Liste des messages
Le : 08/11/2007 11:48
Le dernier.
Quand le dernier d’entre-nous partira, les mémoires partisanes se souviendront uniquement de ce qu’elles jugeront nécessaire aux thèses qu’elles soutiennent, aux arguments qu’elles défendent, aux sentiments qu’elles affichent. Nous serons utilisés comme des ombres indispensables au trompe-l’ 1/2 il des décors dans lesquels nos vies passées, nos espoirs, nos réussites et nos erreurs seront mis en scène. On nous attribuera un rôle sympathique ou détestable suivant le personnage qu’on voudra bien nous faire jouer.
Quand le dernier d’entre-nous partira, plus aucune voix ne portera notre sentiment de vérité sur notre vie en ce bout de terre d’Afrique où la volonté du destin conduisit nos aïeux. Le chemin sera fait. Notre malheur engendré par de fracassantes et hypocrites déclarations se figera à jamais dans notre silence.
Quand le dernier d’entre nous partira, ceux auprès de qui nous avons trouvé écoute, aide et compassion et qui allèrent jusqu’au sacrifice suprême, verront aussi pâlir puis disparaître le souvenir de leur fraternel et extrême engagement. Ce sera pour eux une injuste seconde mort.
Quand le dernier d’entre nous partira, ceux pour qui nous incarnions le malheur qui les frappe seront surpris de constater que celui-ci ne disparaît pas avec nous. Si leur courage les autorise à regarder le malheur en face, ils constateront que son visage n’offre pas la moindre ressemblance avec les nôtres.
Quand le dernier d’entre-nous partira, le soleil marquera le zénith comme à son habitude. Les vagues n’arrêteront pas un seul instant de caresser le sable de la plage. Le Siroco s’obstinera à porter la chaude haleine du sud. Cela n’empêchera même pas la chute d’une aiguille de pin dans notre forêt méditerranéenne. Nous ne nous en offusquerons pas. Nous n’avons pas l’outrecuidance de penser que nous intéressons les Dieux.
Quand le dernier d’entre nous rejoindra que ce soit dans la glaciale obscurité du néant ou dans l’éblouissante et chaude clarté d’un paradis, nous lui ménagerons une place dans notre grand cercle afin qu’en rassemblant tous nos souvenirs, nous puissions continuer encore et encore à vivre et à faire vivre notre Algérie.
Quand le dernier d’entre-nous partira, les mémoires partisanes se souviendront uniquement de ce qu’elles jugeront nécessaire aux thèses qu’elles soutiennent, aux arguments qu’elles défendent, aux sentiments qu’elles affichent. Nous serons utilisés comme des ombres indispensables au trompe-l’ 1/2 il des décors dans lesquels nos vies passées, nos espoirs, nos réussites et nos erreurs seront mis en scène. On nous attribuera un rôle sympathique ou détestable suivant le personnage qu’on voudra bien nous faire jouer.
Quand le dernier d’entre-nous partira, plus aucune voix ne portera notre sentiment de vérité sur notre vie en ce bout de terre d’Afrique où la volonté du destin conduisit nos aïeux. Le chemin sera fait. Notre malheur engendré par de fracassantes et hypocrites déclarations se figera à jamais dans notre silence.
Quand le dernier d’entre nous partira, ceux auprès de qui nous avons trouvé écoute, aide et compassion et qui allèrent jusqu’au sacrifice suprême, verront aussi pâlir puis disparaître le souvenir de leur fraternel et extrême engagement. Ce sera pour eux une injuste seconde mort.
Quand le dernier d’entre nous partira, ceux pour qui nous incarnions le malheur qui les frappe seront surpris de constater que celui-ci ne disparaît pas avec nous. Si leur courage les autorise à regarder le malheur en face, ils constateront que son visage n’offre pas la moindre ressemblance avec les nôtres.
