pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 
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Liste des messages

De : Francis MolinaEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 18:12

Ma femme Michèle Simoni est née en 1948 à Beo, elle habitait aux 3 horloges et a fait sa scolarité à l'école Normandie, rue Franklin et au Lycée Savorgnan de Brazza. Elle recherche Anne de Regard de Villeneuve et Nicole Zmirou avec lesquelles elle était au Lycée.

Moi Francis né en 43 à la basseta 25 rue Jean Jaurès, ma scolarité à la pouponnière derrière l'église St Joseph, et la place Lelièvre de la 6ème au Cours complémentaire 3ème année.
Vous nous connaissez ????
Je recherche Jean François Pons dit petit pons habitant àla basseta juste en face du lavoir.
Merci pour votre aide, bonnes fêtes à tous et bravo à Christian Timonier, lui au moins il n'est pas cagnelo!!!comme moi.
Michèle et Francis

 

De : saidEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 17:41

Bonsoir.Je cherche une photo de classe année 1962-1967 a l école de Rampe Valée garcons avec les instituteurs Mr MESBAH et Mme AOUCHICHE. MERCI.

 

De : ghezal fatihaEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 15:22

je cheche photo de classe annee 1972 -1977 ecole primaire fille qui porte le nom camille doulz a bab el oued je remercierd'avance qui vont m'aider pour avoir les photos de ma classe a cet epoque .je porte a vtre connaissance ma prof de français porte le nom madame boudjaice si je me souvien bien

 

De : fasano pierre-claudeEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 14:48

Bonjour. Je suis aujourd'hui en bringue chez moi avec un Ami d'enfance, il se nomme COZZOLINO Sauveur et aussi avec un Ami de la Cashba Savino Michel, et nous parlons bien sur de chez nous et en particulier de l'ecole SIGWALT, nous faisons un costume a tout le monde, il y en pour tous et il en reste, mais cele reste une grosse partie de rigolade. voila cher AMIS ce qu'est cette journée du 15 Decembre. la bise a tous et joyeux NOEL Atout le monde

 

De : migliaccioEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 12:19

nous venonts de perdre un de nos AMIS.decede ce jour GUY MOUKLY que sa famille sache qu'il vivra toujours parmis nous.condoleances a toutes la famille ,.qu'il repose en paix. ses amis d'enfance.

 

De : HenriEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 07:19

Monsieur le Professeur Savelli,
Sans un commentaire,superflu, je vous dis merci

 

De : Jean-Louis d'ALESIOEnvoyer un mail

Le : 15/12/2007 00:56

LA VERITE HITORIQUE RESTE LA VERITE HISTORIQUE ET NOUS SOMMES TOUS TEMOINS DEVANT L'HIROIRE? PAS CELLE FALCIFIEE PAR DES PROFS QUI EDUQUENT NOS ENFANTS AVEC DES TEXTES TRONQUES OU INTERPRETES DE FACONS TENDANCIERES.
LA LETTRE DU PROSESSEUR SAVELLI REFLETTE L'HISTOIRE DE L'ALGERIE C4EST FORT BIEN MAIS A-T- IL EU LE CRAN DE LA FAIRE PARVENIR A SON DESTINATAIRE?
LA QUESTION RESTE POSEE .JE NE PENSE PAS QUE BIEN QUE CHACUN DE NOUS SOIT SATISFAIT DE CE COURRIER? LE SITE DE NOTRE AMI CHRISTIAN DOIVE ETRE LE FACTEUR DE CETTE MISSIVE . DONC MERCI AU PROFESSEUR SAVELLI DE REMETRE LES PENDULES A L'HEURE.

 

De : ABISSEROUREnvoyer un mail

Le : 14/12/2007 20:00

Bravo pour les 2 messages précédents.
Le Prof. Savelli a eu plus de chance que moi lorsque j'ai essayé de passer une information sur le refus du voyage de notre compatriote Enrico Macias. On a du supposer que j'entamais une polémique et cela fait 2 jours que je voulais passer cette lettre ouverte mais craignant le même refus je me suis abstenu et je vois que c'est enfin passé et il me semble qu'il n'y a aucun commentaire à faire avis à ceux qui seraient offusqués....

