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De : Antoine/Tony BILLOTTA
Le : 09/05/2022 15:13
Pour celles et ceux qui aiment s'en souvenir...
SOUVENIRS EN VRAC D'UN CHITANE DE BAB EL OUED de Hubert Zakine
En rentrant de l’école, ma mère nous préparait notre gouter qui se résumait souvent en une versée d’huile d’olive dans une assiette. Nous saupoudrions du sucre (en poudre évidemment) puis trempions des morceaux de pain et ramassions le sucre avec le pain imbibe d’huile ; je me souviens que nous léchions notre assiette, mes frères et moi tant nous aimions ça ;
Parfois, ma mère nous coupait deux morceaux de pain qu’elle trempait dans une assiette imbibée d’huile d’olive. Puis, elle découpait une tomate en rondelle qu’elle glissait entre les deux morceaux de pain auparavant frottés avec une gousse d’ail épluchée. C’était un délice mais la seule obligation qui nous incombait était de manger au balcon car il n’était pas rare de laisser tomber quelques gouttes d’huile parterre
D’autres goûters de l’époque pour « chitanes » pas trop riches et pas trop difficiles: pain et quelques cacahuètes ; pain beurré avec du sel ; pain beurré saupoudré d’Elesca (ancêtre du Banania) ; pain et carré de chocolat Lefebvre ;
Je me souviens du Mécano que ma mère utilisait pour nettoyer les cuivres ; le Fly Tox dans son « pompeur » pour nous débarrasser d’insectes « sangsues » ; le papier tue-mouches que nous utilisions en été ; le moulin à café que nous tournions comme des malades après l’avoir coincé entre nos jambes déjà poilues pour moudre les grains de café;
Les journaux de femmes « Atout C½ur », « Nous Deux », « Confidences » et « Intimité » dont les romans photos faisaient le délice des jeunes (et moins jeunes) filles;
Le TEPPAZ de notre adolescence que nous nous contentions de rêver devant la vitrine du marchand d’électro-ménager; le PIZON BROS premier transistor portatif ; la pierre à feu qui faisait la joie des petits que nous jetions au sol pour faire du bruit; La glacière ancêtre du frigidaire qu’il fallait approvisionner de cubes de glace;
Le Meva chaussure à la mode qui fut détrônée par la chaussure italienne à bout pointu et la BNCI, ancêtre de la chaussure tennis. Le Pataugas au coût modéré que nos parents tentèrent de nous imposer souvent sans succès. Le pantalon golf et la coupe en brosse qui cataloguaient les enfants obéissants. On traitait ces garçons de « fils à pèpe ».
La coupe de cheveux non pas de la « coupe à la bol de loubia » mais à « la Marlon Brando » qui fit fureur dans les années « sur les quais ». Une autre mode, celle de la chemise blousée et de la cravate noire tricotée. James Dean était passé par là.
« Ma fille qu’est ce tu veux que je te dise ! Y faut bien que jeunesse se passe ! »
En parlant de filles, je me souviens de la robe vichy de BB et son jupon amidonné, les ballerines de danseuse et « JEUNESSE CINEMA » le journal des adolescentes rêveuses sans oublier la robe sac !
Quand le rock a atterri chez nous, attention les yeux ! Bill Haley, Elvis et consorts c’était la folie ! Les stocks américains Complètement dévalisés ! Même le marché arabe de Bab Ed Jid, a connu la ruée vers l’or de la jeunesse d’Alger !
Les bonbons : les chewing gum Tarzan et Globo, les caramels Fausta, la « Biberine , le réglisse en bois, la poudre de coco, les oublis, les pates à mâcher dont je me souviens plus le nom mais il avaient le goût de réglisse(noir) ou d’anis (bleu), la guimauve tirée avec des mains pas toujours propres par "ki-kilomètre" ;
Nous appelions: OREILLE = le palmier / BI-CITRON = un diabolo citron / = DROGUISTE=le marchand de couleurs / STEAK AMERICAIN= le steak haché / VIANDE DE France = viande de veau
Nous jouions au foot bien sur mais aussi aux TCHAPP’S, aux BILLES, aux NOYAUX,(à seven, au tas ou à la tapette) à la CARRIOLE, aux BOUCHONS lestés de bougie fondue, aux OSSELETS qu’on allait chercher chez le boucher et qu’on trempait dans de l’eau chaude pour les débarrasser de toute viande, à BIX, à TU L’AS ( dans le baba), à la délivrance, à FAVA VINGA qu’on préférait appeler PAPA VINGA, aux TETES dans une entrée de maison avec une balle,( ça a rien a voir avec la bagarre), à la SAVATE qui nous faisait un mal de chien mais fier comme Artaban nous nous faisions un devoir d’y jouer afin de ne pas passer pour des GAMATES.
