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Le : 22/08/2007 16:04
pour Michèle et par respect pour sa petite fille, la pécole, c'est la peau "du nez" qui se décolle
Le : 22/08/2007 16:03
Pour Guy Pons
Bonjour Guy: Merci pour tous tes renseignements(le terrain au dessus de la rue Taine, les tricots foncés contre les clairs, et pour tout le reste)Un petit rappel qui m'a rafraichi la mémoire.Effectivement,je suis un peu plus jeune que toi puisque je suis né en 1949 et,vécu jusqu'en 1962 dans notre merveilleux quatier.(Remarque en passant tous les quartiers d'Alger étaient magnifiques).Tu as sûrement connu Mr Pinniello,que je salut au passage ainsi que toute sa grande famille.Il était je crois président du Sporting Club Algérois.Quand on se rencontrer,je lui poser toujours la même question;Quand est-ce que tu me prend dans ton équipe?.Il me répondait,tu es encore trop petit.Il avait raison,parce que du haut de mes 1m10 je rêvais de ressembler à R.Kopa,mais j'en voulais.Je suppose que Manuel est ton frère?.Les quatres photos des joueurs de ton club le Red-Star d'Alger défilent devant mes yeux. Tu étais un professionnel du foot à ce que je vois.As-tu continuer ta carrière après 1962.?Tu n'es pas obliger de me répondre.Mon père,mon oncle,et moi nous t'avons certainement vu jouer au stade Saint Eugéne,que de moment merveilleux dans ce stade gigantesque,surtout l'ors des finales,dès qu'il y avait un but de marquer,s'était l'euphorie.Je suis sur qu'on nous entendait au- delà de Notre Dame d'Afrique.
Allez à bientot de te lire Guy
Amicalement Alain Moreno
Bonjour Guy: Merci pour tous tes renseignements(le terrain au dessus de la rue Taine, les tricots foncés contre les clairs, et pour tout le reste)Un petit rappel qui m'a rafraichi la mémoire.Effectivement,je suis un peu plus jeune que toi puisque je suis né en 1949 et,vécu jusqu'en 1962 dans notre merveilleux quatier.(Remarque en passant tous les quartiers d'Alger étaient magnifiques).Tu as sûrement connu Mr Pinniello,que je salut au passage ainsi que toute sa grande famille.Il était je crois président du Sporting Club Algérois.Quand on se rencontrer,je lui poser toujours la même question;Quand est-ce que tu me prend dans ton équipe?.Il me répondait,tu es encore trop petit.Il avait raison,parce que du haut de mes 1m10 je rêvais de ressembler à R.Kopa,mais j'en voulais.Je suppose que Manuel est ton frère?.Les quatres photos des joueurs de ton club le Red-Star d'Alger défilent devant mes yeux. Tu étais un professionnel du foot à ce que je vois.As-tu continuer ta carrière après 1962.?Tu n'es pas obliger de me répondre.Mon père,mon oncle,et moi nous t'avons certainement vu jouer au stade Saint Eugéne,que de moment merveilleux dans ce stade gigantesque,surtout l'ors des finales,dès qu'il y avait un but de marquer,s'était l'euphorie.Je suis sur qu'on nous entendait au- delà de Notre Dame d'Afrique.
Allez à bientot de te lire Guy
Amicalement Alain Moreno
Le : 22/08/2007 15:59
de Michel Such;
Merci! Merci à tous pour les marques de sympathie que vous avez témoignée à ma mère pour ces 83 ans. Je viens de lui poster les copies de vos messages et je ne vous dis pas le temps passé au téléphone avec elles ces prochains jours pour l'écouter me "raconter" BEO.
Casser l?roseau
Avec mes oncles Victor et Nino, au début du printemps, on partait à la Carra Moussa. L'opinel de Nino, tranchait comme un rasoir (je n'avais pas le droit d'y toucher).
