Liste des messages
Le : 20/10/2007 18:33
Les dents de la mer à l'est de l'eden vécu par 3 oualiones des messageries ce dimanche a;midi(1960) entrainait par CASABURI Pierrot (installé prés de Lyon) et CALSTELANA J.Marie(aucune traçe de lui depuis 1962). Je me truve sur la plage de l'Eden pour taper un bain, et voir des filles de la cité Malakof.
Equipé de palmes neuves(Watersport) , achetées chez ZAFRAN (prés du majestic), mes 2 copais décident de nager jusqu'au rocher à env 100m de la plage. Ce fameux ruisseau traversant la plage venant on ne sait d'où?
Les détails de mon copain de classe SUCH (pardon MICHEL) dans son précedent message sur l'Eden réunis ; ne m'attrirait pas trop vers l'Eden. Mais enfin... y avait les filles...
Arrivés avnant moi sur le rocher(je n'avais pas de palmes), mes 2 copains me repoussaient à chaque fois que je voulais grimper ; finalement des appels et des cris venant du parapet du Bd Pitolet détournant leur attention me permet de monter.
Sur le Bd, les gens faisaient des grands gestes et des cris : en se retournant regarder vers le large une masse noire avec un aileron dépassant d'1 mètre le niveau de l'eau, se rapprochait du rocher. Chkapa toute ! je suis arrivé avant eux sur le sable ! ce gros cétacé, mesurait env. 8 à 10 mètres, car il est resté plusieurs jours sur le sable pourissant au fond de la plage. je vis à MARSEILLE depuis 1962, mais c'est une histoire de BAB EL OUED
Equipé de palmes neuves(Watersport) , achetées chez ZAFRAN (prés du majestic), mes 2 copais décident de nager jusqu'au rocher à env 100m de la plage. Ce fameux ruisseau traversant la plage venant on ne sait d'où?
Les détails de mon copain de classe SUCH (pardon MICHEL) dans son précedent message sur l'Eden réunis ; ne m'attrirait pas trop vers l'Eden. Mais enfin... y avait les filles...
Arrivés avnant moi sur le rocher(je n'avais pas de palmes), mes 2 copains me repoussaient à chaque fois que je voulais grimper ; finalement des appels et des cris venant du parapet du Bd Pitolet détournant leur attention me permet de monter.
Sur le Bd, les gens faisaient des grands gestes et des cris : en se retournant regarder vers le large une masse noire avec un aileron dépassant d'1 mètre le niveau de l'eau, se rapprochait du rocher. Chkapa toute ! je suis arrivé avant eux sur le sable ! ce gros cétacé, mesurait env. 8 à 10 mètres, car il est resté plusieurs jours sur le sable pourissant au fond de la plage. je vis à MARSEILLE depuis 1962, mais c'est une histoire de BAB EL OUED
Le : 20/10/2007 14:19
effectivement c'est bien l'asse qui a battu le scba 4 a3 avec 2 buts de marcel alarcon (mon oncle ) but egalisateur et but de la victoire
Le : 20/10/2007 13:03
Dans le livre d´Hubert Zakine " La mémoire du football d´Afrique du Nord "
page 497, c´est bien l´ASSE qui a battue le SCBA par 4 a 3, aprés prolongations
non pas en 1949, mais en 1950.
Pierre Claude, a un an prés, tu avais juste!
Le : 20/10/2007 11:32
A mon AMI Henri Djezairi. Eh! que se passe-t-il? les messages que je t'adresse me reviennent.A+++++++++
Le : 20/10/2007 11:28
A Louis Garcia. Bonjour, Il me semble que la victoire etait pour l'ASSE 4a3 contre Bel- Abbes et je crois que c'etait en 1949. est-ce que quelqu'un pourrait le confirmer? A++
Le : 20/10/2007 10:00
montiel albert
A CHRISTIANE COPPA
ET pour ceux du NORD de la france
rien n'est prevu
merci
A CHRISTIANE COPPA
ET pour ceux du NORD de la france
rien n'est prevu
merci
Le : 20/10/2007 07:35
Bonjour
Et pour ceux qui habitent au Nord de la Loire? rien n'est prévu?
