pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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Liste des messages

De : michel suchEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 17:46

à David MEDIONI
bonjour. ma mère et mes tantes ont toutes travaillé chez Mélia ou Bastos... Alors... la si précieuse photo... si vous pouvez la faire paraître sur le site...? merci et bonnes fêtes à tous.
Michel Such

 

De : MEDIONIEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 17:35

LA FAMILLE MEDIONI PRESENTE SES PLUS SINCERES CONDOLEANCES A LA FAMILLE FAID

QUE DIEU AIT L AME DE VOTRE PAPA ET QU ELLE REPOSE EN PAIX

QUE DU CIEL IL NOUS BENISSE ET NOUS PROTEGE A TOUS

Qu'allah soit avec vous comme nous le sommes avec vous par la pensee !

Fraternellement votre,

Famille MEDIONI

 

De : MEDIONI davidEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 17:26

Chana tova et Mabrouk Ramadan a tous les JUIFS ET MUSULMANS qui viennent sur ce site !

Ce site qui m'a permis de connaitre le pays ou mon pere a grandi avant de venir en France en 1958 et ou mes arrieres grands parents et autres generations ont vécu et sont enterres a st eugene !

Mon pere etait de la rue Riego et a ete scolarisé a SIGWALT l'ENA de la bas !

Mes oncles aussi y etaient : Edmond, Ange et Jacky MEDIONI

Mon grand pere Albert MEDIONI lui etait peintre en batiment et ma grand mere Francoise MEDIONI ou Madame Albert etait cigariere chez Bastos et Melia : d'ailleurs j'ai une photo de dames qui ont travaillaient la bas !

Je suis aussi de la famille d'Angelo le marchand de bonbons ! De la famille des AKNIN, BENAYOUN (Jean Jean)

J'ai aussi des MORALI OUALID COHEN SOLAL

J'ecris tout ca pour me representer aux nouveaux venus et puisque en ce moment on fait du rappel de souvenirs alors peut etre que quelqu'un aura quelques bribes.

Amicalement

David MEDIONI

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 16:18


à MERZAK
Merci,cette petite épicerie rue Riego m'interesse à cause des deux adolescents qui y habitaient STELLA et son frere Raphaël

Ce qui suit va peut-être paraître futilites,je ne sais mais j'ose tenter

Le lundi apres-midi,certaines ménagères des Messageries et d'autres quartiers (je n'y ai jamais vu d'hommes à ma souvenance) descendaient dans la Vallée des Consuls prier à la chapelle de ND des Ravins
En revenant,sur leur chemin,elles ramassaient les plantes accrochées aux murailles du chemin,des plantes appelées pariétaires
Ces plantes,à defaut de goupillon,servaient à nettoyer l'intérieur des bouteilles-
Chez Boudi,au Bon Vin ,il fallait amener sa bouteille pour être servi en huile ou bien en vin à la tireuse
Boudi vendait même,dans le temps,du pétrole là il utilisait une mesure type double-decilitre

 

De : DOMENECH LilianeEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 15:39

Bonjour Andrée jumelle avec Michèle,

Je me souviens de toi et de ta soeur car j'habitais au 18 rue Nelson Chiérico mais je dois avoir 4 - 5 ans de plus que vous.
Vous veniez, il me semble, au pélerinage à Notre Dame d'Afrique et vous vous ressembliez comme deux gouttes d'eau avec vos petites tresses.
Est-ce-que vous vous ressemblez toujours autant ?
Nous avons été demoiselles d'honneur à un mariage où la fête a eu lieu au triolet et dans la voiture qui nous conduisait à l'église les petites voisines nous disaient "veinardes, vous n'allez pas à l'école". C'est qu'en ce temps là on y aller le samedi après-midi. . Nous avions toutes la même robe blanche en tulle avec des paillettes rondes comme on refait maintenant.
Vous habitiez dans la même cage d'escalier que Lucie Sedraine avec qui j'allais en classe. Il y avait aussi la famille ALMODOVAR, Eliane et son frère qui a été footballeur professionnel.

Bises.
LILIANE

 

De : CARNIMOLLAEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 15:10

A nos Amis Ferandis. J'espere que vous etes bien rentré et suis heureux d'avoir fait votre connaissance à Tarbena A bientot Michel

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 12:49

SAUVEUR

Il y avait des épiceries aux deux coins Riégo-Lavoisier.A gauche,en montant vers les escaliers de la rue des chats,il y avait Mme Divaglio,remplacée plus tard, par Mr Mansouri dont le fils était avec nous à Sigwalt.A droite,Mr Ali et son fils Mohamed(amateur de vélo).Cette famille s'est retirée à Azazga(Kabylie)en 1962.
Effectivement,il y avait le maréchal férrant plus haut,Roméo le garagiste-moto,mais toute la rue Riégo était dominée par les Ets Phénix.
Il y a quelques années,il y avait toujours une épicerie de quartier tenue par un vieil homme à droite.Pour ce qui est du coin gauche,il était occupé par un magasin de Pizza et "Casse croute minute"
Aujourd'hui,je ne sais plus. Bonne journée.