AUTANT DE SOUVENIRS QUI NOUS ACCOMPAGNENT ET NOUS ACCOMPAGNERONT ENCORE LONGTEMPS
SOUVENIRS EN VRAC D'UN CHITANE DE BAB EL OUED de Hubert Zakine
En rentrant de l’école, ma mère nous préparait notre gouter qui se résumait souvent en une versée d’huile d’olive dans une assiette. Nous saupoudrions du sucre (en poudre évidemment) puis trempions des morceaux de pain et ramassions le sucre avec le pain imbibe d’huile ; je me souviens que nous léchions notre assiette, mes frères et moi tant nous aimions ça ;
Parfois, ma mère nous coupait deux morceaux de pain qu’elle trempait dans une assiette imbibée d’huile d’olive. Puis, elle découpait une tomate en rondelle qu’elle glissait entre les deux morceaux de pain auparavant frottés avec une gousse d’ail épluchée. C’était un délice mais la seule obligation qui nous incombait était de manger au balcon car il n’était pas rare de laisser tomber quelques gouttes d’huile parterre
D’autres goûters de l’époque pour « chitanes » pas trop riches et pas trop difficiles: pain et quelques cacahuètes ; pain beurré avec du sel ; pain beurré saupoudré d’Elesca (ancêtre du Banania) ; pain et carré de chocolat Lefebvre ;
Je me souviens du Mécano que ma mère utilisait pour nettoyer les cuivres ; le Fly Tox dans son « pompeur » pour nous débarrasser d’insectes « sangsues » ; le papier tue-mouches que nous utilisions en été ; le moulin à café que nous tournions comme des malades après l’avoir coincé entre nos jambes déjà poilues pour moudre les grains de café;
Les journaux de femmes « Atout C½ur », « Nous Deux », « Confidences » et « Intimité » dont les romans photos faisaient le délice des jeunes (et moins jeunes) filles;
Le TEPPAZ de notre adolescence que nous nous contentions de rêver devant la vitrine du marchand d’électro-ménager; le PIZON BROS premier transistor portatif ; la pierre à feu qui faisait la joie des petits que nous jetions au sol pour faire du bruit; La glacière ancêtre du frigidaire qu’il fallait approvisionner de cubes de glace;
Le Meva chaussure à la mode qui fut détrônée par la chaussure italienne à bout pointu et la BNCI, ancêtre de la chaussure tennis. Le Pataugas au coût modéré que nos parents tentèrent de nous imposer souvent sans succès. Le pantalon golf et la coupe en brosse qui cataloguaient les enfants obéissants. On traitait ces garçons de « fils à pèpe ».
La coupe de cheveux non pas de la « coupe à la bol de loubia » mais à « la Marlon Brando » qui fit fureur dans les années « sur les quais ». Une autre mode, celle de la chemise blousée et de la cravate noire tricotée. James Dean était passé par là.
« Ma fille qu’est ce tu veux que je te dise ! Y faut bien que jeunesse se passe ! »
En parlant de filles, je me souviens de la robe vichy de BB et son jupon amidonné, les ballerines de danseuse et « JEUNESSE CINEMA » le journal des adolescentes rêveuses sans oublier la robe sac !
Quand le rock a atterri chez nous, attention les yeux ! Bill Haley, Elvis et consorts c’était la folie ! Les stocks américains Complètement dévalisés ! Même le marché arabe de Bab Ed Jid, a connu la ruée vers l’or de la jeunesse d’Alger !
Les bonbons : les chewing gum Tarzan et Globo, les caramels Fausta, la « Biberine , le réglisse en bois, la poudre de coco, les oublis, les pates à mâcher dont je me souviens plus le nom mais il avaient le goût de réglisse(noir) ou d’anis (bleu), la guimauve tirée avec des mains pas toujours propres par "ki-kilomètre" ;
Nous appelions: OREILLE = le palmier / BI-CITRON = un diabolo citron / = DROGUISTE=le marchand de couleurs / STEAK AMERICAIN= le steak haché / VIANDE DE France = viande de veau
Nous jouions au foot bien sur mais aussi aux TCHAPP’S, aux BILLES, aux NOYAUX,(à seven, au tas ou à la tapette) à la CARRIOLE, aux BOUCHONS lestés de bougie fondue, aux OSSELETS qu’on allait chercher chez le boucher et qu’on trempait dans de l’eau chaude pour les débarrasser de toute viande, à BIX, à TU L’AS ( dans le baba), à la délivrance, à FAVA VINGA qu’on préférait appeler PAPA VINGA, aux TETES dans une entrée de maison avec une balle,( ça a rien a voir avec la bagarre), à la SAVATE qui nous faisait un mal de chien mais fier comme Artaban nous nous faisions un devoir d’y jouer afin de ne pas passer pour des GAMATES.
