Liste des messages
Le : 18/06/2018 12:51
Je vous signale le décés de mon époux françois
de Bab el oued de la rue christophe Colomp
de Bab el oued de la rue christophe Colomp
Le : 17/06/2018 11:45
Merci Messieurs TRIVES ET SOLA pour tous ces souvenirs si bien interprétés. Bonne Fête à tous les papas.
Le : 16/06/2018 11:40
pour Alain Trives
belle réalité que tu décris, car sa lecture me rappelle exactement mon enfance.
Nos aïeux et nous mèmes avons vécu des moment exceptionnels, dont nous devons nous délecter.
Il me semble qu'il n’existe plus de telle situation d 'harmonie des communautés à l'échelon d'un ville d'un pays. Cela peut parfois se présenter dans les quartier pauvres (comme l'étions en majorité), mais encore la délinquance, le communautarisme, vient casser cette harmonie..
effectivement nous étions un peuple en construction..
Mais cela est le passé, et bien ou mal cela s'est passé.
Le présent c'est la culture que nous avons pu transmettre à nos enfants, et sous sommes fondus dans la France, et faisons bien partie de ce pays..
De plus les moeurs et coutumes ont changé. Nous sommes devenus beaucoup moins tournés vers les autres, le chacun chez soi est malheureusement de mise...
Nous avons vécu modestement mais quelle vie exceptionnelle!!!!!
belle réalité que tu décris, car sa lecture me rappelle exactement mon enfance.
Nos aïeux et nous mèmes avons vécu des moment exceptionnels, dont nous devons nous délecter.
Il me semble qu'il n’existe plus de telle situation d 'harmonie des communautés à l'échelon d'un ville d'un pays. Cela peut parfois se présenter dans les quartier pauvres (comme l'étions en majorité), mais encore la délinquance, le communautarisme, vient casser cette harmonie..
effectivement nous étions un peuple en construction..
Mais cela est le passé, et bien ou mal cela s'est passé.
Le présent c'est la culture que nous avons pu transmettre à nos enfants, et sous sommes fondus dans la France, et faisons bien partie de ce pays..
De plus les moeurs et coutumes ont changé. Nous sommes devenus beaucoup moins tournés vers les autres, le chacun chez soi est malheureusement de mise...
Nous avons vécu modestement mais quelle vie exceptionnelle!!!!!
Le : 16/06/2018 08:59
Un extrait de " BAB EL OUED pour la vie ". Souvenirs d'enfance...
" Le Ramadan en été, rue des Moulins, n'a jamais quitté mes pensées ; le goût des gâteaux nappés de miel et fourrés de pâte d'amande inonde toujours la gorge de mon enfance. Aujourd'hui, lorsque je déguste une pâtisserie orientale, c'est ma jeunesse à Bab el Oued qui revient au galop.
Je repense souvent à ce passé partagé avec les enfants du quartier. Les uns allaient à l'église, les autres à la mosquée ou à la synagogue. Nous étions tous nés à Bab el Oued et ensemble nous vivions de beaux moments d'insouciance. La rue des Moulins nous appartenait, on jouait sur les trottoirs, sur le même palier, et comme tous les enfants on devenait ami autant de fois que l'on se fâchait. On fréquentait les mêmes écoles et les mêmes clubs sportifs depuis toujours et on se rendait des services sans rien attendre en retour. Nos liens traversaient les générations et montraient qu'on appartenait à une seule et même famille, la famille de Bab el Oued. Nous ressentions un immense privilège à grandir ensemble comme nos aînés l'avaient fait avant nous.
Les jours de fête religieuse, à l'occasion de l'Aïd, de Kippour ou des Rameaux, une grande liesse s'emparait du quartier. Toutes les mamans mettaient les enfants sur leur ''trente et un''. On assistait à une belle parade de l'innocence. Les filles avec des rubans multicolores dans les cheveux se métamorphosaient en poupées de collection, tandis que les garçons en culotte courte et mi-bas, le front luisant de brillantine avec des cheveux couverts de gomina, ressemblaient au portrait d'un artiste de cinéma des années trente. Dans ces jours d'allégresse, les rues de Bab el Oued sentaient le ''Rêve d'or'', le jasmin et l'eau de Cologne provenant de l'usine des parfums Zouaoui. Que l'on fût juif, musulman ou chrétien, l'exaltation rayonnante venait de tous et tous s'appliquaient à la répandre autour d'eux. Après une vie accomplie côte à côte, chacun partait se reposer de son côté, si je peux m'exprimer ainsi, dans son cimetière respectif situé à El Khettar pour les musulmans et à St Eugène pour les juifs et les chrétiens. Pas de jaloux, toutes les sépultures avaient une vue imprenable sur la mer.
