pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

Liste des messages

De : GrimEnvoyer un mail

Le : 05/01/2008 04:30

Des nouvelles de l'ouvrage projeté sur le collège Guillemin -1-
Sur ce site-même il existe des matériaux constitutifs de ce document - encore une fois sans grande prétention. Tout d'abord les photographies.
1ère photo: Vue du collège Guillemin ; photo de Michel Carnimolla.
2ème photo: Année 1960-1961; classe de 4ème ; photo de Roger Abou.
3ème photo: Année 1959-1960; classe de 5ème ; photo de Roger Abou.
4ème photo: Année 1960 (?) ; classe de 5ème ; photo de Daniel Bascou.
4ème photo: Année 1958-1959; classe de 1ère ; photo de Didine Chenennou.
Sur cette dernière photographie on distingue de gauche à droite et debouts: M.Riou, Zerathe (son père était médecin rue d'Isly); Chami Lounès, Merah Mustapha (décédé - je l'avais rencontré à deux reprises, peu de temps avant sa mort, près du marché Clauzel - il donnait l'impression de se trouver dans une forme excellente); Kadouche Albert (que je cherche à joindre depuis longtemps); Daouadji Aziz; Karmès ( je retrouverai plus tard son prénom- question élégance vestimentaire, le collègien Karmès a fait un parcours sans faute); Chenennou Mohamed (aux dernières nouvelles, toujours médecin à Deux-Moulins); Vitiello Louis ( mon très cher ami perdu de vue depuis près d'un demi siècle - pharmacien à Lyon); X (dont j'ai, à regret, oublié le nom: de très agréable compagnie).
Assis et toujours de gauche à droite: Vinez (qui fut le premier à recevoir une énorme gifle de M. Bénisti, notre professeur de dessin. Je fus le deuxième à voir trente six chandelles: punition méritée pour ce qui me concerne. Merci M. Bénisti pour votre enseignement et paix à votre âme); Madani Ahmed (un bon élève et un bon footballeur - a choisi de vivre en France depuis très longtemps); Amrouche Hocine (médecin comme Chenennou); Atlan Marc; Bachtoubdji (pharmacien si je ne m'abuse); Pou; Traniello ( habitait Bainem); Andaloussi Mohamed (ingénieur en météorologie, une grande compétence dans son domaine - nous en reparlerons peut-être);votre serviteur (bien gras, toujours gras et qui voudrait tant ne plus l'être).
Voilà donc déjà quatre pages de notre livre pratiquement déjà bien remplies grâce au site de la famille Timoner. Je vous tiendrai bien évidemment au courant de la suite. Merci à Pierre-Emile Bisbal et à Jean-Louis Gas pour leurs encouragements.

 

De : TalabouzrouEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 18:42

A Christian. Dans mon dernier message, je t'avais transmis les noms de pratiquement tous les élèves (photo école primaire Cap-matifou 1949-1950) . Moi je suis à gauche de ton frère Joseph. Je possède d'autres photos. J'ai été aussi élève à l'école de l'air de Cap-matifou (1962-1965). Avec quelques souvenirs. Des professeurs comme Mrs Bossut, Doassans, Viriello, Raseau, Demoulin etc..ont enseigné à cette époque. UN Grand souvenir à tous les élèves de cette promotion et voudrais entrer en contact avec le bonois FERRARI Robert.
TALABOUZROU

 

De : TalabouzrouEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 18:26

A tous les peuples du monde entier: bonne et heureuse année 2008. Paix et prospérité. TALABOUZROU

 

De : sauveur de crescenzoEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 18:02

je présente mes meilleurs voeux pour 2008 à tous mes amis d'enfance de B.E.O et de l'école Lelièvre que cette année vous apportent à tous la santé et l'amour auprés de vos étres chers .je vous embrasse .

