pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 29/09/2007 14:11

Pour Papi. Rue de Colmar

C'est inouï,mais malgré les vicissitudes,inondations,seïsmes,spéculations,cette rue tient toujours.Délaissée,vétuste mais habitée par des gens fiers,qui je crois,n'abandonneront jamais ce morceau de quartier.
Elle est toujours occupée par des hommes et des femmes,qui ont eu leur adolescence partagée entre deux cultures.Quelques uns sont partis,ils sont disséminés à travers le monde,mais d'autres,les plus méritants,sont toujours là,présents,discrets,se cachant dans des trous d'aiguille,debouts au coin de chaque extrémité de cette rue,discutant
"d'un certain temps" de Kanoui,Phénix,les tabacs du Globe,la Synagogue,Sigwalt et Dijon
,et de Bebert,Dédé,Armand,Willy du 30Ave Malakoff,qui venaient trainer avec nous,taquiner,Chekroun,ou acheter une sucrerie chez Mr Mansouri ou Mr Ali,rue Lavoisier.
Le soir venu,comme tu le dis si bien Papi,c'était une véritable fête.On commencait par arroser pour rafraichir aprés un journée caniculaire,et tout le monde sortait sa chaise,bien à l'abri des maux de la civilisation moderne.
Ils aimaient à se trouver ensemble,et à parler sans fin,de sujets dont la monotonie faisait pour eux le charme.
William Harfi venait des baraquement ainsi que les Cuevas,Mme Maurice,les Passarelli et l'ancêtre Thomas Martinez qui faisait partie du décor.A l'autre extrémité il y avait Aznar,
Mimoun,Prud'hent,Médioni,Mme Bebert,Ceretti et le chanteur Selmoune que l'on taquinait gentiment,et qui sortait de ses gonds lorsque l'un d'entre nous"touchait"sa 4cv bleu nuit.Pour nous,gamins,toutes ces vociférations qui fusaient en plusieurs langues de temps à autre,formaient un bourdonnement rassurant.
Et tout ceci jusqu'à une heure avancée de la nuit.
Vous etiez plus agés:toi Papi,votre chef de bande Mohamed Khider,Jimmy,Jean Pierre et Josette Serrer,les frères Adaddaine,les frères Kerroum,les soeurs Ceretti et Moscatello,Mami Touami,Edouard etViviane Wentzi,sans oublier Claude Passarelli et beaucoup d'autres...
Bonne journée Papi. Et bon week-end à tous et à toutes.
Tamene Merzak.

 

De : maryse cohen-solalEnvoyer un mail

Le : 29/09/2007 11:08

Pour Jean Quittard, réponse message perdu de vue, concerne N'fissa Daouir

Bonjour,

J'habitais aussi rue Jean-Jacques Rousseau, et je peux vous communiquer le téléphone de N'fissa Daouir, avec qui j'ai pu parler il y a un ou deux ans. Je peux vous donner l'information sur votre e-mail. Je me souviens aussi de votre frère Alain, je crois.

Au plaisir de vous lire,

M. Cohen-Solal

 

De : fernand sireraEnvoyer un mail

Le : 29/09/2007 10:26


A TOUTE LA FAMILLE PIED NOIR DE BAB EL OUED

NOUVEAU SUR LE SITE DE BAB EL OUED MERVEILLEUX

JE SUIS NATIF DE LA RUE MAXIME NOIRE A TOUT CEUX QUE J'AI PU CONNAITRE

JE LEUR DIT BONJOUR

FERNAND

 

De : CHATAIN AlainEnvoyer un mail

Le : 29/09/2007 07:04

pour LINDA.
Jétais aussi en panne d'ordi pendant une semaine,je suis d'épanné depuis hier.
Salut RAPHAËL,à bientôt.alain.

 

De : fifi gasso borrasEnvoyer un mail

Le : 28/09/2007 22:39

sur la meme photo d'eddy garcaia le monsieur et la dame,le petit garcon de dos c'est mon papa,ma maman et mon petit frere monsieurGASSO, madame GASSo et michel gasso filleul de michel GARCIA si christian veut noter les noms ca serait sympa merci d'avance et merci a eddy d'avoir retouve cette photo
encore merci pour ce site et de tout votre travail

