Liste des messages
Le : 17/10/2007 10:50
LE KASSOUR
Qui se souvient de ce fait divers tragique qui eut lieu au Kassour.
En effet, une fillette échappant à la surveillance de ses parents, s'est approchée du parapet de la plage du Kassour, et, a fait tomber sa poupée par dessus le dit parapet , donc, "en bas" sur le sable.
Elle descendit le petit escalier en raidillon, s'avança sur la bande de sable pas très large, surtout les jours de mer forte, afin de récupérer son jouet.
L'histoire dit, si histoire il y eut,que la fillette fut emportée par les flots et on ne retouva jamais son corps.
Si mes souvenirs ne me jouent pas de tour, il me semble que la presse en a parlé à l'époque.
Qui se souvient de ce fait divers tragique qui eut lieu au Kassour.
En effet, une fillette échappant à la surveillance de ses parents, s'est approchée du parapet de la plage du Kassour, et, a fait tomber sa poupée par dessus le dit parapet , donc, "en bas" sur le sable.
Elle descendit le petit escalier en raidillon, s'avança sur la bande de sable pas très large, surtout les jours de mer forte, afin de récupérer son jouet.
L'histoire dit, si histoire il y eut,que la fillette fut emportée par les flots et on ne retouva jamais son corps.
Si mes souvenirs ne me jouent pas de tour, il me semble que la presse en a parlé à l'époque.
Le : 17/10/2007 08:36
pour Esposito
Je me souviens de moustache mais ce n'est pas le même.
celui que je connaissais bien c'était le "moustache" qui vendait des pains de glace place wuillermoz juste devant ma fenêtre.il avait son bac de pains de glace avec son pic à briser les morceaux et sa moustache était magnifique.
Je me souviens de moustache mais ce n'est pas le même.
celui que je connaissais bien c'était le "moustache" qui vendait des pains de glace place wuillermoz juste devant ma fenêtre.il avait son bac de pains de glace avec son pic à briser les morceaux et sa moustache était magnifique.
Le : 16/10/2007 23:52
je recherche la famille ou les descendant de deux joueurs de foot qui ont evolué à l'usmalger dans les années 40,franck gardien de but et ortula attaquant,amitiés à tous.
Le : 16/10/2007 20:17
La repartition par part figurait dejà au Moyen Age dans le Code Amalfitain Maritime -Le village dont étaient originaires ces marins-pêcheurs avait appartenu au Duché d'Amalfi-Une des 4 Républiques maritimes -Son blason figure dans l'écusson de la marine de guerre italienne-Istanbul avait un quartier créé par ces amalfitains-Le Pape leur avait permis de commercer avec les pays du Levant (excommunication aux autres)
Le maître de pêche avait une part plus importante que celle des matelots qui parfois emportaient dans un grand mouchoir du poisson qui se serait vendu à vil prix-Les connaisseurs les attendaient à la grille du port et leur achetaient ce poisson
Le marché de Bab El Oued etait renommé pour la fraîcheur de son poisson que l'on venait des quartiers du Centre ville pour en acheter
Le : 16/10/2007 18:35
Henri, à ton énumération, il convient d'ajouter des célébrités : le trio Orsola, des funambules qui, à plus de 10 m de hauteur, se baladaient sur un câble tendu entre deux mâts... La première - et aussi la dernière - fois que je les ai vus, c'était en nocturne, sur le terrain vague entre la rue Livingstone et la rue Condorcet, là où l'école a été construite plus tard et avant même que le square Desaix qui terminait ces deux rues ne soit créé : c'était donc vers la fin des années 40 ou au tout début des années 50. Qui se souvient du command car américain qui se trouvait là à cette époque et qui nous servait de terrain de jeux de guerre?
Le : 16/10/2007 18:14
Pour Antoine BILLOTA .
Juste une précision au sujet de"la paye des marins qui dépendait du patron "
Les marins qui pêchaient "au lamparo" (pêche au poisson bleu ) étaient rémunérés "à la part "(expression en usage dans le monde pêcheur )c'est à dire que les prises étaient vendues à la pêcherie et ensuite le fruit de la vente était réparti entre les marins acvec des règles précises :une part et demie pour le lampiste ,deux parts pour le matériel etc...une part pour chaque marin .
