pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : M-Christine Envoyer un mail

Le : 17/07/2013 09:45

Pour Michele
Pour les photos de Rognes .
A gauche de l 'écran dans menu , messages, lire, ecrire .... il y a l association ABEO , blog ... Naissance de l'ABEO.... et en bas de la liste cliquez sur "Rassemblements à Rognes " tout y est répertorié par date .Bon visionnage !

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 17/07/2013 09:25

A Mustapha.
Tout comme toi, je fais mes courses au marché Nelson.
Il n'y a pas de comparaison sachant que ce dernier est plus petit que celui des trois horloges ( marché de quartier ).
Il est aussi sale quand je vois que les étals des poissonniers sont sur les trottoirs en plein soleil et dans des conditions d'hygiène déplorables. Les marchands de volailles pareil. Alors, mon poisson je le prends ailleurs. De plus les fruits et légumes sont plus chers.
Je rajouterai qu'à l'étage du marché des trois horloges c'est aussi propre qu'à Nelson.

 

De : DENARIIE MICHELEEnvoyer un mail

Le : 17/07/2013 08:53

bonjour à tous, je voulais savoir si vous allez mettre des photos du dernier rassemblement de Rognes.
Bonnes vacances à tous

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 17/07/2013 01:13

Bonsoir André, bonsoir Merzak. Merzak tu a bien raison effectivement notre Bab El Oued n'est plus ce qu'il était il ne faut pas se mentir ou se cacher la face. Comme on dit chez nous il ne faut pas caché le soleil avec un tamis, tous les quartiers sont dans un état lamentable les détritus sont à chaque coin rue, les cages d"escaliers et les immeubles sont dégradés. Moi personnellement je ne reconnais plus tous ces beaux immeubles et tous ces quartiers qui faisaient la fierté de Bab El Oued et ou il faisait bon de vivre. Alors pour notre fameux marché des trois Horloges n'on parlons même pas. Je me demande comment les gens peuvent faire leurs courses dans un environnement pareil. Heureusement que le marché Nelson ou je fait mes emplettes est resté encore propre mais pour combien de temps. Alors pour ce qui me disent que Bab El Oued à bien garder son cachet moi je dis mon 1/2 il. Je vous salut tous

 

De : NacéraEnvoyer un mail

Le : 16/07/2013 23:48

Bonsoir
Certes Bab el oued a pris un coup de vieux comme le dit Merzak mais il a pu garder son cachet.
Que d'émotion en lisant le récit de Monsieur Trivès. Vous nous faites revivre les merveilleux moments de notre enfance; soixante, cinquante ans après.
Pour moi, les Lavandières ( maternelle) et Dijon (primaire) resteront à jamais gravés dans ma mémoire.



 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 16/07/2013 19:39


Merci Mr Trivès pour ce voyage à travers le temps. Merci d'évoquer à l'aurore de l'âge mûr, cette nostalgie qui, en fait, est un véritable bonheur à l'imparfait.
Une belle récompense de l'esprit tranquille, que de pouvoir évoquer les instants passés de son existence. Même si ce quartier a quelque peu changé, nous y sommes toujours attachés.
Il est vrai qu'il a pris un coup de vieux, de vétusté (Mr Oualikene a raison): Immeubles délabrés et toitures rapiécées cà et là, mais il nous accueille toujours en familiers.
Je dois avouer qu'à chaque passage à Bab El Oued je suis envahi par un sentiment de désarroi imprécis. Ni accablement ni désespoir, Non, seulement une sorte de mélancolie que je n'ai pas encore appris à combattre.
Quelques personnes ont changé et contrairement aux humbles qui ont éclairé notre enfance, ils vivent dans l'éphémère, où la facilité et le jetable sont de règle. Ils ne vivent que pour le "griffé" et les appellations contolées même s'ils évoluent dans un monde de contrefacons. Certains ont accumulé de grandes fortunes, qui ne seront malheureusement jamais de véritables richesses.
D'autres,ils sont trés nombreux et se reconnaitrons sans peine, vivent les pieds sur terre, des souvenirs plein la tête et le coeur, et une générosité d'esprit immense.
C'est un véritable plaisir de les rencontrer et les écouter parler d'un quartier qu'ils chérissent.
Bonjour à toutes et a tous où que vous soyez.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 16/07/2013 10:32

