pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 21/02/2019 14:27

L'article du soir d’Algérie était suivi d'une lettre
de condoléances écrite par Hubert Ferrer lui même à la presse Algérienne le Soir d’Alger suite au décès de son ami cycliste Sid Ali Sayah dont voici le contenu dans son intégralité.
La lettre de M. Hubert Ferrer
«Monsieur,
Je m’adresse à vous pour vous demander d’être mon porte-parole auprès des cyclistes algériens et autres pour vous présenter à tous mes condoléances pour le décès de mon ami Sid-Ali Sayah. Dans toutes les compétitions auxquelles nous avons participé en Algérie, Sayah a toujours été mon adversaire le plus redouté. Il avait toutes les qualités pour être un grand coureur cycliste (pointe de vitesse grimpeur…). J’ai beaucoup regretté qu’il ne vienne pas avec moi en France pour faire les grandes courses internationales. Il avait participé aux Tours de France et autre. J’ai toujours eu un grand respect pour sa loyauté et sa combativité. Je suis très peiné par sa disparition et vous renouvelle ma demande d’accepter et de transmettre à vos lecteurs mes sincères condoléances.»
Hubert Ferrer

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 21/02/2019 14:19

Je vous fais partager un article paru dans le journal le soir d’Algérie et qui fait l’éloge du coureur cycliste Hubert Ferrer que nous avons tous connu dans notre enfance pour l'avoir vu courir dans les courses cycliste
VOICI L'ARTICLE:
Témoignage poignant que celui apporté par un ancien cycliste professionnel français auteur de quatre participations au Tour de France envers son plus acharné adversaire, un Algérien, dans toutes les courses cyclistes qu’ils avaient courues durant les années 60/70.
Lui, c’est Hubert Ferrer, actuellement âgé de 82 ans (il est né le 27 janvier 1937 à Alger) qui a transmis, à travers notre journal, un message de condoléances aux «cyclistes algériens», écrit-il, suite à la disparition de son ami et «adversaire le plus redouté», l’Algérien Sid-Ali Sayah décédé le 10 janvier dernier des suites d’une longue maladie à l’âge de 85 ans et enterré le 11 janvier dernier au cimetière de Béni-Messous dans la discrétion la plus totale. Dans cette lettre datée du 19 janvier dernier et que nous avons reçue hier matin, le champion français n’a pas manqué de souligner les qualités de «loyauté» et de «combativité» mais aussi la décision de son ami algérien de ne pas se rendre en France pour prendre part aux grandes courses internationales telles que le Tour de France. Plusieurs fois champion d’Algérie, quatre fois sacré dans le championnat d’Alger, le regretté Sayah faisait partie de la grande école de la petite reine en Algérie. Avec Belksir, Zaâf et Kebaïli notamment, il avait assuré le spectacle durant toutes les courses organisées en Algérie, avant et après l’indépendance du pays. Membre fondateur de l’USSN, Sid-Ali Sayah, dont un de ses fils est également un champion cycliste, était devenu le doyen du cyclisme algérien. En 1950, il était le premier Algérien et premier Africain à avoir pris part à un Tour de France. Sa dernière apparition publique remonte à 2014 à l’occasion du GTAC, invité par la FAC présidée alors par Rachid Fezouine à la caravane du Tour d’Algérie. Nous reproduisons ci-dessus la lettre envoyée par Hubert Ferrer à la grande famille du cyclisme algérien.
M. B.

 

De : ChristianEnvoyer un mail

Le : 20/02/2019 14:54

Les tribulations d'un certain diplôme ...

C’est souvent que les souvenirs affluent quand une pensée, un mot, une odeur, une image, un contact, un mouvement, une ressemblance, un son, une chanson, une voix, un rêve ... surgissent du néant où ils étaient enfouis.
Et ce qui est d’une banalité consternante pour certain-e-s, revêt pour celle ou celui qui l’a vécu, moi en l’occurrence, une importance et une objectivité accrues par la surprise de la (re)découverte de ce document, en ma possession par un concours de circonstances extraordinaires.
Je vous laisse le soin de les deviner grâce à un "détail" avant de les partager et de les revivre avec vous. Merci.  (Voir PJ)