 

De : AnnieEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 15:43

Meilleurs voeux à vous tous amis PN !
Et comme le dit si bien Daniel Azam MERCI aux conteurs du site car grâce à eux, nous pouvons remonter dans le temps et nous remémorer des faits et gestes qui avec le temps étaient un peu enfoui au fond de nous.
Un grand MERCI et des voeux particuliers pour la famille TIMONER.

 

De : servera pierreEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 13:21

je presente mes condolea ZZnces a la famille abisseror nous etions a rochambeau et nous nous sommes revu cette année a rosgnes cinceres condoleance . Z.L

 

De : Daniel AZAMEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 09:03

un grand bravo et un énorme merci à tous nos amis de bal el oued qui nous régalent de leurs poemes, de leur prose si colorée empreints d'une profonde nostalgie.
on se retrouve si bien dans ces narrations, ces descriptions pour certaines si détaillées, qu'on a l'impression de revivre ces moments, ces sensations.
Bonne et heureuse année à tous

 

De : GrimEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 04:45

Il ne faut pas hésiter à encourager ceux qui parlent avec sincérité de notre vécu ; ne pas faire montre de fausse pudeur; ne pas craindre de féliciter les visiteurs de ce site qui traitent d'un quotidien simple et révolu: du boulevard Bru, du Kassour, de la plage aux chevaux, des Bains Padovani, des marchands de ''kilomètre'', des marchands d'habits, du marché de Bab el Oued , de la rue de Chartres ou de la rue Randon, du bal du Majestic, du cerceau en métal et du ''kitane'' de la toupie, de la craie au fond des poches pour tracer les traits de la marelle tout à l'heure, des kémias à foison dans les cafés enfumés, des boulodromes, du jeu de ronda, des tramous et des bliblis, du boulevard Pitolet chéri des amoureux, des rochers protecteurs du stade Cerdan près desquels, comme Jean-Roger Caussimon à Ostende on pouvait observer sans se lasser, durant des heures et des heures
''....les chevaux de la mer qui fonçaient la tête la première
Et qui fracassaient leur crinière...''
Il ne faut pas hésiter à témoigner. Chaque photo mise en ligne sur un site est une contribution inestimable; nous n'avons besoins ni d'être de grands écrivains, ni des savants pour apporter notre pierre à cette oeuvre de dissipation de l'épais rideau de fumée étendu sur notre vécu, le vécu de ceux qui nous pécèdérent. MM. Timoner,Morell, Lagarde, Abbonato... nous montrent le chemin. Eux, leur outil c'est internet. D'autres utilisent le livre; je ne le sais que depuis peu; grâce à la bibliothèque nationale du Québec ici à Montréal; lorque j'eus entre les mains les ouvrages de Mmes Marion Vidal-Bué et Elizabeth Cazenave consacrés à l'Algérie des peintres. Plus tard, je découvris l'ouvrage de Fernand Arnaudies traitant des lieux remarquables de la ville d'Alger. Ces trois talentueux auteurs, d'autres encore, me paraissaient nous interpeller tous par ces mots: - voilà ce que nous avons à monter , à dire; que chacun de vous fasse à présent sa religion sur ''la nuit coloniale'' , sur ''la repentance '' et sur le ''paradis perdu''...


 

De : Henriette Pouey /CogneEnvoyer un mail

Le : 04/01/2008 00:50

Juste une info
Pour l'instant, Linda Perez et Raphilou Leichado ne peuvent être joints sur leur messagerie, suite à leur déménagement, ceci devrait rentrer dans l'ordre sous 10 jours, ils renouvellent leurs voeux

 

De : JeanEnvoyer un mail

Le : 03/01/2008 20:33

Je vous souhaite à toutes et tous une année 2008 pleine de bonheur, réussite et santé.

A cette occasion je vous fais profiter d'un nouveau texte de Robert VOIRIN.