Le : 19/10/2007 20:38
Les oursins
Trois pyramides sombres, sur trois grands plats ovales occupent le centre de la table. Un arôme singulier, franc et plaisant s’en dégage. C’est un parfum de mer, comme le soir au bord de l’eau quand, après une journée de chaleur, tout le rivage exhale ses odeurs. Ma grand-mère et maman, munies chacune d’une paire de ciseaux pointus ont découpé la partie supérieur de leurs carapaces sphériques armées de piquants. Avec un geste sec du poignet elles les ont secouées pour vider l’intérieur de ce l’on ne mange pas.
« Ils sont bien pleins » constate ma grand-mère
Les oursins c’est le moyen idéal d’oublier que le dimanche se termine. Mon père en a ramassé plein pendant notre après-midi de baignade. Il est allé un peu plus loin que d’habitude. Au bout de la pointe des rochers. Je suis encore trop petit pour l’accompagner, c’est ce qu’il m’a dit. Sur la plage, maman, un peu soucieuse, s’est plusieurs fois levée pour guetter son retour. Quand elle regarde au loin elle me demande «Tu vois papa ? ». Enfin elle constate avec soulagement : « Voilà ton père qui revient ! » Pour ne pas que les oursins s’abîment en attendant l’heure du retour, papa a immergé le sac en coinçant la corde sous un gros caillou
Maintenant ils trônent sur notre table, à notre merci. Dans chaque oursin, cinq tranches d’une belle couleur corail tapissent les parois de la coque. Elles partent du centre et remontent sur les bords. Dans leur petite coupelle naturelle, elles s’offrent à la dégustation. Elles forment une étoile exquise qu’il faudra savourer précautionneusement. Au préalable, je prépare quelques languettes de pain un peu comme pour les 1/2 ufs à la coque. Je prends une tranche de pain assez fine qui servira à cueillir « la langue » orange un peu granuleuse. Je la place en bas de « la langue » et je remonte en vrillant un peu le poignet. Il faut avoir le coup de main car ce bout de chair est fragile. S’il s’échappe du morceau de pain et tombe sur les piquants c’est terminé…
Entre la chair délicate de l’oursin et le croustillant de pain c’est un admirable mariage des contraires. Quand vous croquez le tout, un goût iodé submerge votre palais. Profitez de cette saveur délicate, sans agressivité qui se diffuse lentement et persiste. Pour ceux qui sont un peu maladroits, ou qui ne veulent pas trop se gaver de pain, il n’est pas interdit de se servir d’une cuillère à café pour extirper la langue de chair hors de la coque. (*)
Chacun se sert dans les plats tout en commentant la dégustation en cours. Tout y passe: le bouquet, l’épaisseur et la beauté des tons colorés des tranches. L’inimitable fraîcheur. Papa parle de l’endroit ou il les a ramassés. Il nous décrit la clarté des fonds et la relative facilité de sa cueillette grâce à ses nouvelles palmes.
Nous en avons terminé avec ces pauvres oursins. Les restes de notre festin filent à la poubelle. .« J’aurai pu en faire plus » dit papa. Maman affirme que « Non, non comme ça c’était suffisant ». Elle s’inquiète trop quand son mari s’éloigne de la plage.
Ah, j’avais oublié de vous dire que mon père avait « fait » aussi trois petits poulpes. Mémé est en train de la cuisiner. Comme ils sont jeunes, donc encore assez tendres, elle les a simplement coupés en petits morceaux et les fait prestement griller. Encore un régal !
(*) Je sais, pour l’avoir lu sur ce site, que l’utilisation de la cuillère ne recueille pas l’assentiment de tous… certains préférant la fougasse…n’est-ce pas Michel ?
Trois pyramides sombres, sur trois grands plats ovales occupent le centre de la table. Un arôme singulier, franc et plaisant s’en dégage. C’est un parfum de mer, comme le soir au bord de l’eau quand, après une journée de chaleur, tout le rivage exhale ses odeurs. Ma grand-mère et maman, munies chacune d’une paire de ciseaux pointus ont découpé la partie supérieur de leurs carapaces sphériques armées de piquants. Avec un geste sec du poignet elles les ont secouées pour vider l’intérieur de ce l’on ne mange pas.
