pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : jocelyne pérez épouse ballesterEnvoyer un mail

Le : 24/10/2006 18:05

Message à Christiane Borroméo
Bonjour ma GRANDE! (je ne fais pas me d'erreur en t'appelant ainsi, on ne peut pas en dire autant pour moi).
Je tiens à te remercier pour ta gentille carte car je ne m'y attendais pas du tout et çà m'a fait du bien car j'arrive de Marignane où j'étais près de ma maman qui n'est pas très bien et, très sincèrement j'ai beaucoup apprécié (c'est trop mignon).
Je ne t'oublie pas, ni personne d'ailleurs, mais je ne sais pas comment je me débrouille mais je suis débordée.
Gros bisous et à +
joce

 

De : Claudine à BloisEnvoyer un mail

Le : 24/10/2006 17:06

Bravo à Paule Vella de se souvenir de l'enseigne de la charcuterie Domenech,
c'était l'une des meilleures de B.E.O. les soubressades et les boudins à la
viande ! j'en garde un très bon souvenir.
Impossible de retrouver ce gout ici, helas !!!
Amitiés P.N.

 

De : paule vella née QuilesEnvoyer un mail

Le : 24/10/2006 11:09

La phrase inscrite sur le papier de la charcuterie Domenech était:
"Ne pleure pas , grosse bête , puisque tu vas chez Domenech". J'ai moi-même beaucoup fréquenté le marché de Bab El Oued car mon père puis mes oncles et tantes et enfin des cousins y avaient des commerces ( boucherie Bousquet , Quiles--; Légumes: Ivorra, Sales, Cardona---- Boucherie Chevaline Agullo-----Pâtes et fromages: Graziano,

 

De : Danielle SPORTIELLOEnvoyer un mail

Le : 24/10/2006 09:20

Pour Madame FATMA-ZOHRA
Bonjour madame, est-ce que votre Maman s'appelait Zohra et est-ce elle qui a travaillé au 6 rue de la Consolation à Bal-el-Oued, chez Madame Guarracino qui elle avait deux garçons et son mari était docker sur le port d'Alger? Pour nous elle était comme de la famille et quand ma tante est partie en 1962 à Marseille, si c'est votre Maman elle avait fait passer des mokrouns par votre frère et ma Tante à cette époque était en vacances, quand elle les a trouvé ils étaient moisis. Si c'est vous pouvez-vous me répondre SVP j'ai essayé hier de vous envoyer un message et apparement il n'est pas parti. Merci de votre réponse. Danielle.

 

De : christiane coppaEnvoyer un mail

Le : 23/10/2006 22:56

Message à Jocelyne Pérez

Merci pour tes renseignements, tout à la joie de me l'annoncer tu as garder le curseur sur envoyer. Ne t'inquiète pas nous te pardonnons.

Par contre je ne connais pas Nicole LOACES, ni Jacqueline, dommage.

Amicalement

 

De : jocelyne pérezEnvoyer un mail

Le : 23/10/2006 22:10

Je ne sais pas ce que j'ai fabriqué mais je suis aussi surprise que vous tous de voir mon message en triple exemplaire.
J'en profite pour embrasser tous mes amies et amis que je n'oublie pas (promis, je vous le jure).
GROS GROS BISOUS
JOCE

 

De : jocelyne pérez épouse ballesterEnvoyer un mail

Le : 23/10/2006 22:07

A Christiane Coppa,

Juste un petit mot pour te dire que José Sendra habite à Marseille à la Bonneveine (je ne sais pas si c'est comme cela que çà s'écrit mais j'espère que tu auras compris).
Il est marié à Nicole Loacès la soeur de Jacqueline; tu dois pouvoir le trouver dans l'annuaire.
Bonne chance et bisous.
Jocelyne (l

 

De : DIDIO KATYEnvoyer un mail

Le : 23/10/2006 20:44

Vous parlez du marché de Bab-El-Oued je me souviens avec mon frère nous descendions la rue des Moulins du n°17 avec nos trotinettes en bois bien entendu que nous avions fabriqués nous mêmes. Tout cela pour aller manger les beignets de chez blanchette ces beignets qui avaient ungoût délicieux, où bien maman Odette DI DIO nous envoyait chercher de la charcuterie chez Domenech qui avait une écrit au dessus du magasin ne pleure pas petit cochon puisque tu vas... et je ne me souviens plus très bien du reste de la phrase. Et aussi mes parents allaient prendre l'apéro chez vincent le café du coin au bas de la rue des Moulins. Ce marché était magnifique comme vous l'expliquez dans vos messages, je me rappelles aussi du magasin qui ce trouvait sur la gauche juste en face du marché ou je trouvais toujours de jolis sous vêtements. Puis plus bas une boulangerie patisserie, exusez moi je ne me souviens pas tès bien des noms. Mais quel bonheur de raviver tout celà dans nos mémoires. Je souhaite aussi une bonne fin de ramadan pour tous les algériens avec qui je me suis souvent aumusée dans les rues.
kATY

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 23/10/2006 18:05

Vous aurez corrigé dans le texte précédent les fautes suivantes:
...qui n'ont pas existé...étalage...