Au bas d'un petit ravin, mes oncles choisissaient les roseaux, longs, souples et bien droits. Deux bonnes cannes solides et légères pour "les hommes" et une plus petite pour l'enfant que j'étais alors.
Il fallait éplucher les roseaux et les faire sécher. Mes oncles en profitaient pour tailler quelques roseaux pour les cerfs-volants que nous allions faire voler "aux blocs".
Le vent aidant et la pelote de fil toujours trop courte, nous finissions toujours par leur laisser leur liberté.
Mes oncles disaient qu'ils partaient pour la France... C'est pourquoi, sur le bateau qui nous amenait en France, en 1962, j'arrachais un sourire à mon oncle Victor..." Tu vois tonton, c'est nous maintenant les cerfs-volants."
Quand nous étions à tailler les roseaux, nous faisions aussi une grande provision de feuilles. Ma grand-mère, en les tressant, confectionnait des sortes de bouchons qui empêchaient les tomates vertes, les poivrons, les gros cornichons noyés dans la saumure, de remonter à la surface de ces grosses jattes en terre cuite. " Tu vois mon fils, elles restent dans le jus et elles respirent."
Au temps des congés, les trois cannes avaient eu le temps de sécher. Mes oncles préparaient les lignes, noircissaient des bouchons de liège, montaient des mitraillettes pour la dorade qu'ils pêchaient au pain sur l'eau.
Ces séances duraient des soirées entières à fanfaronner sur les kilos d'oublades, de tielbas et de sarres qu'ils avaient pris l'an passé.
Moi qui étais toujours présent à leurs parties de pêches, " je gardais le linge", je savais bien qu'ils en rajoutaient un peu et quand le regard de l'un de mes oncles venait croiser le mien "Dis leur toi que c'est vrai". Il me fallait mentir.
À confesse, l'abbé Castéra ronflait toujours un peu après le déjeuner. Je sifflais quelques notes de "L'internationale". Les ronflements se faisaient plus fort et je sortais du confessionnal en claquant la porte. Il fallait bien attendre trois secondes pour l'entendre marmonner "Au suivant!" et aussitôt après " Michel viens ici!" Je revenais craintif. Il me prenait par l'oreille." Si la pêche est bonne demain, dis à Angèle de pas trop forcer sur le piment de l'escabèche, ça me fait manger trop de pain. Dans la sacristie, y'a trois assiettes à ta grand-mère. Je n'ai pas fait la vaisselle. Tu les laveras, c'est ta pénitence. Avec deux Notre Père, tu ne t'en sors pas trop mal... Allez file!"
Avec les parties de pêche, les baignades, les soirées sous l'eucalyptus, où ma grand-mère nous racontait mi en français, mi en arabe, mi en maltais et parfois même mi en espagnol des histoires qu'elle disait tenir de sa mère mais qu'elle improvisait avec un talent que je lui envie encore, les jours d'été et de congés passaient si vite...
Après le 15 août, on démontait les lignes de nos roseaux.
Bientôt, les sirènes d'usine allaient reprendre. Alors, puisque l'on savait que l'année d'après on retournerait à la Carra Moussa... Mes oncles cassaient les roseaux. On s'en servait pour allumer un canoun et faire griller des brochettes de toutes sortes d'oiseaux que mon oncle Antonio piégeait dans ses filets sur les hauteurs de Notre Dame d'Afrique. Les congés payés se terminaient, on avait cassé les roseaux. On s'en était payé du bon temps...
Merci! Merci à tous pour les marques de sympathie que vous avez témoignée à ma mère pour ces 83 ans. Je viens de lui poster les copies de vos messages et je ne vous dis pas le temps passé au téléphone avec elles ces prochains jours pour l'écouter me "raconter" BEO.
Casser l?roseau
Avec mes oncles Victor et Nino, au début du printemps, on partait à la Carra Moussa. L'opinel de Nino, tranchait comme un rasoir (je n'avais pas le droit d'y toucher).
