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Le : 12/09/2007 21:19
pour antoine Billota
Merci pour ta mémoire élephantesque qui a retenu les noms des instit. de Sigwalt,en se qui concerne la maitresse qui se trouve à coté de M.Cleroy,il sagit de Mme Ascione que j'ai eu au CE1,et de temps à autres pendant les leçons , elle demandait à qq uns d'entre ns de balancer le berceau de son petit garçon nouveau né qui se trouvait dans un petit local dérrière son bureau(classe en coin de la cour du bas).Les règlements intérieures étaient "relax" à l'époque!
Plus tard,à Lelièvre, j'ai eu la chance d'avoir son mari M. Ascione comme prof. de chimie,il m'a communiqué le virus des expériences et ainsi,je lui dédie ma carrrière de chimiste.
Aprés 1962,il a enseigné à Cermont Ferrand.
Salut à tous ,Babelouedement votre GG.
Merci pour ta mémoire élephantesque qui a retenu les noms des instit. de Sigwalt,en se qui concerne la maitresse qui se trouve à coté de M.Cleroy,il sagit de Mme Ascione que j'ai eu au CE1,et de temps à autres pendant les leçons , elle demandait à qq uns d'entre ns de balancer le berceau de son petit garçon nouveau né qui se trouvait dans un petit local dérrière son bureau(classe en coin de la cour du bas).Les règlements intérieures étaient "relax" à l'époque!
Plus tard,à Lelièvre, j'ai eu la chance d'avoir son mari M. Ascione comme prof. de chimie,il m'a communiqué le virus des expériences et ainsi,je lui dédie ma carrrière de chimiste.
Aprés 1962,il a enseigné à Cermont Ferrand.
Salut à tous ,Babelouedement votre GG.
Le : 12/09/2007 20:51
Oui et après le shampooing, rinçage au vinaigre tiède, et même des fois c'est à la MarieRose pour prévenir les poux, houlàlà, c'était pas rien, j'avais les cheveux frisés (toujours d'ailleurs), et les sandalettes, et les mévas, et les jupons à cerçeaux, pas façile non plus pour s'assoir, les jupes sérrées pour monter dans le tram pas triste non plus, des souvenirs il y en à pas mal dans nos têtes, alors racontons encore et encore c'est du bonheur et une vraie richesse amicalement etoile
Le : 12/09/2007 18:42
Bonjour à vous toutes et tous et merci à celles et ceux qui le font vivre grâce à leurs écrits pleins de vie, de vérité, de sincérité, touchants dans leur naïveté, prenants dans leur narration, toujours trop courts parce que Pierre-Emile est déjà parti alors que par dizaines, nous étions présent-e-s en habits de cérémonie, avec des souliers vernis trop serrés (ceux du grand frère qui dormaient pieusement dans l'armoire en attendant une grande occasion...). Mais non, je ne t'ai pas vu Pierre-Emile, parce que nous devions toujours être sous les regards des parents (surtout de la maman) auxquels "on ne devait pas faire honte" aux yeux de toute la famille venue se recueillir....Mais sur le chemin du retour, nous ramassions subrepticement ces boules de cyprès tombées à terre et nous nous en bombardions copieusement, toujours l'air innocent (c'est pas moi ! ! !) tandis que nous bourrions nos poches d'autres boules "à emporter", je veux parler des boules de platane (des akènes pour les érudits) pour nous venger des copains qui nous en avaient gratifié en nous les mettant dans le dos: on appelait ça "poil à gratter", vous vous en souvenez? Et comme nous étions de bons petits garçons et des élèves studieux, nous faisions provision de bouquets de feuilles de mûriers pour nourrir ces "morfals" de vers à soie que nos chèr-e-s instits' nous donnaient à élever...
Ces instits, si vous ne les avez pas reconnus sur la photo de 1949, sont:
DEBOUT : un géant inconnu, M.SALA, M... X, M. TUBIANA (et non TOUBIANA), M. Maurice SEROR (et non SERROR), M. MARINARO.
