pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 16/07/2013 10:32

DERNIER JOUR D'ECOLE A BAB EL OUED AVANT LES GRANDES VACANCES;
La cour de l’école de la place Lelièvre vivait sa dernière récréation, la fougue et l’excitation des enfants étaient à son comble. La veille tous les livres avaient été rendus et remisés dans les placards. Le matériel de classe, les encriers et la bouteille d’encre rangés dans l’armoire située au fond de la classe. Pour la première fois de l’année, les élèves studieux et les cancres formaient un groupe homogène : ils participaient ensemble à une étonnante kermesse où les jeux et les déclamations théâtrales sur l'estrade galvanisaient les enthousiasmes. La communion était totale : l’ultime rencontre avec les copains avant de se séparer créait le moment le plus fabuleux que l’enfance puisse procurer . On vivait le dernier après-midi de classe avant de partir pour les grandes vacances qui duraient trois mois. Dans cette période festive nos maîtresses et nos maîtres se laissaient aller à une tendre complicité avec leurs élèves devenus subitement de gentils garnements. Ils participaient à tous les jeux de société amenés pour la circonstance et bataillaient fermement dans des parties de cartes, de dames, de dominos, de « mikado de Bab el oued » constitué de cinq lamelles de roseau jetées pêle-mêle qu'il fallait relever délicatement sans toucher les autres, d’osselets dégageant encore l’odeur du gigot de mouton et, pour défier l’intelligence et la réflexion de chacun, les cérébraux se confrontaient dans une partie « d'échecs made in BEO » appelée le « carré arabe ». Dans cette ambiance de liberté sans contrainte, les plus indisciplinés retrouvaient la sagesse et la modération. La liesse s’emparait de l’école . Une chorale grandiose résonnait lors de cette dernière récréation où le chant traditionnel repris à l’unisson ébranlait tout le quartier :  «  Gai, gai l’écolier, c’est demain les vacances- Gai, gai l’écolier, c’est demain que j’ m’en vais- A bas les analyses, les verbes et les dictées, tout ça c’est d’ la bêtise, allons nous amuser. »
L' événement se célébrait dans toutes les écoles de Bab el Oued. Une joie maladive s’emparait des gamins à l’approche du dernier tintement de la cloche à la liberté retrouvée. Alors, l’été nous transformait et nous exalter durant 3 mois en nous confiant au père soleil et à notre mer « mare nostrum » à quelques pas de nos maisons . Les journées de baignade à Padovani, à l’Eden, au Petit Bassin, aux Deux Chameaux ou au Parc aux huitres nous faisaient tolérer la chaleur étouffante de nos étés caniculaires. Trois mois à jouer et à rire sur les espaces de distractions offerts par des traditions apprises de nos aînés : « des faiseurs de rêves ».
La buanderie consacrée au jour de lessive, la terrasse réservée au matelassier pour la matinée, les trottoirs barbouillés de dessins à la craie, les terrains vagues transformés en stade de foot, les placettes ombragées au sein des cités, les cours intérieures des maisons de carriers, les halls d'entrées d'immeubles réservés aux petits, les criques caressées par une mer bleue transparente, les soirées partagées en famille sur la plage des Bains de Chevaux autour du « cabassette », la passion des jeux fabriqués « maison » : noyaux, tchappes, déraillés, billes, toupies, carré arabe, marelle, corde à sauter, mère-que-veux-tu, fanfan vinga, tu l'as, chat perché, carrioles à roulements, trottinettes...Bab el Oued, c'était un cirque permanent dédié à la joie des enfants où tout se fabriquait de leurs mains.Cette inventivité offrait à tous ces jeunes de familles modestes, la foire aux rêves la plus extraordinaire que le monde des enfants ait pu réaliser. Et cela se transmettait de génération en génération. Enfin, le tintement de la cloche salvatrice libérait définitivement les fauves des « cages » primaires, la sortie se franchissait au pas de course et en quelques instants le parvis de l’école de la place Lelièvre retrouvait la tranquillité pour trois mois.

 

De : claude franceEnvoyer un mail

Le : 14/07/2013 17:12

bonjour a toutes et tous
je regarde le defilé du 14 juillet avec 6h de retard sur vous , mais c est surtout pour voir defiler la legion. Que de souvenirs!!!!

