Liste des messages
Le : 27/04/2023 18:56
A L G E R
Appuyée aux collines
Ourlée de sable fin
Fraîche de brise marine
La mer bleue pour écrin
Alger la Blanche perdure
Sous d’autres tyrannies
Sous d’autres écorchures
La paix en est bannie
La Casbah agonise
Dans les ruelles pentues
L’escalier s’éternise
Dans la ville têtue
Tipaza sa voisine
Lui tient bien compagnie
L’une et l’autre divines
Muettes symphonies
Squares, jardins et fontaines
Chantent encore son Orient
Notre Dame d’Afrique Reine
Déchue, se dresse défiant
Le temps, les incroyants
Et sa main rassérène
Le passant défaillant
Et la rancoeur hautaine
Appuyée aux collines
Léchée de vaguelettes
Bleue d’azur et de spleen
Bruissante d’amulettes
Alger la Belle, gageure
D’un avenir honni
D’une impossible injure
Hante nos avanies
Appuyée aux collines
Ourlée de sable fin
Fraîche de brise marine
La mer bleue pour écrin
Alger la Blanche perdure
Malgré les tyrannies
Malgré les écorchures
Malgré la paix bannie
De mon amie Ghyslaine Lalanne
Appuyée aux collines
Ourlée de sable fin
Fraîche de brise marine
La mer bleue pour écrin
Alger la Blanche perdure
Sous d’autres tyrannies
Sous d’autres écorchures
La paix en est bannie
La Casbah agonise
Dans les ruelles pentues
L’escalier s’éternise
Dans la ville têtue
Tipaza sa voisine
Lui tient bien compagnie
L’une et l’autre divines
Muettes symphonies
Squares, jardins et fontaines
Chantent encore son Orient
Notre Dame d’Afrique Reine
Déchue, se dresse défiant
Le temps, les incroyants
Et sa main rassérène
Le passant défaillant
Et la rancoeur hautaine
Appuyée aux collines
Léchée de vaguelettes
Bleue d’azur et de spleen
Bruissante d’amulettes
Alger la Belle, gageure
D’un avenir honni
D’une impossible injure
Hante nos avanies
Appuyée aux collines
Ourlée de sable fin
Fraîche de brise marine
La mer bleue pour écrin
Alger la Blanche perdure
Malgré les tyrannies
Malgré les écorchures
Malgré la paix bannie
De mon amie Ghyslaine Lalanne
Le : 27/04/2023 17:22
QUELQUES EXTRAITS DE
OPERATION PLUME SERGENT MAJOR DE HUBERT ZAKINE.
Au début des années 30, Bab El Oued avait attiré comme un aimant les familles juives de la casbah pourtant retenues par le fil invisible qu'avaient tissé les anciens. Le tailleur de la rue Randon s'installa avenue de la Marne, le coiffeur de la rue Marengo ouvrit un salon rue Champlain, le boulanger de la rue de trois couleurs officia boulevard de Provence et la terre continua de tourner.
Comme toute entité isolée, les juifs de la casbah se regroupèrent au sein de leurs familles avant de prendre leurs marques en ce quartier qu'ils découvraient. Puis, chacun suivit son chemin et les affinités firent le reste. Les trois religions s'entendirent parfaitement et s'apportèrent le meilleur d'elles-mêmes, sans toutefois s'interpénétrer dans la corbeille de mariage que leur proposait la France
Trois années s'étaient écoulées depuis le départ de la rue Randon. Papa Atlan emmenait ses enfants au square Guillemin le samedi matin après l'office. Là, sur l'esplanade, il discutait à bâtons rompus tout en surveillant les petits. Discuter et rire avec ses amis d'enfance qui, comme lui, avaient déserté les ruelles étroites de la casbah pour rejoindre la modernité des appartements aérés de Bab El Oued.
Papa Atlan ne pouvait se détacher de ses souvenirs de jeunesse. Aussi, chaque samedi il retrouvait auprès d'Isidore Abergel, de Roger Bensimon quelques trésors qui ensoleillèrent son enfance.
