pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : etoileEnvoyer un mail

Le : 13/09/2007 02:04

Bien sûr Zaza, les scoubidousbidous, de toutes les couleurs, mais on en trouve encore dans les grandes surfaces rayon jouets, et les pépins des melons, trempés dans la peinture on faisait des colliers de toutes les couleurs, biz etoile

 

De : gabriel piquerezEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 23:22

mille excuses, c'était une précision aux propos de jacques abonato.

c'est vrai, un vrai voyage au coeur des souvenirs ces lectures.
il semble que le temps a suspendu son vol , et me voila de nouveau,petit garcon dans un environnement fait de bonheur et de soleil.
tout ce que je lis évoque antant de couleurs que de parfum, de saveurs aussi que le fitre du souvenir rend encore bien plus tout.

 

De : gabriel piquerezEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 23:12

c'est Amadou Hampaté Bâ qui disait "En Afrique, un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle"
à+gp

 

De : molines. jeanineEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 22:49

bonsoir a vous tous
oui c'est du bonheur de vous lire car ca nous repousse quelque annee en arriere
moi aussi je me rapelle avoir eu la poupee en carton avec ses vetements elle etais jolie
et lorsque l'on aprenais l'heure a l'ecole qui se rapelle qu'il falait fabriquer une montre.mon pere me couper un rond avec un morceau de carton ;il decouper des aiguilles il les piquer avec une aiguille a tete prenait un bouchon en liegequil m'etait a l'envers de la montre et enfoncer l'aiguille ## a tete "" dedans pour que l'on puisse tournee les aiguilles et aprendre lh'eure et on etais fier de sa montre
et je me rapelle qu'il me faisais des petite balancoire avec la peau de pasteque on etais content de ces petite chose
amicalement a vous tous jeanine

 

De : zazaEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 21:50

Et des SCOUBIDOUS !!!! Etoile ,as tu fabriqué des portes clés avec ces longs fils en plastique multicolores ,ben là ,je ne sais plus comment faire ,en plus où trouver ces fils ??? je veux relancer la mode .Chantal ,tu as raison ,faut faire un livre ,car franchement c'est trop beau ,trop émouvant ,olalaaaaaaaaa ,vous étes des cracs !!!!!
Etoile pour les poux en colonies de vacances ,ils nous mettaient du DDT ,je détestais l'odeur de cette poudre ,le lendemain ,toutes sous la douche ,mais on en avait plein les yeux et meme à l'intérieur de la bouche ,mais c'était le bon temps ,la belle époque ,l'insouciance :le plaisir de vivre tout simplement
Bonne continuation ,je suis devenue une fan de vos récits ,et de la messagerie , j'ai déserté le poulaillier pour le moment car ,je suis avide de lecture de cette qualité ,et j'avoue que j'attends avec impatience la suite
BRAVO !!!!!! BRAVO !!!!! BRAVO !!!!
Amitiés

 

De : garcia georgesEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 21:19

pour antoine Billota
Merci pour ta mémoire élephantesque qui a retenu les noms des instit. de Sigwalt,en se qui concerne la maitresse qui se trouve à coté de M.Cleroy,il sagit de Mme Ascione que j'ai eu au CE1,et de temps à autres pendant les leçons , elle demandait à qq uns d'entre ns de balancer le berceau de son petit garçon nouveau né qui se trouvait dans un petit local dérrière son bureau(classe en coin de la cour du bas).Les règlements intérieures étaient "relax" à l'époque!
Plus tard,à Lelièvre, j'ai eu la chance d'avoir son mari M. Ascione comme prof. de chimie,il m'a communiqué le virus des expériences et ainsi,je lui dédie ma carrrière de chimiste.
Aprés 1962,il a enseigné à Cermont Ferrand.
Salut à tous ,Babelouedement votre GG.

 

De : etoileEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 20:51

Oui et après le shampooing, rinçage au vinaigre tiède, et même des fois c'est à la MarieRose pour prévenir les poux, houlàlà, c'était pas rien, j'avais les cheveux frisés (toujours d'ailleurs), et les sandalettes, et les mévas, et les jupons à cerçeaux, pas façile non plus pour s'assoir, les jupes sérrées pour monter dans le tram pas triste non plus, des souvenirs il y en à pas mal dans nos têtes, alors racontons encore et encore c'est du bonheur et une vraie richesse amicalement etoile

 

De : Antoine BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 12/09/2007 18:42

