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Le : 16/12/2019 19:29
Merci André ....comme si on y était encore !!!!!!!!!!
Amicalement Guy
Amicalement Guy
Le : 16/12/2019 18:26
BONSOIR A TOUS.
JE TIENT A REMERCIER CHRISTIAN TIMONER,D'AVOIR EU LA GENTILLESSE DE RÉPONDRE AU MESSAGE QUE J'AI ÉCRIT AU D C DE MON FRÈRE.CELA MA BEAUCOUP TOUCHER ET J'AI LUE LE MESSAGE A MA BELLE S¼UR ET TIENT BEAUCOUP A LE REMERCIER.JE VOUS SOUHAITE A VOUS TOUS UNE BONNE SOIRÉE.ROSETTE.
JE TIENT A REMERCIER CHRISTIAN TIMONER,D'AVOIR EU LA GENTILLESSE DE RÉPONDRE AU MESSAGE QUE J'AI ÉCRIT AU D C DE MON FRÈRE.CELA MA BEAUCOUP TOUCHER ET J'AI LUE LE MESSAGE A MA BELLE S¼UR ET TIENT BEAUCOUP A LE REMERCIER.JE VOUS SOUHAITE A VOUS TOUS UNE BONNE SOIRÉE.ROSETTE.
Le : 16/12/2019 17:03
BAB EL OUED ENTRE TRADITION ET MODERNITE
Printemps 1956- Après un automne pluvieux et un hivers ridicule, le retour du printemps redonne au quartier ses habitudes coutumières et la rue redevient le grand théâtre des plaisirs et des émotions. Le soleil est de nouveau présent à la nuit tombée par l'empreinte laissée sur la peau déjà brûlée. On renoue avec l'ambiance amicale et bon enfant au retour du travail... les attroupements de copains et copines se forment devant les bars, les entrées d'immeuble et les bancs des squares pour parler de tout et de rien. Ici, la tchatche est importante, c'est la thérapie de groupe la plus répandue. Alors on discute et on confie à ses amis les problèmes de la vie, d'autant que ces rencontres se déroulent juste "en bas la rue". Il faudra rentrer dare-dare lorsque qu'il faudra passer à table.
L'avenue de la Bouzaréah retrouve son "supermarché de la drague" printemps-été, où dragueurs et draguées se croisent furtivement pour tenter de trouver "chaussure à son pied". Un terrain de chasse à la "petite caille" sans fusil, mais du regard s'établit sur le parcours entre les 3 Horloges et le square Guillemin; filles et garçons rêvent d'une rencontre providentielle qui changerait le destin de leur vie. C'est probablement le seul endroit de la ville où une épidémie de torticolis affecte gravement les garçons, un peigne dans la poche révolver, lorsqu'ils accompagnent du regard un "canusse" qui se dandine en passant...
Depuis quelques temps la jeunesse du quartier en quête de mythes et de légendes est en train de vivre un changement extraordinaire et terriblement excitant : elle ne désire plus emprunter la vie toute tracée par les parents ; ils veulent vivre différemment et à leur manière comme la jeunesse américaine ou parisienne découverte sur les écrans. James Dean, Jacques Charrier et Brigitte Bardot sont à la man½uvre sans le savoir. Ils tournent le dos à la ringardise du passé, le nouveau cinéma les influence ; il veulent faire partie de la nouvelle vague !
La rue les contraint à des modes et des comportements importés d'ailleurs, et pour la jeunesse de Bab el Oued c'est leur liberté de s'y soumettre. Nous vivons l'époque des toutes premières fois en tous genres. C'est la première fois que : on s'habille avec des "sweats" et des "tee shirts" portant des inscriptions de collèges américains, les filles montrent leur nombril en portant le bikini et dévoilent impudiquement le genoux avec la scandaleuse mini-jupe, on danse "comme des barjots" tout seul, sans enlacer sa partenaire. Le twist, le madison ou le houla hop font la richesse des chanteurs yé-yé qui ont l'âge de leur public. Le rock and roll est n°1 à la salle des fêtes de St Eugène et au bal de la Redoute, la laque détrône la gomina, la 4 cv démocratise les déplacements et les embouteillages bloquent la circulation au boulevard de Provence, le cinéma Trianon devient un monoprix, le Bijou, roi du cinéma western, prend le nom fétiche de Lynx, la '' pompe '' une fontaine qui avait fait le bonheur de générations d'enfants à l'angle de l'avenue des consulats et des Messageries est rasée pour faciliter le passage des trolleybus vers Notre Dame d'Afrique, le poste "transistor" véhicule la musique sans fil en toute liberté, le disque 45 tours efface à jamais le 78 tours, la musique américaine envahie nos chambres d'adolescent avec le "teppaz". Les surprises-parties révolutionnent nos dimanches après-midi où danser un slow des Platters, de Fats Domino ou de Paul Anka avec une fille qui a bien voulu accepter votre invitation est un moment divin. Les garçons se coiffent à la Elvis tandis que les filles portent deux couettes enrubannées à la Brigitte Bardot, les robes sont fabriquées à la maison avec du tissus vichy bleu ou rouge découvert dans le film "Et Dieu créa la femme" et acheté chez Bacouche ou chez Moatti.