Mais ces rescapés de la ville orientale, loin de se fermer à d'autres aventures, devinrent des "Bab El Ouédiens" au même titre que les Espagnols de la Basseta et les Italiens des Messageries,
Ils fréquentèrent les mêmes cafés tonitruants, tapèrent la belote à la limite de la dispute, se réconcilièrent devant le verre de l'amitié, tapèrent l'anisette en piochant la kémia allongée sur le comptoir de la "gobia", supportèrent le Gallia ou l'A.S.S.E. en répandant leur mauvaise foi dans un stade en folie, montèrent à Notre-Dame d'Afrique pour admirer le merveilleux panorama d'Alger et suprême bonheur, tapèrent "l'andar et venir" de l'avenue de la Bouzaréah comme tout enfant du faubourg qui se respecte.
Mais ici plus qu'ailleurs, ils fondèrent un foyer avec au bout du c½ur la tendre image du bonheur. Les parents passèrent le témoin de l'amitié aux enfants qui perpétuèrent ce merveilleux sentiment lors de nombreuses retrouvailles des premiers temps.
Et à présent, en resserrant le cercle de famille avec ses amis, Papa Atlan affirmait avec force sa nouvelle identité : il était un français d'Algérie, un juif de Bab El Oued comme il fut un juif de la casbah. Avec fierté!
*****
......................Le Mon Ciné était un de ces cinémas qui avaient les faveurs de la jeunesse. Y passaient des films de cow-boys qui voyaient les "longs couteaux" triompher, sans coup férir, des Sioux, Apaches et autres Cheyennes, des films où des héros mythiques (Tom Mix, Hopalong Cassidy, Zorro) anéantissaient des bandes de hors la loi, des films de cape et d'épée que les enfants imitaient lors de saynètes qu'ils reproduisaient chaque jour, (Capitaine Blood, Robin des Bois, Prince Vaillant) ou d'épopées guerrières qui titillaient l'imagination des plus âgés. Chaque jeudi, des grappes de "chitanes" envahissaient les rangées et applaudissaient aux exploits d'Errol Flynn, Johnny Weissmuller ou John Wayne .....................Comme toutes les rentrées scolaires, la grande papeterie Riveil de l’avenue de la Marne fut prise d’assaut par les mamans car en ce pays, cette tâche incombait à la mère, le père partageant son temps entre son travail, le stade et le café. Et même si certaines fournitures scolaires furent impossibles à trouver, chaque famille s'acquitta de cette tâche honorablement.
Cette ruée provoqua un bel encombrement au grand dam du policier qui tenta de canaliser les plus excités. Mais la bonne humeur étant de la partie, chacun fit preuve de patience dans la file d’attente qui débordait du magasin et s'alignait sur l'avenue de la Marne habituellement très calme. Ne disait-on pas que le quartier Nelson était "off-limits" de Bab El Oued pour stigmatiser la différence qui existait entre le chuchotement, le calme et la pondération des habitants de Nelson et le parler tonitruant, haut et fort des autres quartiers du faubourg.
Les plus impatients se servirent chez Pinelli, autre papeterie de l'avenue de la Marne dont le comptoir plus petit obligeait les clients à faire" la chaîne", pratique très peu usitée en ce pays. Une réserve achalandée qui se trouvait au fond du magasin combla les mères de familles pressées par le temps..........................
Les enfants vivaient, par procuration, des aventures guerrières grandeur nature bien plus excitantes dans leur imaginaire que celles de Vercingétorix ou de Jeanne d’Arc, d’autant plus qu’elles étaient vécues par des membres de la famille. Plus tard, bien plus tard, quand cette folie meurtrière se sera épuisée et que les clameurs se seront tues, Papa Atlan racontera à ses enfants, cette épopée, bien calé dans le fauteuil de cuir usé mais l’instant présent réclamait toute l'attention de son fils pour remplir parfaitement son rôle de chef de famille.
En ces temps de vaches maigres, il passait bien plus d’heures à taquiner l’oublade ou la tchelba avec ses amis qu’à se pencher sur les mathématiques ou la grammaire. Son père à la guerre et sa mère occupée à des tâches ménagères, il plongeait avec délice dans l'école buissonnière que sa scolarité lui proposait....