Au bas d'un petit ravin, mes oncles choisissaient les roseaux, longs, souples et bien droits. Deux bonnes cannes solides et légères pour "les hommes" et une plus petite pour l'enfant que j'étais alors.
Il fallait éplucher les roseaux et les faire sécher. Mes oncles en profitaient pour tailler quelques roseaux pour les cerfs-volants que nous allions faire voler "aux blocs".
Le vent aidant et la pelote de fil toujours trop courte, nous finissions toujours par leur laisser leur liberté.
Mes oncles disaient qu'ils partaient pour la France... C'est pourquoi, sur le bateau qui nous amenait en France, en 1962, j'arrachais un sourire à mon oncle Victor..." Tu vois tonton, c'est nous maintenant les cerfs-volants."
Quand nous étions à tailler les roseaux, nous faisions aussi une grande provision de feuilles. Ma grand-mère, en les tressant, confectionnait des sortes de bouchons qui empêchaient les tomates vertes, les poivrons, les gros cornichons noyés dans la saumure, de remonter à la surface de ces grosses jattes en terre cuite. " Tu vois mon fils, elles restent dans le jus et elles respirent."
Au temps des congés, les trois cannes avaient eu le temps de sécher. Mes oncles préparaient les lignes, noircissaient des bouchons de liège, montaient des mitraillettes pour la dorade qu'ils pêchaient au pain sur l'eau.
Ces séances duraient des soirées entières à fanfaronner sur les kilos d'oublades, de tielbas et de sarres qu'ils avaient pris l'an passé.
Moi qui étais toujours présent à leurs parties de pêches, " je gardais le linge", je savais bien qu'ils en rajoutaient un peu et quand le regard de l'un de mes oncles venait croiser le mien "Dis leur toi que c'est vrai". Il me fallait mentir.
À confesse, l'abbé Castéra ronflait toujours un peu après le déjeuner. Je sifflais quelques notes de "L'internationale". Les ronflements se faisaient plus fort et je sortais du confessionnal en claquant la porte. Il fallait bien attendre trois secondes pour l'entendre marmonner "Au suivant!" et aussitôt après " Michel viens ici!" Je revenais craintif. Il me prenait par l'oreille." Si la pêche est bonne demain, dis à Angèle de pas trop forcer sur le piment de l'escabèche, ça me fait manger trop de pain. Dans la sacristie, y'a trois assiettes à ta grand-mère. Je n'ai pas fait la vaisselle. Tu les laveras, c'est ta pénitence. Avec deux Notre Père, tu ne t'en sors pas trop mal... Allez file!"
Avec les parties de pêche, les baignades, les soirées sous l'eucalyptus, où ma grand-mère nous racontait mi en français, mi en arabe, mi en maltais et parfois même mi en espagnol des histoires qu'elle disait tenir de sa mère mais qu'elle improvisait avec un talent que je lui envie encore, les jours d'été et de congés passaient si vite...
Après le 15 août, on démontait les lignes de nos roseaux.
Bientôt, les sirènes d'usine allaient reprendre. Alors, puisque l'on savait que l'année d'après on retournerait à la Carra Moussa... Mes oncles cassaient les roseaux. On s'en servait pour allumer un canoun et faire griller des brochettes de toutes sortes d'oiseaux que mon oncle Antonio piégeait dans ses filets sur les hauteurs de Notre Dame d'Afrique. Les congés payés se terminaient, on avait cassé les roseaux. On s'en était payé du bon temps...
Le : 22/08/2007 15:58
Vous reprenez l'expression: casser le roseau et vous donnez une définition tout à fait exacte....Le mois dernier, un membre de ma famille (de BEO) a ressorti l'expression suivante: il a la pécole.....J'avais complétement oublié cette expression....Il s'agissait de ma petite fille qui n'allait pas en classe car elle était fatiguée et on lui a dit: "tu as la pécole"....La pauvre petite se demandait ce qu'elle avait et cela nous a fait bien rire....Vous souvenez-vous de cette expression bien de chez nous, je pense??????
