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Le : 07/11/2007 16:26
Pour Georges Garcia
Georges, merci pour tes informations.J'ignorais le nom donné au "clou" servant d'axe de rotation pour la toupie. De la même façon je n'ai pas d'explication pour le terme "guitane" désignant la ficelle de la toupie.
Est-ce un terme d'origine Espagnole, italien ou Arabe?.. je ne sais pas.
Peut-être que les érudits du site apporteront une réponse.
Quand aux différents jeux, je faisais encore partie des "petits" et aucun "grand" (digne de ce nom) n'aurait consenti à ce que je me mesure à lui dans un combat "casse-toupie". C'était, pour eux, une question d'honneur. A vaincre sans péril...
Cependant j'ai assisté à des affrontements ou, effectivement, certains challengers repartaient avec deux morceaux de toupie après avoir affronter de vrais champions...
Certains rivalisaient aussi d'adresse en prenant la toupie dans la main pendant qu'elle était en rotation et la posait sur l'étroite main-courante de la balustrade du kiosque. Le vainqueur étant celui qui restait le plus longtemps. Il fallait obligatoirement pour arbitre un "grand" qui avait fait sa communion et avait ainsi une montre pour comptabiliser les secondes....
Georges, merci pour tes informations.J'ignorais le nom donné au "clou" servant d'axe de rotation pour la toupie. De la même façon je n'ai pas d'explication pour le terme "guitane" désignant la ficelle de la toupie.
Est-ce un terme d'origine Espagnole, italien ou Arabe?.. je ne sais pas.
Peut-être que les érudits du site apporteront une réponse.
Quand aux différents jeux, je faisais encore partie des "petits" et aucun "grand" (digne de ce nom) n'aurait consenti à ce que je me mesure à lui dans un combat "casse-toupie". C'était, pour eux, une question d'honneur. A vaincre sans péril...
Cependant j'ai assisté à des affrontements ou, effectivement, certains challengers repartaient avec deux morceaux de toupie après avoir affronter de vrais champions...
Certains rivalisaient aussi d'adresse en prenant la toupie dans la main pendant qu'elle était en rotation et la posait sur l'étroite main-courante de la balustrade du kiosque. Le vainqueur étant celui qui restait le plus longtemps. Il fallait obligatoirement pour arbitre un "grand" qui avait fait sa communion et avait ainsi une montre pour comptabiliser les secondes....
Le : 07/11/2007 16:25
J'aimerais avoir la recette des sardines en ou à l'escabéche que faisait la charcuterie Lassalle aux 3 horloges et qui a été reprise par madame Vanturelli installée à Paris vers la bastille. Monsieur Vanturelli étant un employé de M. Lassalle.
un gros merci
un gros merci
Le : 07/11/2007 15:38
je suis toute emue et je ne sais comment vous remercier christian...grace a votre site j'ai retrouve ma tante et mes cousines qui habitaient ba beloued apres 50ans de silence??/elles s'appelaient monique annie et liliane ben chetrit
Le : 07/11/2007 15:35
pour Bisbal P E Suite
Plus le guangui était gros et pointu,plus il impréssionait les amateurs de" casse toupie " jeu qui comme son nom l'indique consistait à s'acharner sur les toupies fragiles pour leur faire rendre l'àme,
Il y avait aussi diverses façons de jeter la toupie qui faisaient appel à plus ou moins d'adresse
A la fille :Lancer simple à ras de terre.
A la mauresque:le plus loin possible ,avec qq fois des conséquences que vs devinez.
A la volante:le plus difficile réservé aux experts:Lancer et attraper la toupie dans le creu de la main avant qu'elle ne touche terre.
Bien sur tous ces lancers ne sont validés que lorsque la toupie tourne à son arrivée.
Tout un art!
Tchao A+++ GG
Plus le guangui était gros et pointu,plus il impréssionait les amateurs de" casse toupie " jeu qui comme son nom l'indique consistait à s'acharner sur les toupies fragiles pour leur faire rendre l'àme,
Il y avait aussi diverses façons de jeter la toupie qui faisaient appel à plus ou moins d'adresse
A la fille :Lancer simple à ras de terre.
A la mauresque:le plus loin possible ,avec qq fois des conséquences que vs devinez.
A la volante:le plus difficile réservé aux experts:Lancer et attraper la toupie dans le creu de la main avant qu'elle ne touche terre.
Bien sur tous ces lancers ne sont validés que lorsque la toupie tourne à son arrivée.
Tout un art!