 

De : chantal molinesEnvoyer un mail

Le : 14/07/2013 12:11

Merci à Antoine/Tony Billotta pour toutes ces significations , une vraie encyclopédie à vous deux ne ferait pas mieux . Il y a beaucoup de choses que je ne savait pas . Bravo et continuer vos beaux récits .
Je vous souhaite une excellente journée du 14 Juillet et je fait de grosses bises à mon ami Mustapha , sans oublié nos weebmasters Ginette et Christian bien sûr sans qui comme le dit si bien Antoine nous n'aurions pu nous retrouver et parler de notre cher Pays .

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 13/07/2013 19:08

Pour toutes celles et ceux qui me remercient et m'encouragent et les ami-e-s de ce site sans lequel on se sentirait orphelin-e.

Signification et origine du drapeau tricolore français et de ses couleurs

Le drapeau tricolore bleu-blanc-rouge est l’emblème de la France, ou plus exactement de la République française.
Il est composé de 3 bandes verticales de largeurs égales. Il est de proportion 2:3.
C’est le pavillon officiel de la France depuis 1794, et le drapeau officiel depuis 1812.
Il y a plusieurs significations possibles aux couleurs du drapeau.
Issu de la Révolution, il fut choisi par référence à la cocarde qu'arbora la garde nationale en 1789. Le drapeau date de 1794 et fut dessiné par Jacques-Louis David (1748-1825) sur ordre de la Convention.
Le bleu est la couleur de la ville de Paris, capitale de la France.
Le blanc est la couleur traditionnellement associée à la monarchie française
Le rouge est la couleur du sang versé pour libérer le peuple.
Mais le rouge, comme le bleu, peut-être considéré comme les couleurs de Paris. Ainsi, le roi est encerclé par Paris.
Telle est du moins la version officielle.
En fait, ces trois couleurs ont également eu d'autres valeurs symboliques dans l'histoire de France :
- le bleu était la couleur de la cape de Saint-Martin,
- le blanc est traditionnellement associé à Jeanne d'Arc,
- le rouge fut l'étendard impérial de Charlemagne et l'oriflamme de Saint-Denis.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 12/07/2013 18:32

1880 : le 14 juillet devient fête nationale

Pendant près d'un siècle, la commémoration du 14 juillet est abandonnée. Elle réapparaît en 1880, sous la IIIe République.
Le régime, pour se consolider, cherche à construire un nouvel imaginaire national, autour de symboles républicains.
C'est ainsi que la Marseillaise devient hymne officiel et le 14 juillet fête nationale. Mais la proposition qui émane du député de la Seine Benjamin Raspail n'est pas accueillie unanimement par l'Assemblée. Certains députés mettent en cause la violence du 14 juillet 1789.
Et c'est finalement autour du 14 juillet 1790 que se fait le consensus.
En 1880, pour la première fête nationale, la République fait les choses en grand. Le ministre de l'Intérieur prescrit aux préfets de veiller à ce que cette journée "soit célébrée avec autant d'éclat que le comportent les ressources locales". Un défilé militaire est organisé sur l'hippodrome de Longchamp devant 300 000 spectateurs, en présence du Président Jules Grévy. Il s'agit de montrer le redressement de l'armée française après la défaite contre la Prusse en 1870. Ce défilé militaire, toujours en vigueur, s'inspire aussi du défilé des gardes fédérés de 1790.
Cette année là, on inaugure également le monument surmonté de la statue de la place de la République, et partout sont donnés concerts et feux d'artifices.
"La colonne de Juillet" qui surplombe la place de la Bastille, elle, ne se réfère pas au 14 juillet 1789. Elle porte le nom des victimes des journées révolutionnaire de juillet 1830, les "Trois glorieuses".

De 1880 à nos jours

En 1886 : une femme, cantinière du 131e régiment d'infanterie, défile pour la première fois.
En 1915 : le défilé militaire se déplace du Champs-de-Mars aux Champs-Élysées.
En 1919 : c'est le défilé de la victoire qui réunit, sur les Champs-Élysées, les forces des pays alliés.
En 1936 : après le défilé militaire, un million de personnes défile à l'appel des organisations syndicales.
De 1939 à 1945 : dans le Paris occupé, la journée n'est pas célébrée. Le 14 juillet 1940, à Londres, le général de Gaulle réitère ses appels à la résistance.
En juillet 1945, on célèbre la Libération partout en France.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 12/07/2013 18:29