 

De : etoileEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 12:07

Bonjour Rachid, je ne vous connais pas, sinon sur ce site, et suis de tout coeur avec vous et votre Famille, etoile

 

De : Elisabeth Essner/SmithEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 11:45

A Pierre-Emile

Tout simplement, comme tes anecdotes.. BRAVO et ENCORE

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 15/09/2007 11:27

L’enterrement.
Les premières sont les femmes. Par petit groupe elles s’approchent de l’église Saint-Joseph. Toutes de sombre vêtues avec une mantille ou un foulard sur la tête. Enroulé autour de la main qui tient le missel gonflé d’images pieuses, le chapelet familial. C’est important que ces femmes soient-la. Elles le savent et tiennent leurs places avec solennité. Il se forme des îlots qui, au gré des saluts qu’elles se portent, s’agglomèrent et grandissent. Elles se frôlent la main ou l’épaule dans des gestes apaisants. La fille agrippe le bras de sa vieille mère et, pour la soutenir, le tien serré contre son flanc. Bientôt nul ne pourra ignorer que cet après-midi il y a un enterrement.
Maintenant arrivent les hommes. Par hommage à celui qui n’est pas encore là ils ont endossé le costume des instants tristes. Ils regardent de droite et de gauche comme pour s’assurer que personne ne manque. Pour ne pas fendre la foule ils se saluent de loin en levant lentement le bras. Cette attente obéit à un ordre établi qu’ils ne veulent pas déranger. Ils n’ont pas de larmes ou tout du moins pas ici. C’est surprenant cette foule qui parle à voix basse, avec retenue alors que d’habitude le moindre petit groupe claironne et gesticule comme il sied à de bons méditerranéens. Les marches qui conduisent au parvis de l’église Saint-Joseph accueillent les proches de la famille. Là, les larmes des femmes coulent déjà. Un véhicule noir, barbare, lent, caparaçonné de fleurs s’approche et fait halte devant l’église. Il traîne la famille derrière lui. La veuve, soutenue par les enfants, s’accroche à eux comme pour ne pas être aspirée par sa douleur. Les couronnes mortuaires et leurs lettres en métal argenté ou doré disent les chagrins en des mots convenus. Le puissant soleil de ce début d’après-midi arrache des reflets aux vitres et à la carrosserie du monstre. C’est le même soleil qui, plus loin enveloppe les plages et réchauffe les baigneurs. Les cloches sonnent un rythme grave et lent. Six hommes, costume noir, cravate noire, casquette noire, sortent le cercueil. Gestes lents et automatiques. A la porte de l’Eglise, Castera, le prêtre s’avance. Le respect prend alors le visage d’une foule qui se fige. Un peu plus haut, sur la droite à la devanture du café les clients sortent et se découvrent. Les boulistes interrompent leurs parties comme si le heurt du fer contre le fer devenait indécent. Ceux qui sont assis se lèvent. Les enfants cessent leurs jeux. Le ballon est pris en main. Les courses stoppent. Les passants restent immobiles. Il n’y a que les martinets, insensibles à l’instant qui continuent leurs vols nerveux et imprévisibles. Le silence se mêle à la chaleur. Le drame imprègne chacun de nous. Un peu fade, déjà passée l’odeur des fleurs se répand. Le lourd coffre de bois tangue sur les épaules des porteurs. Ca fait comme un simulacre de barque. Le mort entre dans l’église. Le chagrin le suit pesant sur les épaules et les c 1/2 urs de ses proches. Puis, à pas lents, dans un cheminement méticuleux, tous s’engouffrent dans la nef pour montrer à celle qui reste combien celui qui part mérite qu’on chemine une dernière fois à ses cotés.
Les deux énormes battants de bois se ferment. C’est un signal qui dit « Allez, vous pouvez retourner chacun à vos occupations » Le café se remet à bruisser comme une ruche. Chapeaux et casquettes recouvrent les crânes. Les promenades reprennent. Un entre-deux fait redémarrer la partie de foot. Les boules cuivrées se heurtent de nouveau.
Je ne sais pas qui est mort et beaucoup, comme moi, l’ignorent. Il n’est pas utile qu’il soit connu de tous pour mériter notre hommage. Cela tient au fait que le peuple Pieds-Noirs s’est construit sur le déracinement. Issue de groupes différents nous avons bâti notre propre identité sur cette terre d’Algérie. Alors nous savons ce que vaut chaque individu et à quel point il est important pour la communauté. Notre respect n’est pas du à la crainte de la mort, c’est la reconnaissance de tout ce qu’a accompli celui ou celle qui part. Ce respect comme notre singulière exubérance, signent notre perpétuelle déclaration d’amour à la vie.

 

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