Dans le ciel bleu azur de Sidi Bennour et de Notre Dame d'Afrique, l'arc-en-ciel avait peu de chance d'apparaître pour fasciner le regard des enfants. En revanche, tous les jours, il brillait singulièrement dans les rues avec la beauté de ses différentes couleurs : italienne, kabyle, française, espagnole, arabe, maltaise et mozabite. Cette diversité installée depuis des lustres donnait toute sa truculence au quartier. Il suffisait d'entendre dans les classes chaque matin le maître faire l'appel des élèves pour se rendre compte que l'harmonie des nuances se mettait en forme sur les bancs de l'école. Le destin attendu ne ressemblait en rien à celui des pays d'ailleurs. Ici, l'addition des diversités cimentait de sincères et belles amitiés. En cent trente-deux ans, l'Algérie avec ses Indigènes juifs, musulmans et chrétiens d'origine méditerranéenne, avait donné naissance à un peuple unique en son genre.
" Le Ramadan en été, rue des Moulins, n'a jamais quitté mes pensées ; le goût des gâteaux nappés de miel et fourrés de pâte d'amande inonde toujours la gorge de mon enfance. Aujourd'hui, lorsque je déguste une pâtisserie orientale, c'est ma jeunesse à Bab el Oued qui revient au galop.
Je repense souvent à ce passé partagé avec les enfants du quartier. Les uns allaient à l'église, les autres à la mosquée ou à la synagogue. Nous étions tous nés à Bab el Oued et ensemble nous vivions de beaux moments d'insouciance. La rue des Moulins nous appartenait, on jouait sur les trottoirs, sur le même palier, et comme tous les enfants on devenait ami autant de fois que l'on se fâchait. On fréquentait les mêmes écoles et les mêmes clubs sportifs depuis toujours et on se rendait des services sans rien attendre en retour. Nos liens traversaient les générations et montraient qu'on appartenait à une seule et même famille, la famille de Bab el Oued. Nous ressentions un immense privilège à grandir ensemble comme nos aînés l'avaient fait avant nous.
Les jours de fête religieuse, à l'occasion de l'Aïd, de Kippour ou des Rameaux, une grande liesse s'emparait du quartier. Toutes les mamans mettaient les enfants sur leur ''trente et un''. On assistait à une belle parade de l'innocence. Les filles avec des rubans multicolores dans les cheveux se métamorphosaient en poupées de collection, tandis que les garçons en culotte courte et mi-bas, le front luisant de brillantine avec des cheveux couverts de gomina, ressemblaient au portrait d'un artiste de cinéma des années trente. Dans ces jours d'allégresse, les rues de Bab el Oued sentaient le ''Rêve d'or'', le jasmin et l'eau de Cologne provenant de l'usine des parfums Zouaoui. Que l'on fût juif, musulman ou chrétien, l'exaltation rayonnante venait de tous et tous s'appliquaient à la répandre autour d'eux. Après une vie accomplie côte à côte, chacun partait se reposer de son côté, si je peux m'exprimer ainsi, dans son cimetière respectif situé à El Khettar pour les musulmans et à St Eugène pour les juifs et les chrétiens. Pas de jaloux, toutes les sépultures avaient une vue imprenable sur la mer.
Dans le ciel bleu azur de Sidi Bennour et de Notre Dame d'Afrique, l'arc-en-ciel avait peu de chance d'apparaître pour fasciner le regard des enfants. En revanche, tous les jours, il brillait singulièrement dans les rues avec la beauté de ses différentes couleurs : italienne, kabyle, française, espagnole, arabe, maltaise et mozabite. Cette diversité installée depuis des lustres donnait toute sa truculence au quartier. Il suffisait d'entendre dans les classes chaque matin le maître faire l'appel des élèves pour se rendre compte que l'harmonie des nuances se mettait en forme sur les bancs de l'école. Le destin attendu ne ressemblait en rien à celui des pays d'ailleurs. Ici, l'addition des diversités cimentait de sincères et belles amitiés. En cent trente-deux ans, l'Algérie avec ses Indigènes juifs, musulmans et chrétiens d'origine méditerranéenne, avait donné naissance à un peuple unique en son genre.