AUTANT DE SOUVENIRS QUI NOUS ACCOMPAGNENT ET NOUS ACCOMPAGNERONT ENCORE LONGTEMPS
De : Mary
Le : 07/05/2022 16:26
Bonjour je cherche à savoir si la boulangerie située rue camille douls qui était présente il y a environ 80 ans est toujours là. Si vous en aviez quelques photos ainsi que de cette rue ce serait vraiment adorable c'est pour l'un de mes patients très âgé qui rêve de revoir son quartier d'enfance et la boulangerie de ses parents. Je vous remercie beaucoup
De : Antoine/Tony BILLOTTA
Le : 07/05/2022 09:34
Pour les amateurs et celles et ceux qui s'intéressent à tout :
https://aviation-algerie.com/documents-a-telecharger/
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De : pierre-Claude FASANO
Le : 27/04/2022 15:44
Notre AMI CHRISTIAN SANNINO est parti, lui aussi cette semaine. Nous devons un grand respect a ce Monsieur. Un combattant, un résistant, Adieu l'AMI Repose en paix. Je présente a toute la Famille de Christian mes plus sincères condoléances.
De : ABEO
Le : 27/04/2022 14:48
Fabrice SANNINO nous annonce une bien triste nouvelle le décès de son papa Christian SANNINO. Il s’est éteint le mardi 26 avril. Une cérémonie funéraire civile aura lieu le vendredi 29 avril à 16 h 15 au funérarium municipal de la ville de Marseille à l’intérieur du cimetière Saint Pierre. Il est possible de voir le corps du défunt en salon privé pour se recueillir sur sa dépouille le même jour de 15 h 15 à 16 h 15.
Nous savons son engagement dans la lutte pour la défense de l’Algérie Française et nous l’en remercions du fond du c½ur, qu’il repose en paix. J’ai beaucoup de peine René SANCHEZ Président de l’ABEO.
Nous savons son engagement dans la lutte pour la défense de l’Algérie Française et nous l’en remercions du fond du c½ur, qu’il repose en paix. J’ai beaucoup de peine René SANCHEZ Président de l’ABEO.
De : Christian
Le : 27/04/2022 11:38
Sincères condoléances à toute la famille,courage.
Andre repose en paix.
Andre repose en paix.
De : A.B.E.O.
Le : 26/04/2022 08:47
Bonjour les Amis. Les obsèques de notre Ami ANDRE ARBONA auront lieu le Jeudi 28 Avril a 9 h 15. La cérémonie religieuse sera dite au funérarium du cimetière de Saint Pierre ou il repose actuellement. Les personnes pourront accompagné notre Ami ANDRE au crematorium à 10 h 15.
De : pierre-Claude FASANO
Le : 25/04/2022 09:32
ANDRE ARBONA ... n'est plus, il est parti hier matin rejoindre sa Famille, ses Amis, il avait 90 ans. Membre du conseil d'administration de notre A.B.E.O. avec son épouse, Christine, depuis de longues années. Un sourire permanent, toujours gai, près a dire un mot gentil, Il manquera au sein de notre groupe ce sourire et sa gentillesse. Sincères condoléances a toute la Famille d'ANDRE. ADIEU L'AMI ! !
De : ABEO
Le : 22/04/2022 11:58
Bonjour Christian,
Merci pour l’aide que tu apportes à Bab el Oued en général et à l’ABEO en particulier, tu sais combien nous sommes attachés à ce site et combien nous te sommes redevables. Amicalement.
René SANCHEZ
Président de l’ABEO
Merci pour l’aide que tu apportes à Bab el Oued en général et à l’ABEO en particulier, tu sais combien nous sommes attachés à ce site et combien nous te sommes redevables. Amicalement.
René SANCHEZ
Président de l’ABEO
De : ABEO
Le : 22/04/2022 11:52
INFORMATION INFORMATION
Bonjour à vous tous,
Nous voudrions rectifier, notre convocation pour la Mouna du 15 mai 2022 à Aix en Provence.
Il est évident que PATRICK DA COSTA animera cette manifestation comme toujours, désolés pour cet oubli. Nous espérons vous voir ce jour-là. Amicalement.
Le Bureau
Bonjour à vous tous,
Nous voudrions rectifier, notre convocation pour la Mouna du 15 mai 2022 à Aix en Provence.
Il est évident que PATRICK DA COSTA animera cette manifestation comme toujours, désolés pour cet oubli. Nous espérons vous voir ce jour-là. Amicalement.
Le Bureau
