pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Rodriguez Jean-PierreEnvoyer un mail

Le : 20/09/2023 07:56

Bravo,bravissimo,pour le rappel du PATAOUETE M Billota...........

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 20/09/2023 05:51

Hubert Zakine

"LE PATAOUETE" DE HUBERT ZAKINE. (pour les nouveaux arrivants)

« La langue de chez nous autres, c’est pas la langue à tout le monde. Elle ressemble à aucune autre et aucune autre langue elle ressemble à la langue de Robert Capomazza, Henri Agullo ou Jacky Zenouda.
Elle renferme un zeste d’italien, un soupçon d’espagnol, une pincée d’arabe, trois fois rien de juif, quelques bribes de français et une tonne de gros mots.
Notre langue, elle a un nom à coucher dehors même que Azrine même pas y connaît son origine. Musette ou pas Musette? Taouète ou pas taouète, that is the question?
Notre langue, c’est la langue pataouète. Rien tu dis son nom et tu comprends que c’est une langue qu’elle a pas de pays. Peut être que c’est un kilo, un tchitchepoune, un ivrogne quoi, qui l’a nommée ainsi pour faire rimer pataouète et anisette. A savoir!
Toujours est-il, pour que le pataouète y reste pas une langue morte, obligé plein des écrivains que total y z’écrivent comme des savates, y z’ont tiré une langue comme ça pour raconter des histoires à dormir debout.
La langue pataouète, elle est comme les pataouètes eux mêmes: des marseillais à la puissance dix (it la Grande Zohra) Alors obligé, les mots et les expressions françaises y suffisent pas pour exprimer ça qu’on a dans le ventre et qu’on sort par la bouche. Quand un métropolitain y rencontre une connaissance y lui dit : « comment allez vous? ». La vérité c’est fade comme un plat de couscous sans loubia, sans harissa et sans ch’tétrah
Nous autres, avant de dire bonjour, on se donne une grande claque dans le dos pour montrer la force de nos sentiments même que ça fait un de ces mal! Après on s’insulte la mort de nos morts tellement qu’on est content de se revoir. Ensuite on s’embrasse la mort de nos osses. Enfin, rien qu’on parle pour rien dire avec des mots pataouètes que grâce à Dieu y z’existent ou sinon on resterait muets comme des carpes qu’elles seraient pas radoteuses comme Madame NOGUES que toujours elle répète comme une smata qu’elle est.
Le langage pataouète, en un mot comme en cent, il a plus de punch et il est plusse imagé. Y sort du c½ur alors que le français y sort seulement de la bouche.
La langue pataouète elle pêche dans la Méditerranée la bouillabaisse, la paella, la macaronnade et le couscous et elle en fait un gigantesque « ralota »; quel imbécile en français y devient « quel babao», « quel r’mar», « quel badjej » , « quel torrène» en pataouète.
Disons que le pataouète est un français gargantuesque dont les effets gestuels, sonores et grammaticaux y sont amplifiés par cent, voire mille.
Le pataouète, un manchot y peut pas le parler parce que les mains de nous autres, elles sont le prolongement de notre bouche. Un « karse », un « smom », une figure d’enterrement quoi, y peut pas apprendre le pataouète « pace que » la langue de chez nous autres, elle se chante et elle se rit, elle se crie et elle s’exclame, elle s’enflamme et elle enflamme. Notre langue, elle puise son énergie dans les jardins de Tolède, les cafés de Livourne, les souks d’Arabie ou les ruelles de Jérusalem. Notre langue elle est notre expression, notre passeport pour l’amitié, notre essence de civilisation méditerranéenne, notre mémoire éternelle. "
ELLE EST NOTRE AME !

 

De : Jean Robert PIVONEnvoyer un mail

Le : 18/09/2023 11:10

Josiane bonjour,
Suite à votre message, allez sur google et tapez Sport Athlétique de Bab el Oued.
Vous aurez des reportages et photos.
En junior avec l'ASCFA j'ai marqué un but au SABO.
Amicalement.

