pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : Le RuisseauEnvoyer un mail

Le : 09/10/2007 12:38


En ce qui concerne Monsieur Guimet l'homme au cor de chasse et vêtu d'une capote militaire , celui là même qui allait de quartier en quartier pour mimer une scène de guerre ( en se cachant derrière les bancs) et user du cor de chasse,
je confirme : il était notre voisin et habitait la troisième cour des nouvelles cités des HBM du Ruisseau . Il se peut qu'un de ses enfants logeait au Champs de Manoeuvre . Nous connaissions ( de vue seulement) un fils . En avait-il d'autres ? Je crois que oui, une fille .

 

De : SauveurEnvoyer un mail

Le : 09/10/2007 06:44

Bravo Bisbal
Vos récits sont emouvants de vérité et sachez que je les photocopie et les envoie à des babelouediens n'ayant pas internet
Tout comme moi ils se régalent de vos textes et vous envoient par mon intermédaire,leurs vifs compliments

 

De : henriette Pouey / CogneEnvoyer un mail

Le : 09/10/2007 00:57

Simplement pour vous dire, à nos chers raconteurs, narrateurs, écrivains, merci pour tout leur talent, et les souvenirs qu'ils réveillent, par leur biais, j'en profite et par le site de Christian, pour faire partager ces moments souvenirs à un copain en difficulté, avec ces messages, et histoires, pour que le temps lui soit moins long.
Continuez à lui et moi à nous faire souvenir

 

De : Claude-FranceEnvoyer un mail

Le : 08/10/2007 21:25

Je me rappelle du vieux GUIMET, Justement j en parlé la semaine derniere avec sa petite fille qui vie ici a Montreal ils habitaient Champs de Manoeuvres
Elle aimait beaucoup son grand pere, elle etait tres jeune. Ces parents ne voulaient pas qu elle lui parle dans la rue. Ils avaient honte du grand pere
France

 

De : garcia georgesEnvoyer un mail

Le : 08/10/2007 20:01

BRAVISSIMO Pierre Emile, Pour la carriole,C'est exactement cela ,on s'y reconnait tous,les roulements,les freins,et le susto de voir debouler une voiture (heureusement assez rares à l'époque) malgré les copains qui faisaient la mata à l'angle des rue Lavoisier et Colmar.
N'est ce pas Mustapha? Car tu las bien compris on viend de re descendre la rue de Dijon depuis la rue du Dey jusqu'a l'ecole de filles grace à Pierre Emile et cela 50 ans aprés !
Continue Pierre Emile,Parle nous des cages attrapes que chacun possédait pour piéger les chardonerets.....
Tchao slt à tous A+++ GG

