Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Bonjour Amis PN de Bab El Oued, c'est un vrais plaisir de lire toutes ces belles histoires et les papilles éveillées en souvenir e ces petits plats, calentita, chachouka (lire frita) escabech etc j'ai aussi connue un marchand de melons rue du roussillon, ma grand-mère se couchait seulement le soir après la fermeture du magasin, que de bons souvenirs et merçi de les raconter, amicalemen etoile

salut MERZAK,a toi tout seul tu est 1 dictionnaire de souvenirs,que c'est bon de remonter en ce temps meme si ca fait mal,moi c'est ce que je ressent,j'espere que le jour ou je viendrais au "quartier"(maz el tov)tu m'en racontera d'autres et moi je te dirais des petits secrets de l'epoque (zerma) tu verras ils sont pas mal !allez a bientot et bonjour chez toi.salut a TOUS.

pour Merzak, Georges et Guy.
Merci pour le nom de Mr Clairoy, je vais enfin pouvoir dormir tranquille. Depuis plus de 50 ans, cet accouphène déclanché par sa calbotte va enfin s'estomper et avec un peu de chance disparaître. Tu vois Christian (grand web master) ton site a même des effets thérapeutiques. Et en tout cas, on peut compter sur les copains... Même pour une calbotte que le mur qui n'existait pas ne m'en a pas donné une autre... Tiens j'ai comme un sifflement dans l'oreille, c'est certainement Mr Clairoy, où qu'il soit, qui peut-être essaie de me dire quelque chose... Je vous quitte, je n'ai plus de moquette à fumer.
Michel Such

Bonjour à Tous les Bab El Ouediens

Chaque generation a ses souvenirs,normalement differents,mais qu'importe c'est l'amour de notre quartier qui nous réunit ici
Souvenirs
Raymond TORTORA,remportait presque tous les radios crochets de l'epoque-Je me souviens du 14 juillet d'apres guerre ou le square avait été entouré de canisses et Raymond eut un enorme succes-Sa soeur Josette a répondu,il y a quelques mois
A la placedu square,pendant la guerre 39-45,il y avait un grand bassin,servant de reserveau d'eau en cas d'incendie-Nous gamins,etions alles chercher des gétards à la Riviere plus haut que la Bassetta et ces tetards avaient été mis dans ce bassin
de l'Ecole Sigwalt je me souviens des Instituteurs Gantchoula et Bellevert,nous allions voir les dessins animés de Walt DISNEY,les premiers, rue de Dijon dans la salle qui servait de cantine
Au Marche de BEO je me souviens de Suzanne et de SPINOZA ,installés en face rue du Roussillon,ils vendaient des salaisons dont les fameuses variantes,tramousses,anchois au sel mais nous gamins ce qui nous inyeressait c'etait le marchand de vers à soie (les blancs et les "chinois") dont les pensionnaires arrivaient à s'echapper pour notre grand profit-Nous élevions nos vers à soie,les feuilles de mûrier etaient cueillies à l'arbre qui se tenait au coin de la Salpêtriere et du bas du Bd de Champagne,dont les branches avaient la bonne idée de passer hors du mur

Alfred ! Arretes tu vas déclencher une émeute entre oranais et algérois.
Déja avec le foot, c'était pas rien. Alors la bouffe...Les origines qu'importent, la destination finale c'était notre estomac. De la Mona (on disait mouna, qui signifie guenon en espagnol, ce que dit Momo me parait juste). Fritanga ou frita en abrégé. Les sardines à l'escabech le lendemain, c'est meilleur....et le foie à l'escabech , chaud par contre. La calentita,calentica et socca....C'est du kif kif.
Maintenant qu'importe la saison, on en mange toute l'année, c'est si bon et tant pis pour les kilos...

pour Michel Such
Salut a tous
Clairoy t'a bien donné une calbote pendant le match de volley:J' Y ETAIT !!!!
autre anecdote :Quand M.SERROR(dit croque mort parcqu'il etait tj habillé de noir avec bien sur le chapeau)était responsable pendant la récré. on simulait une bagarre au fond du préau pret des wc ce qui creait un attroupement de tous les eleves tel un essaim et M.Serror se frayait difficilement un chemin à grand coup de règle sur les elèves pour s'apercevoir qu'il n'y avait pas de bagarre!! Riséè générale dans la cour et petits sourires génés des collègus instit. !!!!