Assis: Mme X, Melle Yvonne VALENSI, M.CAZAUBON (je n'en suis pas sûr), Mme X...
Pour la photo de 1950,
DEBOUT : M. PIETRI, M. PARASCANDOLA, M. SALA, M. DE TADDEO, M. SEROR, M. CLEROY, Mme X...
ASSIS: M. MARINARO, Mme BOSSCHOT, M.Eugène RAYNAUD, Mme X..., M. TUBIANA.
Ils demeuraient:
M. Tubiana, une place située derrière la rue Fourchault
M.Marinaro: rue Camille Douls où il enseigna par la suite.
M.Seror: Boulevard Guillemin.
M. Parascandola: Boulevard Amiral Pierre
Mme Bosschot: Rue Lestienne
Melle Valensi: Avenue de la Marne; Elle devint directrice de l'Ecole de la rue Mizon.
M. Raynaud directeur, rue Sadi Carnot
Ces instits, si vous ne les avez pas reconnus sur la photo de 1949, sont:
DEBOUT : un géant inconnu, M.SALA, M... X, M. TUBIANA (et non TOUBIANA), M. Maurice SEROR (et non SERROR), M. MARINARO.
Assis: Mme X, Melle Yvonne VALENSI, M.CAZAUBON (je n'en suis pas sûr), Mme X...
Pour la photo de 1950,
DEBOUT : M. PIETRI, M. PARASCANDOLA, M. SALA, M. DE TADDEO, M. SEROR, M. CLEROY, Mme X...
ASSIS: M. MARINARO, Mme BOSSCHOT, M.Eugène RAYNAUD, Mme X..., M. TUBIANA.
Ils demeuraient:
M. Tubiana, une place située derrière la rue Fourchault
M.Marinaro: rue Camille Douls où il enseigna par la suite.
M.Seror: Boulevard Guillemin.
M. Parascandola: Boulevard Amiral Pierre
Mme Bosschot: Rue Lestienne
Melle Valensi: Avenue de la Marne; Elle devint directrice de l'Ecole de la rue Mizon.
M. Raynaud directeur, rue Sadi Carnot
Le : 12/09/2007 15:48
Je suis tcheugade ma parole! C'est Chantal T qui le propose et c'est pas la première fois. Manadje! Tias raison ma fii, faut qu'on s'ouvre not' prop' panthéon aec des beaux morceaux soijis de nos auteurs qu'y zont bien du talent!
Le : 12/09/2007 15:43
Rachel, c'est pas plus curieux que d'écrire "arive" pour "arrive" : on s'en fout un peu même si, et je le sais d'expérience, on enrage de laisser passer des étourderies de cette sorte.
Mais c'est pas pour te faire un cours d'orthographe que je me manifeste, c'est juste pour me faire le relais d'un tas de personnes du Ruisseau qui m'ont fait savoir leurs regrets que ton site ait disparu (comme si j'y pouvais quelque chose!), les laissant quasiment orphelines d'un point de repère auquel elles tenaient. Donc ouala, tu manques à tous ceux-là et à moi aussi parce que j'y avais de solides attaches et que j'allais périodiquement me rafraîchir dans tes souvenirs.
Pierre-Emile, c'est positivement honteux d'avoir un tel talent pour raconter les choses comme on aimerait tous pouvoir le faire et de le faire aussi rarement! Tes mots sont d'autant plus émouvants qu'ils sont simples : on te suit pas à pas dans ce cimetière que nous avons tous fréquenté. Tu nous dis en peu de phrases des choses essentielles, à la fois tristes et belles : nous aurions pu être toi, nous l'étions de fait mais sans cette faculté de faire sortir de nous-mêmes ces émotions.
Je ne sais plus qui l'a proposé mais je trouve l'idée lumineuse : pourquoi ne pas ouvrir une rubrique spéciale pour tous ces talents autrement condamnés au silence, donc à la perte? Quelqu'un - je ne sais plus qui - a dit une évidence : "Chaque homme qui meurt est une bibliothèque qui brûle". C'est encore plus vrai en ce qui nous concerne : qui, dans dix ans, dans vingt ans, saura encore nous rappeler cette douceur empreinte de tristesse lorsque, du haut du cimetière, on embrassait du regard ce fabuleux panorama?
