Liste des messages
De : RIBOU jean-Claude
Le : 10/05/2006 09:40
Bonjour aux Babélouediens du site connus et inconnus.
Je profite de ce site pour lancer une recherche. Je recherche deux copains avec qui j'ai travaillé plusieurs années chez Leroy-Somer en Charente: Ils sont natifs d'Oran, l'un s'appelle Rodriguez Bruno, l'autre Gay Emile (dit milou).Ils habitent à Valleras ou les environs(Beziers)Je remercie toutes les personnes qui pourront me donner des renseignements sur ces deux personnes( sur ma messagerie)
J'attends avec impatience d'avoir les photos et les films de mon pays, que je ne pourrai jamais revoir, car sur le plan sentimental je ne supporterai pas le choc.
Il a suffit de l'initiative d'un homme pour que des hommes et des femmes renouent avec leur histoire et leur pays. Je pense que se site doit être unique dans le monde (préservons le!)
Et remercions aussi nos amis de Bab-El-Oued, qui reçoivent si bien nos compatriotes.(Ils ne nous ont pas oubliés).
Merci à Christian et à son fils, pour tous ces bonheurs.
De : Michèle Vernet-Tozza
Le : 10/05/2006 09:30
Je constate que bon nombre de voyages se font vert Alger et son environnement....Cela m'intéresse...Un voyage organisé aurait ma préférence mais je ne suis guère au courant des voyages qui vont se dérouler...Mise à part une croisière à Alger au mois de Novembre. J'ai une amie qui partirait aussi avec moi et qui habitait BEO tout comme moi. Quelqu'un pourrait-il me renseigner sur les prochains séjours à Alger et notamment dans le quartier de BEO, Notre Dame D'Afrique etc...afin que j'en prenne note. Merci d'avance. Je suis très émue en lisant les récits de nos compatriotes qui reviennent d'Alger.....Et je constate une chose c'est que ce pays nous colle toujours à la peau..Nous aimons notre terre natale!! Encore merci de me répondre....Michèle Vernet-Tozza
De : annie salort
Le : 10/05/2006 01:25
A saadedine Chenennou
Bonsoir l'Ami,
Je t'ai envoyé un message sur l'adresse de l'enveloppe, il m'est refusé.
Je voulais te remercier personnellement ainsi que ta charmante épouse, et ton adorable soeur, de cette merveilleuse journée, que vous nous avez offert à la Madrague (que mon grand-père scaphandrier à construit.
Merci pour ta gentillesse, ton dévouement et ton hospitalité spontanée.
Au plaisir de se revoir.
Annie
Bonsoir l'Ami,
Je t'ai envoyé un message sur l'adresse de l'enveloppe, il m'est refusé.
Je voulais te remercier personnellement ainsi que ta charmante épouse, et ton adorable soeur, de cette merveilleuse journée, que vous nous avez offert à la Madrague (que mon grand-père scaphandrier à construit.
Merci pour ta gentillesse, ton dévouement et ton hospitalité spontanée.
Au plaisir de se revoir.
Annie
De : georges Ronteix
Le : 10/05/2006 00:14
pour Alain Fos
Alain , j'ai photographié ta rue en long et en large , nous avons même reçu en échange un cadeau des habitants de ton quartier .J'ai également photographié l'entrée de la maison de Nelly
Rendez vous le 4/06 à Rogne
PS l'église St louis est toujours présente et aussi belle
Alain , j'ai photographié ta rue en long et en large , nous avons même reçu en échange un cadeau des habitants de ton quartier .J'ai également photographié l'entrée de la maison de Nelly
Rendez vous le 4/06 à Rogne
PS l'église St louis est toujours présente et aussi belle
De : saadedine chenennou
Le : 10/05/2006 00:08
A FRANCIS MELE
content de savoir que vous etes bien rentrés chez vous aprés un séjour plein d'émotion,à peine partis et voilà que vous nous manquez.Ce soir j'ai rencontré HENRI REINDODETZ à l'hotel,il est également ravi de son séjour,il a visité les lieux de son enfance et les écoles (LELIEVRE et SIGWALD )
Bien le bonjour à toute la bande
content de savoir que vous etes bien rentrés chez vous aprés un séjour plein d'émotion,à peine partis et voilà que vous nous manquez.Ce soir j'ai rencontré HENRI REINDODETZ à l'hotel,il est également ravi de son séjour,il a visité les lieux de son enfance et les écoles (LELIEVRE et SIGWALD )
Bien le bonjour à toute la bande
De : Maryvonne GUILLEN
Le : 09/05/2006 22:44
A Francis, Claire...et les autres:
Vous venez à peine de rentrer de "là-bas"...
