pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : ChristianEnvoyer un mail

Le : 11/11/2018 11:04

Message de sola barthélémy,
Le : 27/05/2018 18:24 repose en paix.

une belle journée, j'ai passé, à ce rassemblement de pn à rognes
merci à l'équipe qui s'est dévouée, pour nous offrir cette belle journée,
une mention particulière pour christian Timoner, que j'ai enfin rencontré (ok c'était la premiére fois que j'allais à ce rassemblement).

Grace à son site et donc à son travail, ce type de rassemblement est favorisé..
Portez vous bien, et prévoyer si c'est possible de venir au prochain rassemblement, car me semble t il le temps court vite.

 

De : andreeEnvoyer un mail

Le : 11/11/2018 10:09

Mustapha triste nouvelle je me joints a toi pour présenter mes sincères condoléances a toute la famille de Barthélémy Sola paix a son âme

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 10/11/2018 22:19

Bonsoir à tous et à toutes. C’est une bien triste nouvelle que je vous annonce ce soir Notre ami Barthélémy Sola vient de s’éteindre cet après midi. Notre ami Barthélémy (Mimi pour les intimes) s’en est allé après un long combat contre la maladie qui le ronger et qui a eu raison de lui. Je sais à quel point il était apprécié de tous,même si ces derniers temps il se faisait rare sur le site qu’il aimait beaucoup depuis qu’il l'avait découvert. Il aimait beaucoup écrire ses souvenirs d’enfances et surtout son retour sur sa terre natale, il aimait aussi conseiller et pousser les gens à faire le voyage tant rêve et de revoir leur pays de naissance. Ses obsèques auront Mercredi 14 novembre à 10h30 à l'église de LUYNES, c’est un village à côté d'Aix en Provence. Ayons tous une pense pour lui et prions pour son âme. Qu’il repose en paix. Mimi on ne t’oubliera jamais

 

De : Norbert VicenteEnvoyer un mail

Le : 10/11/2018 16:52

André,
tu as oublié le marchand de calentita qui parcourait les rues en frappant sur sa plaque et en criant "calentita, calentita", le marchand d'oubli, celui de guimauve qui faisant entendre son "kilomètre, ki ki kilomètre.

 

De : pierre-Claude FASANOEnvoyer un mail

Le : 09/11/2018 18:34

Bonsoir les AMIS. L'association de BAB-EL-OUED , organise comme chaque année, en l'église du Sacré Coeur, avenue du Prado a Marseille,le 10 Novembre a 16 H une messe a la mémoire de nos chers disparus réstes en Algerie. Nous comptons sur votre présence. Le temps passe vite.Merci.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 08/11/2018 23:41

Bonsoir André comme d'habitude c'est que du bonheur pour moi de lire tes billets qui nous transportent à notre enfance. Je me revois dans toutes les scènes. Oui tu as entièrement raison de dire que ce que nous avons vécu ensemble personne ne le vivra. Nous avions vécu une période pleine d'amitié et de partage. Je me revois avec toutes les assiettes sur mes bras que ma mère me confier pour les voisines.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 08/11/2018 17:53

Souvenir olfactif et fraternel à Bab el Oued
Les murs des maisons autour du lavoir de la Bassetta, doivent se souvenir de ces airs espagnols qui se répandaient dans le quartier par les fenêtres entrouvertes les matins d’été. Nos aïeux se régalaient à écouter ces musiques de leur pays sorties d’un phonographe à manivelle. La vie se déroulait paisiblement, pourvu que la table du dimanche midi ait été bien garnie autour et dessus. Autour, il y avait la famille, parents et enfants ; dessus une marmite contenant une “arroz caldo” qui embaumait les paliers des maisons. A la fin du repas, retentissaient des rires à l’écoute de cet air valencien : “ La ouella fa roz sin seba, et le ouello di que no vol, la ouella salsa li pega et le ouello li trenca le pérol.” Cette comptine de nos anciens rappelait le pays de leurs ancêtres qu’ils avaient quitté pour offrir un avenir meilleur à leur descendance. Comment oublier également les odeurs qui s’échappaient des maisons tous les jours, sur le coup de midi, par le courant d’air provenant par portes d’entrée toujours ouvertes. La friture de poissons, de poivrons, d'aubergines, les sardines en escabetch et « l’omblette de pon de terre » ravissaient nos narines d'enfant. Alors, on ressentait un torrent de plaisir se déverser dans nos gorges. Mes amis, quel bonheur et quelle chance d’avoir vécu cette époque extraordinaire sous la protection de nos parents. L'existence en ce temps là à Bab el Oued se déroulait dans la simplicité du monde ouvrier qui habitait le quartier, trimait toute leur vie pour espérer donner un avenir meilleur à leur famille. L'amitié et la solidarité entre voisins apportaient du réconfort à chacun. Souvenons-nous des traits de caractère de la jeunesse : rire et déconner. Sans prétention, les petites gens avaient inventé le festival du rire à tous les coins de rue. Chaque soir au retour du travail, surtout aux beaux jours ( l'été durait 6 mois ), la rencontre avec les copains était un moment incontournable d'échanges et de fraternité ; là aussi, nous étions les précurseurs des MJC ( maisons des jeunes et de la culture). Je me marre d'entendre aujourd'hui qu'une fois par an on célèbre la fête des voisins. Chez nous, chrétiens, juifs et musulmans se retrouvaient dans la joie à chaque fête religieuse et comme nous avions trois religions et que la coutume voulait que l'on offre une assiette de gâteaux fait maison à ses voisins de palier, on se régalait toute l'année.