Tchao A+++ GG
Le : 07/11/2007 15:16
pour Bisbal P E
20/20 encore une fois pour ton récit" la toupie",mais cela va sans dire maintenant!
Si je peux me permettre qq complément sur ce jeu spectaculaire qui mobilisait ,comme tu le contes si bien , l'ardeur des adultes autant que la notre.
Tout d"abord le clou de rotation,se nommait le guangui et plus il ét
20/20 encore une fois pour ton récit" la toupie",mais cela va sans dire maintenant!
Si je peux me permettre qq complément sur ce jeu spectaculaire qui mobilisait ,comme tu le contes si bien , l'ardeur des adultes autant que la notre.
Tout d"abord le clou de rotation,se nommait le guangui et plus il ét
Le : 07/11/2007 11:48
A Sammut
Votre message passerait mieux à
pieds-noirs.info
genealogie.com/forum/afrique
a lire le livre "les Maltais en Algerie" ed GANDINI
Votre message passerait mieux à
pieds-noirs.info
genealogie.com/forum/afrique
a lire le livre "les Maltais en Algerie" ed GANDINI
Le : 07/11/2007 10:19
Autre chose, mon grand-père est né sur l'ile de MALTE.Il à habité à Oran en algérie puis à Tunis ou il s'est marié à une sicilienne térésa lombardo. Je cherche des renseignements historiques sur l'épopée des maltais au maroc, en algérie et en tunisie à partir de 1830. Voila, je vous remercie du plus profond de mon coeur. l'histoire de ma famille et de tous ces gens qui ont été déracinés par les conflits du XIXeme et du XXeme siècle me touche beaucoup.J'aimerais recueuillir des témoignages, des histoires...
Je vous redonne mon adresse:
franck sammut le bourg hautefage la tour 47340 france.
Je vous redonne mon adresse:
franck sammut le bourg hautefage la tour 47340 france.
Le : 07/11/2007 10:10
bonjour!
je m'apelle SAMMUT franck.
Mon nom est d'origine maltaise, je fais des recherches généalogiques.
Si vous vous appelez sammut, samut, samouth, sammut-castelletti, sammut-alessi, sammut-de perretti, dimech, galéa, azzopardi, farrugia, j'essaye de me constituer un arbre généalogique des descendants, (meme des femmes) et des ascendants.Il me faut: nom, prénom date de naissance, décès et mariage. Si vous avez déja fait des recherches envoyez-les moi, je vous envoierais les miennes.
Ecrivez-moi à sammut franck, le bourg hautefage-la-tour 47340 france.
merci d'avance
je m'apelle SAMMUT franck.
Mon nom est d'origine maltaise, je fais des recherches généalogiques.
Si vous vous appelez sammut, samut, samouth, sammut-castelletti, sammut-alessi, sammut-de perretti, dimech, galéa, azzopardi, farrugia, j'essaye de me constituer un arbre généalogique des descendants, (meme des femmes) et des ascendants.Il me faut: nom, prénom date de naissance, décès et mariage. Si vous avez déja fait des recherches envoyez-les moi, je vous envoierais les miennes.
Ecrivez-moi à sammut franck, le bourg hautefage-la-tour 47340 france.
merci d'avance
Le : 07/11/2007 10:10
Une leçon.
C’est encore raté ! Le corps de bois heurte le sol en premier. Ma toupie, achetée ce matin, tournoie pitoyablement sur son ventre. Elle affiche les stigmates de ma maladresse et de mon inexpérience. Encore neuve, elle est déjà grêlée de chocs. Le trait de peinture rouge qui décore sa partie la plus renflée s’efface à plusieurs endroits. Avec persévérance, j’enroule la cordelette autour du corps de la toupie pour tenter un nouvel essai quand une voix me retient :
-« Non, pas comme ça ! C’est pas bon !»
Devant l’entrée du kiosque, un vieux monsieur m’interpelle. C’est Vicente. C’est comme ça que j’ai entendu mon grand-père l’appeler au boulodrome. Depuis un moment, sous sa large casquette, il m’observe tout en surveillant son petit-fils qui fait du tricycle sur la place Lelièvre. Il vient vers moi et grimpe les marches du kiosque. Déjà deux ou trois autres enfants ont stoppé leurs jeux pour regarder ce qui ce passe.
- « Fais voir ta toupie. ».
Il tend sa main, la paume vers le haut et me fait signe de lui donner mon jouet en agitant ses doigts. Je m’exécute et je le préviens.
- « Elle marche pas bien.»
