Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Pour ANNIE SPOERRI

Je vois que tu as trouvé le site excuses-moi je n'ai pu te rappeler . As-tu vu la photo du Lycée LAZERGE . Grosses bises à bientôt .Simone

çà y est Alain je te situe. Tu habitais la même maison que la sage femme Mme Benazouz qui elle était au premier. Sa fille qui avait notre âge jouait avec nous. C'est vrai que nous avons déjà joué ensemble et à moins que je ne me trompe, quand j'était petit je me suis fait engueuler une fois par votre bonne mais je l'ai certainement mérité vu que j'étais intenable. Moi, j'habitais la maison juste en face qui faisait le coin de la Rampe Vallée avec la rue Papin. Une maison avec un jardin et une terrasse au premier, couverte par une treille à raisins ce qui était rare en plein centre d'Alger.Je m'appelle DEBBACH et cela doit dire qqchose au moins à tes parents puisque mon père est né dans le quartier. A moins que je ne me trompe, quand j'était tout petit, je me suis fait engueuler par votre bonne.
Je ne sais pas si tu te souviens de Sauveur qui habitait la maison avec une petite cour à l'entrée, juste à côté et un peu plus bas que Bérengué? Le pharmacien Aidane et mon père ont été ensemble à l'école de la Rampe Vallée.
La Rampe Vallée était un quartier vraiment particulier. Il réunissait à la fois toutes les communautés de l'époque aussi bien les Arabes, Juifs, Hispaniques ou de souche Française, ils habitaient ensemble ce qui était plus rare dans le reste d'Alger. Les gens se différenciaient non pas par leur origine éthnique mais par leur condition sociale. Dans un article que j'ai publié dans Harkis.info signé Iskander DEBBACH et que j'ai intitulé entre l'exode et l'apocalypse, j'ai parlé d'un dégradé éthnique et je pense que c'est le terme qu'oil fallait puisque dans les arts les plus belles couleurs s'obtiennent par les mélanges.

Te souviens tu de Marie Rose qui tenait son commerce un peu plus haut? J'étais à l'époque son garnement préféré du quartier. J'ai encore son image nettement gravée dans ma mémoire. Il y avait aussi Rosie la boulangère.
Bien! je vais encore pleurer et ce sera de votre faute!
Amitiés à tous Alex.

A MOMO,
Je rectifie ma faute d'orthographe. Il fallait lire à la place de "que tu avaient données" : QUE TU AVAIS DONNEES.

Bonjour MOMO,

Tout d'abord, afin que tu me remettes, j'étais à la soirée des "sept nains" à Cannes. Je suis la cousine d'Annie et de Lucienne. Je n'ai pas encore eu l'occasion de te le dire mais je le fais aujourd'hui, j'ai beaucoup apprécié ta culture ce soir là, mais aussi ton humour. Car avec la bande les blagues n'ont pas manqué et nous avions passé une agréable soirée.
Par ce message je voulais te dire que j'ai eu l'occasion de manger les dattes d'Algérie chez Annie, celles que tu lui avaient données. Inutile de te dire qu'elles étaient délicieuses et m'a rappelé des souvenirs de ma jeunesse lorsque nous les mangions avec des cacahuètes à la place du noyau. Quel régal !!
Amitiés à ton épouse
JEANINE

message pour Henriette POUEY
je suis allée au Patronnage de Notre Dame D'Afrique,
nous chantions* "plus vite, chauffeur, plus vite...*"
*nous devions marcher jusqu'au Patronnage - il y avait soeur Catherine, qui nous appreniez la couture -
Soeur Gabrielle, qui jouait avec nous au ballon prisonnier -
il y avait la sieste dans les hamacs, ou chaises longues -
A la fin du séjour nous apprenions une chorégraphie sur le thème de "Jambalaya" nous étions déguisées en indiens- Marie Antoinette Sastre ainsi que sa soeur Roselyne ont les photos - elles habitent l'Espagne - M.Antoinette etait dans la classe de Mme Ramon.
Moi, j'étais à l'écle Franklin-
Nous avons que de bon souvenirs de notre terre natale..

à MOMO

BRAVO L'ARTISTE ton poème et un véritable régal tant pour l'intelect que pour le coeur

pour moi , mais tu le sais , parfaitement d'accord pour P.N. Assistance nous en avions parlé lors de ton séjour et je suis quasiment le premier en bénéficier puisque tu te charges justement des refections des sépultures qui me sont chéres.

Je serais effectivement a Rognes ( et j'invite le plus grand nombre a nous y rejoindre) le 27 Mai 2007 pour le Grand rassemblement de l'A.B.E.O. au Domaine du Grand Saint Jean.

Fraternellement.

Jean-Louis

pour avecmésabodondaine

certainement une petite confusion . daccord pour les cuottes courtes mais j etais blond aux yeux bleus ( assez rare chez nous pour le remarquer) et j etais plutot mince
j habitais la premiere maison a gauche en montant les escaliers de la rue papin . qui portait mal son nom de rue vu que ce n etait que des escaliers .
j etais toujours avec mon oncle francis torres qui n avait que 9 mois de plus que moi et de mon ami d enfance gerard charraud dont le pére etait policier nous habitions tous les trois sur le meme pallier .nous allions a l ecole ensemble ainsi qu au catechisme a la cathedrale .nous avons fait les 400 coups dans notre rue .
amitiés

Bonsoir à tous
Je trouve le poème à MOMO très émouvant bien que le connaissant depuis maintenant bien longtemps ,je n'ai à aucun moment pensé qu'il était aussi sensible et affectueux .Bravo MOMO .Pour ce qui est de l'idée que tu avances c'est génial. Tout ce qui peut faire du bien à nos amis et à nous sera le bienvenu.

Bonsoir à tous
Je trouve le poeme de MOMO très émouvant bien que le connaissant depuis bien longtemps je n'ai à aucun moment pensé qu'il était a

Cher MOMO

Je suis né à BEO en 1934 et y ai vecu jusqu'en 1962.
J'ai fréquenté l'école maternelle de la rue Rochambeau, puis l'école de la rue Franklin et le collège Guillemin.
j'ai inscrit dans ce quartier les plus belles années de ma jeunesse.
J'ai connu les heures les plus belles, les plus sombres et l'angoisse de la déchirure en 1962.
Mes amis étaient et sont encore aujourd'hui tous de confession différente.
Ma Patrie, certes, c'est la France, mais mon coeur n'a jamais battu que pour ma vraie Patrie, celle qui est enregistrée à tout jamais au plus profond de mon être, celle qui habite à tout jamais ma mémoire et mon esprit.
A lire votre poème, je comprends mieux votre attachement à ce qui a été pour NOUS TOUS une terre d'Amitié et d'affection que nous avions du mal à exprimer.
Je comprends le gachis, l'énorme gachis provoqué par des personnalités qui ne connaissaient rien de l'Algérie et encore moins bien des liens qui unissaient tous les habitants de cette ville, de cet admirable quartier.
Que de leçons de fidélité devrions-nous transmettre à nos enfants!!!!
Momo, je ne vous connais pas, mais vous faites parti de ceux qu'on aime, car vous, vous nous aimez!
Je suis partant pour toute coopération dans une association du SOUVENIR OU DES souvenirs;
merci MOMO.