Moi, je n' en reviens pas...: mon colosse de grand frère qui se craquelle et qui pleure d' émotion. Et les mots qui affleurent enfin sur la déchirure et qui coulent en abondance vers un nouveau confluent possible de l'histoire...
"Dans mon pays, on remercie" dit René Char.Puisque ce "pays"-là, je veux bien m' y reconnaître: merci à vous
merci....Racim
et mille mercis,Christian.
De : Ahmed Halli
Le : 09/05/2006 22:41
Errata:
Merci de bien lire dans lhommage a monsieur Bensimon, 7ème ligne "condescendance" et éliminer les deux dernières lignes qui sy sont glissées par mégarde. Merci
Merci de bien lire dans lhommage a monsieur Bensimon, 7ème ligne "condescendance" et éliminer les deux dernières lignes qui sy sont glissées par mégarde. Merci
De : Ahmed Halli
Le : 09/05/2006 22:35
Hommage à "Cheikh" Bensimon
Il avait l'assurance tranquille des hommes qui savent sans jamais le montrer de façon ostentatoire. C'était un érudit et un humaniste convaincant sous des allures de prof débonnaire. Si on n'a pas appris l'histoire avec Monsieur Bensimon, on ne l'apprendra jamais tout à fait. Si vous ne l'avez pas entendu vous expliquer la littérature, vous serez toujours en retard d'un roman, d'une oeuvre poétique. Avec lui, j'ai découvert que je vivais sur des rives enchantées, là où tout a commencé, là où l'homme a entrepris de construire son humanité. J'ai beaucoup scruté le visage et les yeux de "Cheikh" Bensimon, moi petit indigène rural, croyant y trouver je ne sais quelque condescence, un quelconque regard hautain. J'en ai croisés de ces regards, de ces êtres humains qui vivaient sur la même terre que moi mais enfermés dans leurs bulles. Rien de tout cela chez Monsieur Bensimon, rien que des yeux malicieux qui vous enveloppaient et semblaient vous dire:"ne comptes pas sur moi pour te dire ce que tu n'as pas envie d'entendre mais ne comptes pas sur moi pour te pardonner la moindre bévue en Histoire". Il était tellement attaché à ce pays qu'il n'a pas suivi la grande vague qui a emporté ailleurs des enfants d'Algérie, acteurs ou victimes de cette Histoire dont il savait pourtant gommer, pour nos esprits d'enfants, les aspérités et les morsures. Je devine, avec le recul des ans et la sérénité de l'âge, ce qu'a du être sa vie, dans un pays enthousiaste mais déjà rongé par l'opportunisme et les calculs rentiers. Homme de devoir, il l'est certainement resté toute sa vie. Je suppose que son âme doit affectionner aujourd'hui les promenades sur le site antique de Tipaza, entre le théâtre et l'arène des gladiateurs. Je le soupçonne d'ailleurs de préférer le premier au second.
Alors, amis pieds noirs et autres algériens de coeur qui avez connu Monsieur Bensimon, Professeur de Français et d'Histoire au CC Lelièvre à Bab-el-oued, ou qui avez simplement entendu parler de lui, rendons un hommage silencieux à ce grand homme. Il ne figurera pas dans les manuels d'Histoire mais l'histoire que nous vous racontons, que nous raconterons, sera pour lui le plus majestueux piedestal.
