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Le : 12/07/2013 18:32
1880 : le 14 juillet devient fête nationale
Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République.
Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains.
C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789.
Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus.
En 1880, pour la première fête nationale, la République fait les choses en grand. Le ministre de l'Intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales". Un défilé militaire est organisé sur l'hippodrome de Longchamp devant 300 000 spectateurs, en présence du Président Jules Grévy. Il s'agit de montrer le redressement de l'armée française après la défaite contre la Prusse en 1870. Ce défilé militaire, toujours en vigueur, s'inspire aussi du défilé des gardes fédérés de 1790.
Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices.
"La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses".
De 1880 à nos jours
En 1886 : une femme, cantinière du 131e régiment d'infanterie, défile pour la première fois.
En 1915 : le défilé militaire se déplace du Champs-de-Mars aux Champs-Élysées.
En 1919 : c'est le défilé de la victoire qui réunit, sur les Champs-Élysées, les forces des pays alliés.
En 1936 : après le défilé militaire, un million de personnes défile à l'appel des organisations syndicales.
De 1939 à 1945 : dans le Paris occupé, la journée n'est pas célébrée. Le 14 juillet 1940, à Londres, le général de Gaulle réitère ses appels à la résistance.
En juillet 1945, on célèbre la Libération partout en France.
Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République.
Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains.
C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789.
Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus.
En 1880, pour la première fête nationale, la République fait les choses en grand. Le ministre de l'Intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales". Un défilé militaire est organisé sur l'hippodrome de Longchamp devant 300 000 spectateurs, en présence du Président Jules Grévy. Il s'agit de montrer le redressement de l'armée française après la défaite contre la Prusse en 1870. Ce défilé militaire, toujours en vigueur, s'inspire aussi du défilé des gardes fédérés de 1790.
Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices.
"La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses".
De 1880 à nos jours
En 1886 : une femme, cantinière du 131e régiment d'infanterie, défile pour la première fois.
En 1915 : le défilé militaire se déplace du Champs-de-Mars aux Champs-Élysées.
En 1919 : c'est le défilé de la victoire qui réunit, sur les Champs-Élysées, les forces des pays alliés.
En 1936 : après le défilé militaire, un million de personnes défile à l'appel des organisations syndicales.
De 1939 à 1945 : dans le Paris occupé, la journée n'est pas célébrée. Le 14 juillet 1940, à Londres, le général de Gaulle réitère ses appels à la résistance.
En juillet 1945, on célèbre la Libération partout en France.
Le : 12/07/2013 18:29
Le 14 juillet 1790 : fête de la Fédération
Depuis l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central.
Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars.
Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale".
Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.
Depuis l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central.
Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars.
Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale".
Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.
Le : 12/07/2013 18:27
Pourquoi le 14 juillet est-il fête nationale ?
Fête nationale depuis 1880, le 14 juillet commémore la prise de la Bastille de 1789, mais aussi un événement moins connu : la fête de la Fédération de 1790.
Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille
La fête nationale commémore d'abord le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les États généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante.
L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes".
Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre.
Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté.
Cependant la fête nationale fait aussi référence à une autre événement moins connu : la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.
Fête nationale depuis 1880, le 14 juillet commémore la prise de la Bastille de 1789, mais aussi un événement moins connu : la fête de la Fédération de 1790.
Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille
La fête nationale commémore d'abord le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les États généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante.
L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes".
Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre.
Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté.
Cependant la fête nationale fait aussi référence à une autre événement moins connu : la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.
Le : 12/07/2013 00:33
Un bonjour à tous les amis du site et mes voeux de bon ramadán pour ceux de religión musulmane.
Le : 11/07/2013 16:29
BONJOUR A VOUS TOUS
A MON TOUR,JE VIENT SOUHAITER UN BON RAMADAN A VOUS TOUS ,DE CONFESSION MUSULMANE.LE BONHEUR ET LA JOIE DE VOUS RETROUVER CHAQUE SOIR EN FAMILLE.
JE VIENS VOUS SOUHAITEZ A VOUS TOUS ,DE PASSER D'AGRÉABLE VACANCES,MAINTENANT QUE L'ÉTÉ EST ARRIVÉ.
JE VAIS DE CE PAS,VOIR LES NOUVELLES RECETTES DE MONICA DE LA BAS!!!!
BISES A VOUS TOUS ET BON 14 JUILLET.ROSETTE.