Quand le dernier d’entre-nous partira, le soleil marquera le zénith comme à son habitude. Les vagues n’arrêteront pas un seul instant de caresser le sable de la plage. Le Siroco s’obstinera à porter la chaude haleine du sud. Cela n’empêchera même pas la chute d’une aiguille de pin dans notre forêt méditerranéenne. Nous ne nous en offusquerons pas. Nous n’avons pas l’outrecuidance de penser que nous intéressons les Dieux.
Quand le dernier d’entre nous rejoindra que ce soit dans la glaciale obscurité du néant ou dans l’éblouissante et chaude clarté d’un paradis, nous lui ménagerons une place dans notre grand cercle afin qu’en rassemblant tous nos souvenirs, nous puissions continuer encore et encore à vivre et à faire vivre notre Algérie.
Le : 08/11/2007 11:11
Morali ya khouya , bravo d'avoir contribué à concretiser le voeu de Bachir que tu salueras de ma part s'il sevit toujours dans les Bouches du Rhone !!!
Alors , c'est vrai que tu viens avec Nicolas en Décembre ? Parait-il qu'on déployer le tapis rouge pour toi !!! En tous les cas il faut que tu saches que seras "chouchouté" par Rachid et consorts ...
Aussi à ceux qui sont réfractaires à tout rapprochement entre les enfants des deux rives , je leur dit basta , et puis ....la frangoule , arrêtez de vous gonfler
les jojones avec les aigreurs d'un passé révolu , nous n'avons pas l'intention ni la prétention d'écrire l'histoire , nous essayons simplement à travers notre vécu d'enfance de passer le flambeau aux jeunes , car après notre départ comme d'un côté ou de l'autre nous seront les derniers , pas des Mohicans , mais ce de que furent les PN !!!
Le : 08/11/2007 08:58
BONJOUR
MARDI 6 NOVEMBRE, J'AI EU L'IMMENSE PLAISIR D'ACCEUILLIR APRES 45 ANS, NOTRE AMI BACHIR TAMENE DU DANEMARK, ET AUSSI MALAGA SAUVIN ET LE MAIRE DE BAB EL OUED NOTRE AMI BALZANO, IL NE MANQUAIT QUE MERZAK ET POURQUOI PAS D'AUTRES AMIS DE CLASSE QUI SE RECONNAITRONT,POUR QUI J'AI UNE GRANDE ESTIME.
J'ESPERE ACCEUILLIR UN JOUR LES DEUX FRERES, AINSI QUE RACHID AVEC QUI J'AI DES NOUVELLES DU PAYS TRES SOUVENT.
VENDREDI ET SAMEDI, GRACE AU MAIRE DE BAB EL OUED NOUS SERONS NOMBRONS A NOUS RETROUVER CETTE FOIS CI A MARSEILLE.
DES AMIS DE LILLE, DE PERPIGNAN ET AUSSI DE FRONTIGNAN.
VIVE L'AMITIE
GEORGES
MARDI 6 NOVEMBRE, J'AI EU L'IMMENSE PLAISIR D'ACCEUILLIR APRES 45 ANS, NOTRE AMI BACHIR TAMENE DU DANEMARK, ET AUSSI MALAGA SAUVIN ET LE MAIRE DE BAB EL OUED NOTRE AMI BALZANO, IL NE MANQUAIT QUE MERZAK ET POURQUOI PAS D'AUTRES AMIS DE CLASSE QUI SE RECONNAITRONT,POUR QUI J'AI UNE GRANDE ESTIME.
J'ESPERE ACCEUILLIR UN JOUR LES DEUX FRERES, AINSI QUE RACHID AVEC QUI J'AI DES NOUVELLES DU PAYS TRES SOUVENT.
VENDREDI ET SAMEDI, GRACE AU MAIRE DE BAB EL OUED NOUS SERONS NOMBRONS A NOUS RETROUVER CETTE FOIS CI A MARSEILLE.
DES AMIS DE LILLE, DE PERPIGNAN ET AUSSI DE FRONTIGNAN.