...............................Mise en place par le gouvernement de Vichy l’abrogation du décret Crémieux qui renvoyait les juifs au statut antérieur de l’indigénat eut pour effet immédiat le renvoi des fonctionnaires juifs qui furent chassés comme des malpropres des administrations et de toutes les écoles d'Algérie. Papa Ayache, l’instituteur modèle, l’homme que tout le monde respectait pour son sens du devoir et sa probité, n’était plus qu’un indigène aux yeux du pouvoir en place. Pourtant, il était le même homme avec son sérieux, sa bonhommie, ses emportements et sa conscience professionnelle. Il n'avait que le défaut d'être juif. Du jour au lendemain, cet homme exemplaire, français de c½ur et d'esprit, était jugé indigne d'apprendre à des petits français les mathématiques, la géographie et l'histoire de France pour laquelle il s'était battu en 1914 et ce jusqu'à la victoire finale en 1918..............
...................................Papa Ayache termina sa journée, rangea son vieux cartable en silence, prit dans le placard sa règle, se planta devant le tableau noir et regarda droit dans les yeux "Sa" classe comme s'il désirait photographier du c½ur "ses petits". Puis il se fendit d'un discours patriote auquel il ne semblait plus croire.
--La guerre est une chose monstrueuse. Elle tue les jeunes hommes et détruit les familles. Vous, mes enfants, souvenez-vous que vos parents se battent pour que la liberté qui est le bien le plus précieux de la vie, vous soit à jamais rendue. Catholiques, juifs, protestants, Arabes ou Kabyles, soyez unis comme les cinq doigts de la main devant l'ennemi car ne vous y trompez pas, l'ennemi nous est commun. Voilà mes enfants, je vais vous quitter et je voudrais que vous me fassiez honneur en travaillant du mieux que vous pourrez. Au revoir les enfants et........à bientôt......si Dieu veut!
Les élèves se levèrent et saluèrent leur maitre avec retenue mais affection. La sortie des élèves du cours moyen deuxième année s'effectua en ordre telle une retraite au flambeau à l'intention de papa Ayache qui tourna le coin de la rue Rochambeau sans se retourner, la démarche hésitante et le dos subitement vouté sous sa vieille gabardine usagée.
*****
Le lundi suivant, Monsieur Ayache se rendit au jardin Guillemin. Seule distraction des familles, ce jardin se voulait le rendez-vous habituel des quartiers environnants. Ne venait-on pas de la place du Gouvernement, des Trois Horloges, des Messageries ou de la rampe Valée. Il faut dire que le jardin Guillemin n’offrait pas moins de cinq squares qui descendaient en cascade jusqu'à la mer. Les nombreux bancs de pierre accueillaient les mamans-tricoteuses et les esplanades proposaient un terrain de jeu idéal pour une enfance en folie. Dans la joyeuse cohue des après-midi, les enfants s'adonnaient à leur besoin de courir et de "se mettre en nage" au grand dam des mamans occupées pourtant à "tchortchorer" sous l'½il débonnaire d'un vieux garde municipal au casque colonial affirmé.
Monsieur Ayache, instituteur banni de l'école de garçons Rochambeau, se fraya un chemin entre les garnements qui jouaient sur l'esplanade circulaire du jardin. Il montrait l’assurance et la satisfaction de celui qui avait trouvé la solution au problème posé par ses anciens élèves.
OPERATION PLUME SERGENT MAJOR DE HUBERT ZAKINE.
Au début des années 30, Bab El Oued avait attiré comme un aimant les familles juives de la casbah pourtant retenues par le fil invisible qu'avaient tissé les anciens. Le tailleur de la rue Randon s'installa avenue de la Marne, le coiffeur de la rue Marengo ouvrit un salon rue Champlain, le boulanger de la rue de trois couleurs officia boulevard de Provence et la terre continua de tourner.
Comme toute entité isolée, les juifs de la casbah se regroupèrent au sein de leurs familles avant de prendre leurs marques en ce quartier qu'ils découvraient. Puis, chacun suivit son chemin et les affinités firent le reste. Les trois religions s'entendirent parfaitement et s'apportèrent le meilleur d'elles-mêmes, sans toutefois s'interpénétrer dans la corbeille de mariage que leur proposait la France
Trois années s'étaient écoulées depuis le départ de la rue Randon. Papa Atlan emmenait ses enfants au square Guillemin le samedi matin après l'office. Là, sur l'esplanade, il discutait à bâtons rompus tout en surveillant les petits. Discuter et rire avec ses amis d'enfance qui, comme lui, avaient déserté les ruelles étroites de la casbah pour rejoindre la modernité des appartements aérés de Bab El Oued.
