec sa femme et ses enfants dans leurs discutions. Quand je lui ai demander si ses voisins se sont plaint, Kiki nous avait dis que les malheureux ne sont jamais plaint et qu’il regrettait de ne pas les laissé se reposer en paix. Puis voyant que nous n’avions rien compris il nous avait expliqué que ses voisins ce sont les tombes qui se trouvent à proximité de sa maison puisqu’il habite à l’intérieur du cimetière de St. Eugène la grande maison portail coté Bd. Des Flandres. Mais depuis quand on veux discuter avec lui on le trouve sur une chaise sur le trottoir. Sacré Kiki

 

De : Claude-FranceEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 14:45

BOnjour Merzak
oui c est de bons souvenirs, j' habitais au 9 av malakof et j ai connue le marbrier mais sans jamais lui parler, Mon grand Père etait aussi marbrier et tous comme lui venait de Carrara, Il a fait une vierge blanche qui etait au tombeau de la chretienne, mais je ne sais pas ce qu elle est devenue, dommage!!
Salut Dominique je me rappelle de PAPALARDO un de plus qui s en va.
Claude-France

 

De : ANDREEEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 13:45





JOLI CITATION SUR NOS AINES




Les aînés


Les aînés sont comme de beaux livres d'histoire

où le vécu de chacun est écrit

Dans leurs yeux, on peut lire des milliers de

poèmes d'amour, de sagesse, de sérénité

Leurs mains sont de magnifiques toiles peintes de

sueurs, de durs labeurs, de peines, de joies

Leur visage est une oeuvre d'art sculptée par la vie

J. G. Bujold

 

De : ANDREEEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 13:41

BONJOUR A TOUS


OUI MERZAK JE ME RAPPELLE BIEN DE CE MONSIEUR UN GRAND MARBRIER DE GRAND TALENT JE VOIS ENCORE L'ENDROIT OU IL SE TROUVAIT CE SONT DES IMAGES QUI SONT GRAVES D'AUTRES COMMERCANTS DONT JE ME RAPPELLE COMME L'EPICERIE EN FACE AUSSI DES BARRAQUEMENTS ET PUIS LE CAFE ALEXANDRIE DE TA FAMILLE AVENUE MALAKOFF LA BELLE PATISSIERE EN FACE DE L'ECOLE DE FILLE DE DIJON QUI FAISAIT LES MEILLEURS GATEAUX
ET TOUS LES PERSONNAGES QUE TU CITES ONT FAIT PARTIS DE NOTRE ENFANCE ET ADOLESCENCE JE ME RAPPELLE BIEN DU GARDIEN DU STADE QUE L'ON NOMMAIT KIKI
MERCI A TOI MERZAK
ANDREE



 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 13:11

Pour remercer le talent affirmé d'écrivain de notre ami Merzak, à mon tour d'évoquer un souvenir olfactif de notre enfance :

Les murs des maisons autour du lavoir de la Bassetta à Bab el Oued, doivent se souvenir de ces airs espagnols qui se répandaient dans le quartier par les fenêtres entrouvertes les matins d’été. Nos aïeux se régalaient à écouter ces musiques de leur pays sorties d’un phonographe à manivelle. La vie se déroulait paisiblement, pourvu que la table du dimanche midi ait été bien garnie autour et dessus. Autour, il y avait la famille, parents et enfants ; dessus une marmite contenant une “arroz caldo” qui embaumait les paliers des maisons. A la fin du repas, retentissaient des rires à l’écoute de cet air valencien : “ La ouella fa roz sin seba, et le ouello di que no vol, la ouella salsa li pega et le ouello li trenca le pérol.” Cette comptine de nos anciens rappelait le pays de leurs ancêtres qu’ils avaient quitté pour offrir un avenir meilleur à leur descendance. Et comment oublier les odeurs qui s’installaient tous les jours, sur le coup de midi dans le courant d’air des maisons aux portes d’entrée jamais fermées. Les poivrons frits, les sardines en escabetch et l’ “omblette de pon de terre “ ravissaient nos narines. Alors on ressentait un torrent de plaisir se déverser dans nos gorges. Mes amis aujourd’hui tout comme moi en exil, quel bonheur et quelle chance d’avoir vécu cette époque à jamais révolue ?