VIVE L'AMITIE
GEORGES
Le : 07/11/2007 21:01
je vous envoie ce mail apres avoir regarder les photos de votre site, il s'avere que je suis né et j'ai grandi à bab el oued rue nelson cherico angle rue ernest feydau (il y a meme une photo de la fenetre de ma maison) j'étais tres content de voir tout ça et de lire tout ce que vous avez pu raconter de vos souvenirs là bas qui m'ont rapelé beaucoup de mes propres souvenirs notament à l'école léon roche, la plage et les jeux place bassetat. Depuis peu, j'ai la chance de pouvoir y retourner tout les ans mais voir votre site m'a fait tres plaisir merci beaucoup pour les bons souvenirs que vous avez ramener de mon quartier de bab el oued.
A bientot (à bab el oued) mohamed.
A bientot (à bab el oued) mohamed.
Le : 07/11/2007 18:57
Bonsoir
A tous les amateurs ou anciens joueurs de toupie :
Deux choses trés importantes après tout achat de toupie, et, avant de s'en servir IL FALLAIT IMPERATIVEMENT - premierement : couper la tete de l'engin et deuxiemement , enlever le guangui d'origine et le remplacer par un clou assez costaud (attention à la manoeuvre pour ne pas casser la toupie.)
La première opération était très importante car si en jouant avec une toupie qui avait "sa tete", vous touchiez un autre joueur, celui-ci avait le droit : soit de garder le jouet, soit de le fracasser avec un gros caillou (c'était en tout cas une régle dans notre quartier de la rue Léon Roches).
Le remplacement de gangui par un clou permettait d'avoir une toupie plus performante dans sa rotation et facilitait la pose de la guitane. Toujours pour question de facilité, nous mettions à l'extrémité de la guitane que nous tenions en main "un sou troué" arreté par un gros noeud.
Souvenirs, souvenirs.
Amitiès à tous.
Freddy.
A tous les amateurs ou anciens joueurs de toupie :
Deux choses trés importantes après tout achat de toupie, et, avant de s'en servir IL FALLAIT IMPERATIVEMENT - premierement : couper la tete de l'engin et deuxiemement , enlever le guangui d'origine et le remplacer par un clou assez costaud (attention à la manoeuvre pour ne pas casser la toupie.)
La première opération était très importante car si en jouant avec une toupie qui avait "sa tete", vous touchiez un autre joueur, celui-ci avait le droit : soit de garder le jouet, soit de le fracasser avec un gros caillou (c'était en tout cas une régle dans notre quartier de la rue Léon Roches).
Le remplacement de gangui par un clou permettait d'avoir une toupie plus performante dans sa rotation et facilitait la pose de la guitane. Toujours pour question de facilité, nous mettions à l'extrémité de la guitane que nous tenions en main "un sou troué" arreté par un gros noeud.
Souvenirs, souvenirs.
Amitiès à tous.
Freddy.
Le : 07/11/2007 18:10
Bonjour
Pour les recettes de cuisine , Christian a crée une rubrique "vos recettes" dans Forum.
Je n'ai plus accés à écrire au Forum, j'ai demandé à Christian de me redonner un mot de passe pour y accéder, mais je n'ai pas eu de réponse, il faut dire qu'il a été à cette époque embété avec des spams et il a oublié.
Christian , si tu me lis....MERCI d'avance
Pour les recettes de cuisine , Christian a crée une rubrique "vos recettes" dans Forum.
Je n'ai plus accés à écrire au Forum, j'ai demandé à Christian de me redonner un mot de passe pour y accéder, mais je n'ai pas eu de réponse, il faut dire qu'il a été à cette époque embété avec des spams et il a oublié.
Christian , si tu me lis....MERCI d'avance
Le : 07/11/2007 16:34
Amis (es) de Bab-El-Oued
Je vous invite à visiter le site :www.oranhlmcitedesjardins.com de Madame Marie-Thé Morel-Carrérès , il est formidable et bien monté.