Comme le dit si bien Antoine la vie de nos parents était rude mais cela n'a pas empêché que pas mal d'entre nous ,fils de pêcheurs ,avons "fait notre chemin "et quel chemin !!!!!
Juste une précision au sujet de"la paye des marins qui dépendait du patron "
Les marins qui pêchaient "au lamparo" (pêche au poisson bleu ) étaient rémunérés "à la part "(expression en usage dans le monde pêcheur )c'est à dire que les prises étaient vendues à la pêcherie et ensuite le fruit de la vente était réparti entre les marins acvec des règles précises :une part et demie pour le lampiste ,deux parts pour le matériel etc...une part pour chaque marin .
Comme le dit si bien Antoine la vie de nos parents était rude mais cela n'a pas empêché que pas mal d'entre nous ,fils de pêcheurs ,avons "fait notre chemin "et quel chemin !!!!!
Le : 16/10/2007 16:59
Les SPECTACLES d'Alger - Qui se souvient :
- du Music-hall du Dimanche à la salle Pierre Bordes ( au dessus du Gouver.Général ) où Jacques Redson et Mireille Ardan animaient chaque dimanche à 11 heures des spectacles de qualité avec l'orchestre de Martial Ayela, et les artistes de passage à Alger.
C'est ainsi que nous avions apprécié, entre autres, Sydnet Bechet - plusieurs fois - avec André Rewellioti et Claude Luter
- de la formidable prestation de Lionel Hampton au cinéma Majestic pour les fanas de jazz
- d'un tournoi de football international en nocturne avec la participation d'un club prestigieux brésilien - le nom m"échappe : FULMINENCE de Botafogo, peut être ?? -
- à l'opéra d'Alger " La belle de Cadix " avec le ténor Rudy Hirigoyen
- le cirque Amar au Champ de Manoeuvre
- du match de boxe de Cerdan au stade de Saint-Eugène ( c/ Humez ?? mémoire ??)
des boxeurs tels que Yvel, Kouidri vus au Majestic
- des match de catch en nocturne au stade Marcel Cerdan à B.E.O avec l'Ange Blanc , le Bourreau de Béthune
- sans parler des passions soulevées par les matchs de foot ASSE - Gallia Sport Alger
ou de la finale de la coupe ASSt.Eugène - SCBel Abbes
- et à la radio la pièce policiere " Inspecteur Pluvier " le dimanche soir- à l'époque la télé n'existait pas !
Que nous rappelle vos mémoires ?
- du Music-hall du Dimanche à la salle Pierre Bordes ( au dessus du Gouver.Général ) où Jacques Redson et Mireille Ardan animaient chaque dimanche à 11 heures des spectacles de qualité avec l'orchestre de Martial Ayela, et les artistes de passage à Alger.
C'est ainsi que nous avions apprécié, entre autres, Sydnet Bechet - plusieurs fois - avec André Rewellioti et Claude Luter
- de la formidable prestation de Lionel Hampton au cinéma Majestic pour les fanas de jazz
- d'un tournoi de football international en nocturne avec la participation d'un club prestigieux brésilien - le nom m"échappe : FULMINENCE de Botafogo, peut être ?? -
- à l'opéra d'Alger " La belle de Cadix " avec le ténor Rudy Hirigoyen
- le cirque Amar au Champ de Manoeuvre
- du match de boxe de Cerdan au stade de Saint-Eugène ( c/ Humez ?? mémoire ??)
des boxeurs tels que Yvel, Kouidri vus au Majestic
- des match de catch en nocturne au stade Marcel Cerdan à B.E.O avec l'Ange Blanc , le Bourreau de Béthune
- sans parler des passions soulevées par les matchs de foot ASSE - Gallia Sport Alger
ou de la finale de la coupe ASSt.Eugène - SCBel Abbes
- et à la radio la pièce policiere " Inspecteur Pluvier " le dimanche soir- à l'époque la télé n'existait pas !
Que nous rappelle vos mémoires ?
Le : 16/10/2007 16:57
Désolé d'avoir à passer par le site. En effet, tous les messages que j'adresse à André DECRECENZO (du Bar au 6 rue de la Consolation) me reviennent et je ne sais pas pourquoi. Alors, André (que je crois être en Espagne),merci de me contacter........