Je n'ai jamaisEn faisant un simple calcul, je suppose que l'ombre de Monsieur Bensimon doit
Il avait l'assurance tranquille des hommes qui savent sans jamais le montrer de façon ostentatoire. C'était un érudit et un humaniste convaincant sous des allures de prof débonnaire. Si on n'a pas appris l'histoire avec Monsieur Bensimon, on ne l'apprendra jamais tout à fait. Si vous ne l'avez pas entendu vous expliquer la littérature, vous serez toujours en retard d'un roman, d'une oeuvre poétique. Avec lui, j'ai découvert que je vivais sur des rives enchantées, là où tout a commencé, là où l'homme a entrepris de construire son humanité. J'ai beaucoup scruté le visage et les yeux de "Cheikh" Bensimon, moi petit indigène rural, croyant y trouver je ne sais quelque condescence, un quelconque regard hautain. J'en ai croisés de ces regards, de ces êtres humains qui vivaient sur la même terre que moi mais enfermés dans leurs bulles. Rien de tout cela chez Monsieur Bensimon, rien que des yeux malicieux qui vous enveloppaient et semblaient vous dire:"ne comptes pas sur moi pour te dire ce que tu n'as pas envie d'entendre mais ne comptes pas sur moi pour te pardonner la moindre bévue en Histoire". Il était tellement attaché à ce pays qu'il n'a pas suivi la grande vague qui a emporté ailleurs des enfants d'Algérie, acteurs ou victimes de cette Histoire dont il savait pourtant gommer, pour nos esprits d'enfants, les aspérités et les morsures. Je devine, avec le recul des ans et la sérénité de l'âge, ce qu'a du être sa vie, dans un pays enthousiaste mais déjà rongé par l'opportunisme et les calculs rentiers. Homme de devoir, il l'est certainement resté toute sa vie. Je suppose que son âme doit affectionner aujourd'hui les promenades sur le site antique de Tipaza, entre le théâtre et l'arène des gladiateurs. Je le soupçonne d'ailleurs de préférer le premier au second.
Alors, amis pieds noirs et autres algériens de coeur qui avez connu Monsieur Bensimon, Professeur de Français et d'Histoire au CC Lelièvre à Bab-el-oued, ou qui avez simplement entendu parler de lui, rendons un hommage silencieux à ce grand homme. Il ne figurera pas dans les manuels d'Histoire mais l'histoire que nous vous racontons, que nous raconterons, sera pour lui le plus majestueux piedestal.
Je n'ai jamaisEn faisant un simple calcul, je suppose que l'ombre de Monsieur Bensimon doit
De : Francis Mélé
Le : 09/05/2006 19:20
Ca c’est …. Alger !
Hier, Je vous ai donné quelques aspects pratiques concernant mon séjour, et je me ferais un plaisir de répondre, hors site, à vos questions si vous en avez.
Que vous dire d’autre sur ce retour, sinon que ce fut un véritable bonheur. Je me suis, enfin, mis à jour d’un certain nombre de choses, sur ma propre histoire mais aussi sur l’histoire, tout court, qui fut la notre.
Comme beaucoup, j’en rêvais depuis 43 ans et pour ce que j’avais à y faire, je ne voulais pas subir les contraintes d’une visite en autocar, caméra en bandoulière sous escorte guidée…
C’est donc libre comme l’air que nous sommes allés au contact et dans tous les quartiers, des plus chics, s’il en est, aux plus humbles casbah y compris….
Nous avons arpenté la ville en long en large et en travers,
Nous sommes rentrés dans nos demeures, même lorsque celles-ci étaient occupées par des religieux.
Nous avons retrouvé nos tombes, vieillies, envahies d'herbes folles mais je n'en ai pas vue de saccagées…
Sur les 2 cimetières de St Eugène, nous avons retrouvé une vingtaine de sépultures, au quatre coins du site.
Nous avons été accueillis par nos amis, nos camarades de classe, nos voisins, et par d’autres encore que nous ne connaissions pas.
Nous avons pleuré tout ce qu'un corps humain peut contenir de larmes. Nous avons ris à en perdre le souffle.
Pour vous, nous avons mitraillé et filmé tout les quartiers, du Climat de France à la consolation, de Maison Carrée à la Madrague en passant par ND A.
Nous allons compiler et ordonner tout cela avant de les diffuser.
La ville a bien changée, pas toujours en bien il est vrai, par endroit je l’ai juste reconnue, mais elle se souvient de moi, et c’est ce qui m’importe.