 

De : MARCHANDEnvoyer un mail

Le : 15/09/2023 00:51

Je recherche toutes les personnes qui ont travaillé au laboratoire CRÉAT 60 rue CARDIAL VERDIER......MERCI

 

De : Miralles josianeEnvoyer un mail

Le : 14/09/2023 14:04

Bonjour avez vous des informations sur ce club de football d’ALGER
Sport athlétique de Bab el Oued
Bien cordialement
Josiane née à Alger avril 1951

 

De : CollEnvoyer un mail

Le : 13/09/2023 22:47

Bonjour, mon père Coll Jacques habitait rue Bouzaera . Il est né en 1926 décédé en 2012. Il jouait au football .
Il est entré fin des années 40 dans la Marine marchande
Quelqu’un l’a connu peut être ?
Amicalement
Mr Coll Jean-Jacques

 

De : christol sergeEnvoyer un mail

Le : 13/09/2023 17:21


A l'adresse de Mr Fouzi
Je ne crois pas que ce site soit le lieu pour faire des reproches à qui que ce
soit concernant le passé de l'Algérie,car chacun pourrait en faire au sujet de
l'autre.
Ce site est un lieu de souvenirs pour tous ceux qui ont au coeur la nostalgie
de leur jeunesse heureuse,quelque soit son origine ou sa religion.
Amitiées à tous et oublions les polémiques stériles...

 

De : FouziEnvoyer un mail

Le : 13/09/2023 13:55

y'avait une opportunité perdu et insaisissable pour vivres dans un air de bonne cohabitation avec les autochtones mais en vu votre altitude de haine malheureusement dans vos messages laissant derrière chacun de vous que des remords et une blessure .....! Nos parents n'étaient pas tort de racontant les crimes commis peut-être par vous où vos proches ainsi l'étrangleur de Bab el Oued alias le ''muet'' nommé joseph mangiapani, que celui-là n'hésitai pas de se rattrapés un passant malchanceux , qui finit accroché parmi les arbres de la placette ou la pendule des 3 horloges ....etc....👣


 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 13/09/2023 13:53

André Trives Auteur
·
Ah ! les odeurs suaves de la rue du Roussillon.
En passant devant chez Angelo les gamins avaient les papilles qui se liquéfiaient et les narines qui se dilataient... Dans ce magasin, créateur du bonheur sucré des enfants, on se régalait à voir les présentations colorées en bleu ou en rose. A Pâques c'était les sujets en chocolat qui envahissait la vitrine et tous les gamins qui passaient collaient leur nez reniflard pour admirer et espérer en manger le jour des Rameaux. Ah là là ! les rameaux de chez Angelo pendus au plafond, on se serait cru dans une grotte préhistorique où le magasin voyait son plafond croulait de stalactites roses pour les filles et bleues pour les garçons.
Tous se disaient " Vivement dimanche au retour des églises St Joseph, St Louis ou St Vincent de Paul, après que le curé ait béni nos rameaux, pour goûter les sujets en sucre ou en chocolat, les pralines, les dragées, les guimauves, les rouleaux de réglisse, les petits sachets de bibérine et aussi n'oublions pas l'orange confite.
C'est cette enfance là vécue avec l'amour de nos modestes parents qui nous fait dire aujourd'hui qu'à Bab el Oued on vivait heureux...

 

De : Antoine/Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 12/09/2023 18:10

Hubert Zakine

ALGER DES JOURS HEUREUX DE HUBERT ZAKINE.