A MON TOUR,JE VIENT SOUHAITER UN BON RAMADAN A VOUS TOUS ,DE CONFESSION MUSULMANE.LE BONHEUR ET LA JOIE DE VOUS RETROUVER CHAQUE SOIR EN FAMILLE.
JE VIENS VOUS SOUHAITEZ A VOUS TOUS ,DE PASSER D'AGRÉABLE VACANCES,MAINTENANT QUE L'ÉTÉ EST ARRIVÉ.
JE VAIS DE CE PAS,VOIR LES NOUVELLES RECETTES DE MONICA DE LA BAS!!!!
BISES A VOUS TOUS ET BON 14 JUILLET.ROSETTE.
Le : 11/07/2013 01:20
Bonsoir et merci à tous ceux qui m'ont souhaité un bon ramadan à travers leurs nombreux messages j'ai été très sensible par le nombre de messages et par toute vos marques de sympathie, tous les jours quand je vais sur ma boite ce n'est que du bonheur pour moi d'avoir de vos nouvelles et je suis fière de vous compter parmi tous mes amis(es). Je remercie aussi nos amis André Trives et Tony Billota pour tous leurs écrits. Amitié à tous et merci encore
Le : 10/07/2013 16:47
Bien le bonjour les amis, merci pour voeux, "Bon ramadhan aux amis de confession musulmane".
Merci Mr Billota, Mr Trives pour vos récits.
Amitiés, Sellam de là bas mais en Suède
Merci Mr Billota, Mr Trives pour vos récits.
Amitiés, Sellam de là bas mais en Suède
Le : 09/07/2013 13:47
Les 6 jeûnes obligatoires de l’année juive
Le calendrier connaît six jeûnes obligatoires :
le premier, ordonné par la Torah, c'est Kippour ;
quatre jeûnes ont été institués par les prophètes, à l'époque de la destruction du premier Temple ;
enfin le sixième a été institué à une époque plus récente, probablement celle des Gaonim, il est donc d'ordre rabbinique.
Ont été institués par les prophètes : le jeûne de Guédalya, le 10 Tévet, le 17 Tamouz et le 9 Av. Enfin le jeûne d'Esther ordonné à l'époque des Gaonim, a été fixé le 13 Adar, la veille de Pourim.
Les 4 jeûnes ordonnés par les derniers prophètes, doivent rappeler les malheurs qui ont frappé Israël, et dont le point culminant a été la destruction du Temple et la dispersion au milieu des nations, dans tous les pays du monde.
Ainsi nous lisons dans Zacharie (8, 19) : « Le jeûne du quatrième mois et le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième mois seront changés pour la maison d'Israël en jours de joie… ».
Le jeûne du quatrième mois, c'est le 17 Tamouz où fut prise d'assaut la ville de Jérusalem par les Romains (la prise de la ville par l'armée de Nabuchodonosor eut lieu le 9 du même mois.
Pour plus d'informations et de précisions, aller sur WIKIPEDIA.
Le calendrier connaît six jeûnes obligatoires :
le premier, ordonné par la Torah, c'est Kippour ;
quatre jeûnes ont été institués par les prophètes, à l'époque de la destruction du premier Temple ;
enfin le sixième a été institué à une époque plus récente, probablement celle des Gaonim, il est donc d'ordre rabbinique.
Ont été institués par les prophètes : le jeûne de Guédalya, le 10 Tévet, le 17 Tamouz et le 9 Av. Enfin le jeûne d'Esther ordonné à l'époque des Gaonim, a été fixé le 13 Adar, la veille de Pourim.
Les 4 jeûnes ordonnés par les derniers prophètes, doivent rappeler les malheurs qui ont frappé Israël, et dont le point culminant a été la destruction du Temple et la dispersion au milieu des nations, dans tous les pays du monde.
Ainsi nous lisons dans Zacharie (8, 19) : « Le jeûne du quatrième mois et le jeûne du cinquième, le jeûne du septième et le jeûne du dixième mois seront changés pour la maison d'Israël en jours de joie… ».
Le jeûne du quatrième mois, c'est le 17 Tamouz où fut prise d'assaut la ville de Jérusalem par les Romains (la prise de la ville par l'armée de Nabuchodonosor eut lieu le 9 du même mois.
Pour plus d'informations et de précisions, aller sur WIKIPEDIA.
