pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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Liste des messages

De : etoileEnvoyer un mail

Le : 22/09/2007 20:34

Quel bel hommage rendu à Blanchette, ce récit sur ces beignets, c'est à haute-voix qu'il faut le lire, au fur et à mesure de cette lecture on redécouvre les odeurs, la texture, cette chaleur qui coule le long de votre gorge, hum j'en rêve encore, et depuis je n'en ai plus jamais mangés, bravo Pierre-Emile pour ce merveilleux récit sur les beignets de Blanchette amicalement etoile

 

De : SellamEnvoyer un mail

Le : 22/09/2007 18:51

A Pierre!

PO PO PO! Dis! Tu nous mets l´eau à la bouche.
Merci et amitiés
Sellam

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 22/09/2007 18:03

Le beignet arabe.
Blanchette, d’un geste mesuré, cueille une poignée de pâte blanche, presque laiteuse dans une grande bassine à coté de lui. C’est un magicien et un jongleur à qui la matière obéit. En quelques secondes, ses doigts habiles qui s’agitent par saccades régulières, viennent de transformer la boule en un disque de la largeur d’une main. Comme pour tous les gestes répétés mille fois la difficulté semble absente, mais ne vous y trompez pas, l’exercice est complexe. Devant lui, dans un large récipient circulaire, l’huile bout. Le disque de pâte est projeté dans la friture par un mouvement sec et précis. Au contact du liquide brûlant, se produit un chuintement et un petit brouillard odorant monte du beignet. A cet instant vous commencez à déguster votre beignet par les narines. Blanchette, avec une longue tige de fer imprime un mouvement circulaire au beignet pour bien répartir l’effet de la cuisson, puis dans le même geste, toujours avec sa pique, il le retourne pour frire l’autre coté. A cet instant ce sont vos yeux qui prennent le relais. Plongée dans le bain de friture la pâte a changé de couleur et de texture. Le bord du beignet s’est gonflé et distendu en un large bourrelet craquelé. Des bulles de pâte formées par la chaleur ont parsemé sa surface de petits cratères plus sombres. Une belle couleur brune augure du régal tout proche.
La cuisson finie, la pique transperce le beignet et l’agite afin d’évacuer l’huile à sa surface. Pour pouvoir tenir le disque brûlant, Blanchette le pose dans une feuille de papier repliée sur elle-même.
Vous pouvez, enfin, déguster la chose. On mord dans cette surface luisante qui enveloppe une mie blanche encore brûlante. La rapide plongée dans le bain bouillonnant a créé d’innombrables alvéoles qui rendent la pâte cuite souple et savoureuse. L’huile a laissé l’empreinte de son goût particulier. Un sorte d’amertume légère, un peu musquée et sans fadeur. La première bouchée arrachée au beignet roule dans la bouche et sa chaleur décuple l’alchimie onctueuse de cette simple préparation. Mais attention, si vous n’avez pas su attendre quelques instants il faudra arrondir votre bouche comme pour prononcer la lettre « O » et aspirer de l’air afin de ventiler votre palais et refroidir la bouchée brûlante qui s’y trouve. Cette légère brûlure fait aussi partie du plaisir. Au centre, là où la pâte est plus fine, c’est une mince paroi croustillante qui vient rajouter une saveur supplémentaire à la dégustation. Quand on la mord, elle se brise en d’innombrables morceaux. Cette délicieuse fragilité vous oblige à passer et repasser la langue sur vos lèvres pour récupérer les miettes collées. Le beignet est fini et la petite fringale qui vous tenaillait n’est plus. Seules les commissures des lèvres et les doigts encore un peu gras trahissent votre gourmandise.
Les grands gastronomes souligneront qu’une simple pâte levée et frite dans l’huile ne peut être inscrite au grand livre de la gastronomie. On peut en convenir, mais ce n’est pas l’ambition du beignet arabe. Il est conscient et fier de sa rustique simplicité. Il ne prétend pas aux honneurs des grandes tables. Il préfère se produire dans de modestes échoppes. C’est un fidèle ami qui aime réjouir le peuple de la rue.

 

De : nacéraEnvoyer un mail

Le : 22/09/2007 14:22

A Momo.
Effectivement, mademoiselle Cottenceau travaillait au centre médico social de la S N T A et si votre soeur était psy, elle doit connaitre Zoubida qui était très proche de mademoiselle Cottenceau car je les voyais souvent ensemble et peut être pourra-t-elle nous donner plus de renseignements.

 

De : momoEnvoyer un mail

Le : 21/09/2007 23:34


A Nacera et Zakia .

En effet les filles , Melle COTTANCEAU est bien celle que vous decrivez dans vos mails.
Elle travaillait chez Mélia puis au Centre Médico Social de la SNTA avec ma frangine qui était psychologue avant de rentrer en France pour y terminer ses jours , il y a je crois 4 ans de celà.

 

De : andree atlanEnvoyer un mail

Le : 21/09/2007 13:42

bonjour a tous
a la veille du yom kippour (grand-pardon) je souhaite une bonne fete a toute la communaute juive .que cette fete se deroule dans la paix et dans l'amour
andree atlan

 

De : Claude Carchano-NégriEnvoyer un mail

Le : 20/09/2007 18:42

Bonjour Zakia,
en quelles années étiez vous au Lycée Lazerges-Savorgnan-de-Brazza ?
Je l'ai fréquenté de 1953 à 60 mais je n'ai pas connu Mlle Merlin prof de gym . Du temps de ma scolarité elle entrainait l'équipe de Baskett de l'Algéria-sport je crois, les entrainements se faisaient sur un petit stade près de l'avenue Durando.
Je me souviens d'une bonne camarade Zorh Derradji , elle était très bavarde, comme nous toutes, très gaie, un jour le prof de dessin à la fin du cours, dans le brouhaha des rangements du matériel, dit à travers toute la classe "le prochain cours apportez des radis", Zohr qui était en pleine conversation, n'ayant pas entendu le début de la phrase et se croyant interpellée se tourne vers le prof et lui dit "je ne suis pas la seule à parler monsieur !" et toute la classe d'éclater de rire le prof le premier!
J'aimerai bien retrouver Zorh .

 

De : zakiaEnvoyer un mail

Le : 20/09/2007 14:02

Pour nacéra
Pour ne pas encombrer le site je t'ai envoyé dans ta BAL un mail
Bisous ,merci pour ta réponse

 

De : nacéraEnvoyer un mail

Le : 20/09/2007 13:40

Bonjour Etoile,
Un grand merci pour les activités manuelles. Si vous avez d'autres idées n'hésitez pas.
Une bonne journée.

 

De : nacéraEnvoyer un mail

Le : 20/09/2007 13:34

Bonjour Zakia,
Que le monde est petit!
Moi aussi j'ai fréquenté le lycée Frantz Fanon ex Lazerges ensuite j'ai fait des études à l'école paramédicale de Parnet où j'ai eu comme enseignante mademoiselle Cottenceau.Nous avions peut être eu la même formation!Juste après mon diplôme en 1972 j' ai travaillé avec elle et ce jusque vers le milieu de l'année 1973 où elle a dû quitter le service pour aller travailler à la S N T A.Je l'ai revu quelques années après (1980?).Effectivement, elle a quitter Alger car elle était souffrante.
Zakia, est ce que la maison d'enfants Via Sol à Font Romeu vous dit quelque chose?
Cordialement.

 

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