Le : 16/06/2018 07:35
Bonjour,
Je suis née en 1955, j'étais inscrite à l'école maternelle des s½urs de st Vincent de Paul de Bab-El-Oued 1960-1964 (s½ur Gabriel- voyage en 61 ou 62 à Revel en France) nous habitions rue Cardinal Verdier à côté d'un laboratoire pharmaceutique et au-dessus d'un café tenu par la famille Peris., je demeure actuellement à Grenoble.
Je suis à la recherche de souvenirs.......
Fatima
fatimabelounis @yahoo.fr
Je suis née en 1955, j'étais inscrite à l'école maternelle des s½urs de st Vincent de Paul de Bab-El-Oued 1960-1964 (s½ur Gabriel- voyage en 61 ou 62 à Revel en France) nous habitions rue Cardinal Verdier à côté d'un laboratoire pharmaceutique et au-dessus d'un café tenu par la famille Peris., je demeure actuellement à Grenoble.
Je suis à la recherche de souvenirs.......
Fatima
fatimabelounis @yahoo.fr
Le : 14/06/2018 20:09
a l'attention des anciens de l'avenue Malakoff, en particulier le 30.Notre amie et soeur de coeur Monique Cloquell a perdu son mari Georges Vasquez. nous partageons sa peine et celle de ses enfants et petits enfants,et rappelons a notre souvenir, marie josée Cloquell partie il y a juste deux ans.
Le : 13/06/2018 11:54
Il y a déjà un certain temps un certain Monsieur Monnier Jean-Pierre, m'a contacté, je ne retrouve plus ses coordonnées, peut-il me rappeler ou quelqu'un de son entourage très proche,merci de votre collaboration.
Alain.
Alain.
Le : 10/06/2018 13:46
Je cherchais des photos et des informations sur Alger, le square Bresson et ses ânes, le jardin d'Essai. Et j'ai découvert votre blog et j'ai lu votre évocation d'Alger. Merci,vous avez ravivé mes souvenirs très flous. Je suis née à El-Biar à la fin de l'année 1939. J'ai quitté l'Algérie en mai 1945. Et je voudrais mieux connaître cette ville où j'ai vécu mes premières années.Si j'arrive à maîtriser mon ordinateur, je suivrai votre blog.
Le : 08/06/2018 17:46
0608700585
bonjour
je viens de rentrer de voyage et sur le nombre d email que j ai reçu j ai effacé
ton blog peux tu me l envoyér à nouveau comme je pars à alger je souhaiterais pouvoir faire une photocopie des rues d alger surtout de bab el oued et de notre dame dafrique ou j ai eté baptisé fait ma communion et mariage . en te remerciant de ta gentillesse.
as tu ete depuis 1962?
raphael
bonjour
je viens de rentrer de voyage et sur le nombre d email que j ai reçu j ai effacé
ton blog peux tu me l envoyér à nouveau comme je pars à alger je souhaiterais pouvoir faire une photocopie des rues d alger surtout de bab el oued et de notre dame dafrique ou j ai eté baptisé fait ma communion et mariage . en te remerciant de ta gentillesse.
as tu ete depuis 1962?
raphael
Le : 07/06/2018 11:25
Information de L'A.B.E.O
L'Association des Anciens et Amis de Bab el Oued sera présente aux commémorations suivantes:
Le mercredi 27 juin 2018 "LA JOURNEE DE L'EXODE" à 17 h 00.
Le jeudi 5 juillet 2018 "MASSACRE DU 5 juillet 1962 A ORAN" à 17 h 00.
Ces deux manifestations se dérouleront au Monument de l'Orient. Corniche John Fitzgerald Kennedy - 13007 Marseille.
Une messe est également prévue le 5 juillet à 19 h 00 à la Basilique du Sacré Coeur Avenue du Prado 13008 Marseille.
Nous vous attendons nombreux.
le Président
René SANCHEZ
L'Association des Anciens et Amis de Bab el Oued sera présente aux commémorations suivantes:
Le mercredi 27 juin 2018 "LA JOURNEE DE L'EXODE" à 17 h 00.
Le jeudi 5 juillet 2018 "MASSACRE DU 5 juillet 1962 A ORAN" à 17 h 00.
Ces deux manifestations se dérouleront au Monument de l'Orient. Corniche John Fitzgerald Kennedy - 13007 Marseille.
Une messe est également prévue le 5 juillet à 19 h 00 à la Basilique du Sacré Coeur Avenue du Prado 13008 Marseille.
Nous vous attendons nombreux.
le Président
René SANCHEZ