Mais c'est pas pour te faire un cours d'orthographe que je me manifeste, c'est juste pour me faire le relais d'un tas de personnes du Ruisseau qui m'ont fait savoir leurs regrets que ton site ait disparu (comme si j'y pouvais quelque chose!), les laissant quasiment orphelines d'un point de repère auquel elles tenaient. Donc ouala, tu manques à tous ceux-là et à moi aussi parce que j'y avais de solides attaches et que j'allais périodiquement me rafraîchir dans tes souvenirs.
Pierre-Emile, c'est positivement honteux d'avoir un tel talent pour raconter les choses comme on aimerait tous pouvoir le faire et de le faire aussi rarement! Tes mots sont d'autant plus émouvants qu'ils sont simples : on te suit pas à pas dans ce cimetière que nous avons tous fréquenté. Tu nous dis en peu de phrases des choses essentielles, à la fois tristes et belles : nous aurions pu être toi, nous l'étions de fait mais sans cette faculté de faire sortir de nous-mêmes ces émotions.
Je ne sais plus qui l'a proposé mais je trouve l'idée lumineuse : pourquoi ne pas ouvrir une rubrique spéciale pour tous ces talents autrement condamnés au silence, donc à la perte? Quelqu'un - je ne sais plus qui - a dit une évidence : "Chaque homme qui meurt est une bibliothèque qui brûle". C'est encore plus vrai en ce qui nous concerne : qui, dans dix ans, dans vingt ans, saura encore nous rappeler cette douceur empreinte de tristesse lorsque, du haut du cimetière, on embrassait du regard ce fabuleux panorama?
Le : 12/09/2007 14:49
A tout ceux de ma communauté : Shana Tova
à ceux qui arivent à un certain mois : bon ramadan
et aux autres
bon tout !
Le : 12/09/2007 11:31
Quel talent,Pierre-Emile,pour raconter cet épisode émouvant.Je constate que les babéloudiens sont d'excellents conteurs,pour ne pas dire,artisans-écrivains.Je répète qu'on devrait faire un recueil de toutes ces histoires qui affluent tous les jours sur le site.
je vous remercie encore de nous régaler de vos souvenirs et de nous permettre de revivre nos années d'enfants.Amicalement.
je vous remercie encore de nous régaler de vos souvenirs et de nous permettre de revivre nos années d'enfants.Amicalement.
Le : 12/09/2007 11:06
Le cimetière
-« Et tiens-toi bien ! » . Ma grand-mère vient de me donner l’ultime conseil avant de passer le seuil du cimetière de Saint Eugène. Ce n’est pas rien le cimetière. C’est un lieu ou il faut être digne. La preuve, on m’a mis une bel chemise, de l’eau de Cologne et j’ai du me peigner. Nos morts sont-la. Une lourde pierre sur eux, comme pour les empêcher de partir une seconde fois. D’ici, on voit tout, c’est ce que tout le monde dit. Ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé à quel point la vue était magnifique. Cette colline qui ne peut se retenir de dévaler vers la mer. Cet horizon, ouvert à perte de vue. Une mer offerte comme un cadeau. La chaleur qui trouble les détails. Les maisons et les immeubles qui partent à l’assaut de la pente. L’odeur forte des plantes. Mais, à sept ans ce ne sont pas choses que l’on remarque.
Depuis que je sais lire, j’aime bien accompagner ma grand-mère au cimetière. Je file entre les tombes, dans les différents secteurs du cimetière et je déchiffre les noms. On dirait la liste d’appel de la classe.
Aujourd’hui, nous sommes venus voir mon oncle Jean-Pierre, mon oncle paternel. Il est mort à la guerre, six ans avant ma naissance. Il est mort pour la France, c’est marqué sur la tombe. A chaque visite, le rituel est le même. Ma grand-mère pose un baiser sur sa main, ensuite elle caresse doucement la photo un peu bombée en émail. C’est la même photo que celle dans le cadre de cuir rouge foncé sur la cheminée de sa chambre.
