Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

Bonjour tout le Monde
Avant la fusion des deux compagnies de transport urbain,traversaient notre quartier
Les CFRA un ou deux wagons au centre encadrés aux deux bouts par une motrice carrosseria peinte en rouge brun toit creme-Ils n'avaient pas à ma souvenance de porte
la tete de ligne etait en face d'El Kettani,bas du Bd Guillemin
l'une s'en allait vers Saint Eugène et se poursuivait au-delà
l'autre ligne s'en allait vers Hussein Dey
On empruntait cette ligne en sortant du Stade de Saint Eugène etils etaient tellement bondés que le receveur n'arrivait pas à contrôler tous les tickets
Certains gamins voyageaient sur lestampons de la motrice arriere
La deuxième compagnie etait les TA,véhicule à articulation desservant la ville haute
la tete de ligne se situait Place de l'Alma-Ses voitures etaient vert émeraude,toit creme,deux parties s'articulant par un espace reservé au soufflet-Ce vehicule avait des portes à ouverture et fermeture automatiques
Lors des heures d'affluence,le contrôleur avait beau crier:"avancez ,avancez"le tram etait bondé,il ne pouvait plus accepter de voyageur supplémentaire
Dans ce vehicule,celui qui se postait dans la plate forme du soufflet risquait de se voir pincer les doigts qu'il avait,pous maintenir son équilibre, malencontreusement posé sur la barre à glissieres
Les bab El Ouediens des Messageries,le premier tram descendant l'avenue Durando faisait chanter les rails au moment du freinage au bas de la côte,lorsqu'il arrivait à son terminus,Bd de Provence
Puis les deux compagnies ont fusionné et en fusionnant ont changé de couleur pour devenir RSTA et arborer une couleur bleu ciel

A "MONSIEUR" Bab El Oued.
Trés bien votre intervention ...mais quand on "lance" de telles critiques, il serait normal de ne pas rester anonyme.
BIEN SUR QUE CHRISTIAN TIMONER EST LE PATRON, mais en faisant sa remarque il n'agit pas en patron, il intervient pour que son site corresponde à ce pour quoi il l'a créé : retrouvailles entre anciens de BAB EL OUED.
Il ne manque pas de sites de recettes et de correspondances sur le web, autant s'en
servir.
Freddy

Bonjour,
Dans la rubrique "remerciements", vous citez le nom de: Jean-Yves BERENGUIER.
Il se trouve que, ayant habité à La Bouzaréah, en face du "Petit Bois", j'ai bien connu un Jean-Yves Bérenguier, j'étais élève au Lycée de Ben Aknoun, lui suivait des cours de comptabilité. Nous passions nos temps libres ensemble, et nous retrouvions souvent à l'épicerie du Mozabite, qui avait deux fils, Hamou et Mohamed (celui qui, aprés avoir péniblement appris à monter sur un vélo, s'était exclamé:"maintenant je peux passer mon permis de conduire auto!").
Si c'est bien du même Jean-Yves Berenguier qu'il s'agit, j'aimerai beaucoup entrer en contact avec lui, car nous étions bons copains.
Aujourd'hui je vis à La Farlède, prés de Toulon dans le Var, j'ai 63 ans, marié, un fils de 40 ans, retraité.
On peut me contacter par email, et donc à trés bientôt j'espère...

il n'avait pas de corps de chasse mais possédait un cor de chasse , ce n'est pas la même chose .

Ce monsieur vêtu d'une capote militaire habitait le Ruisseau et se rendait très souvent au Champs de manoeuvre et surtout à Bab el oued . Il avait un faux fusil, un corps de chasse etc etc , et il se nommait monsieur Guimet . C'était un de nos voisins au sein des HBM du Ruisseau dans les nouvelles cités .
Alors quand on le rencontrait à Bab el Oued, on lui disait : " alors mr Guimet, on déserte ?"

RUGBY
Tout a fait d'accord avec Marie : BRAVO A L'EQUIPE DE FRANCE DE RUGBY pour leur fabuleux exploit. Ils ont battu les BLACKS, meilleurs joueurs du monde.
Mis à part notre esprit Pied Noir, et meme si l'évenement n'est pas dans notre culture, nous nous devons de saluer cette performance, au moins, pour honorer NOTRE DRAPEAU TRICOLORE, drapeau que nous avons toujours défendu. Ceci, bien sur, sans offense pour nos amis Algériens.
Ma réaction s'explique par le fait que je vis à NARBONNE (un fief du ballon oval) depuis plus de quarante ans. VOILA LE POURQUOI DU COMMENT.
fREDDY

A Alfred LANGLOIS
Lors de la "fabrication du savon" ,l'odeur de la soude etait tellement desagreble que celà se faisait sur les balcons-ON versait le liqui dans des moules faits de 4 planches de bois assemblées je ne sais comment
Et avec ce savon mes parents se plaignaient de l'usure trop rapide de la lessive faite avec ce savon- Ils essayaient les boules de "sapindus";qui moussaient, moins offensivespour les mains et le linge,mais lavaient-elles seulement?
Oui nous elevins des poules sur le balcon,afin d'avoir un oeuf frais,chose rare à l"epoque
le jaune etait battu avec du sucre jusqu'à une consistance cremeuse,sur laquelle in versait son lait chaud
En plus dce la poule s'elevait aussi des lapins
Le café s'obtenait en torrefiant despois chiches ou de l'orge-A cette epoque chaque foyer avait ce fameux grilloir,dont on devait tourner le manche sur des braises de charbon de bois
Quand je vois un de ces instruments chez un brocanteur je me rememore de cette époque
Parle nous des feuilles de platane appliquées en cataplasme sur les plaies que nous nous faisions aux jambes=apprentissage du foot-ball des rues sans ballon et parfois sans chaussures
A côte de cela beaucoup avaient un pot de basilic dont les feuilles serviraient à parfumer la macaronade dominicale -Terre de basilic que chacun engraissait en allant dans la rue ramasser le crottin laissé sur la chaussée par les chevaux montant au marché

Alors puisque l'on donne des re7 de cuisine malgré un forum fait pour ça je suppose que je peux dire à quel point je suis fière de notre belle victoire de ce soir contre les all blacks ? J'espère que ça ne va pas "défriser" le webmaster à qui il en faut peut :-) Enfin, si ce message disparait tant pis. J'ai connu plus grave n'est-ce pas ? Mais vive les bleus quand même et vive la FRANCE TI TI TI -TA TA.

à Pierre-Emile Bisbal
Il me semble que ce monsieur était surnommé "clarinette"?
(je ne peux rentrer dans votre adresse e-mail) merci pour vos récits.
Salutations

A Sauveur
Pendant la guerre "on" torréfiait plutot des pois chiches que du café, avec le petit cylindre à porte coulissante qui chauffait sur un lit de charbon.
De plus "le savon" se fabriquait sur les balcons (à cause de l'odeur) dans des moules en bois formant la valeur de 4 ou 5 blocs de 12 cms sur 12 environ, à partir de soude et de graisse.
Ce sont mes souvenirs d'enfance à la rue Léon Roches (immeuble de la Régie Foncière, au 30 - Batiment A).
Sans oublier l'élevage de poules ou de lapins, toujours sur le balcon.
Souvenir, également, de la fabrication de pates alimentaires que "l'on" découpait avec une roulette à patisserie, et, que "l'on" faisait sécher, la nuit, sur des manches à balai allant de meuble à meuble (ex. : de la desserte au buffet de la salle à manger).
La nuit cela s'imposait car l'appartement était de 2 piéces pour 6 personnes.
A bientot pour d'autres anecdotes.
Freddy