DERNIER JOUR D'ECOLE A BAB EL OUED AVANT LES GRANDES VACANCES;
La cour de l’école de la place Lelièvre vivait sa dernière récréation, la fougue et l’excitation des enfants étaient à son comble. La veille tous les livres avaient été rendus et remisés dans les placards. Le matériel de classe, les encriers et la bouteille d’encre rangés dans l’armoire située au fond de la classe. Pour la première fois de l’année, les élèves studieux et les cancres formaient un groupe homogène : ils participaient ensemble à une étonnante kermesse où les jeux et les déclamations théâtrales sur l'estrade galvanisaient les enthousiasmes. La communion était totale : l’ultime rencontre avec les copains avant de se séparer créait le moment le plus fabuleux que l’enfance puisse procurer . On vivait le dernier après-midi de classe avant de partir pour les grandes vacances qui duraient trois mois. Dans cette période festive nos maîtresses et nos maîtres se laissaient aller à une tendre complicité avec leurs élèves devenus subitement de gentils garnements. Ils participaient à tous les jeux de société amenés pour la circonstance et bataillaient fermement dans des parties de cartes, de dames, de dominos, de « mikado de Bab el oued » constitué de cinq lamelles de roseau jetées pêle-mêle qu'il fallait relever délicatement sans toucher les autres, d’osselets dégageant encore l’odeur du gigot de mouton et, pour défier l’intelligence et la réflexion de chacun, les cérébraux se confrontaient dans une partie « d'échecs made in BEO » appelée le « carré arabe ». Dans cette ambiance de liberté sans contrainte, les plus indisciplinés retrouvaient la sagesse et la modération. La liesse s’emparait de l’école . Une chorale grandiose résonnait lors de cette dernière récréation où le chant traditionnel repris à l’unisson ébranlait tout le quartier :  «  Gai, gai l’écolier, c’est demain les vacances- Gai, gai l’écolier, c’est demain que j’ m’en vais- A bas les analyses, les verbes et les dictées, tout ça c’est d’ la bêtise, allons nous amuser. »
L' événement se célébrait dans toutes les écoles de Bab el Oued. Une joie maladive s’emparait des gamins à l’approche du dernier tintement de la cloche à la liberté retrouvée. Alors, l’été nous transformait et nous exalter durant 3 mois en nous confiant au père soleil et à notre mer « mare nostrum » à quelques pas de nos maisons . Les journées de baignade à Padovani, à l’Eden, au Petit Bassin, aux Deux Chameaux ou au Parc aux huitres nous faisaient tolérer la chaleur étouffante de nos étés caniculaires. Trois mois à jouer et à rire sur les espaces de distractions offerts par des traditions apprises de nos aînés : « des faiseurs de rêves ».
La buanderie consacrée au jour de lessive, la terrasse réservée au matelassier pour la matinée, les trottoirs barbouillés de dessins à la craie, les terrains vagues transformés en stade de foot, les placettes ombragées au sein des cités, les cours intérieures des maisons de carriers, les halls d'entrées d'immeubles réservés aux petits, les criques caressées par une mer bleue transparente, les soirées partagées en famille sur la plage des Bains de Chevaux autour du « cabassette », la passion des jeux fabriqués « maison » : noyaux, tchappes, déraillés, billes, toupies, carré arabe, marelle, corde à sauter, mère-que-veux-tu, fanfan vinga, tu l'as, chat perché, carrioles à roulements, trottinettes...Bab el Oued, c'était un cirque permanent dédié à la joie des enfants où tout se fabriquait de leurs mains.Cette inventivité offrait à tous ces jeunes de familles modestes, la foire aux rêves la plus extraordinaire que le monde des enfants ait pu réaliser. Et cela se transmettait de génération en génération. Enfin, le tintement de la cloche salvatrice libérait définitivement les fauves des « cages » primaires, la sortie se franchissait au pas de course et en quelques instants le parvis de l’école de la place Lelièvre retrouvait la tranquillité pour trois mois.

 

De : claude franceEnvoyer un mail

Le : 14/07/2013 17:12

bonjour a toutes et tous
je regarde le defilé du 14 juillet avec 6h de retard sur vous , mais c est surtout pour voir defiler la legion. Que de souvenirs!!!!

 

De : chantal molinesEnvoyer un mail

Le : 14/07/2013 12:11

Merci à Antoine/Tony Billotta pour toutes ces significations , une vraie encyclopédie à vous deux ne ferait pas mieux . Il y a beaucoup de choses que je ne savait pas . Bravo et continuer vos beaux récits .
Je vous souhaite une excellente journée du 14 Juillet et je fait de grosses bises à mon ami Mustapha , sans oublié nos weebmasters Ginette et Christian bien sûr sans qui comme le dit si bien Antoine nous n'aurions pu nous retrouver et parler de notre cher Pays .

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 13/07/2013 19:08

Pour toutes celles et ceux qui me remercient et m'encouragent et les ami-e-s de ce site sans lequel on se sentirait orphelin-e.

Signification et origine du drapeau tricolore français et de ses couleurs

Le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge est l’emblème de la France, ou plus exactement de la République française.
Il est composé de 3 bandes verticales de largeurs égales. Il est de proportion 2:3.
C’est le pavillon officiel de la France depuis 1794, et le drapeau officiel depuis 1812.
Il y a plusieurs significations possibles aux couleurs du drapeau.
Issu de la Révolution, il fut choisi par référence à la cocarde qu'arbora la garde nationale en 1789. Le drapeau date de 1794 et fut dessiné par Jacques-Louis David (1748-1825) sur ordre de la Convention.
Le bleu est la couleur de la ville de Paris, capitale de la France.
Le blanc est la couleur traditionnellement associée à la monarchie française
Le rouge est la couleur du sang versé pour libérer le peuple.
Mais le rouge, comme le bleu, peut-être considéré comme les couleurs de Paris. Ainsi, le roi est encerclé par Paris.
Telle est du moins la version officielle.
En fait, ces trois couleurs ont également eu d'autres valeurs symboliques dans l'histoire de France :
- le bleu était la couleur de la cape de Saint-Martin,
- le blanc est traditionnellement associé à Jeanne d'Arc,
- le rouge fut l'étendard impérial de Charlemagne et l'oriflamme de Saint-Denis.

 

Envoyez un message