Puis elle sort une petit éponge et des chiffons d’un sac en maille qu’elle a elle-même confectionné au crochet. C’est pour moi le signal d’aller jusqu'à la pompe et de rapporter un arrosoir en zinc. Il ne faut pas que je le remplisse entièrement car je ne pourrais pas le porter. Je le tiens loin de moi pour ne pas maculer ma chemise. Elle verse l’eau sur la tombe, doucement et elle nettoie la pierre par de petits frottements circulaires. Elle lave cette tombe comme elle lavait son fils quand il était bébé. Je vais chercher un autre arrosoir. C’est pour rincer. La chaleur chasse l’eau sur la dalle. Alors, cette toilette effectuée ma grand-mère s’assoit sur la pierre. C’est à cet instant que la dame est venue. On ne la connaît pas cette dame… jamais vue. Elle à juste posée une question à ma grande-mère
:- « C’est votre fils Madame ? » Ma grand-mère a répondu mais sans dire oui. Elle a juste bougé la tête et bloqué un sanglot.
- « Le mien est plus haut », a expliqué la dame. « Vingt ans… A Colmar ». Ma grand-mère s’est levée. Elle a pris la dame par le bras et elle a dit : « Allons le voir », puis elle s’est retournée vers la tombe en disant :-« Jean-Pierre, je reviens ». Nous sommes allés sur la tombe de la dame. La aussi c’est marqué « mort pour la France ». Il s’appelle Baptiste. Elles ont parlé ensemble, doucement, comme pour se dire des secrets. Leurs mouchoirs roulés en boule bloquaient leurs larmes. C’était long. Je me suis assis sur une tombe et j’ai sorti une petite voiture de ma poche. Une dauphine. Je l’ai fait serpenter entre les lettres gravées sur la dalle.
Pendant ce temps la, en face de moi, deux mères innocentes subissaient la plus grande cruauté inventée par des Dieux déments : Perdre un enfant. Quand elles ont terminé d’échanger leurs malheurs nous sommes partis. On est passé récupérer le petit filet, l’éponge et les chiffons. On a dit au revoir à mon oncle et ma grand-mère a encore embrassé la photo. La vie nous a rattrapés quand nous sommes sortis du cimetière.
:-« Ne cours pas devant Pierre-Emile !». Je suis vite revenu auprès de ma grand-mère. Elle avait cessé de pleurer, mais ça faisait de grandes traces rouges sous ses yeux bleus. J’ai pris sa main et j’ai fait un petit baiser. Avant de remonter à la maison elle m’a emmené chez Coco et Riri. Madame Tuduri , derrière son comptoir, m’a affirmé que j’étais beau comme un astre. :-« On est allé au cimetière », j’ai répondu.. J’ai eu droit à deux sachets de bibérine, un rouleau de réglisse avec un gros bonbon au centre, un coquillage à sucer et des cachous dans une petite boite en carton qui fait domino. C’est toujours comme ça quand on revient du cimetière.
-« Et tiens-toi bien ! » . Ma grand-mère vient de me donner l’ultime conseil avant de passer le seuil du cimetière de Saint Eugène. Ce n’est pas rien le cimetière. C’est un lieu ou il faut être digne. La preuve, on m’a mis une bel chemise, de l’eau de Cologne et j’ai du me peigner. Nos morts sont-la. Une lourde pierre sur eux, comme pour les empêcher de partir une seconde fois. D’ici, on voit tout, c’est ce que tout le monde dit. Ce n’est que bien plus tard que j’ai réalisé à quel point la vue était magnifique. Cette colline qui ne peut se retenir de dévaler vers la mer. Cet horizon, ouvert à perte de vue. Une mer offerte comme un cadeau. La chaleur qui trouble les détails. Les maisons et les immeubles qui partent à l’assaut de la pente. L’odeur forte des plantes. Mais, à sept ans ce ne sont pas choses que l’on remarque.