Papa Atlan ne pouvait se détacher de ses souvenirs de jeunesse. Aussi, chaque samedi il retrouvait auprès d'Isidore Abergel, de Roger Bensimon quelques trésors qui ensoleillèrent son enfance.
Mais ces rescapés de la ville orientale, loin de se fermer à d'autres aventures, devinrent des "Bab El Ouédiens" au même titre que les Espagnols de la Basseta et les Italiens des Messageries,
Ils fréquentèrent les mêmes cafés tonitruants, tapèrent la belote à la limite de la dispute, se réconcilièrent devant le verre de l'amitié, tapèrent l'anisette en piochant la kémia allongée sur le comptoir de la "gobia", supportèrent le Gallia ou l'A.S.S.E. en répandant leur mauvaise foi dans un stade en folie, montèrent à Notre-Dame d'Afrique pour admirer le merveilleux panorama d'Alger et suprême bonheur, tapèrent "l'andar et venir" de l'avenue de la Bouzaréah comme tout enfant du faubourg qui se respecte.
Mais ici plus qu'ailleurs, ils fondèrent un foyer avec au bout du c½ur la tendre image du bonheur. Les parents passèrent le témoin de l'amitié aux enfants qui perpétuèrent ce merveilleux sentiment lors de nombreuses retrouvailles des premiers temps.
Et à présent, en resserrant le cercle de famille avec ses amis, Papa Atlan affirmait avec force sa nouvelle identité : il était un français d'Algérie, un juif de Bab El Oued comme il fut un juif de la casbah. Avec fierté!
*****
......................Le Mon Ciné était un de ces cinémas qui avaient les faveurs de la jeunesse. Y passaient des films de cow-boys qui voyaient les "longs couteaux" triompher, sans coup férir, des Sioux, Apaches et autres Cheyennes, des films où des héros mythiques (Tom Mix, Hopalong Cassidy, Zorro) anéantissaient des bandes de hors la loi, des films de cape et d'épée que les enfants imitaient lors de saynètes qu'ils reproduisaient chaque jour, (Capitaine Blood, Robin des Bois, Prince Vaillant) ou d'épopées guerrières qui titillaient l'imagination des plus âgés. Chaque jeudi, des grappes de "chitanes" envahissaient les rangées et applaudissaient aux exploits d'Errol Flynn, Johnny Weissmuller ou John Wayne .....................Comme toutes les rentrées scolaires, la grande papeterie Riveil de l’avenue de la Marne fut prise d’assaut par les mamans car en ce pays, cette tâche incombait à la mère, le père partageant son temps entre son travail, le stade et le café. Et même si certaines fournitures scolaires furent impossibles à trouver, chaque famille s'acquitta de cette tâche honorablement.
Cette ruée provoqua un bel encombrement au grand dam du policier qui tenta de canaliser les plus excités. Mais la bonne humeur étant de la partie, chacun fit preuve de patience dans la file d’attente qui débordait du magasin et s'alignait sur l'avenue de la Marne habituellement très calme. Ne disait-on pas que le quartier Nelson était "off-limits" de Bab El Oued pour stigmatiser la différence qui existait entre le chuchotement, le calme et la pondération des habitants de Nelson et le parler tonitruant, haut et fort des autres quartiers du faubourg.
Les plus impatients se servirent chez Pinelli, autre papeterie de l'avenue de la Marne dont le comptoir plus petit obligeait les clients à faire" la chaîne", pratique très peu usitée en ce pays. Une réserve achalandée qui se trouvait au fond du magasin combla les mères de familles pressées par le temps..........................
Les enfants vivaient, par procuration, des aventures guerrières grandeur nature bien plus excitantes dans leur imaginaire que celles de Vercingétorix ou de Jeanne d’Arc, d’autant plus qu’elles étaient vécues par des membres de la famille. Plus tard, bien plus tard, quand cette folie meurtrière se sera épuisée et que les clameurs se seront tues, Papa Atlan racontera à ses enfants, cette épopée, bien calé dans le fauteuil de cuir usé mais l’instant présent réclamait toute l'attention de son fils pour remplir parfaitement son rôle de chef de famille.