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 08/10/2007 19:19

La Carriole

Je reviens des commissions. On m’a envoyé chez Juliette Arnaud (La Baronne de la Placette comme dit pépé) prendre des yaourts. J’ai posé l’argent et les petits pots de verre consignés sur le comptoir et je suis reparti avec mes achats. En revenant j’aperçois un « grand » des classes de fin d’étude qui et remonte la rue Jean Jaurès en tirant sa superbe carriole. Elle est magistralement construite. La rumeur le disait mais la réalité dépasse ce qu’on peut imaginer. Ce qui surprend ce n’est pas le fait qu’elle soit peinte d’un rouge sombre presque brun ou qu’une tige de fer plat fixée sur le coté droit de la planche fasse office de frein, non, c’est la grosseur des roulements qui servent de roues ! Ils sont énormes et font bien deux à trois fois la taille de ceux que l’on trouve habituellement sur ce genre d’engin. Le « grand» s’arrête. Il s’accroupit sur le trottoir, juste un peu plus haut que l’entrée de l’Ecole Jean Jaurès. Il sort de sa poche un boite de tabac à priser et l’ouvre. Avec son doigt, il puise à l’intérieur une noix de graisse rouge qu’il étale avec attention sur les billes des roulements. Je me suis assis sur le perron de l’immeuble de mes grands-parents et j’admire la machine de l’autre coté de la rue. Le «grand» s’aperçoit que je l’observe. Il termine minutieusement son graissage, se lève, traverse la rue en tirant sa carriole et s’approche de moi.
:-« Toi aussi t’es dans cette école ». De son index il désigne l’entrée du bâtiment scolaire. J’ai répondu que oui. Pour lever toute ambiguïté j’ai vite rajouté que j’étais au cours élémentaire 2eme année afin qu’il ne me prenne pas pour un « petit ». Il s’assoit à coté de moi, sur les marches et, le pied posé sur la planche, imprime un va et vient à son bolide. Le graissage a fait son 1/2 uvre car aucun bruit ne parvient des essieux.
- « Tu les as eu où les roulements ? »
- « C’est mon frère, le grand, il travaille à l’aviation. Mais j’ai du attendre, c’est pas tous le jours qu’on peut en avoir de cette taille »
- « Elle va vite ? »
-« Tu rigoles ou quoi ? J’ai été obligé de mettre un frein ! ». pour appuyer cette évidence, il tapote sur la barre de fer plat.
Effectivement c’est une preuve de grande vitesse. Les autres, sur leurs machines communes étendent les pieds de chaque coté de l’essieu avant et freinent avec leurs talons. Je me suis levé pour faire le tour de l’engin. Les roulements, contrairement à toutes les autres carrioles que j’ai vues, ne sont pas rentrés en force sur la barre de bois servant d’essieu. Là, ils sont bloqués par une languette de métal, fixée sur le bois au moyen d’une vis. Pour la direction, ce n’est pas un vulgaire gros clou recourbé qui sert d’axe, mais un gros boulon et son écrou. Je donnerais bien mon vélo pour posséder une aussi belle carriole, mais mes parents ne voudront jamais. Déjà, comme pour anticiper une éventuelle demande de ma part, le cercle familial m’a raconté toutes sortes d’histoire sur les conducteurs de ces engins. Chaque narration se termine par l’accident, les bleus, les dents brisées, les jambes ou les bras cassés, l’amputation pour les plus téméraires (ceux qui tentaient de passer sous le tram), et la mort pour les plus malchanceux. Cette évidente concertation indique un refus de me voir évoluer sur une planche à roulette et, la famille faisant bloc, je sais que nulle part je ne trouverai un appui ou quelqu’un pour plaider ma cause. L’évocation de mon avenir bouché de pilote de carriole doit transparaître sur mon visage car le «grand» me propose soudain : « Tu veux l’essayer ? ». je n’ai hésité qu’un très court instant. J’ai dit oui tout en cachant mon filet et mes yaourts derrière la porte d’entrée de l’immeuble.
« Attention aux voitures » a dit le «grand», « Je siffle quand tu peux y aller! » Il s’est placé un peu plus bas dans la rue. J’ai tiré la carriole jusqu'à l’angle de la rue Cardinal Verdier. Le c 1/2 ur battant me voila installé sur la planche, la corde bien en main. Le «grand» siffle dans ses doigts. C’est le signal. Avec mes pieds je pousse pour démarrer le bolide, puis je les replace sur l’essieu avant. Je prends immédiatement de la vitesse. Un virage à gauche pour tourner devant chez Coco et Riri et entrer dans la rue qui longe la placette. Je continue sur mon élan encore pendant quelques mètres et je stoppe. Mon initiation a été de courte durée, mais intense ! Le «grand» me rejoint un fier sourire sur son visage. « T’y as vu comme elle roule ! Et en plus c’est pas une grosse pente ! » Je retarde le plus possible l’instant ou il faudra que je me lève pour qu’il récupère son bien. Voilà c’est fait, je ne suis plus sur la carriole et son propriétaire remonte déjà la rue traînant mon rêve derrière lui. J’ai récupéré mes yaourts, grimpé l’escalier en vitesse.
« Tu es tout rouge » a constaté mon grand-père. J’ai eu envie de dire que je venais de faire de la carriole, que j’avais tous mes membres intacts, que je n’étais pas mort et que je venais de passer un sacré bon moment mais ce n’est pas un aveu à faire aux adultes. J’ai juste répondu que j’avais couru.
Je ne sais même plus si j’ai dit merci à mon copain. Peut-être pas. Avec ce court trajet, sur un bout de trottoir, le «grand», m’a offert de quoi me forger un magnifique souvenir de gosse. Bien entendu, avec les années, dans mon esprit, la carriole est devenue de plus en plus belle et a roulé de plus en plus vite. Je n’y peux rien, personne n’y peut rien, c’est la caractéristique des souvenirs heureux, ils embellissent avec le temps.