 

De : LIGUORI MathieuEnvoyer un mail

Le : 14/12/2007 19:11

Juste un petit correctif à la lettre du professeur SAVELLI .
Il est professeur agrégé de MEDECINE et non pas d'HIstoire mais ce n'est pas très grave

 

De : Serge MATHIASEnvoyer un mail

Le : 14/12/2007 19:05

Je vous communique ci-dessous le texte d'une lettre de Mr André Savelli,professeur agrégé en histoire au Val de Grace au président Bouteflka:
LETTRE à M. BOUTEFLIKA

Président de la République algérienne.




Monsieur le Président,

En brandissant l’injure du génocide de l’identité algérienne par la France, vous saviez bien que cette identité n’a jamais existé avant 1830. Mr Ferrat Abbas et les premiers nationalistes avouaient l’avoir cherchée en vain. Vous demandez maintenant repentance pour barbarie : vous inversez les rôles !
C’était le Maghreb ou l’Ifriqiya, de la Libye au Maroc. Les populations, d’origine phénicienne (punique), berbère (numide) et romaine, étaient, avant le VIIIème siècle, en grande partie chrétiennes (500 évêchés dont celui d’Hippone / Annaba, avec Saint Augustin). Ces régions agricoles étaient prospères.
Faut-il oublier que les Arabes, nomades venant du Moyen Orient, récemment islamisés, ont envahi le Maghreb et converti de force,
« béçif » (par l’épée), toutes ces populations. « Combattez vos ennemis dans la guerre entreprise pour la religion….Tuez vos ennemis partout
où vous les trouverez » (Coran, sourate II, 186-7). Ce motif religieux était élargi par celui de faire du butin, argent, pierreries, trésor,
bétail, et aussi bétail humain, ramenant par troupeaux des centaines de milliers d’esclaves berbères; ceci légitimé par le Coran comme
récompense aux combattants de la guerre sainte (XLVIII, 19, 20) .Et après quelques siècles de domination arabe islamique, il ne restait
plus rien de l’ère punico romano berbère si riche, que des ruines (Abder-Rahman ibn Khaldoun el Hadram , Histoire des Berbères,T I,
p.36-37, 40, 45-46. 1382).
Faut-il oublier aussi que les Turcs Ottomans ont envahi le Maghreb pendant trois siècles, maintenant les tribus arabes et
berbères en semi esclavage, malgré la même religion, les laissant se battre entre elles et prélevant la dîme, sans rien construire en contre partie.
Faut-il oublier que ces Turcs ont développé la piraterie maritime, en utilisant leurs esclaves. Ces pirates barbaresques arraisonnaient tous les navires de commerce en Méditerranée, permettant, outre le butin, un trafic d’esclaves chrétiens, hommes, femmes et enfants. Dans l’Alger des corsaires du XVI ème siècle, il y avait plus de 30.000 esclaves enchaînés. D’où les tentatives de destruction de ces bases depuis Charles Quint, puis les bombardements anglais, hollandais et même américain…..Les beys d’Alger et des autres villes se maintenaient par la ruse et la force, ainsi celui de Constantine, destitué à notre venue, ayant avoué avoir fait trancher 12.000 têtes pendant son règne. Faut-il oublier que l’esclavage existait en Afrique depuis des lustres et existe toujours. Les familles aisées musulmanes avaient toutes leurs esclaves africains.. Les premiers esclavagistes, Monsieur le Président, étaient les négriers noirs eux-mêmes qui vendaient leurs frères aux Musulmans du Moyen Orient, aux Indes et en Afrique (du Nord surtout), des siècles avant l’apparition de la triangulaire avec les Amériques et les Antilles, ce qui n’excuse en rien cette dernière, même si les esclaves domestiques étaient souvent bien traités.
Faut-il oublier qu’en 1830, les Français sont venus à Alger détruire les repaires barbaresques ottomans qui pillaient la Méditerranée, libérer les esclaves et, finalement, affranchir du joug turc les tribus arabes et berbères opprimées.
Faut-il oublier qu’en 1830, il y avait à peu près 5.000 Turcs, 100.000 Koulouglis, 350.000 Arabes et 400.000 Berbères dans cette région du Maghreb où n’avait jamais existé de pays organisé depuis les Romains. Chaque tribu faisait sa loi et combattait les autres, ce que l’Empire Ottoman favorisait, divisant pour régner.
Faut-il oublier qu’en 1830 les populations étaient sous développées, soumises aux épidémies et au paludisme. Les talebs les plus évolués qui servaient de toubibs (les hakems), suivaient les recettes du grand savant « Bou Krat » (ou plutôt Hippocrate), vieilles de plus de 2.000 ans .La médecine avait quand même sérieusement évolué depuis !