En ces temps de vaches maigres, il passait bien plus d’heures à taquiner l’oublade ou la tchelba avec ses amis qu’à se pencher sur les mathématiques ou la grammaire. Son père à la guerre et sa mère occupée à des tâches ménagères, il plongeait avec délice dans l'école buissonnière que sa scolarité lui proposait....
...............................Mise en place par le gouvernement de Vichy l’abrogation du décret Crémieux qui renvoyait les juifs au statut antérieur de l’indigénat eut pour effet immédiat le renvoi des fonctionnaires juifs qui furent chassés comme des malpropres des administrations et de toutes les écoles d'Algérie. Papa Ayache, l’instituteur modèle, l’homme que tout le monde respectait pour son sens du devoir et sa probité, n’était plus qu’un indigène aux yeux du pouvoir en place. Pourtant, il était le même homme avec son sérieux, sa bonhommie, ses emportements et sa conscience professionnelle. Il n'avait que le défaut d'être juif. Du jour au lendemain, cet homme exemplaire, français de c½ur et d'esprit, était jugé indigne d'apprendre à des petits français les mathématiques, la géographie et l'histoire de France pour laquelle il s'était battu en 1914 et ce jusqu'à la victoire finale en 1918..............
...................................Papa Ayache termina sa journée, rangea son vieux cartable en silence, prit dans le placard sa règle, se planta devant le tableau noir et regarda droit dans les yeux "Sa" classe comme s'il désirait photographier du c½ur "ses petits". Puis il se fendit d'un discours patriote auquel il ne semblait plus croire.
--La guerre est une chose monstrueuse. Elle tue les jeunes hommes et détruit les familles. Vous, mes enfants, souvenez-vous que vos parents se battent pour que la liberté qui est le bien le plus précieux de la vie, vous soit à jamais rendue. Catholiques, juifs, protestants, Arabes ou Kabyles, soyez unis comme les cinq doigts de la main devant l'ennemi car ne vous y trompez pas, l'ennemi nous est commun. Voilà mes enfants, je vais vous quitter et je voudrais que vous me fassiez honneur en travaillant du mieux que vous pourrez. Au revoir les enfants et........à bientôt......si Dieu veut!
Les élèves se levèrent et saluèrent leur maitre avec retenue mais affection. La sortie des élèves du cours moyen deuxième année s'effectua en ordre telle une retraite au flambeau à l'intention de papa Ayache qui tourna le coin de la rue Rochambeau sans se retourner, la démarche hésitante et le dos subitement vouté sous sa vieille gabardine usagée.
*****
Le lundi suivant, Monsieur Ayache se rendit au jardin Guillemin. Seule distraction des familles, ce jardin se voulait le rendez-vous habituel des quartiers environnants. Ne venait-on pas de la place du Gouvernement, des Trois Horloges, des Messageries ou de la rampe Valée. Il faut dire que le jardin Guillemin n’offrait pas moins de cinq squares qui descendaient en cascade jusqu'à la mer. Les nombreux bancs de pierre accueillaient les mamans-tricoteuses et les esplanades proposaient un terrain de jeu idéal pour une enfance en folie. Dans la joyeuse cohue des après-midi, les enfants s'adonnaient à leur besoin de courir et de "se mettre en nage" au grand dam des mamans occupées pourtant à "tchortchorer" sous l'½il débonnaire d'un vieux garde municipal au casque colonial affirmé.
Monsieur Ayache, instituteur banni de l'école de garçons Rochambeau, se fraya un chemin entre les garnements qui jouaient sur l'esplanade circulaire du jardin. Il montrait l’assurance et la satisfaction de celui qui avait trouvé la solution au problème posé par ses anciens élèves.
Le : 26/04/2023 19:49
Bonsoir a toute la Famille de BEO. Nous apprenons avec une grande tristesse le déces de Madame MARIE JEANNE MULLOR, hier le 25 Avril 2023, elle était l'épouse de RENE ,le boulanger, pâtissier bien connu a Bab-El-Oued, il avait construit les trois horloges que tout le monde avait apprécié et photographié au Grand ST Jean a ROGNES chaque année. Ses obsèques auront lieu a Marseille en l'église de MONTOLIVET, 383 Avenue de Montolivet ce Samedi le 29 Avril a 9 h30. Elle est parti rejoindre RENE. Ils étaient de longues années dans le bureau du conseil d'administration. En mon personnel et au nom des membres du bureau de l'association A.B.E.O. nous présentons a toute la Famille, nos plus sincères condoléances. Repose en paix MARIE- JEANNE.