Le : 09/07/2013 12:31
LE JEÛNE DU MOIS DE RAMADAN
Le carême des musulmans
Le jeûne (siam) du mois de Ramadan fait partie des cinq piliers de l'Islam avec la profession de foi «il n'y a de Dieu que Dieu et Mohamed est son envoyé», la prière, l'aumône obligatoire et le pèlerinage à la Mecque pour ceux qui le peuvent.
C'est lors du mois de Ramadan que le Prophète de l'Islam eut ses premières révélations du texte coranique par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.
Le jeûne est un point commun avec le rituel des autres religions monothéistes et le Coran mentionne que cette obligation fondamentale avait été également imposée aux générations antérieures (Juifs et Chrétiens) :
« Ô vous qui croyez! le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés.
-Peut-être craindrez-vous Dieu-».
(Coran, chapitre II, verset 183. Traduction Denise Masson).
Le Ramadan, neuvième mois du calendrier musulman, commence avec l'apparition de la nouvelle lune et peut se placer à des périodes différentes de l'année selon l'époque où l'on se trouve.
En cette année 2013, il est annoncé le 9 juillet et il va durer un mois jusqu'à la fête de la rupture appelée aussi la petite fête vers le 8 août.
Le jeûne est obligatoire pour tous les musulmans à l'exception des enfants n’ayant pas atteints leur puberté. Par contre, les malades et les voyageurs en sont dispensés avec certaines conditions.
Le jeûne doit être scrupuleusement observé du lever au coucher du soleil.
Pendant tout le mois de Ramadan,le musulman ne peut rien absorber (pas de nourriture, pas de boisson), ni s'adonner aux plaisirs des sens (ne
pas fumer, ne pas avoir de relations charnelles).
Il doit se comporter et s'exprimer avec courtoisie.
Cette patience et ce renoncement face aux tentations expriment le triomphe de l'esprit, par la maîtrise de soi, sur les désirs du corps. Durant le jeûne, le travail ou les études ne s'interrompent pas et les affaires courantes de la vie quotidienne se poursuivent dans un esprit de retenue, de pardon et de respect d'autrui.
Il n'est pas question de pratiquer un jeûne d'un ascétisme sévère et le mois de Ramadan est perçu par les musulmans comme un mois béni.
Il s'accompagne d'une intense spiritualité faite de prières surérogatoires, non obligatoires, durant la nuit chez soi ou à la Mosquée et l'on s'efforce de réciter tout le Coran en commençant dès le premier jour pour le terminer à la fin de ce mois de la repentance.
Parallèlement, la fraternité, la solidarité et l'échange se développent parmi les fidèles, et s'affirme le refus de l'injustice par les gestes d'aumônes pour les déshérités. Le musulman aspire à accéder au paradis par la porte nommée Rayan réservée aux seuls jeûneurs selon une parole du Prophète.
Malgré les interdictions, ce mois de carême est très aimé par les pratiquants et le moment de la rupture du jeûne, qui marque la fin de l'abstinence de la journée, donne lieu à des réjouissances avec la confection de mets délicieux et les repas du soir sont parfois animés.
Mis à part la difficulté d'adaptation des deux ou trois premiers jours, tout musulman supporte le jeûne et le Coran précise que:
«Dieu n’impose à une âme que ce qu’elle peut supporter».
D’autre part, le jeûne est un bienfait tant sur le plan spirituel que corporel comme l'affirme le livre saint de l'Islam:
«Jeûner est un bien pour vous. Peut-être le comprendrez- vous ».(Coran, chapitre II, verset 184).
M.Chérif Lounès, universitaire, le 01/07/2013
Source : Notre Journal par Mora.
Le carême des musulmans
Le jeûne (siam) du mois de Ramadan fait partie des cinq piliers de l'Islam avec la profession de foi «il n'y a de Dieu que Dieu et Mohamed est son envoyé», la prière, l'aumône obligatoire et le pèlerinage à la Mecque pour ceux qui le peuvent.
C'est lors du mois de Ramadan que le Prophète de l'Islam eut ses premières révélations du texte coranique par l'intermédiaire de l'ange Gabriel.
Le jeûne est un point commun avec le rituel des autres religions monothéistes et le Coran mentionne que cette obligation fondamentale avait été également imposée aux générations antérieures (Juifs et Chrétiens) :
« Ô vous qui croyez! le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés.
-Peut-être craindrez-vous Dieu-».