Faut-il oublier qu’à l’inverse du génocide, ou plutôt du massacre arménien par les Turcs, du massacre amérindien par les Américains, du massacre aborigène par les Anglais et du massacre romano-berbère par les Arabes entre l’an 700 et 1500, la France a soigné, grâce à ses médecins (militaires au début puis civils) toutes les populations du Maghreb les amenant de moins d’un million en 1830 en Algérie, à dix millions en 1962.
Faut-il oublier que la France a respecté la langue arabe, l’imposant même au détriment du berbère, du tamashek et des autres dialectes, et a respecté la religion (ce que n’avaient pas fait les Arabes, forçant les berbères chrétiens à s’islamiser pour ne pas être tués, d’où le nom de « kabyle » - j’accepte).
Faut-il oublier qu’en 1962 la France a laissé en Algérie, malgré des fautes graves et des injustices, une population à la démographie galopante, souvent encore trop pauvre, - il manquait du temps pour passer du moyen âge au XXème siècle - mais en bonne santé, une agriculture redevenue riche grâce aux travaux des Jardins d’Essais, des usines, des barrages, des mines, du pétrole, du gaz, des ports, des aéroports, un réseau routier et ferré, des écoles, un Institut Pasteur, des hôpitaux et une université, la poste… Il n’existait rien avant 1830. Cette mise en place d’une infrastructure durable, et le désarmement des tribus, a été capital pour l’Etat naissant de l’Algérie.
Faut-il oublier que les colons français ont asséché, entre autres, les marécages palustres de la Mitidja, y laissant de nombreux morts, pour en faire la plaine la plus fertile d’Algérie, un grenier à fruits et légumes, transformée, depuis leur départ, en zone de friche industrielle.
Faut-il oublier que la France a permis aux institutions de passer, progressivement, de l’état tribal à un Etat nation, et aux hommes de la sujétion à la citoyenneté en construction, de façon, il est vrai, insuffisamment rapide. Le colonialisme, ou plutôt la colonisation a projeté le Maghreb, à travers l’Algérie, dans l’ère de la mondialisation.
Faut-il oublier qu’en 1962, un million d’européens ont dû quitter l’Algérie, abandonnant leurs biens pour ne pas être assassinés ou, au mieux, de devenir des habitants de seconde zone, des dhimmis, méprisés et brimés, comme dans beaucoup de pays islamisés. Il en est de même de quelques cent mille israélites dont nombre d’ancêtres s’étaient pourtant installés, là, 1000 ans avant que le premier arabe musulman ne s’y établisse. Etait-ce une guerre d’indépendance ou encore de religion ?
Faut-il oublier qu’à notre départ en 1962, outre au moins 75.000 Harkis, sauvagement assassinés, véritable crime contre l’humanité, et des milliers d’européens tués ou disparus, après ou avant, il est vrai, les excès de l’O.A .S., il y a eu plus de 200.000 tués dans le peuple algérien qui refusait un parti unique , beaucoup plus que pendant la guerre d’Algérie. C’est cette guerre d’indépendance, avec ses cruautés et ses horreurs de part et d’autre, qui a fondé l’identité algérienne. Les hommes sont ainsi faits !

Monsieur le Président, vous savez que la France forme de bons médecins, comme de bons enseignants. Vous avez choisi, avec votre premier ministre, de vous faire soigner par mes confrères du Val de Grâce. L’un d’eux, Lucien Baudens, créa la première Ecole de médecine d’Alger en 1832, insistant pour y recevoir des élèves autochtones. Ces rappels historiques vous inciteront, peut-être, Monsieur le Président, à reconnaître que la France vous a laissé un pays riche, qu’elle a su et pu forger, grâce au travail de toutes les populations, des plus pauvres aux plus aisées - ces dernières ayant souvent connu des débuts très précaires -. La France a aussi créé son nom qui a remplacé celui de Barbarie. Personne ne vous demandera de faire acte de repentance pour l’avoir laissé péricliter, mais comment expliquer que tant de vos sujets, tous les jours, quittent l’Algérie pour la France ?

En fait, le passé, diabolisé, désinformé, n’est-il pas utilisé pour permettre la mainmise d’un groupe sur le territoire algérien ? Je présente mes respects au Président de la République, car j’honore cette fonction.

Un citoyen français,
André Savelli,
Professeur agrégé du Val de Grâce.

 

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