Il examine la toupie et hausse les épaules.
- « Ahoua ! Tu racontes des « tchalefs », elle est bien cette toupie. C’est toi qui ne sais pas t’en servir !».
Doucement, il chausse des grosses lunettes marron qu’il tire d’un étui placé dans la poche de poitrine de sa veste. Précautionneusement, il enroule la cordelette autour de la toupie. Il a un petit sourire en coin en exécutant ce travail précis. Il tremble un peu . Je regrette de lui avoir confié mon jouet. Il va me l’abîmer c’est sur. Mon inquiétude grandit. Fataliste je me console en me disant que, de toute façon, cette toupie ne fonctionne pas. Elle doit être mal équilibrée ou alors le clou sur lequel elle est sensée tournoyer n’est pas bien affûté. A moins que ce soit la ficelle, trop courte ou trop longue. S’il la casse ce n’est pas bien grave.
C’est drôle une personne âgée avec une toupie dans la main. Un vieux bonhomme ça joue aux boules, au jacquet ou aux cartes espagnoles au café, mais pas à la toupie. Je suis persuadé qu’il va la jeter trop fort et qu’elle se fracassera sur le ciment du kiosque. Il a relevé un peu la manche de sa veste. En préparant son geste, il me prédit:
- « Tu vas voir comme elle marche bien ! ».
Il lance ma toupie si vite et si fermement que je n’ai même pas eu le temps d’être surpris. Elle atterrit sur sa pointe. Un instant, elle semble immobile, mais elle tourbillonne à toute vitesse. Son museau d’acier frotte sur le ciment, elle ronronne. Elle se déplace au grès des aspérités de la dalle. Le moindre obstacle la fait dévier de sa route. Elle demeure en équilibre pendant un long moment, puis, elle perd de la vitesse, fait quelques embardées comme si la tête lui tournait, deux petits rebonds et se couche sur le coté. Vicente ramasse la toupie et me la rend.
- « Tu vois, qu’elle tourne ta toupie. Mais tu n’enroules pas ta « guitane » comme il faut (Il n’a pas dit pas la ficelle il dit la « guitane ») et ton geste pour la lancer n’est pas bon ».
Il m’a montré comment bien mettre la « guitane ». Il faut que ce soit serré régulièrement autour du corps de la toupie. Pour le geste il m’explique que l’on fait comme si on voulait lancer un caillou pour un ricochet et vite ramener la main en arrière à toute vitesse pour dérouler la cordelette. A une des extrémités de la ficelle il fait une petite boucle qu’il me passe au majeur de la main droite.
- « Tu enlèveras la boucle quand tu sauras bien jeter ta toupie, sinon tes copains diront que tu envoies ta toupie « à la fille » ».
J’ai dit oui. Devant lui je fais un, puis deux, puis trois essais un peu lamentables mais je perçois que les choses vont mieux. A la quatrième tentative, la toupie tombe sur son axe. Elle tournicote maladroitement mais c’est un progrès qui me gonfle de fierté. Pour moi, l’espoir renaît. Je tourne mon regard vers mon mentor. Il a son pouce droit levé et il cligne de l’ 1/2 il pour dire que c’est bien. Il appelle le gamin qui fait du vélo. Ils partent. Je vois s’éloigner mon professeur de toupie.
Toute la fin de l’après-midi je m’exerce consciencieusement en respectant les commandements de Monsieur Vicente : « Guitane » bien serrée régulièrement, geste sec. Maintenant je réussis à presque tous les coups et ma toupie ondule et virevolte comme il se doit. Alors, j’enlève la boucle autour du doigt et ça marche toujours. La prochaine étape c’est de pouvoir glisser mes doigts écartés sous la toupie quand elle tourbillonne et la récupérer sur la paume de ma main. Mais ça, c’est une autre histoire !
C’est encore raté ! Le corps de bois heurte le sol en premier. Ma toupie, achetée ce matin, tournoie pitoyablement sur son ventre. Elle affiche les stigmates de ma maladresse et de mon inexpérience. Encore neuve, elle est déjà grêlée de chocs. Le trait de peinture rouge qui décore sa partie la plus renflée s’efface à plusieurs endroits. Avec persévérance, j’enroule la cordelette autour du corps de la toupie pour tenter un nouvel essai quand une voix me retient :
-« Non, pas comme ça ! C’est pas bon !»