Et pour tout le monde, cette histoire vécue. On sait que les Messageries étaient en majorité habitées par des Italiens et en grand nombre par des pêcheurs aux revenus plus que modestes...quand ils en avaient. En effet, il n'était pas rare qu'ils ne partaient pas toujours en mer soit parce qu'on ne les embauchait pas forcément soit parce qu'il y avait mauvais temps soit parce que la pêche avait été trop abondante ou au contraire maigre soit parce que la paye, c'était le patron qui en décidait du montant au jour le jour. Mais il y avait toujours la part du pêcheur ce qui nous permettait de manger quand même du....poisson. C'est ainsi que parfois, papa nous ramenait des casiers entiers de sardines sans valeur possible du fait de leur surabondance; on les donnait alors à la cantine de notre Ecole Sigwalt, rue de Dijon, ce qui était un véritable don du ciel et faisait le bonheur des demi-pensionnaires.....D'autres fois, il ramenait de gros poissons, daurades, rougets, rascasses etc... mais nous ne les mangions pas toujours. C'est ainsi qu'un jeudi après-midi me semble-t-il puisque nous n'avions pas classe et pendant que mon père, ce héros, dormait épuisé par ses nuits harassantes, j'avais eu pour mission d'aller vendre cette marchandise ô combien précieuse, à la sauvette, aux côtés de vieux habitués tous vêtus de bleu de chauffe bien entendu. Nous occupions statégiquement le trottoir de chez Blanchette pour avoir une vue la plus large possible sur la rue de Châteaudun, rue de l'Alma, boulevard de Provence etc...Le soleil était chaud, les rues venaient d'être nettoyées et nos couffins remplis de poissons frais et appétissants s'offraient aux regards connaisseurs des passants tandis que je me sentais tout fier et quand même un peu anxieux du haut de mes huit ans......Et puis un cri: 22! v'là les flics ! ! ! Terrorisé, voulant m'enfuir mais avec mon couffin, la sueur de papa et notre gagne-pain, c'est avec une immense reconnaissance que je l'abandonnai entre les mains d'un pêcheur-"magicien" qui, en un seul mot me rassura, le fit disparaître (dans une entrée de maison prévue pour ça?) et me permit de prendre la poudre d'escampette,en espadrilles et suivi, je crois, de mon petit frère encore plus "mort" que moi. Je ne sais pas jusqu'où je suis allé...mais quand je suis revenu récupérer mes poissons ....:" Tiens, p'tit" me dit le pêcheur-"magicien" et il me tendit un billet et des pièces. Il avait tout vendu, à un bon prix et mon couffin était vide ! Je l'ai remercié, pris et serré très fort les sous dans ma main et pour ne pas les perdre, j'ai mis la main droite dans la poche, l'autre balançant joyeusement le couffin...J'ai encore couru, monté les quatre étages à toute vitesse, ouvert mes doigts crispés sur la table, heureux de rapporter des sous, moi aussi, comme papa. L'aventure s'est arrêtée là: maman a eu une telle peur rétroactive que, les autres poissons ramenés, on a continué à les donner ou à les manger.....Cette histoire a eu lieu dans les années 50 à Babeloued......
