pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : MORALI GEORGESEnvoyer un mail

Le : 26/09/2007 09:24

JE VIENS D'APPRENDRE LA DISPARITION DE LUCIEN ATTARD, GRAND MUSICIEN A ALGER.

A TOUTE SA FAMILLE, MA FEMME ET MOI, NOUS PRESENTONS NOS SINCERES CONDOLEANCES.

QUE SON AME REPOSE EN PAIX.

FAMILLE MORALI

 

De : momoEnvoyer un mail

Le : 26/09/2007 02:16


Salut Alain , en effet j'ai omis le changement de la flotte.

La plus belle des qualités d'olive était " La Sigoise" qui venait de St Denis du Sig dont certaines (les vertes )étaient aussi grosses qu' un oeuf de pigeon. et puis il y avait "La Sevillane" de couleur violette.

Pour les beignets de Blanchette , tout en tirant ma révérance au Monsieur qui nous as mis l'eau à la bouche , il y avait aussi les Bigs Macs de chez Blanchette !!!
En effet , les matins j'allais chez Kader le marchand de volailles et prenait dans les oeufs cassés du jour (Car il y avait les cassés et les pas cassés) que je ramenai à Blanchette qui après avoir jeté avec dextérité sa papate dans la poêle mettait les oeufs dessus et recou vrait d'une autre "jetée" de pate ces derniers.
L'autre variante était de mettre en sandwich entre 2 beignets une potion de kalbelouz !

 

De : montielEnvoyer un mail

Le : 26/09/2007 00:48

POUR RIQUELEME ALAIN
sinceres condoleanaces pour le deces de ton pere
a toi et toute ta famille
montiel 30 ave malakoff

 

De : montielEnvoyer un mail

Le : 26/09/2007 00:41

à rachid
sinceres condoleanaces pour le deces de ton pere
a toi et toute ta famille excuse moi pour le retard
mais mon ordi etait en panne
montiel 30 ave malakoff

 

De : Louis-JuniorEnvoyer un mail

Le : 25/09/2007 23:53

Le message suivant est: Ce n'est pas parce que nous n'avons pas d'espace géographique que nous devons pas exister culturellement
Christian je ne comprends pas le message ne c'est pas afficher ?????Merci LOUIS-JUNIOR

 

De : Louis.Junior.Envoyer un mail

Le : 25/09/2007 23:46

Chers amis(e)bonsoir.Relever dans un journal local.
GAVINO,L'AME PIED-NOIR EN CONCERT.
Croire à la force des souvenirs,à l'émulation des épreuves,à la richesse des lendemains qui chantent,Jean-Paul Gavino a décidé de les interpréter lui'même,et avec quel talent!Une sorte de cri irrépressible,sous couvert de chansons et de bonne humeur,pour passer le message suivant <>Sur des musiques d'aujourd'hui qu'il compose (huit albums à son actif),le voici sur les routes avec ses musiciens.Un événement à ne pas manquer.Bonsoir à vous tous LOUIS-JUNIOR.

 

De : monique baldacchinoEnvoyer un mail

Le : 25/09/2007 23:31

N'oubliez pas d'allez sur forum a la rubrique recette, vous trouverez les recettes de mes tantes, mes amis de b e o, et de ma mamie.

il y a les variantes, poivrons , oignons, au vinaigre ainsi que beaucoup de plat, et la kémia(comme ont dis là-bas) qu'ont se tapez a l'appérot, les escargot a la sausarelle, et même la recettes des beignets de blanchette, quelque uns d'entre vous les avais goutez, les zalabia,le gabelouze, les makroute etc.......et si vous désirez d'autre recettes je suis a votre dispositions, alors momo est-ce qu'ils sont bon mes gâteaux, les cornes de gazelles.

Surtout momo n'oublie pas au printemps de me faire parvenir les épice pour mon couscous noir, et est-ce que tu connais le couscous de mostaganem.

Bon appetit!! et régalé vous Monique

 

De : christiane coppaEnvoyer un mail

Le : 25/09/2007 23:27

Salut MOMO

Oui le patos va très bien, il bricole beaucoup. Toujours aussi bavard, sauf si tu le branches sur l'ordi, là il discute beaucoup.

Bisous à bientôt

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 25/09/2007 21:35

Pour Pierre Emile

Vos récits replongent le lecteur un demi siècle en arrière,vers une enfance heureuse et intérrompue.
Il est trés agréable de les lire d'une traite,non sans un certain sourire désanchanté.
Merci de bien vouloir partager ces souvenirs que l'on a tous un peu refoulés,jusqu'au jour où nous nous sommes apercus qu'ils représentaient quelque chose d'incommensurable.