Devant l’entrée du kiosque, un vieux monsieur m’interpelle. C’est Vicente. C’est comme ça que j’ai entendu mon grand-père l’appeler au boulodrome. Depuis un moment, sous sa large casquette, il m’observe tout en surveillant son petit-fils qui fait du tricycle sur la place Lelièvre. Il vient vers moi et grimpe les marches du kiosque. Déjà deux ou trois autres enfants ont stoppé leurs jeux pour regarder ce qui ce passe.
- « Fais voir ta toupie. ».
Il tend sa main, la paume vers le haut et me fait signe de lui donner mon jouet en agitant ses doigts. Je m’exécute et je le préviens.
- « Elle marche pas bien.»
Il examine la toupie et hausse les épaules.
- « Ahoua ! Tu racontes des « tchalefs », elle est bien cette toupie. C’est toi qui ne sais pas t’en servir !».
Doucement, il chausse des grosses lunettes marron qu’il tire d’un étui placé dans la poche de poitrine de sa veste. Précautionneusement, il enroule la cordelette autour de la toupie. Il a un petit sourire en coin en exécutant ce travail précis. Il tremble un peu . Je regrette de lui avoir confié mon jouet. Il va me l’abîmer c’est sur. Mon inquiétude grandit. Fataliste je me console en me disant que, de toute façon, cette toupie ne fonctionne pas. Elle doit être mal équilibrée ou alors le clou sur lequel elle est sensée tournoyer n’est pas bien affûté. A moins que ce soit la ficelle, trop courte ou trop longue. S’il la casse ce n’est pas bien grave.
C’est drôle une personne âgée avec une toupie dans la main. Un vieux bonhomme ça joue aux boules, au jacquet ou aux cartes espagnoles au café, mais pas à la toupie. Je suis persuadé qu’il va la jeter trop fort et qu’elle se fracassera sur le ciment du kiosque. Il a relevé un peu la manche de sa veste. En préparant son geste, il me prédit:
- « Tu vas voir comme elle marche bien ! ».
Il lance ma toupie si vite et si fermement que je n’ai même pas eu le temps d’être surpris. Elle atterrit sur sa pointe. Un instant, elle semble immobile, mais elle tourbillonne à toute vitesse. Son museau d’acier frotte sur le ciment, elle ronronne. Elle se déplace au grès des aspérités de la dalle. Le moindre obstacle la fait dévier de sa route. Elle demeure en équilibre pendant un long moment, puis, elle perd de la vitesse, fait quelques embardées comme si la tête lui tournait, deux petits rebonds et se couche sur le coté. Vicente ramasse la toupie et me la rend.
- « Tu vois, qu’elle tourne ta toupie. Mais tu n’enroules pas ta « guitane » comme il faut (Il n’a pas dit pas la ficelle il dit la « guitane ») et ton geste pour la lancer n’est pas bon ».
Il m’a montré comment bien mettre la « guitane ». Il faut que ce soit serré régulièrement autour du corps de la toupie. Pour le geste il m’explique que l’on fait comme si on voulait lancer un caillou pour un ricochet et vite ramener la main en arrière à toute vitesse pour dérouler la cordelette. A une des extrémités de la ficelle il fait une petite boucle qu’il me passe au majeur de la main droite.
- « Tu enlèveras la boucle quand tu sauras bien jeter ta toupie, sinon tes copains diront que tu envoies ta toupie « à la fille » ».
J’ai dit oui. Devant lui je fais un, puis deux, puis trois essais un peu lamentables mais je perçois que les choses vont mieux. A la quatrième tentative, la toupie tombe sur son axe. Elle tournicote maladroitement mais c’est un progrès qui me gonfle de fierté. Pour moi, l’espoir renaît. Je tourne mon regard vers mon mentor. Il a son pouce droit levé et il cligne de l’ 1/2 il pour dire que c’est bien. Il appelle le gamin qui fait du vélo. Ils partent. Je vois s’éloigner mon professeur de toupie.
Toute la fin de l’après-midi je m’exerce consciencieusement en respectant les commandements de Monsieur Vicente : « Guitane » bien serrée régulièrement, geste sec. Maintenant je réussis à presque tous les coups et ma toupie ondule et virevolte comme il se doit. Alors, j’enlève la boucle autour du doigt et ça marche toujours. La prochaine étape c’est de pouvoir glisser mes doigts écartés sous la toupie quand elle tourbillonne et la récupérer sur la paume de ma main. Mais ça, c’est une autre histoire !
Le : 07/11/2007 08:45
Bonjour Madame SALORT
Vous remettez les pendules à l'heure-Balle au centre-Merci