Et pour tout le monde, cette histoire vécue. On sait que les Messageries étaient en majorité habitées par des Italiens et en grand nombre par des pêcheurs aux revenus plus que modestes...quand ils en avaient. En effet, il n'était pas rare qu'ils ne partaient pas toujours en mer soit parce qu'on ne les embauchait pas forcément soit parce qu'il y avait mauvais temps soit parce que la pêche avait été trop abondante ou au contraire maigre soit parce que la paye, c'était le patron qui en décidait du montant au jour le jour. Mais il y avait toujours la part du pêcheur ce qui nous permettait de manger quand même du....poisson. C'est ainsi que parfois, papa nous ramenait des casiers entiers de sardines sans valeur possible du fait de leur surabondance; on les donnait alors à la cantine de notre Ecole Sigwalt, rue de Dijon, ce qui était un véritable don du ciel et faisait le bonheur des demi-pensionnaires.....D'autres fois, il ramenait de gros poissons, daurades, rougets, rascasses etc... mais nous ne les mangions pas toujours. C'est ainsi qu'un jeudi après-midi me semble-t-il puisque nous n'avions pas classe et pendant que mon père, ce héros, dormait épuisé par ses nuits harassantes, j'avais eu pour mission d'aller vendre cette marchandise ô combien précieuse, à la sauvette, aux côtés de vieux habitués tous vêtus de bleu de chauffe bien entendu. Nous occupions statégiquement le trottoir de chez Blanchette pour avoir une vue la plus large possible sur la rue de Châteaudun, rue de l'Alma, boulevard de Provence etc...Le soleil était chaud, les rues venaient d'être nettoyées et nos couffins remplis de poissons frais et appétissants s'offraient aux regards connaisseurs des passants tandis que je me sentais tout fier et quand même un peu anxieux du haut de mes huit ans......Et puis un cri: 22! v'là les flics ! ! ! Terrorisé, voulant m'enfuir mais avec mon couffin, la sueur de papa et notre gagne-pain, c'est avec une immense reconnaissance que je l'abandonnai entre les mains d'un pêcheur-"magicien" qui, en un seul mot me rassura, le fit disparaître (dans une entrée de maison prévue pour ça?) et me permit de prendre la poudre d'escampette,en espadrilles et suivi, je crois, de mon petit frère encore plus "mort" que moi. Je ne sais pas jusqu'où je suis allé...mais quand je suis revenu récupérer mes poissons ....:" Tiens, p'tit" me dit le pêcheur-"magicien" et il me tendit un billet et des pièces. Il avait tout vendu, à un bon prix et mon couffin était vide ! Je l'ai remercié, pris et serré très fort les sous dans ma main et pour ne pas les perdre, j'ai mis la main droite dans la poche, l'autre balançant joyeusement le couffin...J'ai encore couru, monté les quatre étages à toute vitesse, ouvert mes doigts crispés sur la table, heureux de rapporter des sous, moi aussi, comme papa. L'aventure s'est arrêtée là: maman a eu une telle peur rétroactive que, les autres poissons ramenés, on a continué à les donner ou à les manger.....Cette histoire a eu lieu dans les années 50 à Babeloued......
Le : 16/10/2007 16:44
Bravo à Garcia et merci de nous ballader dans le lointain passé.
C'est vrai que le troupeau d'ânes de Djillali était une véritable attraction.Ils transportaient aussi le sable vers la Casbah,inaccéssible aux 4 roues.Le soir venu,ils partaient vers l'écurie(la cour) prés de chez Moussa,avec le fameux figuier,la corniche en bois,et Mr Casimir le concierge.Ils rejoignaient les petits ânes de Mr et Mme Chiche,qui rentraient du Square Bresson aprés une longue journée de labeur.
Et la traversée Rocher carré- Padovani ? Un petit effort Georgeot.
Bonne soirée. Tamene Merzak.
C'est vrai que le troupeau d'ânes de Djillali était une véritable attraction.Ils transportaient aussi le sable vers la Casbah,inaccéssible aux 4 roues.Le soir venu,ils partaient vers l'écurie(la cour) prés de chez Moussa,avec le fameux figuier,la corniche en bois,et Mr Casimir le concierge.Ils rejoignaient les petits ânes de Mr et Mme Chiche,qui rentraient du Square Bresson aprés une longue journée de labeur.
Et la traversée Rocher carré- Padovani ? Un petit effort Georgeot.
Bonne soirée. Tamene Merzak.
Le : 16/10/2007 14:46
Je me souvient trés bien du kassour , je passai de long moment a regardé les pêcheurs . En allant a l'école (Lazerge ) Ou , chez une soeur a mon pére qui habitée juste au dessus rue Icosiom . Au kassour il y avait un grand rocher ; les pêcheurs monter des mulets(poissons ) .Je me régalé de voir la mer surtout par trés mauvais temp. Les vagues qui se cassée contre le mur montée arrosée le bd amiral pierre . Ca je l'ai vue . A! il y avait coté rue Icosiom des éscaliers qui décender a la petite plage
Yves
Yves