« Ils sont bien pleins » constate ma grand-mère
Les oursins c’est le moyen idéal d’oublier que le dimanche se termine. Mon père en a ramassé plein pendant notre après-midi de baignade. Il est allé un peu plus loin que d’habitude. Au bout de la pointe des rochers. Je suis encore trop petit pour l’accompagner, c’est ce qu’il m’a dit. Sur la plage, maman, un peu soucieuse, s’est plusieurs fois levée pour guetter son retour. Quand elle regarde au loin elle me demande «Tu vois papa ? ». Enfin elle constate avec soulagement : « Voilà ton père qui revient ! » Pour ne pas que les oursins s’abîment en attendant l’heure du retour, papa a immergé le sac en coinçant la corde sous un gros caillou
Maintenant ils trônent sur notre table, à notre merci. Dans chaque oursin, cinq tranches d’une belle couleur corail tapissent les parois de la coque. Elles partent du centre et remontent sur les bords. Dans leur petite coupelle naturelle, elles s’offrent à la dégustation. Elles forment une étoile exquise qu’il faudra savourer précautionneusement. Au préalable, je prépare quelques languettes de pain un peu comme pour les 1/2 ufs à la coque. Je prends une tranche de pain assez fine qui servira à cueillir « la langue » orange un peu granuleuse. Je la place en bas de « la langue » et je remonte en vrillant un peu le poignet. Il faut avoir le coup de main car ce bout de chair est fragile. S’il s’échappe du morceau de pain et tombe sur les piquants c’est terminé…
Entre la chair délicate de l’oursin et le croustillant de pain c’est un admirable mariage des contraires. Quand vous croquez le tout, un goût iodé submerge votre palais. Profitez de cette saveur délicate, sans agressivité qui se diffuse lentement et persiste. Pour ceux qui sont un peu maladroits, ou qui ne veulent pas trop se gaver de pain, il n’est pas interdit de se servir d’une cuillère à café pour extirper la langue de chair hors de la coque. (*)
Chacun se sert dans les plats tout en commentant la dégustation en cours. Tout y passe: le bouquet, l’épaisseur et la beauté des tons colorés des tranches. L’inimitable fraîcheur. Papa parle de l’endroit ou il les a ramassés. Il nous décrit la clarté des fonds et la relative facilité de sa cueillette grâce à ses nouvelles palmes.
Nous en avons terminé avec ces pauvres oursins. Les restes de notre festin filent à la poubelle. .« J’aurai pu en faire plus » dit papa. Maman affirme que « Non, non comme ça c’était suffisant ». Elle s’inquiète trop quand son mari s’éloigne de la plage.
Ah, j’avais oublié de vous dire que mon père avait « fait » aussi trois petits poulpes. Mémé est en train de la cuisiner. Comme ils sont jeunes, donc encore assez tendres, elle les a simplement coupés en petits morceaux et les fait prestement griller. Encore un régal !
(*) Je sais, pour l’avoir lu sur ce site, que l’utilisation de la cuillère ne recueille pas l’assentiment de tous… certains préférant la fougasse…n’est-ce pas Michel ?
Le : 19/10/2007 20:13
Pour Liliane Domenech et André-Noel Di Cresenzo.
Effectivement, il semblerait que ce soit "mon clochard". J'ai le souvenir de chansons un peu rigolotes que chantait ce clochard
J'ai un petit couplet qui m'est resté en tête:
Quand on a des punaises
Qui couchent dans votre lit
On se couche sur trois chaises
Et elles sont bien punies
Je suis content de pouvoir mettre un nom sur ce personnage.
Bravo et merci à vous deux...
Effectivement, il semblerait que ce soit "mon clochard". J'ai le souvenir de chansons un peu rigolotes que chantait ce clochard
J'ai un petit couplet qui m'est resté en tête:
Quand on a des punaises
Qui couchent dans votre lit
On se couche sur trois chaises
Et elles sont bien punies
Je suis content de pouvoir mettre un nom sur ce personnage.
Bravo et merci à vous deux...