Le : 25/04/2023 18:51
Alice Kaplan : « Il y a une mémoire populaire des juifs d’Algérie »
ENTRETIEN. L’Américaine Alice Kaplan a signé un roman bouleversant sur les traces d’une des dernières grandes familles juives d’Alger.
Propos recueillis par notre correspondant à Alger, Adlène Meddi
https://www.lepoint.fr/afrique/alice-kaplan-il-y-a-une-memoire-populaire-des-juifs-d-algerie-20-04-2023-2517126_3826.php?M_BT=2923563073#11
ENTRETIEN. L’Américaine Alice Kaplan a signé un roman bouleversant sur les traces d’une des dernières grandes familles juives d’Alger.
Propos recueillis par notre correspondant à Alger, Adlène Meddi
https://www.lepoint.fr/afrique/alice-kaplan-il-y-a-une-memoire-populaire-des-juifs-d-algerie-20-04-2023-2517126_3826.php?M_BT=2923563073#11
Le : 24/04/2023 10:11
Michel un enfant de la Basseta est parti rejoindre les siens 🥲 c’était un frère de c½ur . Mes condoléances a sa charmante fille ainsi qu’a toute la famille. Paix a son âme .
Le : 24/04/2023 08:41
Bonjour,
je ne me connecte pas régulièrement mais je souhaitais vous faire part du décès la semaine dernière de mon oncle Georges VILA né à Alger en 1942.
Outre son frère et sa s½ur décédés en bas âge à Alger, il a rejoint son frère André VILA décédé en 2014, son père Guillaume VILA et sa mère Adrienne FOLADIN épouse VILA décédée en 1996.
Avec Maman, Paulette VILA épouse René BORONAD), ils habitaient avenue de la Bouzarea à Alger (au 123 si je me rappelle bien).
Je ne suis pas né là-bas, mais je sais qu'un jour j'irai.
Cordialement
Philippe BORONAD VILA
je ne me connecte pas régulièrement mais je souhaitais vous faire part du décès la semaine dernière de mon oncle Georges VILA né à Alger en 1942.
Outre son frère et sa s½ur décédés en bas âge à Alger, il a rejoint son frère André VILA décédé en 2014, son père Guillaume VILA et sa mère Adrienne FOLADIN épouse VILA décédée en 1996.
Avec Maman, Paulette VILA épouse René BORONAD), ils habitaient avenue de la Bouzarea à Alger (au 123 si je me rappelle bien).
Je ne suis pas né là-bas, mais je sais qu'un jour j'irai.
Cordialement
Philippe BORONAD VILA
Le : 24/04/2023 07:57
Sincères condoléances à la famille DE LA BARBACANA pour le décès de Michel avec qui je suis allé à l'école de la rue Camille Douls
Le : 23/04/2023 18:50
Mon père, Michel DE LA BARBACANA, nous a quitté le 15 avril. Il était natif d’Alger et de Bab El Oued et quartier des 3 horloges avec son père Gregoire, sa mère Carmen et ses s½urs, Josette et Jacqueline, ainsi que ses frères.
Il a travaillé à Hassi Messaoud.
Merci d’avoir une pensée pour lui qui aimait tant Alger, son quartier et ses amis d’enfance.
Il a travaillé à Hassi Messaoud.
Merci d’avoir une pensée pour lui qui aimait tant Alger, son quartier et ses amis d’enfance.
Le : 23/04/2023 18:48
Mon père, Michel DE LA BARBACANA, nous a quitté le 15 avril. Il était natif d’Alger et de Bab El Pued et quartier des 3 horloges avec son père Gregoire, sa mère Carmen et ses s½urs, Josette et Jacqueline, ainsi que ses frères.
Il a travaillé à Hassi Messaoud.
Merci d’avoir une pensée pour lui qui aimait tant Alger, son quartier et ses amis d’enfance.
Il a travaillé à Hassi Messaoud.
Merci d’avoir une pensée pour lui qui aimait tant Alger, son quartier et ses amis d’enfance.
Le : 15/04/2023 09:17
Les familles Montiel et Colonna vous remercie pour vos messages de condoléances pour le décès de leur frère et beau frère Joseph Montiel