pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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Liste des messages

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 13/10/2007 10:24

A Sauveur
Je ne pense pas avoir eu une conversation privée en parlant de GALOUFA, c'était une anecdote de "notre" BAB EL OUED.
A M. TIMONER d'en juger et de l'effacer, si besoin.
Amitiés
LANGLOIS Alfred
NOTA : je ne crois pas que le site soit ausi restrictif que cela.

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 10:23

Une longue amitié

Ce sont deux femmes âgées, assises dans l’ombre protectrice des hauts murs blancs d’une cour carrelée de larges tomettes rouges. Elles parlent d’une voie contenue pour ne pas réveiller deux jeunes enfants qui dorment, côte à côte, sur un petit matelas recouvert d’une étoffe aux motifs colorés et zigzagants. Entre elles, sur une table basse, une cafetière parfume encore un peu l’endroit, Dans une assiette, du miel suinte d’un morceau de zlabia comme la sève d’une branche brisée.
Elles discutent de la vie. De ces faits importants ou pas qui accompagnent leurs existences et bâtissent leurs quotidiens. Le prix des figues au marché. Le dernier siroco. La bonne poule achetée chez Khader et qui a fait deux repas. La couleur du coupon de tissu chez Moatti. Le mariage de la fille de Candida. La mort de l’un, la naissance de l’autre. Elles comparent leurs expériences. Elles s’échangent des adresses, comme des secrets. Elles passent en revue leurs souvenirs communs pour mieux les ancrer dans leur mémoire. Elles resplendissent de bonheur quand elles évoquent leurs petits enfants. Elles sont humbles quand elles parlent d’elles, mais, pour la petite fille ou le petit fils, elle se hausse d’une taille, leurs yeux brillent et elles perdent toute objectivité. Elles basculent dans cette fierté émouvante qui contamine toutes les grands-mères du monde. Elles installent des moments de silence quand, sur le petit matelas, les enfants s’agitent. Puis quand elles sont certaines que le sommeil n’est pas brisé elles reprennent la conversation avec leurs voix comme des prières.
Dans le calme de cette cour elles semblent si proches l’une de l’autre qu’elles paraissent être s 1/2 urs. S 1/2 urs elles le sont forcément un peu. Elles se connaissent depuis longtemps. Depuis l’époque de leur jeunesse à plus de quarante années de là. Durant tout ce temps elles ont partagé joies et peines. Tout ce qui a blessé le c 1/2 ur de l’une a égratigné celui de l’autre. Le rire de l’une a fait sourire l’autre. Elles ont échangé des présents au mariage des enfants. Pour combattre la maladie ou accompagner un mort, chacune a imploré Dieu pour la famille de l’autre.
Les hauts murs blancs isolent cette cour. La chaleur étouffe la ville, mais ici il fait encore frais. La rumeur acide des affrontements naissants dans le pays ne parvient pas à troubler le calme de cette sorte de cloître. Là le temps ne vous pousse pas dans le dos. Ici rien ne peut arriver. Peut-on espérer un meilleur endroit pour discourir sur la vie ?
Elles bavardent, mais ne sont pas inactive. Une coud l’ourlet d’un pantalon, l’autre tricote une layette en laine bleue. Une porte à son cou la main de Fatma, l’autre une fine croix d’or.
Leurs façons de vivre ne sont pas totalement identiques. Pour chacune d’elle il y a la force de la tradition, la différence des religions, le poids des préjugés et les exigences de la communauté. Ce sont des femmes simples. Elles s’attachent à ce qui peut les unir et se détournent de ce qui peut les diviser.
Elles vivent en harmonie, respectueuses l’une de l’autre, protégées par les hauts murs blancs. Tout est paisible… Hélas, plus pour très longtemps.