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 28/09/2007 18:53

Elle dérive entre les étals du marché de Bab-El-Oued. Malgré la chaleur de ce début d’été elle est caparaçonnée dans un lourd manteau de laine bleue. Ses lèvres balbutient des mots feutrés que nul ne peut entendre. La tête jetée en arrière elle rit silencieusement des ses inaudibles monologues. Ses mains griffent l’étoffe dans les poches du manteau. On perçoit le cliquetis de ses bracelets qui s’entrechoquent. Son regard porte au loin et glisse sur les choses et les gens. Si on la frôle, elle laisse échapper une douce plainte, avance de quelques pas courts et rapides et s’immobilise un instant. Le contact avec ses semblables semble la brûler comme un acide. Son calme revenu, elle reprend sa déambulation et ses conversations intérieures. Elle est encore jeune. Elle n’achète rien, ne quémande rien, ne s’adresse à personne. Sur son passage, son comportement ne déclenche ni sourire, ni raillerie, ni agacement. Elle n’a rien de commun avec ces figures du quartier qui doivent leurs renommés à des comportements excessifs.
Ma grand-mère Ascencion et moi sommes devant chez Mezrar en train de payer une bobine de coton à repriser. La Folle est à deux pas de nous. Je crains de la voir nous heurter. Je ne la perds pas des yeux afin d’anticiper un éventuel contact. Le temps de reprendre notre monnaie et de glisser le coton dans un de nos paniers en paille tressée, elle s’éloigne. « C’est triste ! » Dit une très grosse dame à ma grand-mère en parlant de la Folle. « Elle a perdu son mari, son fils et sa mère à cause des évènements. La douleur l’a rendue folle ». Grand-mère et la très grosse dame se lancent dans une conversation sur les « évènements ». Pendant toute leur discussion, j’inspecte minutieusement la foule pour essayer de repérer la Folle. Elle n’est plus là. Nous terminons notre circuit dans le marché sans la croiser de nouveau. Disparue la Folle. Notre dernière station c’est chez kadher pour prendre des 1/2 ufs. Ils seront ainsi placés tout au-dessus des autres achats et ne craindront rien dans nos paniers pleins. Nous retournons à la maison. J’emporte avec moi l’image troublante de cette ombre.
Le lendemain et les jours suivants pas de folle au marché. J’ai longtemps guetté le manteau bleu mais je n’ai jamais revu cette femme. Son errance l’a transportée ailleurs où elle a du continuer ses conversations imaginaires nées de son propre calvaire.
A cette époque, je n’ai pas osé parler de la Folle aux adultes de ma famille. Je discernais qu’ils mettaient tout en 1/2 uvre pour me protéger des violences qui martyrisaient de plus en plus l’Algérie. Parler de la Folle, c’était prendre le risque d’évoquer le sujet. Pourtant, j’aurai voulu comprendre comment la douleur peut conduire à la folie. Pour moi la douleur c’était la chute sur le gravier et le genou couronné, la dent de lait qui s’attarde et qu’il faut arracher, l’épine d’oursin dans le pied. Bon tout cela n’est pas agréable mais de là à rendre fou !
Plus tard, le raisonnement aidant, j’ai su ce qui était arrivé à cette femme. Nos affrontements avaient fait plus que la tuer. Ils l’avaient transformée en une pauvre épave dont l’esprit clos ne pouvait plus recevoir de compassion, prononcer de pardon, exprimer la douleur ou entretenir le souvenir salvateur. Une vie privée de conscience dans un enfer plus terrible que la mort. Qui peut mériter cela ? Quelle cause peut exiger ce tribu ?
J’ignore à quelle communauté appartenait la Folle et quelles étaient ses origines et c’est mieux ainsi. De cette façon, si cette pensée que j’oriente vers elle lui parvient, elle le sera dans une fraternelle clarté dénuée de réflexe partisan. A près d’un demi-siècle de distance, c’est l’unique et dérisoire chose que je puisse faire pour elle.

 

De : christiane coppaEnvoyer un mail

Le : 28/09/2007 17:30

Message à Eddie GARCIA

Dans les sportifs vous avez mis une photo FCR ?? à Padovani.
Le monsieur tout au fond de la salle avec des lunettes et mon père M. Joseph Coppa, si christian veut y mettre le nom pas de problème
Amicalement

 

De : christiane coppaEnvoyer un mail

Le : 28/09/2007 13:52

Salut MOMO

Mon message ayant disparu je te le renvoie

Peux tu essayer de trouver le nom du chanteur algérien qui a repris les chansons de Michel BERGER.
J'ai entendu un disque de lui dans une soirée de ramadhan l'an passé, superbe voix et très bien interpréter sans changement ni en paroles ni en musique
Ma copine FARIDA a essayé de trouver le disque, sans le nom de l'interprète impossible.

Autre chose, pourrais tu essayer de trouver qui a été le coureur cycliste à remporter le maillot jaune à alger.

J'ai trouvé 2 dates avec les noms : 29/6/1919 Eugène CHRISTOPHE
10/3/1952 ZELASCO DOTTO et MOINEAU

Ce renseignement me serait utile, une personne a offert à Amicale des Enfants de l'Algérois ce dit maillot jaune, on le lui avait offert à alger, malheureusement sans aucun renseignement.

Merci d'avance pour ton aide
Bisous

 

De : homar jean-pierreEnvoyer un mail

Le : 28/09/2007 11:09

salut a vous tous!c'est jph dit¨papi¨
je me souviens des veillées de la rue de colmar(par ces chaudes soirées d'été) ou tous les gens de cette rue sortaient après le repas du soir.
a qui sa chaise..a qui son tabouret..ou un simple journal pour s'asseoir a mêmme le sol.
les discussions allées bon train!!!et nous les enfants jouions jusqu'à une heure trés avançée.
ceci jusqu'à l'apparition de la tv.
je souhaiterai que pierre-emile qui est un conteur né,nous fasse un petit papier sur le sujet s'il s'en souvient bien sûr! (de 1946-à-1952?)
à bientôt.jph

 

De : Henriette Cogne /PoueyEnvoyer un mail

Le : 28/09/2007 09:54

Pour Robert Parc,
C'est une histoire de poulpe, devant lequel sur la plage de Frontignan, au hasard d'une ballade, 2 enfants de BEO, devenus âgés, se découvrent les mêmes souvenirs d'enfance et en discutent jusqu'à la tombée de la nuit, faisant partager ces moments de retour dans le temps à leur moitié.
Bonne nouvelle, Gisèle Daudet du bard de provence, vient de corse à balaruc fin Octobre pour plusieurs semaines, alors j'espère, qu'on se verra. 2 rues c'est vite franchi.

 

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