pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : garcia georgesEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 17:17

pour Michel Such
Salut a tous
Clairoy t'a bien donné une calbote pendant le match de volley:J' Y ETAIT !!!!
autre anecdote :Quand M.SERROR(dit croque mort parcqu'il etait tj habillé de noir avec bien sur le chapeau)était responsable pendant la récré. on simulait une bagarre au fond du préau pret des wc ce qui creait un attroupement de tous les eleves tel un essaim et M.Serror se frayait difficilement un chemin à grand coup de règle sur les elèves pour s'apercevoir qu'il n'y avait pas de bagarre!! Riséè générale dans la cour et petits sourires génés des collègus instit. !!!!

 

De : André TRIVESEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 16:11

Effectivement mon cher Merzak chaque quartier avait son école et Sigwalt était l'école du quartier des Messageries pour lequel tu décris avec tant d'amour tes souvenirs d'enfance. Mais il serait important que les enfants des autres quartiers de Bab el Oued se manifestent autour de leur école afin que les générations d'aujourd'hui prennent la juste mesure de ce qu'était notre quartier globalement. J'appelle donc le réveille des quartiers de la Place Lelièvre, Camille Douls, Bassetta, Cardinal Verdier, Nelson, Bouzaréah prolongée, Franklin, Léon Roches, Notre Dame d'Afrique, Bugeaud, Guillemin, Rampe Vallée, et bien d'autres que ma mémoire a oubliés pour donner l'ampleur de ce lieu magique qui rassemblait toutes les facettes d'un véritable peuple épris d'humanité et de fraternité où ses enfants se retrouvaient à égalité sur les bancs d'école sous la houlette de Maîtres pétris de générosité et d'amour. C'est à ces Maîtres là, que nos souvenirs doivent rendre hommage et fierté comme le fait si bien notre ami Merzak.
Vive Bab el Oued d'hier et d'aujourd'hui.
André TRIVES

 

De : LANGLOIS AlfredEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 15:59

à la suite d'une fausse manoeuvre je reprend la suite de mes remarques.
"La FRITA" donc, qui n'était pas un plat typiquement oranais, car à Alger nous avions "LA FRITANGA" (oignons, poivrons, tomates,un peu d'ail et un bouquet garni.)
D'ailleurs cela ne se servait pas uniquement pour les mariages (il y avait des mets plus raffinés pour ces occasions), mais surtout l'été, à l'époque de la maturité des différents ingrédients (eh oui ! à l'époque nous "marchions" avec les saisons.)
L'escabéche, elle aussi ne se servait pas que pour ces cérémonies, elle pouvait accompagner des sardines, des maquereaux ou de la bonite.
Pour en revenir aux appellations "frita" et "fritanga", nous retrouvons le meme cas de figure avec "calentita", à Alger, et, "calentica" à Oran.
Deuxieme remarque : au sujet de la mouna ou mona. L'explication du Fort Lamoune me parait bien "historique" et meme bienvenue, mais je sais que ce gateau est originaire de la région d'Alicante en Espagne. J'en veux pour preuve une explication "familiale", comme stipulé, je suis à moitié (et meme plus d'origine espagnole), en effet ma grand mère maternelle est venue de TARBENA (village de la province d'Alicante) s'installer à Alger en 1910 (rue Fourchault), et ensuite avec nous rue Léon Roches. Elle n' a jamais connu Oran et pourtant elles confectionnait des monas dont le boulanger de la rue Maxime Noiré ( Mr Blanque) était jaloux, à l'époque, moyennant cent sous le boulanger mettait à disposition de grandes plaques noires et assurait la cuisson (la mise en forme des mounas,extraites sous forme de pate d'une corbeille à linge en osier), étaient "moulées" sur place, dans le fournil.
Une anecdote expliquant la similitude des plats d'Oran et d'Alger : près d'Alicante, à l'époque des migrations des espagnols vers l'Algèrie, les habitants de Tarbena partaient pour Alger, les habitants de PARCENT (à 14 km) partaient, eux, pour Oran.
Voilà mes petites mises au point sans esprit polémique.
Un grand salut à tous les anciens de BEO.
fREDDY

 

De : LANGLOIS AlfredEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 15:28

A l'attention de Momo.
Formidable l'article du quotidien Liberté sur les PN d'ORAN, mais en tant qu'algérois et "demi espagnol", il me faut relever deux points, soit erronés, soit litigieux.
Le premier concernant "LA FRITA" qui n'était pas un pl

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 13:49

Pour Michel Such.