Le Berger de Mostaganem

 

De : izzo dominiqueEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 12:11

Voilà encore un de nos amis Joseph PAPALARDO du quartier de la Consolation et de l'école Rochambeau qui nous a quitté, nos retrouvailles en 2007 à Rognes ont été hélas de courte durée. Repose en paix Joseph. Mamy

 

De : GeorgesEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 10:11

Je viens d'apprendre avec une peine immense ,le decès de mon ami Claudet.
Je l'avais revu l'an passé à Rognes .Fatigué , avec son cousin Bournot.
Je lui avais promis de revenir le voir chez lui cette année.
Repose en paix Claudet.

 

De : JeanEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 09:53

Très peiné d'apprendre le décès de Claudet ami d'enfance de la rue Réaumur.
Je présente à toute sa famille mes plus sincères condoléances.
Adieu Claudet.

 

De : bournotEnvoyer un mail

Le : 14/03/2013 05:33

mercredi 13 mars .claude SABATER de la rue Cardilal Verdier a rejoint ses parents .au revoir ptit claude.il avait 68 ans.

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 13/03/2013 22:43


Mr Eschinni.

Quel quartier n'a pas eu son personnage "spécial" faisant des apparitions épisodiques et pittorèsques, et que l'on taquinait gentiment.
Nous en avions un aussi, qui avait cette allure relachée d'un dimanche à la maison. Un dimanche qui durait des années, ressassant les mêmes reflexions, les mêmes confidences que la veille et que le lendemain.
On restait tout de même, à la fois perplexe et attendri devant la monotonie de cette vie rytmée par la ronde des saisons, dans lesquelles les jours se superposent aux jours, et les années aux années.
Toujours vétu à la 6-4-2 (sauf le dimanche), beaucoup l'appelaient Four à chaux "Fouratcho", et lui, fier de son camaïeu, était complètement imperméable aux critiques.
Andrée le connait car elle venait souvent aux baraquements en face.
Son nom Mr Eschinni ne lui dira rien. Mais si je lui dit que c'était le marbrier du 26 Ave Malakoff, alors cela remontera à la surface.
Un véritable artiste qui travaillait cette roche avec amour et noblesse (une de ses oeuvres, une boussole, se trouve toujours à Notre Dame, et à chaque passage, on se remémore avec émoi et tristesse cet homme qui a marqué ce quartier). Il était originaire de la région de Carrare, d'où venait le célèbre marbre blanc.
Il est parti un beau jour, comme beaucoup d'autres personnages du même calibre.
Sachez Mr Eschinni, où que vous soyez, que vous avez laissé un vide immense. C'est étrange, mais personne n'aurait pensé à le tutoyer.
Peut être parce qu'il tenait beaucoup à la noblesse d'un vocabulaire choisi et oublié de nos jours.
Nous avons beaucoup appris avec lui sur l'art et la peinture italiens. Quand à la lecture, il n'avait de goût que pour les auteurs qui écrivent "maigre": Laclos, Saint Simon, Retz, La Rochefoucauld...et nous gamins de l'époque, étions émerveillés par ces énigmes que nous ne comprenions pas.
Je tenais aujourd'hui à rendre hommage à cet homme qui a accompagné notre enfance et une partie de notre adolescence.
Il a marqué ce quartier qui longtemps fût miraculeusement préservé de la boulimie des promoteurs immobiliers et, qui est maintenant à l'abandon et privé de futur.
Où sont tous les êtres démunis et fiers qui ont fait "vivre" et "vibrer" ce quartier? Où sont les gitans de l'héliport?, "les résidents de la plage": Kaouène, Latrache, Drimouche, Rouget, Le Manchot, Yeux Rouges, Merzak (frère de Abdelkader, Yahia et Mokhtar Kentéra) et l'immense Choucha disparue dans d'atroces conditions que je tairais ici. Kiki le gardien de la mémoire et du Stade que je ne manque jamais de saluer à chaque passage à Alger.
Le magasin La Mer a disparu comme tant d'autres...mais les souvenirs restent. Indélébiles. Ainsi que cette nostagie qui est un véritable bonheur à l'imparfait.
Je m'excuse de la longueur de ce texte et remercie ceux qui ont eu la patience de le lire jusqu'au bout.

Bonne fin de soirée à toutes et à tous où que vous soyez.
Merzak.

Un salut à Balzano et à toute la Clique des Messageries. Au 2 Juin ??

 

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