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Le : 17/08/2006 10:36
Depuis quelques jours pas mal de messages font allusion aux marchands ambulants de BEO, à ce sujet "j'ai pondu"un petit pensum que je vou livre.
LES MARCHANDS AMBULANTS OU LES DELICES D'ENFANTS !
Régulierement passaient dans mon quartier (30 rue Léon Roches) des marchands ambulants,pas de ces grandes boutiques sur roues que l'on voit de nos jours sur les marchés, mais tout simplement un péquin à pied, avec un accessoire manuel ou poussant une simple carriole rudimentaire, quand ce n'était pas une vieille poussette aménagée.
Celui qui avait notre préférence, je ne pense pas me tromper, était le vendeur de "kikilomètre", autrement dit le vendeur de guimauve. La friandise était lovée autour d'un roseau d'environ 70 à 80 cm de longueur et de diamètre assez large, la partie haute " du délice" formait une poite et la partie basse était beaucoup plus évasée ; il en partait une sorte de mèche que le vendeur tirait, en la tenant entre le pouce et l'index, pour nous débiter la portion commandée moyennant cent sous(5 f d'avant l'euro et d'avant les nouveaux francs). Pour faciliter l'étirement il humectait de temps à autre ses doigts de salive.
Ensuite venait le vendeur de figues de barbarie, les fruits bien murs rangés sur sa charrette à bras. Celui ci s'annonçait à grand refort d'appels et ns parents nous donnaient un récipient pour recueillir l'achat de quelques fruits que le "commerçant" pelait sur place avant de les disposer dans notre assiette. Cette manière d'agir était la manière "officielle" et, disons le honnete, mais voilà, nous n'étions pas des enfants du faubourg "pour rien" et toutes les occasions étaient bonnes pour "sarraquer". La technique était simple, nous nous agglutinions à dix ou douze autour du chariot, de manière à l'encercler complétement et, pendant ce temps, deux ou trois compères, à quatre pattes passaient en douce les mains et récupéraient quelques figues , faisant fi des épines. L manoeuvre était répétée plusieurs fois afin de satisfaire toute la bande. Cette collecte était, bien sur, consommée sur place et séance tenante. Les couteaux dont nous nous servions étaient de fabrication spéciale, ils provenaient tout simpleùent de "l'usinage" rudimentaire de morceaux métalliques de cerclage de colis 'la partie de liaison du cercle étant double servait de manche et la lame était "appointée" et aiguisée sur le rebord d'un trottoir, à grand renfort de "crache" pour faciliter la glisse.
Ah ! Qu'elles étaient bonnes ces figues, récompenses de nos larcins.
Nous ne pouvons évoquer le souvenir de ces vendeurs à la sauvette, sans parler du marchand de "calentita" ("qu'à Oran on disait "de calentica", mais nous ne le savions pas en ce temps là ... notre temps!). Son chariot lesté de deux grandes plaques de boulanger 'ces plaques en tole noire qui servaient à nos mères à enfourner les mounas) garnies de la précieuse friandise. Le "commerçant" rameutait la clientèle en heurtant de manière saccadée et régulière le rebord de la tole avec son couteau de peintre, ledit couteau servant également à la découpe. Pour cent sous, eh oui encore! nous avions droit à une part d'environ 10 cm sur 10 cm, posée sur ub bout de papier et agrémentée d'un peu de sel et de poivre à la demande.
LES MARCHANDS AMBULANTS OU LES DELICES D'ENFANTS !
Régulierement passaient dans mon quartier (30 rue Léon Roches) des marchands ambulants,pas de ces grandes boutiques sur roues que l'on voit de nos jours sur les marchés, mais tout simplement un péquin à pied, avec un accessoire manuel ou poussant une simple carriole rudimentaire, quand ce n'était pas une vieille poussette aménagée.
Celui qui avait notre préférence, je ne pense pas me tromper, était le vendeur de "kikilomètre", autrement dit le vendeur de guimauve. La friandise était lovée autour d'un roseau d'environ 70 à 80 cm de longueur et de diamètre assez large, la partie haute " du délice" formait une poite et la partie basse était beaucoup plus évasée ; il en partait une sorte de mèche que le vendeur tirait, en la tenant entre le pouce et l'index, pour nous débiter la portion commandée moyennant cent sous(5 f d'avant l'euro et d'avant les nouveaux francs). Pour faciliter l'étirement il humectait de temps à autre ses doigts de salive.