Effectivement mon cher Merzak chaque quartier avait son école et Sigwalt était l'école du quartier des Messageries pour lequel tu décris avec tant d'amour tes souvenirs d'enfance. Mais il serait important que les enfants des autres quartiers de Bab el Oued se manifestent autour de leur école afin que les générations d'aujourd'hui prennent la juste mesure de ce qu'était notre quartier globalement. J'appelle donc le réveille des quartiers de la Place Lelièvre, Camille Douls, Bassetta, Cardinal Verdier, Nelson, Bouzaréah prolongée, Franklin, Léon Roches, Notre Dame d'Afrique, Bugeaud, Guillemin, Rampe Vallée, et bien d'autres que ma mémoire a oubliés pour donner l'ampleur de ce lieu magique qui rassemblait toutes les facettes d'un véritable peuple épris d'humanité et de fraternité où ses enfants se retrouvaient à égalité sur les bancs d'école sous la houlette de Maîtres pétris de générosité et d'amour. C'est à ces Maîtres là, que nos souvenirs doivent rendre hommage et fierté comme le fait si bien notre ami Merzak.
Vive Bab el Oued d'hier et d'aujourd'hui.
André TRIVES

à la suite d'une fausse manoeuvre je reprend la suite de mes remarques.
"La FRITA" donc, qui n'était pas un plat typiquement oranais, car à Alger nous avions "LA FRITANGA" (oignons, poivrons, tomates,un peu d'ail et un bouquet garni.)
D'ailleurs cela ne se servait pas uniquement pour les mariages (il y avait des mets plus raffinés pour ces occasions), mais surtout l'été, à l'époque de la maturité des différents ingrédients (eh oui ! à l'époque nous "marchions" avec les saisons.)
L'escabéche, elle aussi ne se servait pas que pour ces cérémonies, elle pouvait accompagner des sardines, des maquereaux ou de la bonite.
Pour en revenir aux appellations "frita" et "fritanga", nous retrouvons le meme cas de figure avec "calentita", à Alger, et, "calentica" à Oran.
Deuxieme remarque : au sujet de la mouna ou mona. L'explication du Fort Lamoune me parait bien "historique" et meme bienvenue, mais je sais que ce gateau est originaire de la région d'Alicante en Espagne. J'en veux pour preuve une explication "familiale", comme stipulé, je suis à moitié (et meme plus d'origine espagnole), en effet ma grand mère maternelle est venue de TARBENA (village de la province d'Alicante) s'installer à Alger en 1910 (rue Fourchault), et ensuite avec nous rue Léon Roches. Elle n' a jamais connu Oran et pourtant elles confectionnait des monas dont le boulanger de la rue Maxime Noiré ( Mr Blanque) était jaloux, à l'époque, moyennant cent sous le boulanger mettait à disposition de grandes plaques noires et assurait la cuisson (la mise en forme des mounas,extraites sous forme de pate d'une corbeille à linge en osier), étaient "moulées" sur place, dans le fournil.
Une anecdote expliquant la similitude des plats d'Oran et d'Alger : près d'Alicante, à l'époque des migrations des espagnols vers l'Algèrie, les habitants de Tarbena partaient pour Alger, les habitants de PARCENT (à 14 km) partaient, eux, pour Oran.
Voilà mes petites mises au point sans esprit polémique.
Un grand salut à tous les anciens de BEO.
fREDDY

A l'attention de Momo.
Formidable l'article du quotidien Liberté sur les PN d'ORAN, mais en tant qu'algérois et "demi espagnol", il me faut relever deux points, soit erronés, soit litigieux.
Le premier concernant "LA FRITA" qui n'était pas un pl

Pour Michel Such.

Il faut lire CLEROY et non Claicoy. Guy Balzano a téléphoné pour se plaindre.
Salut.
Merzak.