Il faut lire CLEROY et non Claicoy. Guy Balzano a téléphoné pour se plaindre.
Salut.
Merzak.

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 13:37


Pour Michel Such.

Balzano propose CLAICOY. Alors? c'est bon? sinon on cherche plus loin.
Amitiés.
Merzak.

 

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 13:06

pour Merzak.
cher Merzak, te lire est toujours un plaisir. On retrouve dans tes écrits des souvenirs enfuis et la nostalgie, qui sont le moteur de la créativité ne sont jamais pleurnichards. J'aimerais que tu m'aides à retrouver le nom d'un maître de Sigwalt que j'ai toujours occulté de ma mémoire pour des raisons que je vais te raconter. Pendant un tournoi interne de volley qu'il organisait, ma classe était arrivée en finale. Le score était serré, nous pouvions gagner... Mais j'ai mis la balle en dehors des limites du terrain et le maître m'a mis une calbote qui résonne encore dans mon oreille. Pendant le reste de ma scolarité, j'ai toujours nié l'existence de ce maître... Alors maintenant, puisqu'il y a prescription et que l'heure de l'appaisement est venue... Si ta mémoire pouvait m'aider à retrouver le nom de ce maître...
Tu parles souvent de notre ami Kétrandji. Je voudrais que tu saches qu'il est toujours présent dans nos mémoires et que ma vieille mère qui va avoir (inch'Allah) 83 ans me parle souvent de sa famille et de celle de Hamid Aït Touyaya lorsque nous mettons en paroles nos souvenirs du quartier de la consolation.
Bien à toi.
Michel Such

 

De : Antoine BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 12:49

Bonjour à tous,
Je reste toujours stupéfait de retrouver des souvenirs évoqués par l'un ou par l'autre (entre parenthèses, j'aimerais bien en lire de notre belle gente féminine...) et pris de vitesse quand je pensais les raconter. Ainsi, Sauveur (que je dois probablement connaître?), tu as relaté l'épisode de Tino Rossi, invité par le patron de l'Olympic: savais-tu qu'il s'appelait lui aussi Rossi et que nous habitions au n°8, ce qui m'a permis d'être aux premières loges pour le saluer, tout émerveillé bien sûr....Mais, détail peut-être anecdotique, puisque vous êtes plusieurs à parler du ténor Doukhari, savez-vous que, dans ce même bâtiment, demeurait aussi un autre ténor qu'on appelait Caruso? C'est Raymond Tortora, devenu reporter sur Antenne 2...Et puisque nous y sommes, rappelons-nous que dans la cour de la biscuiterie Bitoun, de nombreux camions entraient difficilement en marche arrière pour approvisionner la boulangerie-pâtisserie La Poire d'Or" , La Princesse", l'épicerie " l'Etoile Blanche" etc..., puis plus tard la confiserie Achour. Elle venait de la rue Adjudant Keiffer, en face de la poste, et avait un minuscule magasin de bonbons, dragées, entre le n°8 et le magasin de vêtements Sultan, lui-même mitoyen du marchand de vins Barthélémy Oliver. J'en profite pour saluer ici leurs fils respectifs Robert et Jean-Jean retrouvés avec émotion pour la 1ère fois à Rognes. Cette confiserie se déplace encore rue Fourchault, près de la clinique Solal, et est connue sous le nom de "confiserie Danya"; son créateur Daniel est le frère de Noêl, marchand de dragées, avenue de la Marne...
Je terminerai pour remercier André Trivès, collègue, coéquipier de hand à l'Olympic de Bab-El-Oued , pour toutes les précisions qu'il nous apporte mais surtout pour faire (re) savoir qu'il a écrit un livre " Le retour du Pied Noir", si mes souvenirs sont bons et si cela permet à mon emprunteur dont je ne me souviens pas du nom, soit de me le retourner soit, mieux encore, de continuer à le prêter. Voilà pour ma petite contribution en attendant une grosse et très émotionnante surprise pour tous les anciens de Sigwalt...
BEO for ever...
Tony

