pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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Liste des messages

De : Antoine BILLOTTAEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 16:57

Désolé d'avoir à passer par le site. En effet, tous les messages que j'adresse à André DECRECENZO (du Bar au 6 rue de la Consolation) me reviennent et je ne sais pas pourquoi. Alors, André (que je crois être en Espagne),merci de me contacter........

Et pour tout le monde, cette histoire vécue. On sait que les Messageries étaient en majorité habitées par des Italiens et en grand nombre par des pêcheurs aux revenus plus que modestes...quand ils en avaient. En effet, il n'était pas rare qu'ils ne partaient pas toujours en mer soit parce qu'on ne les embauchait pas forcément soit parce qu'il y avait mauvais temps soit parce que la pêche avait été trop abondante ou au contraire maigre soit parce que la paye, c'était le patron qui en décidait du montant au jour le jour. Mais il y avait toujours la part du pêcheur ce qui nous permettait de manger quand même du....poisson. C'est ainsi que parfois, papa nous ramenait des casiers entiers de sardines sans valeur possible du fait de leur surabondance; on les donnait alors à la cantine de notre Ecole Sigwalt, rue de Dijon, ce qui était un véritable don du ciel et faisait le bonheur des demi-pensionnaires.....D'autres fois, il ramenait de gros poissons, daurades, rougets, rascasses etc... mais nous ne les mangions pas toujours. C'est ainsi qu'un jeudi après-midi me semble-t-il puisque nous n'avions pas classe et pendant que mon père, ce héros, dormait épuisé par ses nuits harassantes, j'avais eu pour mission d'aller vendre cette marchandise ô combien précieuse, à la sauvette, aux côtés de vieux habitués tous vêtus de bleu de chauffe bien entendu. Nous occupions statégiquement le trottoir de chez Blanchette pour avoir une vue la plus large possible sur la rue de Châteaudun, rue de l'Alma, boulevard de Provence etc...Le soleil était chaud, les rues venaient d'être nettoyées et nos couffins remplis de poissons frais et appétissants s'offraient aux regards connaisseurs des passants tandis que je me sentais tout fier et quand même un peu anxieux du haut de mes huit ans......Et puis un cri: 22! v'là les flics ! ! ! Terrorisé, voulant m'enfuir mais avec mon couffin, la sueur de papa et notre gagne-pain, c'est avec une immense reconnaissance que je l'abandonnai entre les mains d'un pêcheur-"magicien" qui, en un seul mot me rassura, le fit disparaître (dans une entrée de maison prévue pour ça?) et me permit de prendre la poudre d'escampette,en espadrilles et suivi, je crois, de mon petit frère encore plus "mort" que moi. Je ne sais pas jusqu'où je suis allé...mais quand je suis revenu récupérer mes poissons ....:" Tiens, p'tit" me dit le pêcheur-"magicien" et il me tendit un billet et des pièces. Il avait tout vendu, à un bon prix et mon couffin était vide ! Je l'ai remercié, pris et serré très fort les sous dans ma main et pour ne pas les perdre, j'ai mis la main droite dans la poche, l'autre balançant joyeusement le couffin...J'ai encore couru, monté les quatre étages à toute vitesse, ouvert mes doigts crispés sur la table, heureux de rapporter des sous, moi aussi, comme papa. L'aventure s'est arrêtée là: maman a eu une telle peur rétroactive que, les autres poissons ramenés, on a continué à les donner ou à les manger.....Cette histoire a eu lieu dans les années 50 à Babeloued......

 

De : MerzakEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 16:44

Bravo à Garcia et merci de nous ballader dans le lointain passé.
C'est vrai que le troupeau d'ânes de Djillali était une véritable attraction.Ils transportaient aussi le sable vers la Casbah,inaccéssible aux 4 roues.Le soir venu,ils partaient vers l'écurie(la cour) prés de chez Moussa,avec le fameux figuier,la corniche en bois,et Mr Casimir le concierge.Ils rejoignaient les petits ânes de Mr et Mme Chiche,qui rentraient du Square Bresson aprés une longue journée de labeur.
Et la traversée Rocher carré- Padovani ? Un petit effort Georgeot.
Bonne soirée. Tamene Merzak.

 

De : ellulEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 14:46

Je me souvient trés bien du kassour , je passai de long moment a regardé les pêcheurs . En allant a l'école (Lazerge ) Ou , chez une soeur a mon pére qui habitée juste au dessus rue Icosiom . Au kassour il y avait un grand rocher ; les pêcheurs monter des mulets(poissons ) .Je me régalé de voir la mer surtout par trés mauvais temp. Les vagues qui se cassée contre le mur montée arrosée le bd amiral pierre . Ca je l'ai vue . A! il y avait coté rue Icosiom des éscaliers qui décender a la petite plage
Yves

 

De : Huguette CHATAIN SEGUIEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 14:32

message pour Anne-Marie
je vous ai adressé un mail qui m'est revenu
j'allais bien à l'école rue taine
je ne vois pas qui vous êtes
écrivez-moi sur mon adresse e-mail
pour plus de renseignements
amicalement - Huguette

 

De : LilianeEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 13:43

Pour Simone BRUNET FOSSE

J'ai laissé un message pour toi sur copains d'avant mais je ne sais pas si tu l'as reçu car j'ai eu du mal à l'envoyer.
Je te parlais justement du site de Chrisitian.
Ne pouvant communiquer avec toi que par ce site, dis moi si tu as eu l'un des 2 messages.
Amitiés P N.
Liliane DOMENECH

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 11:52

Bonjour à Tous

Qui se souvient de cet Industriel Suisse qui dans les années 59-62 employaient du personnel feminin(6-8) issue quasiment toute du 6 rue de la Consolation pour le decortiquage des grosses crevettes d'Alger-Celles ci apres cette opération etaient emballées dans des caissettes et expédiées de nuit sur Paris par le courrier d'Air-France?
Les restaurants de la capitale etaient les principaux clients de ces produits.