 

De : nacéraEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 07:52

Chers amis musulmans.
BONNE FÊTE DE L'AÏD.
Au cours de ce mois de Ramadhan, vous avez été dans l'adoration et la prière, l'acceuil et le partage fraternel.Que Dieu nous bénisse et nous conduise sur la route où peuvent se rencontrer tous les croyants pour mieux nous connaître et ainsi mieux vivre ensemble dans le monde.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 07:50

Pour les El Biarois qui frequentent notre site ou pour nos amis restés en Algerie

Que sont devenus les bâtiments du Foyer Grancher Parc des Pins (face au CC des Filles) à El Biar-Internat qui accueillait des enfants de toute l'Algerie,garcons et filles,de toutes confessions-l'âge limite supérieur etait 12-13ans
Que sont devenues les Educatrices et l'Institutrice de sa classe unique
Je sais que des enfants de BEO-quartier Dauphiné -et de Saint Eugène y ont vecu un certain temps
Que du beau linge à l'occasion des fêtes de Noël!!!Mme l'epouse du Gouverneur de l'Algerie,Mme l'epouse du Président de l'Assemblée Algérienne et tant d'autres.......

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 13/10/2007 07:13

Pour ne pas donner l'impression d'avoir une conversation privée

En effet le véhicule de Galoufa etait une voiture du type Juvaquatre,peinte en vert sombre et je crois que des que les chiens la voyaient rôder,d'eux-mêmes ils s'enfuyaient
Je sais qu'à l'arriere un employé en uniforme casquette avec jugulaire rouge(?) et le fameux collet à l'extrémité d'un manche
Pour le reste les Guaglione du quartier protégeaient les chiens par divers subterfuges
Bonne journée à Tous

Avez vous des ennuis pour contacter (enveloppe) avec un correpondant?

 

De : gasso fifi epouse borrasEnvoyer un mail

Le : 12/10/2007 22:24

merci christian, d'avoir inscrit les noms de mon papa, maman et mon frere mais monsieur GASSO c'est le monsieur a gauche de madame GASSO et non le monsieur de dos, je te prie de m'excuser mais j'ai du mal m'expliquer.Il faut des personnes devouees et douees comme toi pour nous permettre de nous retrouver Encore merci

 

De : etoileEnvoyer un mail

Le : 12/10/2007 17:23

Bonne Fête de L'Aid El Fitr à tous nos Amis de cette confession. etoile

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 12/10/2007 15:34

Toujours à SAUVEUR
et toujours à propos de Galoufa.
J' ai cité une camionette, en fait, c'était plutot une fourgonette, genre Juvaquatre (meme plus ancienne).
Je suppose que ce meme véhicule circulait à travers toutes les rues de Bab El Oued, et peut-etre d'ALGER, à moins qu'il n'y en eut plusieurs.
Je me souviens vaguement d'un détail : je crois que le nom de Galoufa était inscrit sur les cotés tolés de cette voiture.
Par contre je n'ai jamais su où se trouvait le siége de cette entreprise (entre nous, enfants du quartier, nous pensions qu'il se trouvait, soit : Avenue Général Verneau prolongée, ou vers le Triolet, ou vers le Beau Fraisier, alentours immédiats de notre "quartier".)
Si un lecteur le sait, je serai curieux de l'apprendre.
Freddy

 

De : MORALIEnvoyer un mail

Le : 12/10/2007 15:03

JE SOUHAITE A TOUS LES MUSULMANS DE PASSER UNE BONNE FETE

DE L'AID EL FITR.

QUE CETTE FETE SE PASSE DANS LA JOIE.

bien le bonjour a mes amis RACHID MOMO LES FRERES TAMENE

KAMAL et les autres.


GEORGES

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 12/10/2007 14:00

A Sauveur
Bien sur je me souviens de Galoufa.
Régulierement, dans notre quartier de la rue Léon Roches, passait une camionette munie d'une porte grillagée à l'arriére.
A bord de la voiture un quidam muni d'une perche, au bout de laquelle se trouvait un collet, traquait les chiens errants.
Nous, bien sur, en tant que "titi" ou "ouillonne" du quartier, nous nous efforcions de faire détaller les chiens des alentours. Quelquefois, meme, profitant de l'éloignement "du chasseur", qui traquait une autre bete, nous ouvrions la porte du véhicule pour libérer les chiens déjà capturés.
Je crois savoir que le nom de Galoufa est un nom propre de la personne qui dirigeait cette entreprise, toutefois il était donné à tous ceux chargés de la capture des chiens.
Il se disait que les betes ainsi capturées était destinées à l'euthanasie ou à la vente à des laboratoires.
Voilà c'est un souvenir de prés de 60 ans.
Amitiés
Freddy

 

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