Le 14 juillet 1790 : fête de la Fédération

Depuis l'été 1789, partout dans les provinces françaises, se sont créées des "fédérations" régionales de gardes nationaux. Une réaction à l'affaiblissement du pouvoir central.
Afin de contrôler ce mouvement spontané, la Commune de Paris, sous l'impulsion de Lafayette, décide de fonder une grande Fédération nationale regroupant des représentants des fédérations locales et de les réunir à Paris le 14 juillet. La cérémonie est censée célébrer la prise de la Bastille, mais aussi apporter un semblant d'ordre et d'unité dans un pays en crise. Le jour dit, 14 000 soldats fédérés arrivent donc à Paris et défilent sous la bannière de leur département, de la Bastille jusqu'au Champ-de-Mars.
Sur une esplanade aménagée pour l'occasion, une grande messe est célébrée, à la suite de quoi le roi Louis XVI jure de maintenir "la Constitution décidée par l'Assemblée nationale".
Les 400 000 Parisiens présents ce jour-là acclament leur souverain : la monarchie n'est donc pas remise en cause. L'aspiration à l'union nationale triomphe et la cérémonie se transforme en grande fête populaire. Mais la réconciliation nationale sera de courte durée. Deux ans plus tard, le roi est arrêté et condamné à mort.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 12/07/2013 18:27

Pourquoi le 14 juillet est-il fête nationale ?

Fête nationale depuis 1880, le 14 juillet commémore la prise de la Bastille de 1789, mais aussi un événement moins connu : la fête de la Fédération de 1790.

Le 14 juillet 1789 : la prise de la Bastille

La fête nationale commémore d'abord le 14 juillet 1789, première journée révolutionnaire à portée symbolique. Cet été là, une grande agitation règne à Paris. Face au mécontentement populaire, le roi a réuni les États généraux, une assemblée des représentants de la noblesse, du clergé et du tiers-état. Ces derniers demandent une réforme profonde des institutions et, le 9 juillet, se proclament Assemblée nationale constituante.

L'initiative inquiète le roi qui fait venir en secret des régiments suisses et allemands à proximité de Versailles. La rumeur court bientôt que les troupes royales se préparent à entrer dans Paris pour arrêter les députés. Le 12 juillet, un orateur harangue la foule qu'il appelle à réagir : c'est Camille Desmoulins, monté sur un tonneau, qui annonce une "Saint Barthélemy des patriotes".
Au matin du 14 juillet, des Parisiens en colère vont chercher des armes aux Invalides, puis se dirigent vers la vieille forteresse royale de la Bastille, en quête de poudre.

Après une journée de fusillade sanglante, et grâce au ralliement de gardes nationaux, les Parisiens s'en emparent et entament sa démolition. Au final, ils ne libèrent que quelques prisonniers et malfrats sans envergure. Mais cette vieille prison médiévale incarne l'arbitraire de l'Ancien régime. En l'abattant, les Parisiens font tomber un rempart de l'absolutisme. Et cette journée, qui marque le début de la Révolution, restera dans les mémoires comme un jour de liberté.
Cependant la fête nationale fait aussi référence à une autre événement moins connu : la fête de la Fédération du 14 juillet 1790.

 

De : Chantal TEnvoyer un mail

Le : 12/07/2013 00:33

Un bonjour à tous les amis du site et mes voeux de bon ramadán pour ceux de religión musulmane.

 

De : roseTTE de la consolationEnvoyer un mail

Le : 11/07/2013 16:29

BONJOUR A VOUS TOUS
A MON TOUR,JE VIENT SOUHAITER UN BON RAMADAN A VOUS TOUS ,DE CONFESSION MUSULMANE.LE BONHEUR ET LA JOIE DE VOUS RETROUVER CHAQUE SOIR EN FAMILLE.
JE VIENS VOUS SOUHAITEZ A VOUS TOUS ,DE PASSER D'AGRÉABLE VACANCES,MAINTENANT QUE L'ÉTÉ EST ARRIVÉ.
JE VAIS DE CE PAS,VOIR LES NOUVELLES RECETTES DE MONICA DE LA BAS!!!!
BISES A VOUS TOUS ET BON 14 JUILLET.ROSETTE.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 11/07/2013 01:20

Bonsoir et merci à tous ceux qui m'ont souhaité un bon ramadan à travers leurs nombreux messages j'ai été très sensible par le nombre de messages et par toute vos marques de sympathie, tous les jours quand je vais sur ma boite ce n'est que du bonheur pour moi d'avoir de vos nouvelles et je suis fière de vous compter parmi tous mes amis(es). Je remercie aussi nos amis André Trives et Tony Billota pour tous leurs écrits. Amitié à tous et merci encore

 

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