Je reste personnellement sous le choc, j’en ai pris plein les yeux et aussi plein le c 1/2 ur tant il est extraordinaire de s’entendre dire à longueur de journée et par d’illustres inconnus :
« Bienvenue…. Vous êtes ici chez vous …. «
C’est bien la première fois en 43 ans que l’on m’assène ce genre de phrase ; avouez que cela nous aurait fait du bien à une certaine époque…
Je pense qu’il me faudra quelques temps pour « digérer » tout ça
Cela dit, j’ai beaucoup de message d’amitié à transmettre à René GUILLEN, Les s 1/2 urs ALLIEZ, Jean Louis D’ALESIO de la part de RACIM, à Liliane RICCO, Monique Baldachino, Alain FOSS, Linda et Raphilou de la part de M. NEMMAS, et j’en oublie sûrement…
Mais d’où je suis perché c’est sans doute normal, c’est de là que j’adresse une pensée toute particulière à Lias et à tous les autres.
Francis
Hier, Je vous ai donné quelques aspects pratiques concernant mon séjour, et je me ferais un plaisir de répondre, hors site, à vos questions si vous en avez.
Que vous dire d’autre sur ce retour, sinon que ce fut un véritable bonheur. Je me suis, enfin, mis à jour d’un certain nombre de choses, sur ma propre histoire mais aussi sur l’histoire, tout court, qui fut la notre.
Comme beaucoup, j’en rêvais depuis 43 ans et pour ce que j’avais à y faire, je ne voulais pas subir les contraintes d’une visite en autocar, caméra en bandoulière sous escorte guidée…
C’est donc libre comme l’air que nous sommes allés au contact et dans tous les quartiers, des plus chics, s’il en est, aux plus humbles casbah y compris….
Nous avons arpenté la ville en long en large et en travers,
Nous sommes rentrés dans nos demeures, même lorsque celles-ci étaient occupées par des religieux.
Nous avons retrouvé nos tombes, vieillies, envahies d'herbes folles mais je n'en ai pas vue de saccagées…
Sur les 2 cimetières de St Eugène, nous avons retrouvé une vingtaine de sépultures, au quatre coins du site.
Nous avons été accueillis par nos amis, nos camarades de classe, nos voisins, et par d’autres encore que nous ne connaissions pas.
Nous avons pleuré tout ce qu'un corps humain peut contenir de larmes. Nous avons ris à en perdre le souffle.
Pour vous, nous avons mitraillé et filmé tout les quartiers, du Climat de France à la consolation, de Maison Carrée à la Madrague en passant par ND A.
Nous allons compiler et ordonner tout cela avant de les diffuser.
La ville a bien changée, pas toujours en bien il est vrai, par endroit je l’ai juste reconnue, mais elle se souvient de moi, et c’est ce qui m’importe.
Je reste personnellement sous le choc, j’en ai pris plein les yeux et aussi plein le c 1/2 ur tant il est extraordinaire de s’entendre dire à longueur de journée et par d’illustres inconnus :
« Bienvenue…. Vous êtes ici chez vous …. «
C’est bien la première fois en 43 ans que l’on m’assène ce genre de phrase ; avouez que cela nous aurait fait du bien à une certaine époque…
Je pense qu’il me faudra quelques temps pour « digérer » tout ça
Cela dit, j’ai beaucoup de message d’amitié à transmettre à René GUILLEN, Les s 1/2 urs ALLIEZ, Jean Louis D’ALESIO de la part de RACIM, à Liliane RICCO, Monique Baldachino, Alain FOSS, Linda et Raphilou de la part de M. NEMMAS, et j’en oublie sûrement…
Mais d’où je suis perché c’est sans doute normal, c’est de là que j’adresse une pensée toute particulière à Lias et à tous les autres.
Francis
De : christiane coppa
Le : 09/05/2006 19:17
Message à MOMO
Merci des nouvelles que tu nous donnes pour la santé de LIAS, j'ai vraiment regretté qu'après son appel à l'hôtel il est eu un premier malaise.
Maintenant croisons les doigts pour que sa santé retrouve la pêche et qu'il puisse revenir sur le site
Et toi comment vas-tu?
Bisous
Merci des nouvelles que tu nous donnes pour la santé de LIAS, j'ai vraiment regretté qu'après son appel à l'hôtel il est eu un premier malaise.
Maintenant croisons les doigts pour que sa santé retrouve la pêche et qu'il puisse revenir sur le site
Et toi comment vas-tu?
Bisous