 

De : anne-marieEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 08:27

bonjour
je m'appelle anne-marie et je voudrais savoir si vous êtes huguette qui allait à l'école rue taine.Car je me souviens d'une huguette qui avait de longues tresses et qui était dans ma classe.Amitiés

 

De : Huguette CHATAIN SEGUIEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 02:03

mon message s'adresse aux personnes ayant fréquenté BAÏNEM PLAGE
Nous allions tous les étés durant les vacances scolaires (du 1er juillet au 30 septembre)
il y avait peu de commerçants :
1 épicerie où l'on achetait entre autre chose de la glace pour rafraichir nos boisssons
1 boulangerie chez qui l'on se rendait pour acheter des bonbons (le pain évidemment) mais aussi faire cuire au four un plat de légumes farcis ou un gigot
La boulangère Mme Antoinette ALLES est décédée fin juin 2007 dans la région parisienne. Nos pensées affectueuses vont vers ses trois enfants Madeleine, Jean-Luc et Christine -
Huguette CHATAIN SEGUI

 

De : garcia georgesEnvoyer un mail

Le : 16/10/2007 00:12

Un aprés midi à la plage des "bains de chevaux":drole de nom pour une plage, voici une explication.
C'est un jour sans école ou Kao,au choix.
13 h le repas terminé, le soleil frappe dur, les parents s'adonnent à la traditionelle sieste,quant à nous, réfractaires , nous préferons le jeu des petits cyclistes qui avancent à coup de Tic- Tic sur le trottoir de l'école de fille de la rue de Dijon.Cela fait passer le temps car la digestion est surveillée à la minute prés,enttention ,2 h avant le bain,pas une minute de moins ont dit les parents qui savent tout,meme qu'il y a des noyés des fois .....
15 h, direction les" bains de chevaux" plage où le spectacle coloré de l'aprés midi va débuter.
Tout d'abord ,les enfants du quartier et d'ailleurs rivalisent de plongeons en sautant du Rocher Carré(qui n'existe plus de nos jours) ou se mesurent à la nage du rocher à la plage.
Soudain,les voila ,ils arrivent par le bd de Champagne,ils sont un dizaine à la queue leu-leu,sautillants,d'un pas saccadé et alerte,ils traversent décidés l'avenue Malakoff en stopant la circulation automobile sous les sourires des conducteurs(les temps ont bien changés malheureusement...)Ils sont stimulés non pas par les coups de baton de leur guide,mais par l'approche de la mer où un bain les attend.Vous l'avez deviné ceux du coin
Ce sont les petits anes chargés comme des bourricots(logique mais cruel !) de lourds sacs de gravats depuis la carrière Jaubert qui traversent le terre plein prolongeant le stade Marcel CERDAN,dans un nuage de poussiere, pour s'y décharger.Aprés quoi ils sont brossés les pattes dans l'eau jusqu'au ventre sous les regards et la participation des baigneurs,les mioches criants et sautants parmi eux,quel spectacle unique! Est ce la justification du nom de la plage? Je le pense.En tout cas cela reste dans nos mémoire comme telle!
le bain terminé ils repartent vers leur étable (rue du Dey?) pour un repos bien mérité.
Mais le spectacle n'est pas terminé,aprés cet épisode arrive quoi....Le Boulitch ,là preque tout a été dit précedemment...inutile de vous dire que dans le filet il n'y avait pas que du poisson, mais bref on se constituait sans le savoir une bonne défense immunitaire et surtout des souvenirs colorés et indélébiles que plus d'un nous envient!

Tchao A+++ GG
Qui ns parle des amateurs de pauvres oiseaux en cages et de leurs cages attrapes,car Pierre PERRET n'etait pas encore là!
Mille excuses pour l'invertion des noms de cinoche .

 

De : ESPOSITOEnvoyer un mail

Le : 15/10/2007 23:19

Rue Suffren, qui se souvient de "Moustaches" le marchand de fleurs devant l'épicerie
" Garcia" juste au passage de la rue suffren et de la Placette?
Devant le cinéma Suffren, le vendeur de sirops (grenadine, menthe) un seau(pour rinçer les verres), une planche(pour poser ses verres) et un bidon avec anse(pour servir l'eau).

Rue Montaigne de "Zidane" qui réparait les vélos,
du laitier, qui vendait le lait en vrac,avec de délicieux petits pains brochés,
de la "Gargotte" d'où séchappait l'odeur de la loubia.

A la placette,l'épicier " Saïd", le roi du tour de manivelle à une main, pour descendre le store en tissus?
Souvenirs,Souvenirs, décrivons le quartier.....

 

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