Cette dame je j'ai rencontré au spectacle de Jean-Paul GAVINO à Nogent sur Marne. cette soirée était pleine d'émotion de nostalgie et de vérité. C'est encore avec larme à l'oeil que l'on écoute ses chansons ci proche de nous, mais , il sait par la chanson nous rendre notre fierté de PIEDS NOIRS et notre guaieté.
Il y a des photos de cette soiré sur ce site .
Henri
Je vous invite à visiter le site :www.oranhlmcitedesjardins.com de Madame Marie-Thé Morel-Carrérès , il est formidable et bien monté.
Cette dame je j'ai rencontré au spectacle de Jean-Paul GAVINO à Nogent sur Marne. cette soirée était pleine d'émotion de nostalgie et de vérité. C'est encore avec larme à l'oeil que l'on écoute ses chansons ci proche de nous, mais , il sait par la chanson nous rendre notre fierté de PIEDS NOIRS et notre guaieté.
Il y a des photos de cette soiré sur ce site .
Henri
Le : 07/11/2007 16:26
Pour Georges Garcia
Georges, merci pour tes informations.J'ignorais le nom donné au "clou" servant d'axe de rotation pour la toupie. De la même façon je n'ai pas d'explication pour le terme "guitane" désignant la ficelle de la toupie.
Est-ce un terme d'origine Espagnole, italien ou Arabe?.. je ne sais pas.
Peut-être que les érudits du site apporteront une réponse.
Quand aux différents jeux, je faisais encore partie des "petits" et aucun "grand" (digne de ce nom) n'aurait consenti à ce que je me mesure à lui dans un combat "casse-toupie". C'était, pour eux, une question d'honneur. A vaincre sans péril...
Cependant j'ai assisté à des affrontements ou, effectivement, certains challengers repartaient avec deux morceaux de toupie après avoir affronter de vrais champions...
Certains rivalisaient aussi d'adresse en prenant la toupie dans la main pendant qu'elle était en rotation et la posait sur l'étroite main-courante de la balustrade du kiosque. Le vainqueur étant celui qui restait le plus longtemps. Il fallait obligatoirement pour arbitre un "grand" qui avait fait sa communion et avait ainsi une montre pour comptabiliser les secondes....
Georges, merci pour tes informations.J'ignorais le nom donné au "clou" servant d'axe de rotation pour la toupie. De la même façon je n'ai pas d'explication pour le terme "guitane" désignant la ficelle de la toupie.
Est-ce un terme d'origine Espagnole, italien ou Arabe?.. je ne sais pas.
Peut-être que les érudits du site apporteront une réponse.
Quand aux différents jeux, je faisais encore partie des "petits" et aucun "grand" (digne de ce nom) n'aurait consenti à ce que je me mesure à lui dans un combat "casse-toupie". C'était, pour eux, une question d'honneur. A vaincre sans péril...
Cependant j'ai assisté à des affrontements ou, effectivement, certains challengers repartaient avec deux morceaux de toupie après avoir affronter de vrais champions...
Certains rivalisaient aussi d'adresse en prenant la toupie dans la main pendant qu'elle était en rotation et la posait sur l'étroite main-courante de la balustrade du kiosque. Le vainqueur étant celui qui restait le plus longtemps. Il fallait obligatoirement pour arbitre un "grand" qui avait fait sa communion et avait ainsi une montre pour comptabiliser les secondes....
Le : 07/11/2007 16:25
J'aimerais avoir la recette des sardines en ou à l'escabéche que faisait la charcuterie Lassalle aux 3 horloges et qui a été reprise par madame Vanturelli installée à Paris vers la bastille. Monsieur Vanturelli étant un employé de M. Lassalle.
un gros merci
un gros merci
Le : 07/11/2007 15:38
je suis toute emue et je ne sais comment vous remercier christian...grace a votre site j'ai retrouve ma tante et mes cousines qui habitaient ba beloued apres 50ans de silence??/elles s'appelaient monique annie et liliane ben chetrit