Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Salut Guy

Je vois que tu as gardé le souvenir da la langue arabe.
En effet, Chouari c'est les deux couffins qui pendent sur les
côtés des ânes qui transportaient les ordures mènagèfes de la Casbah
sur leurs dos.(A l'époque tu disais les Brels)

Bonjour à toute la Clique.
Merzak.

A deux pas de l'écurie, la faculté SIGWALT surnommée école des bourricots rien à
voir avec l'ENA (école nationale Anes) avec son troupeau de OUALIONES dont
les mamas Napolitaines lors des disputes une insulte grosse CHOUARI! vieille CHOUARI! dominée les insultes
CHOUARI c'est le panier posé sur le dos des ANES
la mémoire des messageries ressurgie .....

Bonjour à tous.
Au sujet des ânes qui ramassaient les ordures dans la casbah.
J'habitais au 36 de la rue Mizon et le soir ont voyait les ânes rentrer à l'ecurie qui se trouvait rue general Vernaut.
Arrivés vers la fin de la rue Mizon,l'homme qui conduisait 3 ou 4 bêtes en
attrapait une par le licol car il savait que souvent,les autres,sentant l'écurie
proche,d'une ruade,jetait leur panier au sol et filaient au galop vers l'écurie.
Il chargait alors tous les paniers sur le dernier âne faute de quoi il aurait du
les porter lui même.
Voila un souvenir qui me reviens suite à votre texte sur ces braves ânes.
Amitiées à tous...

Nacéra.

En ce qui concerne l'écurie entre Moussa et la rue du Dey, je parlais des
petits ânes de Mr et Mme Chiche (square Bresson).
Maintenant on peut continuer sur le troncon de la rue de la Consolation
avec la Maison Jacques et son slogan (on gagne toujours, on perd
jamais) mais il manquait toujours "la piqûre"
En été c'était le tour de N'mila (la petite fourmi) sobriquet à cause de
son embompoint, avec ses pastèques, ses melons et sa bonne humeur.
Mais nous parlons d'un temps où il y avait le goût de la bonté, de la
simplcité et du désintérêt (Pas souvent servis depuis).
Bonne fin de journèe.

Merzak bonjour.
Je ne sais pas si le haut de l'avenue Askri Ahcène ex Général Verneau fait partie de Oued Koriche (Climat de France ) ou de Bab el oued.
Toujours est -il l'écurie se trouve sur l'avenue Askri Ahcène un peu plus bas que le cimetière d'El Kettar côté inférieur.
Les ânes partent de là bas vers la Casbah pour transporter les ordures.
Le matin lorsque je me rends au cimetière je les vois partir en groupe chargés de leurs couffins accompagnés de leur ânier .
Lorsque l'on s'approche de l'écurie on sent l'odeur du cresyl.

Bab el oued ancré dans ma mémoire.

A l'attention de Mr Paul Tallieu.

Il y avait comme vous l'écrivez, les ânes qui transportaient le sable,les
ânes qui évacuaient et transportaient les ordures ménagères de la Casbah
d'Alger qui se compose d'escaliers qui descendent du Bd de la Victoire à
la basse Casbah, et bien sûr, les ânes de Mr et Mme Chiche qui servaient
d'attraction et amusaient les enfants d'Alger au Square Bresson.
Qui ne possède pas une photo sur un petit âne prise sur cette fameuse
place verdoyante en face de l'Opéra d'Alger.
Ces ânes "résidaient" dans l'écurie devenue Poste de Bab El Oued, en face
du 8 Rue de la Consolation. Monsieur Casimir en était le concierge et
mérite un hommage, comme tant d'autres personnages qui ont accompagné et
éclairé notre enfance.
Il y avait aussi un grand figuier qui nous servait de cachette, en face de
la fontaine, Ave des Consulats.
Merci à Mr Oualikene de nous avoir promené à travers le temps.
Tous ces souvenirs restent attachés à nos pas par le filin inlassable de
la mémoire.
Avec le temps, ils s'estompent, mais reviennent, et ainsi le fil se remet
naturellement sur le métier.
Personellement, à chaque passage à Alger, je me retrouve en proie à un
désarroi total et une inexplicable sensation de chagrin et de joie.
La nostalgie est notre capacité à nous convaincre que notre passé a été
pour l'essentiel heureux. C'est en quelque sorte un bonheur à l'imparfait.
Moi, aujourd'hui à ma petite échelle, j'ai juste l'ambition de réunir mes
amis d'autrefois, et que nous puissions avoir tous ensemble un échange
courtois, et instructif.
Bonne soirée à toutes et à tous.

Merzak.

A l'attention de Mustafa Oualikene
Tu m'excuseras par avance si je me permets de te tutoyer
Je parcours assez réguliérement le site né à B.E.O.
Je lis systématiquement tous les messages parus sur le site avec intérêt sans
y répondre mais le nom des signataires me dit toujours quelque chose
Par mes souvenirs ou ceux de mes fréres Claude né en 1933 Georges dit Georgeot
né en juillet 1935 moi même né en 194O et ma soeur jumelle qui nous a quittés
en 2016. Je reviens sur ton message du 6 juillet dernier: cette séquence a été
tournée en quelle année?
J'ai connu cela dans les années début 50 et les bouricots comme nous les appelions, transportaient à ma connaissance le sable mais pas les ordures ménagéres. Une autre question que je voudrais bien te poser. Mon départ d'Algérie
date de novembre 1962 aprés mon service militaire effectué à COLOMB BECHARD.
J'aimerais bien retourner sur cette terre où je suis né. Pour cela j'aurais besoin d'un guide pour me conduire dans quelques endroits qui me sont chers. Bien entendu je dédommagerai cette personne ainsi qu'une chambre hôtel pour 2 nuits .
Si tu peux me communiquer ton adresse mail en répondant à mon message et éventuellement ton numéro de téléphone sur lequel nous pourrions parler de vive voix.
Cordialement
Paul José

Bonjour,
Réponse à JUAN

Pour AMABEO je pense que c'était à Tarbes en 1959 mon père y participer (Marcel SANCHEZ) sous la Présidence de Lucien ATTARD. Cordialement.

Clickez sur ce lien pour voir des souvenirs nostalgiques
https://fb.watch/lCD5oQxBYp/?mibextid=NnVzG8&startTimeMs=324212

Et aussi le massacre "oublié" du 20 août 1955 d'El-Halia dans le constantinois.