Putain, qu’est-ce que j’étais heureux ! Sans argent mais avec des noyaux, une toupie ou une cariole.
Et le fin du fin, quand on pouvait se payer une place au Marignan, au Majestic ou au Plaza, (j’aurais pu citer tous les cinémas d’Alger mais j’ai pitié de vous), le roi, il était pas notre cousin. A présent, même si l’argent, c’est plus un problème pour moi, aouah, les amis ou les copains, yen a plus bezef pour me rendre belle, la vie. Plus de Roland, de Jacky, d’Alain, de Capo, de Victor et de Jacky, ils sont tous devenus grands ou ils sont morts !
Raïeb de nous ! Zarmah, on est grands ! Qu’est-ce qu’on en a à foutre d’être grands si nos amis sont à Miami, Jerusalem et Paris, si loin de notre affection. L’amitié du pied noir elle se décline avec ce slogan : A LA VIE, A LA MORT. Et moi, j’ajoute :A L’AMOUR. Et surtout, ne vous amusez pas à jouer les tapettes, les tarjettes et compagnie. Je parle de l’amour fraternel, têtes de couillons.
Nous, dès qu’on avait des poils aux pattes, rien qu’on pensait aux filles. Les tétés, ça nous suffisait. Pour le reste, on préférait les jeux de l’enfance. Et surtout le foot avec l’ASSE et le Gallia d’une part et les matches inter-quartiers. Le bonheur quoi !
Jamais vous vous êtes demandé pour quelle raison, le pied noir il est nostalgique. Eh bien, c’est pour tout ça. Pour les amitiés perdues et la solitude qui nous emprisonne, pour les familles écartelées aux quatre vents de l’affection, pour la terre natale et les cimetières abandonnés à la folie des hommes, pour nos vieux et l’histoire de leur épopée devenue inutile après 132 ans de présence française. Comment ne pas en vouloir à la France et les français qui font des ronds de jambes aux Algériens qui osent revendiquer la repentance. Quelle repentance ? Et puis quoi encore. La France, non seulement elle a donné un nom à un pays qui n’existait pas, elle a fait pousser des vergers où il n’y avait que des pierres et en plus ils demandent la repentance.....et mon cul c’est du poulet ?
Pardon manman, mais ils m’énervent trop avec leur exigence. Non, seulement, on est partis une main devant et une main derrière à cause de la grande Zohra, mais en prime, on leur a découvert le pétrole. Et la France, elle a rien trouvé de mieux que de se ruiner en leur achetant l’or noir d’Hassi Messaoud. Bouh, bouh et bouh!
Tous les grands soldats d’antan doivent se retourner dans leurs tombes en constatant les poules mouillées d’aujourd’hui. Les Delattre de Tassigny, les Foch, les Juin,et tous les autres de Bigeard à Salan, en passant par Auboynaud, Jouhaud, Challe et Zeller......
Allez mieux j’arrête ou j’attrappe la crise cardiaque.
Mieux j’écris ma ville, mon quartier, ma rue Thuillier, mon Padovani, mon jardin Guillemin et ma famille à laquelle je joins mes amis qui ont accompagné mon enfance et mon adolescence avant la débandade de 62. Après mes études chaotiques, j’ai passé mon BEPC ou plutôt mon demi-BEPC. En effet, le deuxième jour, une patrouille de zouaves a arrêté le bus de cours sur le chemin du lycée Gauthier où avait lieu l’examen. Et fouille, et fouille, et cherche le pistolet, la grenade, la bombe atomique. Total, nul fellagha, nul bandit, nul zorro ......conséquence, on est arrivé en retard et le concierge nous a tapé une olive en nous interdisant d’entrer dans l’établissement. Et re-conséquence, le BEPC il est resté au stade des intentions pour six éléves de Bab El Oued. Si on était un de plus, on aurait joué les sept mercenaires et les zouaves, on en aurait fait de la chipolata. Ma mère, stoïque comme jamais, elle a pas tapé le coup de sang parce que tout ça, tu montes, tu descends, c’était la faute à la grande Zohra.
-De Gaulle y veut pas que tu sois docteur, tant pis pour les malades.
Y a pas, ma mère et la fatalité, c’est une histoire d’amour. Tout c’est à cause de la fatalité ! Comme tata Rose, qu’elle connait la fatalité comme sa poche. Ya pas, la casbah judéoarabe, ça a marqué ma famille, hein ! Purée, cette casbah, dé !
Elles en parlent comme si c’était le paradis. A savoir depuis combien d’années ou de générations, les Duran d’Alger habitent la rue Marengo. Ah, les beignets arabes et le zalabias, rien d’en parler, je redeviens petit garçon.
Mais attention, la casbah, c’est bien mais Bab El Oued, c’est pas comparable. Le plus beau quartier du monde avec de 80000à 100000 habitants, des marchés, les lycées, des collèges, des cinémas, une piscine olympique et par dessus tout, des cafés en pagaille où les amis boiventdes verres d’anisette et de rigolade jusqu’à plus soif.
Vous avez remarqué chers lecteurs que mes sujets partent dans tous les sens. J’adore remplir des pages et des pages pour évoquer mes souvenirs qui se bousculent dans ma mémoire. Ma jeunesse au jardin Guillemin, à Padovani, aux horizons bleus ou dans la forêt des Eucalyptus qui embaumait tout le quartier. On tailladait dans l’écorce des arbres un semblant de cigarette que l’on fumait et avoir l’impression d’être des grands. Heureux temps d’une jeunesse vagabonde qui ne coutait pas un centime à nos parents mais prouvait notre débrouillardise.

 

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