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 08/10/2007 18:57

Bonjour tout le Monde
Avant la fusion des deux compagnies de transport urbain,traversaient notre quartier
Les CFRA un ou deux wagons au centre encadrés aux deux bouts par une motrice carrosseria peinte en rouge brun toit creme-Ils n'avaient pas à ma souvenance de porte
la tete de ligne etait en face d'El Kettani,bas du Bd Guillemin
l'une s'en allait vers Saint Eugène et se poursuivait au-delà
l'autre ligne s'en allait vers Hussein Dey
On empruntait cette ligne en sortant du Stade de Saint Eugène etils etaient tellement bondés que le receveur n'arrivait pas à contrôler tous les tickets
Certains gamins voyageaient sur lestampons de la motrice arriere
La deuxième compagnie etait les TA,véhicule à articulation desservant la ville haute
la tete de ligne se situait Place de l'Alma-Ses voitures etaient vert émeraude,toit creme,deux parties s'articulant par un espace reservé au soufflet-Ce vehicule avait des portes à ouverture et fermeture automatiques
Lors des heures d'affluence,le contrôleur avait beau crier:"avancez ,avancez"le tram etait bondé,il ne pouvait plus accepter de voyageur supplémentaire
Dans ce vehicule,celui qui se postait dans la plate forme du soufflet risquait de se voir pincer les doigts qu'il avait,pous maintenir son équilibre, malencontreusement posé sur la barre à glissieres
Les bab El Ouediens des Messageries,le premier tram descendant l'avenue Durando faisait chanter les rails au moment du freinage au bas de la côte,lorsqu'il arrivait à son terminus,Bd de Provence
Puis les deux compagnies ont fusionné et en fusionnant ont changé de couleur pour devenir RSTA et arborer une couleur bleu ciel

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 08/10/2007 18:20

A "MONSIEUR" Bab El Oued.
Trés bien votre intervention ...mais quand on "lance" de telles critiques, il serait normal de ne pas rester anonyme.
BIEN SUR QUE CHRISTIAN TIMONER EST LE PATRON, mais en faisant sa remarque il n'agit pas en patron, il intervient pour que son site corresponde à ce pour quoi il l'a créé : retrouvailles entre anciens de BAB EL OUED.
Il ne manque pas de sites de recettes et de correspondances sur le web, autant s'en
servir.
Freddy

 

De : IZQUIERDO TONYEnvoyer un mail

Le : 07/10/2007 18:46

Bonjour,
Dans la rubrique "remerciements", vous citez le nom de: Jean-Yves BERENGUIER.
Il se trouve que, ayant habité à La Bouzaréah, en face du "Petit Bois", j'ai bien connu un Jean-Yves Bérenguier, j'étais élève au Lycée de Ben Aknoun, lui suivait des cours de comptabilité. Nous passions nos temps libres ensemble, et nous retrouvions souvent à l'épicerie du Mozabite, qui avait deux fils, Hamou et Mohamed (celui qui, aprés avoir péniblement appris à monter sur un vélo, s'était exclamé:"maintenant je peux passer mon permis de conduire auto!").
Si c'est bien du même Jean-Yves Berenguier qu'il s'agit, j'aimerai beaucoup entrer en contact avec lui, car nous étions bons copains.
Aujourd'hui je vis à La Farlède, prés de Toulon dans le Var, j'ai 63 ans, marié, un fils de 40 ans, retraité.
On peut me contacter par email, et donc à trés bientôt j'espère...

 

De : Le RuisseauEnvoyer un mail

Le : 07/10/2007 17:07

il n'avait pas de corps de chasse mais possédait un cor de chasse , ce n'est pas la même chose .

 

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