Ce détail, c’est la date : 30 JUIN 1962 ! ! !
Date historique s’il en fut, pour les PN mais aussi pour les historien-ne-s pour lesquel-le-s la Grande Histoire s’écrit aussi avec les petites.
Après ma 1ère année, en tant que prof de Anglais-Français au Collège Laverdet de Maison-Carrée, et pour obtenir ma titularisation, je suis muté d’office à celui de Marengo-Square, poste pour lequel, les candidatures ne se bousculent pas ...
« Généreusement », on me confie une classe de 65 élèves  dans un préfabriqué jouxtant le commissariat (soigneusement barricadé et ... quelquefois attaqué).
Aucunement préparé pour les classes primaires, je fais de mon mieux pour enseigner à des enfants démunis, atteints de trachome à soigner, supporter avec eux le froid puis la chaleur torride de ce préfabriqué, les déplacements angoissants en car pour rentrer chez moi, à BEO le weekend  et pour en revenir, pas très rassuré, le lundi vers 5h du matin.
À peine marié, fin décembre, je reçois mon ordre d’incorporation pour le 4 janvier au Bastion 15 à Alger, annulé par un télégramme de l’Académie, m’enjoignant de me rendre à mon poste.
Avec un travail énorme de préparation et de corrections, un succès flatteur aux épreuves écrites du CAP, j’attends de pied ferme l’inspection qui devrait me permettre d’être titularisé grâce à ces enfants, disciplinés, attentifs et travailleurs.
Hélas pour moi, les jours passent et point d’inspecteur à l’horizon.
Je le sollicite maintes fois et surprise –massue ! Ce monsieur T., craignant de venir à Marengo, me convoque, chez lui à Blida, école du Centre, à 8h.
Choix cornélien. Ne pas y aller, c’est perdre l’espoir de ne plus être titularisé, y aller, c’est prendre d’énormes risques sur une route dangereuse où je peux être abattu ou disparaître. Je choisis de répondre présent. Je me retrouve devant une classe moins nombreuse mais totalement inconnue avec des consignes à exécuter dans les différentes matières et ce, pendant toute la journée, bien longue.
De 16H30 à 17h30, l’Inspecteur me donne des conseils, des bibliographies etc. , me félicite pour la conduite magistrale de mes leçons et la réussite au CAP qu’il me promet de m’adresser rapidement.
Très éprouvé mais aussi très fier et heureux, je quitte l’établissement et me rends à l’arrêt d’autobus pour retourner, toujours anxieux (barrages, mitraillages, force locale...) à Marengo.
Mais là, cruelle déception ! Les cars ne circulent plus à cette heure-ci. Que faire ? Je n’ai pas l’habitude des hôtels ni même la pensée d’en trouver un. Je suis pressé de rentrer et j’attends au bord de la route, une des rares voitures qui s’aventurerait sur cette route réputée peu sûre. Et voilà que, au bout d’une bonne heure, une 403 camionnette, s’arrête. Elle est conduite par le père d’un de mes élèves et nous arrivons sains et saufs au bercail.
Le mois de juin se passe sans aucune nouvelle de mon CAP.
Le samedi 30 juin, dernier jour de classe aussi ... sauf que demain, dimanche est un autre jour, le 1er JUILLET 1962 et que ce sera l’Indépendance.
Malgré les promesses du FLN qui s’était engagé à protéger nos personnes et nos biens, je ne tiens pas à rester sur place et à 16h30, avec des collègues, je descends, (après une multitude de barrages et au milieu de foules de gens) sur Alger, direction l’Inspection Académique où j’arrive au pas de course à 17h55.
Le concierge (que je connais) se prépare à fermer DÉFINITIVEMENT la porte et me laisse entrer dans ces lieux familiers où j’avais travaillé pendant l’été 1960.
Sans difficulté, je trouve le bureau de M. Scotti, Inspecteur d'Académie Adjoint qui se prépare à mettre un point final à ses fonctions et à qui j’explique mon odyssée.
Après vérification, il se rassoit, renseigne le CAP vierge, le signe, le tamponne et me le remet.
Nous sortons ensemble et les portes se referment derrière nous.
C’est donc le dernier document, (obtenu de haute lutte) de l’Inspection Académique de l’Algérie Française que je détiens précieusement et sans lequel, je n’aurais pas pu faire valoir mes droits ni exercer ce métier que j’ai tant aimé.
 