Ensuite venait le vendeur de figues de barbarie, les fruits bien murs rangés sur sa charrette à bras. Celui ci s'annonçait à grand refort d'appels et ns parents nous donnaient un récipient pour recueillir l'achat de quelques fruits que le "commerçant" pelait sur place avant de les disposer dans notre assiette. Cette manière d'agir était la manière "officielle" et, disons le honnete, mais voilà, nous n'étions pas des enfants du faubourg "pour rien" et toutes les occasions étaient bonnes pour "sarraquer". La technique était simple, nous nous agglutinions à dix ou douze autour du chariot, de manière à l'encercler complétement et, pendant ce temps, deux ou trois compères, à quatre pattes passaient en douce les mains et récupéraient quelques figues , faisant fi des épines. L manoeuvre était répétée plusieurs fois afin de satisfaire toute la bande. Cette collecte était, bien sur, consommée sur place et séance tenante. Les couteaux dont nous nous servions étaient de fabrication spéciale, ils provenaient tout simpleùent de "l'usinage" rudimentaire de morceaux métalliques de cerclage de colis 'la partie de liaison du cercle étant double servait de manche et la lame était "appointée" et aiguisée sur le rebord d'un trottoir, à grand renfort de "crache" pour faciliter la glisse.
Ah ! Qu'elles étaient bonnes ces figues, récompenses de nos larcins.
Nous ne pouvons évoquer le souvenir de ces vendeurs à la sauvette, sans parler du marchand de "calentita" ("qu'à Oran on disait "de calentica", mais nous ne le savions pas en ce temps là ... notre temps!). Son chariot lesté de deux grandes plaques de boulanger 'ces plaques en tole noire qui servaient à nos mères à enfourner les mounas) garnies de la précieuse friandise. Le "commerçant" rameutait la clientèle en heurtant de manière saccadée et régulière le rebord de la tole avec son couteau de peintre, ledit couteau servant également à la découpe. Pour cent sous, eh oui encore! nous avions droit à une part d'environ 10 cm sur 10 cm, posée sur ub bout de papier et agrémentée d'un peu de sel et de poivre à la demande.
Le : 17/08/2006 08:49
bonjour à tous, et qui se souvient du marchand de figues de barbaries, avec sa charrette et la glace et il criait, dans son language " barbaries barbaries" que de bons souvenirs dommage ma mémoire me fait défaut, mais depuis que je suis sur ce site, les souvenirs me reviennent, et qui se souvient du magasin discophone ?
Le : 17/08/2006 08:19
rappelez vous de "boulentin"a la conso,quand il voulu inaugurer sa "pastera",du haut du "petit chapeau"ce cavestron il fait venir ses copains du quartier il a pris 1 grosse bouteille de cham.et du haut du boulevard il a jete la dite ,oh putain,si vous aviez vu la "goffa" au fond de la barque et la tete de "boulantin",tout le monde etait "mort de rire"et lui etait comme un fou de rage.a ces anecdotes ,c'etait notre viea++++++++++++++++.
Le : 17/08/2006 08:03
le marchand de fruits s'appelait "todio nez cassé"meme qu'un jour en allant a (l'ecole)on est descendu l'escalier a 100 a l'heure,et voila qu'une banane depasse de la corbeille cachée sous la bache pendant que "todio" dormait il faut dire qu'il etait souvent de "gaz" c'etait 1 vrai "kilo",bon ,1 de nous a "tapé" la banane pensant (ça nous arriver)j'rigole en revoyant la scene,il a emporté la corbeille et le regime de bananes avec ,alors imagine le "ouail" dans le quartier et "zarma" les consequences!iola c'est tout.bisous a tous.
