Liste des messages
Le : 27/10/2024 18:27
Bonsoir mon amie Liliane. Comment vas tu ?J'espère que tu te porte bien. Notre génération ne vit que de nos souvenir de jeunesse. La nostalgie est notre oxygène. Heureusement qu'il nous reste tout nos beaux souvenirs d'enfance et de jeunesse.Ectit moi en privé sur ma messagerie pour avoir de tes nouvelles je te fais de gros bisous à partir de notre inoubliable quartier.
Le : 24/10/2024 12:25
2 photographes avenue de la Bouzaréah où on faisait surtout les photos pour les mariages, naissances et communions. Le 1er PETRUSA à côté du cinéma Trianon remplacé par le magasin Monoprix et un autre photographe moins connu juste en face.
Le : 24/10/2024 10:20
Bonjour. je suis à la recherche de l'endroit où se trouvait le photographe de Bab El Oued certains disent que c'etait u 06 Avenue de la Marne. Est-ce vrai? Quelqu'un peut-il m'aider avec mes remerciements anticipés
Le : 24/10/2024 09:07
Sincères condoléances à toute la famille FASANO et LAGIER.
Courage, que JANIK repose en paix.
Christian
Courage, que JANIK repose en paix.
Christian
Le : 24/10/2024 06:22
Bonjour. Ma soeur ainée, JANIK LAGIER née FASANO, da la cité de LA CONSOLATION a BAB-EL-OUED, est dcd le Dimanche 20 Octobre, brutalement. Ses obsèques seront célebrées le Vendredi 25 en l'église SAINTE ANNE a Septemes les Vallons a 10 h. Repose en paix ma soeur ! ! !
Le : 21/10/2024 10:45
Je viens d’apprendre le décès d’un Ami de Bab El oued
Il s’agit de jean pierre Boriello de la rue Taine , haut de la rue Léon Roches
Qui peut me donner plus de renseignements à savoir si il était toujours sur Marseille
Il s’agit de jean pierre Boriello de la rue Taine , haut de la rue Léon Roches
Qui peut me donner plus de renseignements à savoir si il était toujours sur Marseille
Le : 21/10/2024 10:25
Extrait de MON ENFANCE A L'ESPLANADE de H. ZAKINE.
C'est qu'à l'Esplanade et il faut bien le dire dans tout Bab El Oued, la parole c'était sacré! Dans chaque quartier, on entendait des ma parole d'honneur longs comme le bras. Pour nous autres, jurer donnait de l'authenticité voire de la véracité au moindre propos même si c'était un mensonge éhonté.
Jurer sur la mère était synonyme de sincérité voire de vérité. Même le menteur comme un arracheur de dents, y refusait de mentir si la mère était en jeu.
Sur la vie d'ma mère validait le propos car on ne jurait jamais sur la mère si un doute subsistait. D'ailleurs, je sais pas si le président du tribunal d'Alger il demandait pas aux accusés de jurer sur la vie de leur mère plutôt que sur la bible ou le code civil. La vérité, il aurait eu plus confiance!
Mais comme nous autres les petits chitanes de la rue, du jardin ou de la plage, on tapait sans arrêt des coups de temeniek pour tromper l'ennemi, en douce, on jurait sur la vie de ma mère et on ajoutait méditerranée. Comme ça, on pouvait jurer à tire larigot. On tapait l'olive à notre interlocuteur en mentant effrontément. Il faut dire que la course à l'échalote de la roublardise avait reçu ses lettres de noblesse dans les quartiers de Bab El Oued. Je peux même dire qu'elle était élevée à hauteur d'une institution. Et plus on mentait, plus les amis qui étaient dans la confidence, y nous tressaient des louanges.
Tout ça pour expliquer qu'on habitait peut-être l'Esplanade mais on réagissait comme les chitanes des autres quartiers. Et attention hein, ne croyez pas qu'on parlait un langage châtié! Que nenni! Bien au contraire, on accentuait notre grossièreté pour ne pas se démarquer des copains de l'école. En un mot comme en cent dix huit, on jurait comme des charretiers. Mais seulement entre chitanes. Jamais devant les grandes personnes. Comme je l'ai dit dans un de mes ouvrages, on s'essuyait nos mauvaises manières sur le paillasson avant d'entrer à la maison. Et le respect, alors!