Bonne fin de journée à tous..........
Bonne fin de journée à tous..........
Le : 22/08/2007 15:29
Mon cher Momo,
Dans ma famille, les gens s’approprient mes histoires, ça a toujours été comme çà. Je vais t’en raconter une autre :
Je t’avais dit que ma grand-mère, la femme de Mato, était grosse, que dis-je, elle était énorme. Comme pour s’asseoir il lui aurait fallu au moins une chaise et demie voire deux chaises, elle s’était fait faire une chaise genre « Fauteuil » surdimensionné pour pouvoir poser à l’aise son énorme « pétard ».
Lors de mon premier séjour chez eux en 1946, (je n’avais alors pas tout à fait six ans) je l’observais quand elle allait s’asseoir sur ce siège car elle avait pour ce faire sa technique à elle.
Tout d’abord elle poussait cette chaise, soit vers le balcon pour discuter avec sa voisine d’en face, soit près de la « TSF » comme on disait jadis ou alors vers la table. Elle se retournait alors et se laissait tomber dedans.
Ce fauteuil était rembourré et recouvert d’un tissu, genre velours de Gènes et malicieux comme j’étais, un jour, j’ai planté une toute petite épingle dans son siège. Je la guettais derrière le rideau pour ne pas louper le spectacle qui a été tout à fait celui que j’attendais !
Cette histoire, bien entendu, a fait le tour de toute la famille, qui, comme d’habitude était présente. La petite épingle devint une aiguille, qui à son tour grandit d’année en année pour devenir, à voir leurs gestes, une aiguille à matelas !
Et l’on dit qu’à Marseille les gens sont menteurs!
Voilà, ceci pour te dire que mes farces, je me les faisais moi-même, toujours sans témoins bien sûr, car très jeune j’avais compris que tout le monde dans cette famille exagérait tout, même les coups de savate!
Allez, gosse bise de nous deux et à bientôt : Franz
Le : 22/08/2007 14:13
trés touché par l'amitié et la compassion exprimées par nos compatriotes suite au décé de notre chér pére,grand-pére,frére et oncle,nous les familles Addadahine et Boucetta vous demandons de trouver ici l'expression de notre profonde gratitude.
amitiés
Mustapha Boucetta
amitiés
Mustapha Boucetta
Le : 22/08/2007 13:47
Au sujet des expressions typiques.
Hélas " nous ne cassons plus le roseau" ( valable pour moi), car nous sommes à la retraite vu notre age avancé.
Etre "tcheugade" voulait dire (et veux dire encore ) : etre aveugle, ne rien voir.
Amitiés à tous
Freddy
Hélas " nous ne cassons plus le roseau" ( valable pour moi), car nous sommes à la retraite vu notre age avancé.
Etre "tcheugade" voulait dire (et veux dire encore ) : etre aveugle, ne rien voir.
Amitiés à tous
Freddy
Le : 22/08/2007 12:34
"casser le roseau" signifiait :reprendre le travail aprés des congés ou des vacances scolaires bien sur pour ns.
Dans le meme esprit que voulait dire"il ou elle est tcheugade ?
Sigwaltien:J'ai adressé de nouvelles photos de classe au site, Christian les rentrera sous peu Tchao
Dans le meme esprit que voulait dire"il ou elle est tcheugade ?
Sigwaltien:J'ai adressé de nouvelles photos de classe au site, Christian les rentrera sous peu Tchao
Le : 22/08/2007 12:33
BONJOUR!!!!!!! je sais ,je sais !!!!!! selon Didinne c'est la reprise du travail après les vacances .Oueche MOMO ,tu crois k les babelouediens oublient ???? ben moi j'avoue je connaissais pas
Amitiés à vous tous
Amitiés à vous tous
Le : 22/08/2007 12:14
Qui se rappelle de l'expression :
As-tu cassé le roseau ?
A vos commentaires ....