Bonjour à vous toutes et tous et merci à celles et ceux qui le font vivre grâce à leurs écrits pleins de vie, de vérité, de sincérité, touchants dans leur naïveté, prenants dans leur narration, toujours trop courts parce que Pierre-Emile est déjà parti alors que par dizaines, nous étions présent-e-s en habits de cérémonie, avec des souliers vernis trop serrés (ceux du grand frère qui dormaient pieusement dans l'armoire en attendant une grande occasion...). Mais non, je ne t'ai pas vu Pierre-Emile, parce que nous devions toujours être sous les regards des parents (surtout de la maman) auxquels "on ne devait pas faire honte" aux yeux de toute la famille venue se recueillir....Mais sur le chemin du retour, nous ramassions subrepticement ces boules de cyprès tombées à terre et nous nous en bombardions copieusement, toujours l'air innocent (c'est pas moi ! ! !) tandis que nous bourrions nos poches d'autres boules "à emporter", je veux parler des boules de platane (des akènes pour les érudits) pour nous venger des copains qui nous en avaient gratifié en nous les mettant dans le dos: on appelait ça "poil à gratter", vous vous en souvenez? Et comme nous étions de bons petits garçons et des élèves studieux, nous faisions provision de bouquets de feuilles de mûriers pour nourrir ces "morfals" de vers à soie que nos chèr-e-s instits' nous donnaient à élever...
Ces instits, si vous ne les avez pas reconnus sur la photo de 1949, sont:

DEBOUT : un géant inconnu, M.SALA, M... X, M. TUBIANA (et non TOUBIANA), M. Maurice SEROR (et non SERROR), M. MARINARO.
Assis: Mme X, Melle Yvonne VALENSI, M.CAZAUBON (je n'en suis pas sûr), Mme X...
Pour la photo de 1950,
DEBOUT : M. PIETRI, M. PARASCANDOLA, M. SALA, M. DE TADDEO, M. SEROR, M. CLEROY, Mme X...
ASSIS: M. MARINARO, Mme BOSSCHOT, M.Eugène RAYNAUD, Mme X..., M. TUBIANA.

Ils demeuraient:
M. Tubiana, une place située derrière la rue Fourchault
M.Marinaro: rue Camille Douls où il enseigna par la suite.
M.Seror: Boulevard Guillemin.
M. Parascandola: Boulevard Amiral Pierre
Mme Bosschot: Rue Lestienne
Melle Valensi: Avenue de la Marne; Elle devint directrice de l'Ecole de la rue Mizon.
M. Raynaud directeur, rue Sadi Carnot

 

De : Jacques Abbonato (rues Barra et Léon Roches)Envoyer un mail

Le : 12/09/2007 15:48

Je suis tcheugade ma parole! C'est Chantal T qui le propose et c'est pas la première fois. Manadje! Tias raison ma fii, faut qu'on s'ouvre not' prop' panthéon aec des beaux morceaux soijis de nos auteurs qu'y zont bien du talent!

 

De : Jacques Abbonato (rues Barra et Léon Roches)Envoyer un mail

Le : 12/09/2007 15:43

Rachel, c'est pas plus curieux que d'écrire "arive" pour "arrive" : on s'en fout un peu même si, et je le sais d'expérience, on enrage de laisser passer des étourderies de cette sorte.

Mais c'est pas pour te faire un cours d'orthographe que je me manifeste, c'est juste pour me faire le relais d'un tas de personnes du Ruisseau qui m'ont fait savoir leurs regrets que ton site ait disparu (comme si j'y pouvais quelque chose!), les laissant quasiment orphelines d'un point de repère auquel elles tenaient. Donc ouala, tu manques à tous ceux-là et à moi aussi parce que j'y avais de solides attaches et que j'allais périodiquement me rafraîchir dans tes souvenirs.

Pierre-Emile, c'est positivement honteux d'avoir un tel talent pour raconter les choses comme on aimerait tous pouvoir le faire et de le faire aussi rarement! Tes mots sont d'autant plus émouvants qu'ils sont simples : on te suit pas à pas dans ce cimetière que nous avons tous fréquenté. Tu nous dis en peu de phrases des choses essentielles, à la fois tristes et belles : nous aurions pu être toi, nous l'étions de fait mais sans cette faculté de faire sortir de nous-mêmes ces émotions.

Je ne sais plus qui l'a proposé mais je trouve l'idée lumineuse : pourquoi ne pas ouvrir une rubrique spéciale pour tous ces talents autrement condamnés au silence, donc à la perte? Quelqu'un - je ne sais plus qui - a dit une évidence : "Chaque homme qui meurt est une bibliothèque qui brûle". C'est encore plus vrai en ce qui nous concerne : qui, dans dix ans, dans vingt ans, saura encore nous rappeler cette douceur empreinte de tristesse lorsque, du haut du cimetière, on embrassait du regard ce fabuleux panorama?

 

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