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 07/11/2018 08:29

Le retour de la guerre 14-18 (Extrait du berger de Mostaganem)
Gloire à nos grands-pères oubliés d'être nommés dans les cérémonies commémoratives de 2018 et à leur fierté d'avoir accompli leur devoir pour la France.
Il pleuvait sur le port d’Oran. Une foule de parents et d’amis recueillis et impatients attendait. La tristesse du temps se confondait dans les regards inquiets du rassemblement venu accueillir le retour de la guerre d’un père ou d’un époux. Les nuages graniteux de ce ciel bas de fin d’automne, lourd et gris, semblaient écraser les quais du port encore endormis.
La mer, si bleue d’ordinaire, semblait traverser par un torrent de boue. Le vent s’engouffrait en rafale sous la forêt de parapluies immobiles. En ce froid matin, une marrée humaine se serrait les coudes pour trouver un peu de chaleur. Le temps maussade promptement installé depuis la veille participait à l’accablement général. Amoureusement enlacé dans les bras de ma mère, j'avais du mal à faire la part des choses entre la peine, l’anxiété et l’exaltation affichées sur les visages autour de moi.
L’insouciance de mes cinq ans ne me permettait pas d’appréhender la page d’histoire qui s’écrivait à l'instant. L'averse claquait le déluge sur l’étoffe des abris. Au sol, les flaques d'eau bouillonnaient des clappements à l'infini. Le claquement des giboulées distrayait les enfants. Au même moment, sur les joues de ma mère ruisselait un mélange de larmes et de pluie.
Ma mère se souvenait de sa dernière rencontre avec mon père dans la gare de Mostaganem le 10 janvier 1915, presque quatre ans déjà, lorsqu'elle l'avait accompagné pour le départ à la guerre avec son régiment des Tirailleurs Algériens. Avant d'embarquer à Oran sur le « Ville de Mostaganem » à destination de Marseille, il lui avait glissé au creux de l'oreille :
- Pas de vent, la journée s'annonce belle. J'embarque sur un rafiot de la transat au nom de ma ville. Je pars défendre la mère patrie que je ne connais pas, c'est mon devoir. L’arrière grand père mort en Moselle en 1871 en avait fait de même. Il nous a laissé un testament d’honneur, et tous les hommes de sa descendance l’ont respecté. Mon tour est venu aujourd’hui. Ne t’inquiètes pas je serais de retour avant la fin de l’année, bien avant Noël.
Comme un mauvais présage, huit mois plus tard, le « Ville de Mostaganem » était torpillé au large d'Arzew avec un chargement de barriques vides par un sous-marin Allemand à 70 miles des côtes. Les victimes furent peu nombreuses. Le bateau revenait de métropole à vide pour prendre de nouvelles troupes sur le port d'Oran. Cette nouvelle précipita ma mère à l’église réciter une prière et brûler le grand modèle de cierge pour qu’un nouveau malheur ne puisse se reproduire lors du retour de mon père prévu avant Noël, sans préciser de quelle année. L’attente allait durer quarante six longs mois.
Aujourd’hui elle était sur le point de vérifier si les prières à Saint Antoine de Padoue avaient été suivies d'effet, et qu’enfin, la famille allait passer ce Noël 1918 au complet.

 

De : georges lahireEnvoyer un mail

Le : 02/11/2018 01:08


Bonjour
Le magazine Kemia existe-il ?
Et où le trouver ?

 

De : David MEDIONIEnvoyer un mail

Le : 28/10/2018 21:47

Bonsoir à toutes et tous,

Qui a connu parmi vous Ange AZIZ il habitait rue Randon mais après il a été dans un orphelinat je crois ou une pension mais rien n'est sur.

Moi de mon cote mon pere et ses freres les MEDIONI c'est Rue Riego la Rue des Chats : Ange (decede en 2017 il etait de 1936) puis Edmond 1938 et Jacky 1940.

Les cousins : Jean Jean Benaioun, Marc Bensimon, André Medioni....

Alger Alger ya Alger la Blanche comme si j'y étais

 

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