UN DIMANCHE AU BOULEVARD BRU

Dans les méandres du long fleuve de la mémoire si fidèle
qu'elle nous permet de garder notre histoire immortelle,
nous aurons toujours quelque chose d'Alger
qui nous replonge dans nos joies passées.
Une fois de plus cela se passe lors d'un dimanche, peut être d'avril,
mon père nous emmène en auto de l'autre côté de la ville
pour passer une journée en famille.
Nous prenons de la hauteur par la rue Mizon et la rampe Valée,
passons la caserne d'Orléans, les Tagarins sont maintenant tout près,
on en contourne le stade, et sur le boulevard du Télémly nous roulons un bon moment.
Que la route est agréable quand nous montons vers le Parc de Galland
que je connais pour avoir dévaler ses escaliers qui descendent majestueusement
au milieu de plans d'eau recouverts de nénuphars aux tons éclatants.
Nous longeons alors le parc luxuriant du Palais d'Eté, et un peu plus loin
on aperçoit l'Hôtel St Georges et son charmant jardin,
après, au niveau de la Maison de la Radio nous sommes tout près
du boulevard Bru où mon oncle Vincent, boulanger,
tient sa boutique sur cette longue et jolie voie étalée
sur le flanc de la colline en direction de la Redoute et du Clos Salembier.
L'après midi nous partons en promenade,
j'en profite pour m'éclipser et partir seul en ballade,
je continue sur le boulevard au hasard puis je m'asseois sur un parapet,
et là je découvre pour la première fois le spectacle fascinant d'Alger
s'étalant à perte de vue devant moi comme nulle part ailleurs
dans une parfaite harmonie de formes et de couleurs .
Mon âme de jeune garçon a du mal à absorber tant de beautés
et en voyant s'étaler devant moi tous ces quartiers
je me dis quelle chance j'ai de pouvoir ainsi les admirer.
Soudain une jolie nymphe venant de je ne sais où me rejoint,
elle commence par me décrire le panorama comme une habituée du coin,
depuis le Ravin de la Femme Sauvage, dont elle me raconte la légende oubliée
de cette mère qui, folle de désespoir de n'avoir pu retrouver ses enfants égarés
vécut seule dans les bois et disparut à jamais.
Après le Ruisseau, elle me montre un lieu de rêve et de calme, le Jardin d'Essai
aux allées ombragées bordées d'arbres exotiques aux verts les plus nuançés,
puis on continue vers Belcourt, et vers la route moutonnière qui longe le Hamma.
Je vois alors son regard planant au dessus du Champ de Manoeuvres et de Mustapha,
du square Laférière, et remontant vers le Fort l'Empereur et le haut de la Casbah
il plonge en direction de l'Amirauté, du phare, et de la jetée tout là bas.
Notre regard glisse alors vers l'immense port, jusqu'au bassin de l'Agha,
et au delà vers cette baie si belle qu'elle semble nous offrir une invitation
à la rejoindre dans la tièdeur de ses flots bleus pour y nager à l'unisson.
Limite superbe de la ville, c'est moi qui lui montre Notre Dame d'Afrique
bien minuscule dans le lointain, mais toujours aussi magnifique.
Longtemps elle va continuer à me parler de notre ville avec passion,
je continuer à regarder ce beau tableau tout en l'écoutant avec attention,
mais alors que je n'ai pas encore eu le temps de digérer
un tel spectacle, voilà que, sans crier gare, la belle disparaît
et me laisse seul, je la cherche alors longuement sans que je puisse la retrouver.
Je rejoints alors ma famille, et dans la 203 je suis encore amer
alors que nous rejoignons Bab El Oued, mon quartier, par le bord de mer.
En rentrant rue Réaumur j'ai l'esprit un peu chamboulé,
je me dis que je retournerai vite chez mon oncle pour revoir cet Alger de lumière,
et qu'à cette occasion je ferai tout pour retrouver mon petit guide éphémère
car depuis que je l'ai rencontrée elle reste pour moi tout un mystère.

Robert Voirin (Rue Réaumur)

 

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