Tamene Merzak

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 25/09/2007 20:03

Le repas à la plage.
Aujourd’hui, réveil de bon matin car nous allons manger à la plage. Dans le couloir, alignés contre le mur, patientent déjà le sac des affaires de bain, le parasol, le siège pliant de mémé. Il ne manque que le « cabacette » du casse-croûte. Il sera bientôt prêt, grand-mère termine de le remplir. Maman a passé une belle robe pleine de couleurs. Papa en short, achève de se raser et part chercher notre Dauphine au garage.
On s’en va. Je tiens ma bouée à la main. C’est une chambre à air de roue de Vespa. Pour l’enfiler, il faut que je dresse mes bras bien serrés en l’air et que je la fasse glisser le long du corps en me contorsionnant un peu. Ce n’est pas simple, mais efficace car je ne crains pas de passer au travers. Le coffre de la voiture absorbe tout notre matériel. Nous voilà sur la route de la Trappe après avoir fait un court détour par la rue Marquis de Montcalm où des amis nous attendent à côté de leur voiture. Tout le long du trajet mes parents chantent. Attention ils ne se contentent pas d’entendre un air à la radio ou sur un disque puis de le répéter. Non, eux ils chantent dans une chorale. La chorale Jean-Claude. C’est pour moi une grande source de fierté. Leurs voix entourent ma vie d’une résonance rassurante. Chaque fois que la situation le permet, consciencieusement, ils peaufinent les morceaux qu’ils sont en train de travailler. Après quelques couplets et refrains nous sommes arrivés. On quitte la route goudronnée pour prendre le chemin qui conduit à la mer. Papa concentre toute son attention pour ne pas ensabler la voiture. On arrive prés des cabanons, construits face à la mer en suivant une grande courbe qui épouse la forme de la plage. Je suis impatient d’aller à l’eau, mais les adultes n’en finissent pas de se saluer. Rolande et Joseph, qui nous reçoivent, font les honneurs des lieux, forcément, ça rajoute à l’attente. Enfin, nous allons nous baigner. C’est le calme plat. Des vagues amicales déposent régulièrement un petit liseré d’écume en lisière de plage. Le temps se fait oublier. La chaleur, la lumière, le paysage, la proximité et la disponibilité de multiples moments de joies simples se liguent pour anesthésier nos sens. Plus tard, quand nous serons privés de cette vie, nos souvenirs, comptables incorruptibles, dresseront le bilan de nos bonheurs perdus et nous souffrirons de ne pas les avoir évaluer à leurs justes valeurs. Pour l’instant, tout est la, rien ne manque à notre farouche volonté d’être heureux. Le rire d’un ami. La chaleur du sable. Le geste d’un enfant. Le poisson péché. La vague léchant le corps. Le bruit du gravier sous le ressac. L’eau fraîche bue à la régalade. Les jeux cent fois ré-inventés. L’ombre apaisante d’une touffe de roseaux. Le baiser salé d’une mère. La vue d’une voile au loin. La marche lente et précautionneuse sur les rochers. Le cri aigu et faussement courroucé de l’éclaboussé. Les épaules du père en guise de plongeoir. Un filet de brise comme une caresse à travers la chaleur. La photo où tous se regroupent. L’aïeul, la main posée en visière au-dessus d’un regard usé.
Midi survient, les ombres ont disparu. Un soleil excessif et un appétit aiguisé nous font battre en retraite et vident la plage. Sous la claie en roseau de la véranda du cabanon, la table aligne les victuailles. Bien sur, chacune des familles présentes jure ses grands dieux qu’elle n’a presque rien apporté. Pourtant des cocas obèses voisinent avec les sardines en escabèche. Il faut faire de la place pour l’énorme assiette de poivrons grillés. Les pâtés à la soubressade partagent leur espace vital avec un demi boutifar. Un énorme saladier où cohabitent tomates, petits oignons, anchois et 1/2 ufs durs soutient l’incontournable plat où les crevettes roses dessinent une rosace. Des mantécao, leurs crânes brunis de cannelle se préparent pour le dessert. Le vin de la Trappe réjouit les adultes, pour nous, les gosses c’est du Selecto. Un désordre joyeux règle le repas. Les plats et les assiettes passent de main en main. Les compliments aux cuisinières se font la bouche pleine, comme une preuve de sincérité. Les conversations se télescopent. Une anecdote en entraîne une autre. Les souvenirs s’extirpent des mémoires. Les désirs, les craintes et les projets fanfaronnent en défiant l’avenir. Les rires, les exclamations, les mimiques, les « tape-cinq » brodent une guirlande qui encercle et enjolive le tout.
Le repas terminé, la table nette à nouveau, le calme occupe le terrain. Ceux qui ne dorment pas, accoudés à la table, parlent à voix basse une tasse de café à la main. Les chaises longues et les pliants se font accueillant pour les autres. Au-dessus de la tête des dormeurs, l’ombre offerte par les canisses favorise cette parenthèse apaisante. La véranda s’improvise sanctuaire. Ce presque silence agit comme un baume qui s’impose en contrepartie nécessaire aux tumultes du repas.
La digestion achevée, nous retournons sur la plage renouveler nos plaisirs du matin. Puis, le soleil décline. Il faut partir et c’est l’instant des derniers saluts, des ultimes embrassades. Je tape bien mes pieds avant de rentrer dans la voiture pour ne pas y mettre du sable.
La communion païenne du plaisir de la plage s’achève une nouvelle fois. Nous venons de déposer nos offrandes sur l’autel du bonheur. Notre culte à la vie a certainement offensé d’autres Dieux rancuniers à qui nous le payerons plus tard.

 

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