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 12:21

Je viens de découvrir le site recemment et j'apporte ma petite contribution
Autrefois le Taxi Bar du fils BERENGUER s'appelait Bar de l'Etoile (il y avait une etolie à 4 branches) appartenant aux De CRESCENZO qui habitaient Bd de Provence et avant la construction du bar c'etait des appartements:
Sur les marches de l'Ecole d'Infirmieres juste en face du Bar ,un marchand ambulant installait sur une cagette des "Broc" en petits bouquets qu'il rafraichissait de temps à autre en les aspergeant d'eau
Ces Boc ou Vroc cuits à l'eau etaient mangés en salade accomodés à l'huile d'olive et un jus de citron,ou bien les vrocs cuits servaient de garniture aux cocas ou bien loin dans le temps,ils servaient de garniture à un sandwich maison
Gamins on allait acheter du Selecto chez Moussa,l'epicier situé en coin en face des écuries
Mme SINTUREL,M. PARASCANDOLA CAZAUBON et autres dont j'ai oublié le nom si les murs de l'Ecole des Lavandieres devenue Sigwalt pouvaient parler,que raconteraient-ils?

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 17/08/2007 10:36


Le livre des merveilles.

Il y avait un quartier, et une école. L'école Sigwalt. Dans cette école, il y avait des instituteurs, où "institutions" pour lesquels j'aimerais avoir une pensée particulière.Il y avait Mr Raynaud, Directeur, plus tard remplacé par Mr Blatt, Mr Pietri avec son accent ensoleillé, mélomane convaincu, et plus tard Directeur à Rochambeau, Toubiana et sa blouse grise, De Tadéo et son trousseau de clefs, Parascandola, Sala, Invernizzi, Liévin, Blatt avec ses deux fonctions, Dirlo et Maître, Benadji avec sa prothèse à la jambe, Mme Delrieu, Mesdemoiselles Grieu et Boukaya, l'inoubliable Mr Seror et tant d'autres.
A l'entrée à gauche, il y avait le bureau du Directeur avec ses coupes(Foot, Athlétisme etc...) à droite, un minuscule cagibi que l'on appelait pompeusement, "la coopérative" où étaient entreposées diverses fournitures scolaires. C'était aussi le domaine de Mr Perez, homme aimable et dévoué à l'école, qui s'occupait avec ferveur des fêtes scolaires, kermesses etc...Il avait toujours un sourire pour tout le monde.Et le tableau d'honneur que l'on appercoit dans toutes les photos de classes.
Il y avait les deux cours, la petite et la grande, séparées par un grillage et un petit escalier, avec les cris stridents, l'atmosphère et la camaraderie.
Une nuée d'enfants de toutes origines et conféssions jouaient ensembles. Ceci n'empéchait pas cela.
Tout autour, il y avait une multitude de braves gens qui habitaient, travaillaient et qui avaient toujours un peu de temps pour nous. Des commerces différents: Santamaria la boulangère, Moussa, Kikilomètre, les tabacs du Globe, les Ets Phénix, la biscuiterie Bitoun, le Bar des Ondines, Taxi Bar, le SABO, le Sporting,Momo à coté du "Splendid" photos, pour ne citer que ceux là.
Pour ne pas ennuyer ceux qui auront la patience de lire ce message, je ne citerais que quelques noms de ma génération à qui j'adresse un salut: Autuori, Parc, Balzano, Sauvin, Seksek, Azzopardi, Massa, Olivès, Montiel, Dédé, Willy, Benamar, Jojo Torrès, Morali, Zerouali, Riquelme, Spinoza, Vanutelli, Casaburi, Sitbon,Faid, Lucido, Boucetta,Meraga
et les autres (ils sont nombreux)qui se reconnaitront,ainsi que la génération qui nous a précédé.N'oublions pas Ketrandji aujourd'hui décédé.
En 1962, cette école a été brulée, et sur ses cendres des hommes ont construit une
nouvelle école qui s'appelle......SIGWALT.
Des neveux qui ont passé leur scolarité dans cette nouvelle école Sigwalt m'ont raconté avec fierté que c'était la meilleure école du quartier. L'histoire continue....
Le livre des merveilles n'a pas été fermé.
Bonne journée à tous et à toutes
Tamene Merzak.

 

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