pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : LIGUORI MathieuEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 20:16




A Sauveur et à tous ceux qui,comme moi,ont leurs racines du côté de Cétara,magnifique village sur la côte amalfitaine .
Je voudrais,après pas mal de réticence,apporter ma modeste contribution sur des faits ou coutumes propres à notre communauté .En effet ,je suis fils,petit-fils et arrière-petit fils de pêcheurs et saleurs .Concernant la "colatura"(mon père et ses amis pêcheurs disaient dans leur "patois",gouladour) ma famille ,ainsi que toutes les familles de saleurs ,les FALCONE,FERRIGNO,SALSANO,AMABILE et autres (très nombreux ),se faisaient un devoir de "préparer"la colatura tout au long de l'année en réservant une ou plusieurs bordelaises pour cela .On mettait les anchois dans la bordelaise ,en vrac ,et on perçait celle-ci afin que le "précieux "liquide puisse s'écouler .Toutes les familles avaient ,pour le Réveillon de Noëlune petite bouteille contenant le breuvage ainsi que tous les poissons du moment ,car ,à l'époque pour le réveillon de Noël c'était "maigre " et la solidarité aidant tout le monde était servi .
Dans un autre domaine :celui de la carrière de chacun d'entre les enfants de BEO et spécialement de ceux issus de l'école de la rue Rochambeau la liste serait longue car médecins,enseignants ,chercheurs et autres sont légion !!!!

 

De : Tamène AzizaEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 19:37

A Nacéra ADDADAINE,

Bonjour Nacéra, après tant d'années d'absence il a fallu que l'on refasse surface suite à la triste nouvelle que j'ai appris par le biais du site " le décès de ton oncle".
J'en ai été très touchée pour l'avoir connu durant mon enfance.
A Dieu nous appartenons et à lui nous retournons.
Je serai ravie de te revoir , fais moi signe si tu le désires.

Je t'embrasse
Tamène Aziza




 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 19:07

Pour ceux qui veulent retourner à Alger et autres grandes villes comme Oran, Constantine, Annaba, etc... et qui souhaitent seulement un vol sec, CARREFOUR Voyages met en vente des billets A/R au départ de Paris 260 euros, Lille 288 euros, Lyon 248 euros, Mulhouse 253 euros, Toulouse 215 euros. Les prix indiqués sont pour la destination d'Alger. Frais de dossier : 12 euros + taxes aériennes et hausse carburant comme sur touts les vols.
Compagnie aérienne française AIGLE AZUR - départs du08/09/07 au 31/03/08 sauf certaines dates.
Si vous n'avez pas un magasin CARREFOUR dans votre secteur, informations - réservations 32 35 dites "voyages".

 

De : nacera addadaineEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 18:59

madame addadaine, ses enfants, messieurs et mesdames addadaine m'hamed et ahmed, les familles amrouche, bestani, benkouar,et boucceta, très touchés par les nombreuses marques de sympathie qui leur ont été temoignées lors du décès de monsieur addadaine abdel-kader, epoux, père, frere, grand-père et oncle dans l'impossibilité d'y repondre individuellement prie toutes les personnes qui par leur presence, leurs messages se sont associés à leur douleurs de bien vouloir trouver ici l'expression de leur remerciements emus et attristés.

 

De : Claude CARCHANO-NEGRIEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 18:20

Bonjour à tous, vraiment on lit de belles choses sur ce site, je suis heureuse pour tous ceux qui se retrouvent, se reconnaissent;
J'habitais au 20 rue Rochambeau, l'immeuble blanc qui faisait le coin de la rue Rochambeau et de la rue Cadix, en bas des escaliers qui contournaient le cinéma Le Marignan , Nous étions au 7ème étage, quelle belle vue sur la mer on avait de notre terrasse ! j'aimerai retrouver d'anciens de cet immeuble, pour le moment il n'y a que Monique et Aline Alliez que j'ai retrouvées .
J'allais au Lycée Lazerges qui avait été baptisé Savorgnan-de-Brazza dans les années 56.
L'assemblée générale des anciennes élèves de Lazerges se tiendra les 13 et 14 octobre à Paris, toute ancienne élève est la bienvenue, qu'elle soit adhérente ou non !
Avant d'habiter à Bab-el-Oued nous étions au Climat-de-France, je salue tous les anciens de ce beau quartier, en particulier Momo, notre poète.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 16:41