(Coran, chapitre II, verset 183. Traduction Denise Masson).
Le Ramadan, neuvième mois du calendrier musulman, commence avec l'apparition de la nouvelle lune et peut se placer à des périodes différentes de l'année selon l'époque où l'on se trouve.
En cette année 2013, il est annoncé le 9 juillet et il va durer un mois jusqu'à la fête de la rupture appelée aussi la petite fête vers le 8 août.
Le jeûne est obligatoire pour tous les musulmans à l'exception des enfants n’ayant pas atteints leur puberté. Par contre, les malades et les voyageurs en sont dispensés avec certaines conditions.
Le jeûne doit être scrupuleusement observé du lever au coucher du soleil.
Pendant tout le mois de Ramadan,le musulman ne peut rien absorber (pas de nourriture, pas de boisson), ni s'adonner aux plaisirs des sens (ne
pas fumer, ne pas avoir de relations charnelles).
Il doit se comporter et s'exprimer avec courtoisie.
Cette patience et ce renoncement face aux tentations expriment le triomphe de l'esprit, par la maîtrise de soi, sur les désirs du corps. Durant le jeûne, le travail ou les études ne s'interrompent pas et les affaires courantes de la vie quotidienne se poursuivent dans un esprit de retenue, de pardon et de respect d'autrui.
Il n'est pas question de pratiquer un jeûne d'un ascétisme sévère et le mois de Ramadan est perçu par les musulmans comme un mois béni.
Il s'accompagne d'une intense spiritualité faite de prières surérogatoires, non obligatoires, durant la nuit chez soi ou à la Mosquée et l'on s'efforce de réciter tout le Coran en commençant dès le premier jour pour le terminer à la fin de ce mois de la repentance.
Parallèlement, la fraternité, la solidarité et l'échange se développent parmi les fidèles, et s'affirme le refus de l'injustice par les gestes d'aumônes pour les déshérités. Le musulman aspire à accéder au paradis par la porte nommée Rayan réservée aux seuls jeûneurs selon une parole du Prophète.
Malgré les interdictions, ce mois de carême est très aimé par les pratiquants et le moment de la rupture du jeûne, qui marque la fin de l'abstinence de la journée, donne lieu à des réjouissances avec la confection de mets délicieux et les repas du soir sont parfois animés.
Mis à part la difficulté d'adaptation des deux ou trois premiers jours, tout musulman supporte le jeûne et le Coran précise que:
«Dieu n’impose à une âme que ce qu’elle peut supporter».
D’autre part, le jeûne est un bienfait tant sur le plan spirituel que corporel comme l'affirme le livre saint de l'Islam:
«Jeûner est un bien pour vous. Peut-être le comprendrez- vous ».(Coran, chapitre II, verset 184).
M.Chérif Lounès, universitaire, le 01/07/2013
Source : Notre Journal par Mora.
Le : 09/07/2013 12:09
En ce 1er jour de Ramadan, il semble intéressant
- de faire écho aux souvenirs toujours pleins d'émotion et si bien racontés par notre ami André Trivès que je remercie et salue au nom de toutes et tous
- en proposant des informations sur le jeûne selon les religions monothé
istes chrétienne, musulmane et juive)
Pourquoi jeûner ?
Le jeûne a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole. Il n'est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l'aumône.
"L'abstinence de viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Évêques, sera observée chaque Vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme solennité ; mais l'abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le vendredi de la Passion et de la Mort et de notre Seigneur Jésus Christ." Can.1251, code de droit canonique.
Quelles sont les recommandations de l’Église concernant le jeûne ?
Lorsque le carême s'est constitué comme temps de pénitence au IV° siècle, l'obligation du jeûne était très rigoureuse : un seul repas le soir sans viande, ni 1/2 uf, ni laitage, ni vin. Il s'est progressivement adouci.
Actuellement, depuis 1949, le jeûne de carême est limité à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint. L'Église ne nous ordonne de jeûner que 2 fois l'an, ce qui est fort peu. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu'une légère collation le soir. Sont dispensés de jeûner en carême les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.
Source : site internet du diocèse de Nanterre
Pourquoi choisir de ne pas se nourrir ?
Jeûner c'est se priver momentanément de quelque chose qui nous est nécessaire ou très agréable pour se donner le temps de retrouver l'essentiel.