/////
Les habitants de l'Esplanade avec le marché Nelson pour se nourrir, les jardins Guillemin pour s'enivrer de bavardages à bâtons rompus et de cavalcades enfantines, Padovani, Prado plage et les bains des chevaux pour les joies de la plage, la piscine olympique d'El Kettani pour les compétitions de natation, les lycées Bugeaud, Lazerges et le collège Guillemin pour les têtes bien faites, les cinémas Majestic et Variétés pour la distraction, les cafés pour l'anisette, la khémia et l'entretien de l'amitié, les écoles Rochambeau et Lazerges pour l'enseignement du lire, écrire et compter, la rue pour façonner l'enfance, tout était réuni pour que chacun s'identifie à ce quartier off limits de Bab El Oued!
Prenez le marché Nelson! On monte, on descend, c'était le grand style depuis 1957 avec sa structure en fibro-ciment. (zarmah, je suis un diplômé es-architecture, total je suis archi-nul en fibro-ciment et même en fibro-autre chose). Le marché Nelson à ciel ouvert jusqu’en 1956 où les femmes elles tchortchoraient sans crier comme des marchandes de poissons, il était le rendez-vous des ménagères en goguette. En plus, tout le monde y se connaissait alors je vous dis pas combien les langues elles travaillaient. Mais toujours avec distinction! J'exagère un tant soit peu (un tant soit peu, là, je fais zarmah) mais il est vrai que le catimini était la denrée la plus courtisée dans ce haut lieu de l'Esplanade. (purée, qu'en langage châtié, ces choses sont dites!)
/////
Notre plage de l'Esplanade elle se trouvait à..........l'Esplanade. La palisse, c'est mon cousin!Notre coin de paradis, il s'appelait Padovani. Un petit bout de plage coincé entre le boulevard front de mer et El Kettani qui venait nous taper la sérénade à Magali pour qu'on déserte pas Bab El Oued et qu'on aille faire les beaux et les belles à la Madrague ou à la Pointe Pescade. Les beaux et les belles, seulement si on était un Adonis et une Vénus comme ma s½ur et moi. On est jamais si bien que par soi-même non? Tant qu'il y a de la gêne, il y a pas de plaisir! Mais au fait, j'ai pas de s½ur!
Padovani, c'était la plage des petites gens de Bab El Oued. Nous autres, enfants de l'Esplanade, du matin au soir, on tapait le bain. Aller et retour jusqu'au petit rocher pour un diplôme de natation décerné par le quartier. Notre méditerranée, câline comme une mère de chez nous, elle nous offrait son grand lit indigo pour taper la pancha jusqu'à plus soif. L'air de rien, on matait les petites. On jouait les Johnny Weissmuller même si on savait pas nager. En fin d'après midi, on remontait de la plage, exténués mais heureux. Le corps brûlé par le soleil, on se changeait fissa fissa (vite) pour rejoindre le jardin Guillemin qui éclaboussait le quartier d'exubérance. La drague dans le regard, la plaisanterie aux bords des lèvres, un alligator noir dans le blue jean, on partait à la conquête d'une robe vichy. Aya zoumbo (cri pour se donner du courage), c'était à celui qui fanfaronnerait le plus, qui rirait le plus fort pour cacher sa timidité, qui échangerait le tape-cinq le plus sonore pour se faire remarquer, celui qui, sûr de son pouvoir de séduction sur les jeunes filles en fleur, se contentait d'un regard de velours. Attention les yeux! C'était une course au trésor sans vainqueur ni vaincu. Purée, le moindre regard d'une fille plongeait les amoureux en herbe dans une extase peu éloignée de l'apoplexie. Et puis, y avait ceux qui disaient qu'ils avait bien le temps de mourir de mauvais sang pour un joli minois. Alors, y restaient sagement au jardin pour jouer aux jeux de leur âge et, y z'avaient bien raison. Pourtant, l'Esplanade, elle regorgeait de petites qui avaient rien à envier à celles qui s'arrêtaient pas de taper l'andar et venir avenue de la Bouzaréah. Mais aouah, comme disaient les plus fatigués, si elles veulent qu'on les baratine, elles ont qu'à venir au jardin! La vérité, y z'avaient pas tort!