Pour répondre à Antoine BILLOTA
Voici selon ma memoire,les Instituteurs issus du Gd BEO
Par discrétion il n'y a que l'initiale du nom
Antoine M. Messageries
Alexandre B. Messageries
Vincent G. Messageries
Vincent S. Messageries

Odon M. rue Mizon
Yves G Saint Eugène-Consolation
Guy C Consolation

Dans cette liste non exhaustive certains sont devenus professeurs de Facultés,d'autres professeurs de Collège,d'autres enfin sont restés Instituteurs d'ECole

 

De : SauveurEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 16:17

A Antoine BILLOTA
Tu sais,j'ai confronté mes souvenirs avec ceux de l'auteur du synopsis de la "fameuse comédie musicale" (auteur qui par choix n'a pas internet)et celà me fait plaisir que tu n'aies pas pris la mouche pour les précisions apportées


Beaucoup d'enfants d'Immigrés Italiens des Messageries (je ne parle que de ce que je connais)avaient des parents,des grands parents analphabètes et c'est gloire aux Ecoles de la République que certains sont devenus Instituteurs
Egrenons nos souvenirs
Tiens qui se souvient de SUZANNE qui tenait un etal de "variantes et salaisons" juste en face de la rue du Roussillon,devant la galerie en sous-sol du marché couvert et qui servait d'entrepôt,de son voisin d'étal SPINOZA que vendait-il lui?des salaisons,des anchois salés dans des barils de bois,même les arceaux etaient en bois,pas de fer ou de clou
Nos mamans ,sur les potagers des balcons des immeubles des Messageries,vers Noël,préparaient le Nuoc Mam local,je veux dire la Colatura
Sur ces balcons,on a elevé des poules ou des lapins pendant la guerre 39-45,on a torréfié des pois chiches pour faire un ersatz de café,on a fait un savon ,si caustique le linge etait "brûlé",apres devant ces dégâts les mamans utilisaient les boules de sapindus,mais lavaient-elles seulement? lorsque le lundi,Maman montait à pied à ND des Ravins,elle en rapportait une herbe ,la pariétaire,qu'elle introduisait dans les bouteilles dont l'interieur n'était pas propre.

 

De : Antoine BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 11:41

Merci Sauveur pour toutes ces rectifications à propos du nom des propriétaires qui ont reçu Tino Rossi et qui viennent à point pour me libérer de je ne sais quelle gêne quand j'avais écrit à tort qu'il s'agissait d'un autre Rossi. Quelle fabuleuse mémoire tu as!!! Et en même temps, tu as ce pouvoir magique de rendre vivant Monsieur Racis que, très jeune enfant, je rencontrais tous les jours avec son brave bouledogue dont hélas je ne me rappelle plus le nom....Dont acte également pour les précisions sur Raymond Tortora, baryton et non ténor ce qui prouve que, en plus d'une mémoire infaillible, tu possèdes une très grande culture et ce, pour notre plus grand bonheur....
J'ai lu par ailleurs que de notre quartier étaient issus 4 Normaliens que je dois très probablement connaître; aussi, ne serait-il pas intéressant de reprendre une idée commune avec celle de Norbert Povéda à savoir une rubrique genre" que sont-elles, que sont-ils devenu-e-s" ? car bien que nous pouvons nous enorguellir d'avoir eu des personnalités de grand renom, il serait peut-être intéressant pour certain-e-s de savoir ce que nos ami-e-s sont devenu-e-s, la vie et l'histoire d'un pays n'étant pas seulement celles de la "jet-set", des politiques ou de toutes autres gloires éphémères...Vous êtes probablement nombreu/x/ses à partager cette opinion et puisque Christian TIMONER nous a réuni-e-s sur son site en nous permettant de retrouver des émotions intranscriptibles, nous pouvons lui donner encore et toujours plus de vie, de celles qui sont les vôtres, les nôtres...Alors, on y va?
Avec toutes mes fraternelles amitiés,
Antoine