Depuis que je sais lire, j’aime bien accompagner ma grand-mère au cimetière. Je file entre les tombes, dans les différents secteurs du cimetière et je déchiffre les noms. On dirait la liste d’appel de la classe.
Aujourd’hui, nous sommes venus voir mon oncle Jean-Pierre, mon oncle paternel. Il est mort à la guerre, six ans avant ma naissance. Il est mort pour la France, c’est marqué sur la tombe. A chaque visite, le rituel est le même. Ma grand-mère pose un baiser sur sa main, ensuite elle caresse doucement la photo un peu bombée en émail. C’est la même photo que celle dans le cadre de cuir rouge foncé sur la cheminée de sa chambre.
Puis elle sort une petit éponge et des chiffons d’un sac en maille qu’elle a elle-même confectionné au crochet. C’est pour moi le signal d’aller jusqu'à la pompe et de rapporter un arrosoir en zinc. Il ne faut pas que je le remplisse entièrement car je ne pourrais pas le porter. Je le tiens loin de moi pour ne pas maculer ma chemise. Elle verse l’eau sur la tombe, doucement et elle nettoie la pierre par de petits frottements circulaires. Elle lave cette tombe comme elle lavait son fils quand il était bébé. Je vais chercher un autre arrosoir. C’est pour rincer. La chaleur chasse l’eau sur la dalle. Alors, cette toilette effectuée ma grand-mère s’assoit sur la pierre. C’est à cet instant que la dame est venue. On ne la connaît pas cette dame… jamais vue. Elle à juste posée une question à ma grande-mère
:- « C’est votre fils Madame ? » Ma grand-mère a répondu mais sans dire oui. Elle a juste bougé la tête et bloqué un sanglot.
- « Le mien est plus haut », a expliqué la dame. « Vingt ans… A Colmar ». Ma grand-mère s’est levée. Elle a pris la dame par le bras et elle a dit : « Allons le voir », puis elle s’est retournée vers la tombe en disant :-« Jean-Pierre, je reviens ». Nous sommes allés sur la tombe de la dame. La aussi c’est marqué « mort pour la France ». Il s’appelle Baptiste. Elles ont parlé ensemble, doucement, comme pour se dire des secrets. Leurs mouchoirs roulés en boule bloquaient leurs larmes. C’était long. Je me suis assis sur une tombe et j’ai sorti une petite voiture de ma poche. Une dauphine. Je l’ai fait serpenter entre les lettres gravées sur la dalle.
Pendant ce temps la, en face de moi, deux mères innocentes subissaient la plus grande cruauté inventée par des Dieux déments : Perdre un enfant. Quand elles ont terminé d’échanger leurs malheurs nous sommes partis. On est passé récupérer le petit filet, l’éponge et les chiffons. On a dit au revoir à mon oncle et ma grand-mère a encore embrassé la photo. La vie nous a rattrapés quand nous sommes sortis du cimetière.
:-« Ne cours pas devant Pierre-Emile !». Je suis vite revenu auprès de ma grand-mère. Elle avait cessé de pleurer, mais ça faisait de grandes traces rouges sous ses yeux bleus. J’ai pris sa main et j’ai fait un petit baiser. Avant de remonter à la maison elle m’a emmené chez Coco et Riri. Madame Tuduri , derrière son comptoir, m’a affirmé que j’étais beau comme un astre. :-« On est allé au cimetière », j’ai répondu.. J’ai eu droit à deux sachets de bibérine, un rouleau de réglisse avec un gros bonbon au centre, un coquillage à sucer et des cachous dans une petite boite en carton qui fait domino. C’est toujours comme ça quand on revient du cimetière.
Le : 12/09/2007 08:31
Pour antoine Billota
Tu as le salut de Louis Anastasio qui me dit être le filleul de tes parents et que je viens de retrouver....Babelouedien
Tu as le salut de Louis Anastasio qui me dit être le filleul de tes parents et que je viens de retrouver....Babelouedien