Sara, sara, les garçons y tapaient le tour de France de la drague. Parce que, ces babaos, y se contentaient pas de se taper un seul aller-retour sur les trottoirs des bons copains. Aouah, comme des r'mars ( idiots), y recommençaient jusqu'à la nuit tombée pendant que les intelligents de l'Esplanade, châ, châ, (ce mot y veut tout dire de la quiétude) y profitaient un maximum sans se fatiguer.
C'est qu'à l'Esplanade et il faut bien le dire dans tout Bab El Oued, la parole c'était sacré! Dans chaque quartier, on entendait des ma parole d'honneur longs comme le bras. Pour nous autres, jurer donnait de l'authenticité voire de la véracité au moindre propos même si c'était un mensonge éhonté.
Jurer sur la mère était synonyme de sincérité voire de vérité. Même le menteur comme un arracheur de dents, y refusait de mentir si la mère était en jeu.
Sur la vie d'ma mère validait le propos car on ne jurait jamais sur la mère si un doute subsistait. D'ailleurs, je sais pas si le président du tribunal d'Alger il demandait pas aux accusés de jurer sur la vie de leur mère plutôt que sur la bible ou le code civil. La vérité, il aurait eu plus confiance!
Mais comme nous autres les petits chitanes de la rue, du jardin ou de la plage, on tapait sans arrêt des coups de temeniek pour tromper l'ennemi, en douce, on jurait sur la vie de ma mère et on ajoutait méditerranée. Comme ça, on pouvait jurer à tire larigot. On tapait l'olive à notre interlocuteur en mentant effrontément. Il faut dire que la course à l'échalote de la roublardise avait reçu ses lettres de noblesse dans les quartiers de Bab El Oued. Je peux même dire qu'elle était élevée à hauteur d'une institution. Et plus on mentait, plus les amis qui étaient dans la confidence, y nous tressaient des louanges.
Tout ça pour expliquer qu'on habitait peut-être l'Esplanade mais on réagissait comme les chitanes des autres quartiers. Et attention hein, ne croyez pas qu'on parlait un langage châtié! Que nenni! Bien au contraire, on accentuait notre grossièreté pour ne pas se démarquer des copains de l'école. En un mot comme en cent dix huit, on jurait comme des charretiers. Mais seulement entre chitanes. Jamais devant les grandes personnes. Comme je l'ai dit dans un de mes ouvrages, on s'essuyait nos mauvaises manières sur le paillasson avant d'entrer à la maison. Et le respect, alors!
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Les habitants de l'Esplanade avec le marché Nelson pour se nourrir, les jardins Guillemin pour s'enivrer de bavardages à bâtons rompus et de cavalcades enfantines, Padovani, Prado plage et les bains des chevaux pour les joies de la plage, la piscine olympique d'El Kettani pour les compétitions de natation, les lycées Bugeaud, Lazerges et le collège Guillemin pour les têtes bien faites, les cinémas Majestic et Variétés pour la distraction, les cafés pour l'anisette, la khémia et l'entretien de l'amitié, les écoles Rochambeau et Lazerges pour l'enseignement du lire, écrire et compter, la rue pour façonner l'enfance, tout était réuni pour que chacun s'identifie à ce quartier off limits de Bab El Oued!
Prenez le marché Nelson! On monte, on descend, c'était le grand style depuis 1957 avec sa structure en fibro-ciment. (zarmah, je suis un diplômé es-architecture, total je suis archi-nul en fibro-ciment et même en fibro-autre chose). Le marché Nelson à ciel ouvert jusqu’en 1956 où les femmes elles tchortchoraient sans crier comme des marchandes de poissons, il était le rendez-vous des ménagères en goguette. En plus, tout le monde y se connaissait alors je vous dis pas combien les langues elles travaillaient. Mais toujours avec distinction! J'exagère un tant soit peu (un tant soit peu, là, je fais zarmah) mais il est vrai que le catimini était la denrée la plus courtisée dans ce haut lieu de l'Esplanade. (purée, qu'en langage châtié, ces choses sont dites!)