 

De : SIMON ClaudeEnvoyer un mail

Le : 29/08/2007 11:21

J'habitais au 10 de la rue Lèon Roches, près de l'èglise Saint-Louis, j'aimerais avoir si possible entrer en contact avec Melle AICH, sage femme qui demeurait au 5 rueBarrs Alger ou avec son neveu Roger AYACHE qui demeurait aussi à Bab-el-Oued, enfin avec toutes personnes pouvant me renseigner sur cette personne.
Merci par avance. PetitCLAUDE

 

De : JeanEnvoyer un mail

Le : 28/08/2007 20:18

Un texte de Robert VOIRIN.

UNE NUIT AU PORT

J'essaie de repousser loin de moi les souvenirs amers,
je ne veux garder que les images les plus chères
comme éclairées par des projecteurs sur un grand écran.
C'était au mois de juillet soixante, j'ai seize ans,
je descends du tram au square Bresson, il fait presque nuit maintenant,
je me dirige vers la gare maritime rapidement
car depuis la fin des classes au lycée, j'ai un job d'été
au tri postal d'Alger situé en bas sur les quais
près des batiments des compagnies Mixte et Transatlantique.
Du Bastion Quinze je profite de la belle vue panoramique
mais je suis pressé et ce n'est pas le moment de flaner
car je dois vite arriver à l'heure devant mes casiers,
ils portent des noms de lieux dorénavant un peu plus familiers.
Mon secteur c'est la Kabylie, les lettres partent vers Fort National, Akbou,
Boghni, Dra el Mizan, Michelet, Tigzirt, Horace Vernet, Tizi Ouzou,
comme ça j'apprends vite la géographie de mon pays, et par coeur...
C'est enfin la pause bienvenue à deux heures,
nous sortons faire quelques pas sur les gros pavés usés,
c'est le royaume du silence dans le port déserté,
je vais m'asseoir sur le bord du quai un petit moment
de là j'aperçois la masse sombre d'un gros batiment,
je le reconnais bien, c'est le Ville d'Alger surlequel
j'ai fait de belles traversées avec ma famille vers Marseille.
Derrière la compagnie Schiaffino je devine les hangars de la Pêcherie,
ici, au retour des chalutiers, une grande animation commençera à la fin de la nuit.
Mon regard se perd dans cette sombre mais belle harmonie,
pas pour longtemps car la lune étale sur l'eau son reflet argenté
à peine voilée par une légère brise qui vient de se lever
alors que dans le ciel profond des étoîles filent
en une course folle rejoindre les lumières de la ville,
c'est comme si l'âme d'Alger se mettait à briller
dans un écrin plein d'inépuisables beautés.
Mais bientôt il faut reprendre le tri et je dois m'arracher à ce spectacle,
je rentre, et je me retrouve vers le Djurdjura comme par miracle,
le rythme est soutenu dans une ambiance pleine de gaieté
jusqu'au petit matin où les casiers sont vides et le courrier expédié,
maintenant je commence à être un peu fatigué...
Mais une fois dehors comme par enchantement, le spectacle a changé,
les premiers rayons de soleil butent en ce beau matin
sur les hauteurs d'Alger du haut de la Kasbah jusqu'au Tagarins,
la lumière descends rapidement et c'est magique
de voir s'éclairer les arcades du boulevard de la République
ainsi que la belle façade de la Préfecture, rayonnante de blancheur.
Je reste là à regarder la belle cité sortir de sa torpeur
mais un postier me tire gentiment de ma méditation,
c'est en effet lui qui doit me ramener à la maison,
il habite près de chez moi du côté des rues Larrey et Cardinal Verdier,
nous partons aussitôt dans sa belle simca aronde, et arrivés dans le quartier
qui commence à se réveiller, il me dépose au bas de la rue Réaumur.
Je tombe de sommeil après cette nuit un peu dure,
maintenant j'ai autre chose à faire que de rêver,
et je m'endors vite avec en tête cette sublime image d'Alger
se levant sous les premières lueurs du jour,
je voudrais me persuader que cela durera toujours...

Robert VOIRIN, du 5 Rue Réaumur.

 

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