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 23/10/2006 16:53

Un message parlant du marché de Bab El Oued ces jours derniers me conduit à en reparler pour rendre hommage à nos parents et grands parents qui n'ont pas existaient pour rien. Extrait d'un livre sur Bab el Oued paru en 1974:
" Le marché de Bab el Oued avait une grande renommée, on y venait faire ses emplettes sept jours sur sept de très loin parfois. Une foule compacte rentrait et sortait sans cesse par les quatre portes du marché couvert et donnait l'impression d'une ruche d'abeilles au travail. A l'intérieur, d'un côté, se dressaient les étals de légumes et de fruits gorgés de soleil, de l'autre, les dalles de pierres recouvertes de poissons entretenus par des monticules de glace pilée; le tout parcouru d'allées perpendiculaires où il était difficile de se frayer un passage. Tout autour se situaient des magasins de volailles, d'oeufs, de boucherie, de charcuterie, de salaisons et de fleurs: il n'y manquait rien. A l'extérieur, sur l'ensemble du périmètre, des marchands côte-à-côte, sur des étalages de bois, vantaient à haute voix la qualité de leurs produits: pastèques, melons,
oranges, tomates, citrons dont les couleurs en faisaient une palette éclatante sous le soleil d'été. Ah, mes amis, quel marché! On se serait cru dans un jardin enchanté où il était aussi intéressant de faire ses achats que de rencontrer des visages connus. Nos mères prenaient un malin plaisir à faire leur marché chaque matin, car il n'était pas rare qu'elles saluent toute la famille, la plupart des amis, et se trouvaient ainsi au courant de la vie et des problèmes de chacun avec des discussions à ne plus en finir. A l'aide d'un couffin dont la contenance était aussi utile que pesante, elles parcouraient les étals des marchands et constituaient le menu de l'inspiration présente. Après tant d'années, elles connaissaient les prénoms de chaque marchand et il y avait une véritable affection entre l'acheteur et le vendeur. " Ali ne me donnes pas des tomates écrasées.." "Aya, madame Sintès, elles sont aussi belles que toi..." "Moktar, les mêmes oeufs que la dernière fois, y z'étaient vivants" " Si les oeufs y sont morts, y'en a pas les poussins..."
"Blanchettes, tu me donnes 4 beigners bien bons.." " Pourquoi, t'y achètes des fois des pas bons..." "Nourredine, mets-moi un bon kg de courgettes..." " Madame Rosette, voilà un kilo bon poids..." " Ahmed, comment elles sont tes pastèques..." " J'te fais la coupe, ya karbi, le sucre il est pas mieux..."
Et la vie allait ainsi depuis des lustres, à l'image d'un même peuple dont dont toutes les composantes se respectaient.
Il y avait la cohue dans les boulangeries des alentours où les plaques de calentita et de pizza se vidaient rapidement. Combien savouraient pour casse-croûte, une calentita chaude et coulante dans un petit pain? J'en ai l'eau à la bouche...Au milieu de toutes ces couleurs, des scènes très pittoresques animaient le marché chaque matin et lui donnaient son véritable cachet: pour une pièce de vingt centimes, des enfants pas plus haut que trois pommes mais le regard malicieux, les Yaouled, offraient leurs services de porter les couffins chargés jusqu'au retour à la maison. Des véhicules hippomobiles chargés de casiers de poissons frais venant directement de la pêcherie, alimentaient tous les matins le marché.Le prix et la qualité du poisson faisaient qu'à Bab El Oued on le considérait comme un aliment de premier choix.
Ceux qui ont connu ce marché, ceux qui habitaient à deux pas de ce réservoir inépuisable, ceux qui fréquentaient journellement ce paradis de la cuisinière de mère en fille depuis des générations, pour ne pas avoir retrouvé son équivalent ailleurs, aujourd'hui encore, en expriment des regrets teintés de grande nostalgie.
A 13 heures, le marché s'était vidé, laissant les portefaix ranger les étallages le long du mur extérieur du marché couvert, tandis que les boueux avaient fort à faire pour nettoyer les lieux, munis de lances à eau, ils aspergeaient abondamment les rues, puis, à la pelle chargeaient les camions poubelles. A partir de ce moment, le quartier était tranformé. L'après midi était calme, les commerces fermaient jusqu'à 16 h, puis petit à petit, une certaine animation renaissait après la toilette des rues. Bab el Oued après dix-huit heures ne ressemblait en rien au Bab el Oued du matin; si le matin avec le marché grouillant d'activité et les travailleurs qui hâtivement prenaient le car Bd de Provence pour se rendre au bureau ou dans les ateliers, il ressemblait à une ruche d'abeilles au travail, le soir, avec toute cette jeunesse qui arpentait l'avenue de la Bouzaréa et ces bars emplis de bonne humeur à l'heure de l'anisette, Bab El Oued prenait l'aspect d'une grande fête de famille."











 

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