En écrivant laborieusement ces lignes, surgissent d’autres souvenirs de cette époque
où il fallait aimer notre pays natal par-dessus tout pour y demeurer (comme par exemple, entre autres, regagner mon logement de fonction à Marengo début juillet et le retrouver entièrement vide...)

Merci de les avoir lues et partagées : vous m’avez ainsi permis d’exorciser en partie, ces dures épreuves (et bien d’autres plus tragiques) que nous avons vécues, nous, les richissimes colons ....
BILLOTTA Tony

 

De : pierre-Claude FASANOEnvoyer un mail

Le : 19/02/2019 10:53

Bonjour Amis de B.E.O. Dimanche dernier le 17 Fevrier, nous avons fêté le carnaval au SALON DE VERO EVOLUTION,a GEMENOS, alors là mes Amis cette journée est a marqué en majuscule, des costumes de folie, un défilé et sa musique, une ambiance de qualité, comme d'habitude, en fait, une journée encore réussie, et ce en grande partie,grâce a Madame FERRER et monsieur BASQUES qui avaient organisé la chorégraphie, BRAVO a eux et aux participants. Notre Président Monsieur René SANCHEZ était pour la circonstance, notre maître de cérémonie. Voila les Amis, la prochaine manifestation sera la Dimanche 14 Avril, nous fêterons la MOUNA, gardons nos traditions.La bise a vous toutes et tous

 

De : Monique GoirandEnvoyer un mail

Le : 13/02/2019 17:31

Message pour Babeth d'Australie

Coucou Babeth mon ordi était en panne j'ai eu ton message par Christian sur ma tablette je n'ai toujours pas ma messagerie n'est pas installé la semaine prochaine je suis en vacances avec mes petits et Janice va m'installer de nouveau orange je pourrais te donner davantage de mes nouvelles je te fais pleins de gros bisous et te dis à très bientôt Monica

 

De : StanislasEnvoyer un mail

Le : 09/02/2019 08:47

Pour Gilbert Volto:

Bonjour,

J'ai connu Paul Volto mais pas votre père, peut-être votre frère.
Nous sommes allés au lycée Bugeaud (de 1958 à 1962, voir photo 1959-1960) puis je l'ai retrouvé au lycée Marcel Pagnol à Marseille. Je ne sais plus si nous étions dans les mêmes classes mais époque oblige, les "élèves" Pieds-Noirs se regroupaient fréquemment aux récréations. Je pense que l'on s'est côtoyé jusqu'au bac.
Amicalement.

 

De : Antoine / Tony BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 09/02/2019 07:45

Pour une amie qui m'est restée chère et dont le papa était facteur
et pour tous les amis qui s'en souviennent.

Course des facteurs à ALGER (1952)
https://www.facebook.com/thayfelafrahgm.achdjanes/videos/2002350803154064/

 

De : VOLTOEnvoyer un mail

Le : 07/02/2019 16:30

Bonjour

Je suis à la recherche de personnes qui auraient connues mon pére Paul VOLTO , il avait la station shell à la consolation face au stade Marcel CERDAN et magasin BERNABEU.

Si en plus il y a des photos alors!!!!

Merçi par avance

Un petit pied noir né en 1954

Et oui triste année!!!!

Sincéres salutations

Gilbert VOLTO

 

De : ROSETTE DE LA CONSOLATIONEnvoyer un mail

Le : 05/02/2019 17:33

COUCOU MUSTAPHA.J'AI BIEN REÇUE TES BISOUS,MERCI MILLE FOIS.ILS AVEZ L'ODEUR DE LA MER DE L'ÉDEN.PRENDS SOINS DE TOI AUSSI.BISES A TA FAMILLE.ROSETTE.
BONNE FIN DE SOIRÉE A VOUS TOUS QUI LIRONT MON MESSAGE.

 

De : Mustapha OualikeneEnvoyer un mail

Le : 03/02/2019 19:57

Message à l’attention de Jean Louis Dubois. D’abord bonjour Jean Louis. Pour tes photos nous sommes tous preneurs aussi il suffit juste de les envoyer en privé sur la messagerie de notre Webmaster Christian Timoner. Il se fera un plaisir de les placer sur le site. Voila pour l’information Jean Louis et passes une douce nuit

 

Envoyez un message