De : pierre antoine liguori
Le : 16/08/2006 14:13
SLT Michel j'ai recu t'on coup de fil j'etait cela ma fait plaisir d'avoir u de t'es nouvelles
j'ai etait embetter avec mon ordi et comme j'ai ete degrouper on ma remie le telephone
seulement hier
J'espere que tu ailles bien ainsi que ta femme et les enfants et toutes ta familles
Je te dit a bientot de te lire
Je t'embrasse atoi et ta familles
TCHAO
PIERRE ANTOINE
De : pierre antoine liguori
Le : 16/08/2006 14:06
A Carminolla
et oui tout cela exister il y avait la boulangerie such il y avait daoud le moutchou
il y avait un marchant de fruits et legumes et etait instale au escalier qui monter
a la forge de mr raffo le pere a cabote le coiffeur c'etait d'acunto mon cousin
le patron du cafe avait 2 filles et 1 garcon serge avec cabote pouding dede quand on passer on lui disait si tu veux faire notre bonheur serge donne nous ta soeur il nous courait derriere(mait c'etait de l'amusement sans plus mait c vrait elle etait tellement
belle)
et puis il y avait macotta fuentes le cafe passaro plus haut la cour des miracle ect....
comme quoi que plus de 40 ans apres nous pensons toujours a notre ALGERIE
Aller a plus michel
Amities a tout les PN
Le : 16/08/2006 11:15
Salut freres et soeurs de la Consolation.Dans la sequence souvenirs(nostalgie). je vais essayer de citer les commerçants dont je me souviens ,vos'otres ti completera.
En partant en face du stade M Cerdan Kiosque à essence, en façe un bar (un oncle: Molines),puis Barnabeu(vespa...) ,boulangerie(ou on apportait nos plaques de gateaux et le gigot),une épicerie qui avant 1938 etait tenue par ma GM, un marbrier(Arcamone) un marchand de meubles,un café (Cannatelli avec ses filles 2 ou 3 )un coiffeur(hommes femmes)---Rue du Doc Jaboulay--,un marchand de couvertures etc.. Les chais Ricome,André CASELLES et son débit de vins et journaux,une mercerie,une épicerie CASELLES,un boucher,YOUSSEFle moutchou avec ses boites de lait Nestle bien empilées dont on se faisait un plaisir de faire tomber,un garage,une petite ruelle avec une fontaine publique devant,un potier, un cafe..... Apres manaraf,je me souviens de la pharmacie Arexxi ,basta... aidez moi à completer mes souvenirs. Et devant tout ça un magnifique square,avec un boulodrome. Sinceres amitiés et bisous Michel
En partant en face du stade M Cerdan Kiosque à essence, en façe un bar (un oncle: Molines),puis Barnabeu(vespa...) ,boulangerie(ou on apportait nos plaques de gateaux et le gigot),une épicerie qui avant 1938 etait tenue par ma GM, un marbrier(Arcamone) un marchand de meubles,un café (Cannatelli avec ses filles 2 ou 3 )un coiffeur(hommes femmes)---Rue du Doc Jaboulay--,un marchand de couvertures etc.. Les chais Ricome,André CASELLES et son débit de vins et journaux,une mercerie,une épicerie CASELLES,un boucher,YOUSSEFle moutchou avec ses boites de lait Nestle bien empilées dont on se faisait un plaisir de faire tomber,un garage,une petite ruelle avec une fontaine publique devant,un potier, un cafe..... Apres manaraf,je me souviens de la pharmacie Arexxi ,basta... aidez moi à completer mes souvenirs. Et devant tout ça un magnifique square,avec un boulodrome. Sinceres amitiés et bisous Michel
Le : 15/08/2006 22:28
J'ai eu l'énorme chance d'apprécier, parmi tant d'autres personnes, lors de mon voyage retour au Pays un homme formidable, l'Ami de Tous sur notre site, toujours souriant,
toujours prêt à rendre service, sans rien demander en retour, que pour le simple
plaisir de se rendre utile, vous avez déviné, il s'agit de
L I A S
qui nous a quitté il y a tout juste trois mois.
Pour ma part j'ai pû apprécier ses qualités, sa disponibilité, et il mettait au service
de nous tous, son dévouement et ses compétences.
LIAS tu nous manques, repose en paix et veille de la Haut sur nous tous mon FRERE
Lucienne
Le : 15/08/2006 19:34
MOI j'habite la région lyonnaise et j'ai réussi a faire pousser un jujubier dans mon jardin, il fait plus de 2 m et il donne quelque jujubes