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Notre plage de l'Esplanade elle se trouvait à..........l'Esplanade. La palisse, c'est mon cousin!Notre coin de paradis, il s'appelait Padovani. Un petit bout de plage coincé entre le boulevard front de mer et El Kettani qui venait nous taper la sérénade à Magali pour qu'on déserte pas Bab El Oued et qu'on aille faire les beaux et les belles à la Madrague ou à la Pointe Pescade. Les beaux et les belles, seulement si on était un Adonis et une Vénus comme ma s½ur et moi. On est jamais si bien que par soi-même non? Tant qu'il y a de la gêne, il y a pas de plaisir! Mais au fait, j'ai pas de s½ur!
Padovani, c'était la plage des petites gens de Bab El Oued. Nous autres, enfants de l'Esplanade, du matin au soir, on tapait le bain. Aller et retour jusqu'au petit rocher pour un diplôme de natation décerné par le quartier. Notre méditerranée, câline comme une mère de chez nous, elle nous offrait son grand lit indigo pour taper la pancha jusqu'à plus soif. L'air de rien, on matait les petites. On jouait les Johnny Weissmuller même si on savait pas nager. En fin d'après midi, on remontait de la plage, exténués mais heureux. Le corps brûlé par le soleil, on se changeait fissa fissa (vite) pour rejoindre le jardin Guillemin qui éclaboussait le quartier d'exubérance. La drague dans le regard, la plaisanterie aux bords des lèvres, un alligator noir dans le blue jean, on partait à la conquête d'une robe vichy. Aya zoumbo (cri pour se donner du courage), c'était à celui qui fanfaronnerait le plus, qui rirait le plus fort pour cacher sa timidité, qui échangerait le tape-cinq le plus sonore pour se faire remarquer, celui qui, sûr de son pouvoir de séduction sur les jeunes filles en fleur, se contentait d'un regard de velours. Attention les yeux! C'était une course au trésor sans vainqueur ni vaincu. Purée, le moindre regard d'une fille plongeait les amoureux en herbe dans une extase peu éloignée de l'apoplexie. Et puis, y avait ceux qui disaient qu'ils avait bien le temps de mourir de mauvais sang pour un joli minois. Alors, y restaient sagement au jardin pour jouer aux jeux de leur âge et, y z'avaient bien raison. Pourtant, l'Esplanade, elle regorgeait de petites qui avaient rien à envier à celles qui s'arrêtaient pas de taper l'andar et venir avenue de la Bouzaréah. Mais aouah, comme disaient les plus fatigués, si elles veulent qu'on les baratine, elles ont qu'à venir au jardin! La vérité, y z'avaient pas tort!
Sara, sara, les garçons y tapaient le tour de France de la drague. Parce que, ces babaos, y se contentaient pas de se taper un seul aller-retour sur les trottoirs des bons copains. Aouah, comme des r'mars ( idiots), y recommençaient jusqu'à la nuit tombée pendant que les intelligents de l'Esplanade, châ, châ, (ce mot y veut tout dire de la quiétude) y profitaient un maximum sans se fatiguer.
Le : 20/10/2024 08:24
Dans le cadre du travail de mémoire autour de l'histoire et de la culture des pieds-noirs, initiée par les réalisatrices Sarah El Younsi et Laura Sahin, la Région Sud a soutenu le tournage de 60 interviews de Français d’Algerie, qui résident désormais en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Témoins de l'histoire franco-algérienne, ces 60 femmes et hommes, né(e)s en Algérie avant l'indépendance de 1962, habitent aujourd’hui à Marseille, Saint-Raphaël, Avignon, Nice ou encore Toulon. Ils racontent avec émotion leur histoire, propre à leur famille, leur vécu, leur statut social, leur religion, leur tradition. Grâce à ce recueil de mémoire, 60 ans après leur rapatriement en métropole, nous leur offrons la possibilité de revenir avec du recul sur leur vie en Algérie. Aucun témoin n'a été choisi pour ses positions politiques. Chaque témoin est responsable de ses dires et aucun témoignage ne constitue en rien une vérité historique.
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