Dans l'exemple du jeûne alimentaire, l'homme a besoin de nourriture sous peine de mourir de faim. Mais il peut choisir de ne pas se nourrir tout de suite. Avant que le manque de nourriture ne devienne une trop grande gêne, il a le temps de se rappeler que le repas nourrit son corps, comble son ventre, mais qu'il a d'autres besoins à combler. Jésus pendant ses 40 jours de jeûne au désert dit : « Il est écrit que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu. »
Prenons Jésus au mot et imaginons des Paroles qui peuvent nourrir le c 1/2 ur avant que la nourriture ne remplisse le ventre.
- Prendre conscience de la chance que j'ai de pouvoir me nourrir quand d'autres dans le monde ont faim et de prendre le temps d'un merci. (c'est le sens de la prière du Bénédicité, prière que l'on dit avant de se mettre à table)
- Attendre celui avec qui je dois partager le repas et préparer mon c 1/2 ur à l'accueillir.
- Penser à celui que la misère privera de repas et préparer une forme de partage.
- Méditer sur ce qui me manque autant que le pain : quel soin je prends de ceux que j'aime, est-ce qu'ils savent qu'ils comptent pour moi ?
- Écouter la Parole de Dieu qui peut me nourrir le c 1/2 ur.
- Prendre le temps de prier et de confier à Dieu ce dont mon c 1/2 ur a faim.
- de faire écho aux souvenirs toujours pleins d'émotion et si bien racontés par notre ami André Trivès que je remercie et salue au nom de toutes et tous
- en proposant des informations sur le jeûne selon les religions monothé
istes chrétienne, musulmane et juive)
Pourquoi jeûner ?
Le jeûne a pour but de donner soif et faim de Dieu et de sa parole. Il n'est pas seulement un geste de pénitence, mais aussi un geste de solidarité avec les pauvres et une invitation au partage et à l'aumône.
"L'abstinence de viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Évêques, sera observée chaque Vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme solennité ; mais l'abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le vendredi de la Passion et de la Mort et de notre Seigneur Jésus Christ." Can.1251, code de droit canonique.
Quelles sont les recommandations de l’Église concernant le jeûne ?
Lorsque le carême s'est constitué comme temps de pénitence au IV° siècle, l'obligation du jeûne était très rigoureuse : un seul repas le soir sans viande, ni 1/2 uf, ni laitage, ni vin. Il s'est progressivement adouci.
Actuellement, depuis 1949, le jeûne de carême est limité à deux jours, le mercredi des cendres et le vendredi saint. L'Église ne nous ordonne de jeûner que 2 fois l'an, ce qui est fort peu. Si on prend un repas à midi, on ne prend qu'une légère collation le soir. Sont dispensés de jeûner en carême les personnes de plus de 60 ans, les jeunes de moins de 18 ans accomplis et les femmes enceintes.
Source : site internet du diocèse de Nanterre
Pourquoi choisir de ne pas se nourrir ?
Jeûner c'est se priver momentanément de quelque chose qui nous est nécessaire ou très agréable pour se donner le temps de retrouver l'essentiel.
Dans l'exemple du jeûne alimentaire, l'homme a besoin de nourriture sous peine de mourir de faim. Mais il peut choisir de ne pas se nourrir tout de suite. Avant que le manque de nourriture ne devienne une trop grande gêne, il a le temps de se rappeler que le repas nourrit son corps, comble son ventre, mais qu'il a d'autres besoins à combler. Jésus pendant ses 40 jours de jeûne au désert dit : « Il est écrit que l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui vient de la bouche de Dieu. »
Prenons Jésus au mot et imaginons des Paroles qui peuvent nourrir le c 1/2 ur avant que la nourriture ne remplisse le ventre.
- Prendre conscience de la chance que j'ai de pouvoir me nourrir quand d'autres dans le monde ont faim et de prendre le temps d'un merci. (c'est le sens de la prière du Bénédicité, prière que l'on dit avant de se mettre à table)
- Attendre celui avec qui je dois partager le repas et préparer mon c 1/2 ur à l'accueillir.
- Penser à celui que la misère privera de repas et préparer une forme de partage.
- Méditer sur ce qui me manque autant que le pain : quel soin je prends de ceux que j'aime, est-ce qu'ils savent qu'ils comptent pour moi ?
- Écouter la Parole de Dieu qui peut me nourrir le c 1/2 ur.
- Prendre le temps de prier et de confier à Dieu ce dont mon c 1/2 ur a faim.