Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Au sujet des vendeurs ambulants,une anecdote me revient en mémoire.
Lorsque le vitrier passait dans la rue Mizon en criant son fameux:
VITRIER..VITRIER!!!,le cordonnier qui se trouvait au pied du 36 rue
Mizon(son nom ne me revient pas),lui répondait:
QUAND TU PASSE,TU M'FAIS CH...!!!
Ce qui,à chaque fois déclenchait une réplique du vendeur,ettout le
monde rigolait(le vendeur compris)
amitiées à tous,et continuez à nous faire rever de notre cher BEO...

Concernant le marchand de kikilomêtre, il avait l'habitude de s'humidifier les doigts tout simplement en passant un coup de langue dessus.

salut je cherche les familles qui ont habite la rue bretonniere a beo avant 1962 ET MERCI

RECRIFICATION : Tago c'était la calentita.

Bonne soirée

Je rajoute dans les souvenirs de notre enfance (en espérant que ce ne soit pas déjà dit) :fava vinga!!!la délivrance,les tchapes (avec les couvercles de boîtes d'allumettes de la marque Caussemille entre autres si je ne me trompe pas,.Puis dans les "douceurs" Tago et sa guimauve kikilomètre dont parlait Liliane je crois. Les rumskis, orthographe non garantie et qui devaient être des glaçons avec du sirop à l'intérieur.
Au suivant .....

Je souhaite faire partie de "né à Bab El Oued '
Pouvez m'adresser un bulletin d'inscription
Je vous souhaite une bonne soirée

F.CHESA

Eh,il manque dans vos souvenirs Marcel le pharmacien,sa pharmacie était en face de l'arrêt des T.A,ma mère y allait souvent pour toute la famille,nous étions 5 frères et sœurs,plus les parents,mon Dieu on dirait que c'était hier,bonne fiv de journée,amitiés Henri

Bonjour a tous
pour continuer sur nos souvenirs

La mémoire est dans le cœur


nos jeux d'enfants et d'adolescents étaient tous simples et souvent dehors

les jeux pour les filles plutôt la marelle cache cache corde a sauter LE hula hoople
osselets saute mouton filles et garçons et celui ou celle qui saute le plus haut gagne jeux d'osselets nous étions assez sportives

a la consolation nous avions un endroit le mont blanc lieux de confidence entre filles

pour les garçons jeux de derailles noyaux d'abricots les toupies billes les filles aussi la ronda tire boulettes
pour les garçons de mémorables match de foot sur la placette
certains fabriques des carrioles fait de planches avec des roulement de billes et dévalaient les rues couches puis bien sur notre plage l'Eden ou tous les enfants de la beo se réunissaient
je n'oublie pas non plus le cinéma plein air au stade de st eugene assis sur les gradins avec nos sandwich et passe une excellente soiree avec les amis
quel temps bénis que des bons moments avec tous nos amis(es)

j'oublie surement des jeux a vos plumes


Où sont passés nos moments de joie, de peine, d'innocence ? Le temps passe et emporte avec lui les sensations, les images, les paroles. Aujourd'hui, qu'en reste-t-il ? Et demain ? Une seule pensée pour sauver nos souvenirs de l'oubli.

bonne journee

Bonjour,
Comme je vois que vous connaissiez, vous aussi ma grand-mère, je vous signale quelque chose que beaucoup de pieds noirs de son quartier ne connaissait pas : ma grand-mère était veuve de guerre. Son mari, mon grand-père est mort à la guerre de 14/18. Ma mère et la mère de jean-pierre qui habitait avec elle, étaient pupille de la nation .

Et après ça nous n'étions pas Français………

Paulo

A Mr Missoud.


Mme Maurice.

Elle était toujours assise à califourchon sur sa chaise au seuil du 10 rue de Colmar, à quelques pas de la Synagogue Samuel Lebar, et de l'entrée des tabacs du Globe rue de Dijon.

Il y avait au coin de ces deux rues, une pierre en granit, scéllée à l'immeuble où elle aimait s'assoir et qu'on appelait "la pierre de Mme Maurice". Car c'est bien d'elle qu'il s'agit.

Mr Larfi "l'ancêtre" était toujours à ses côtés, un mégot maïs aux coin des lèvres, silencieux comme une carpe.

Elle nous disait que c'était un péon spécialiste en pyrotechnie, et nous, on faisait semblant d'y croire, même si on savait qu'il avait toujours habité les baraquements en face des Bains de Chevaux.

Tout de noir vêtue, elle semblait tout le temps penser à quelque chose, comme si sa vie entière lui passait sous les yeux en permanence, et qu'elle cherchait à en sélectionner les moments les plus intéressants.

Elle avait la réplique facile, un vocabulaire coloré, et nous avons appris avec elle à insulter en italien. espagnol, hébreu, arabe kabyle, et même un peu en francais.

A peine la distinguait-on de ce qui l'entourait, et dés qu'on l'apercevait, si fine, si menue, il semblait que tant de "grossièreté" allait l'écraser, mais sa simplicité avait raison de tout. Chacun de ses gestes semblait exprimer une bonté profonde, discrète, une perpétuelle vigilance du coeur.

Qu'elle ait souffert, nul n'en doutait. Et nul ne doutait que cette souffrance ait été à la mesure de ses forces, de la prodigieuse résistance morale dont on la sentait capable.

Elle disait aussi que les fleuves les plus boueux ont une source (claire). Mais qui de nous pouvait comprendre à l'époque. Et, chose étrange, son présent appartenait à tous. Y puisait qui voulait. Merci Mme Maurice pour toutes ces leçons de savoir vivre que nous ne comprenions pas.

C'est un petit hommage à cette femme hors du commun, et un petit salut à tous les anciens de Bab El oued disséminés un peu partout qui se reconnaitrons sans peine, et avec lesquels je conserve encore aujourd'hui un lien en pointillé, à coup de mails et de SMS.

Bonjour aux familles Garcia, Addadaine, Passarelli, Boucetta, Aznar, Robinet, Choukroun, Bentolila, Kerroum, Montiel, Olives, Balzano, Sauvin, Riquelme, Spinoza...et tous les autres la liste est longue...