Le rêve des garçons d'avoir une voiture américaine ou une "MG" reste inaccessible et leurs inspirations sont suscitées dans " Les tricheurs"... la Vespa ou la Push procure à quelques privilégiés les clés de la puissance surtout auprès des filles. Les salles de jeux à destination des jeunes proposent en plus du billard traditionnel, le bay-foot et le billard électrique appelé "flipper" qui nous apprend qu'à trop en vouloir, la vie peut faire "tilt" ( au bar de chez Raymond, on attendait avec impatience le réparateur de flipper Pierre Claude FASANO parce qu'en partant il nous offrait des parties gratuites).
Cette nouvelle vague vit dans l'insouciane une révolution culturelle comme jamais vécue. On la qualifiera de "blouson noir" , de "rocker", de "teen ager", de "yéyé", mais personne ne le sait encore. Tous partagent ces nouveaux rites et ces transformations, et rien ne pourra les en détourner. Nos parents ne comprennent pas cette envie de changement que la rue nous impose. Nous sommes témoins et acteurs d'une vie nouvelle qui nous grise par sa vitesse, qui nous éblouit par ses plaisirs, qui nous étonne par sa modernité et qui nous démontre que rien ne sera plus comme avant. Une chose est sûre: on fait avec les moyens que l'on a.
La télévision ne nous manque pas puisqu'elle n'existe pas sauf en démonstration dans les vitrines de Radio Soleil et de Discophone où s'agglutinent les badauds. Le Marignan, le Majestic, le Plazza, le Suffren, le Monciné, le Lynx, le Rialto ; La Perle ou les Variétés ravissent les nombreux cinéphiles du quartier avec des westerns en noir et blanc. La télévision et les photos sont sans couleurs certes, mais les couleurs se trouve dans la tête des gens, dans les c½urs et dans le décor. Bab el Oued au bord de la mer unit le bleu de la mer et le bleu du ciel entre le Kassour et l'Eden : du bleu cajoleur de l'été au bleu agressif des tempêtes, du bleu éclatant de lumière au bleu mystérieux des nuits profondes, du bleu de l'allégresse au bleu de la mélancolie d'hiver. Comment oublier Notre Dame d'Afrique sur la colline, gardienne de tous les habitants du quartier, figée dans son écrin bleu lumineux avec la mer pour horizon.
Seuls les plaisirs simples qui se vivent en famille et réunissent les voisins perdurent comme ces soirées où l'on "prend" le frais sur le balcon en tenue légère jusqu'à tard dans la nuit à la recherche d'une brise rafraîchissante venant de la mer. La braise incandescente des cigarettes dans l'obscurité témoigne de cette vie tardive que l'on partage avec la famille, les amis et la nature. Dans la rue quelques-uns reviennent de chez "La Princesse" ou de chez "Grosoli" le pas nonchalant, d'autres rentrent du cinéma, se remémorant à haute voix les scènes du film qu'ils viennent d'admirer. Minuit ne va pas tarder, on bâille et on sétire une dernière fois, le silence enveloppe soudainement le quartier, les douze coups de l'horloge de l'école de la Place Lelièvre marquent la limite de la journée, demain sera un autre jour, Bab el Oued avec des rêves plein la tête s'endort en toute sérénité.and
Le : 15/12/2019 19:59
bonjour a vous tous?
cela fessait quelques temps,que je venez sur le site lire,mais je n'avez pas grand chose a dire.là je viens pour vous annoncé le d c de mon frère,François Di martino du 68 avenue malakoff a la consolation.il habité a Vitrolles.pour tous ce qu'il l'on connu.
amicalement a vous tous.
cela fessait quelques temps,que je venez sur le site lire,mais je n'avez pas grand chose a dire.là je viens pour vous annoncé le d c de mon frère,François Di martino du 68 avenue malakoff a la consolation.il habité a Vitrolles.pour tous ce qu'il l'on connu.
amicalement a vous tous.
Le : 14/12/2019 16:46
A Tony Billotta,
Très heureux de te retrouver sur ce site, je t'adresse toutes mes amitiés en souvenir de nos belles années de handball. Je pense que tu te souviens de moi, j'étais gardien de but dans l'équipe cadette du Lycée Bugeaud, avant d'être enrôlé à l'OBO par ton entremise. J'ai également fait partie de la sélection junior d'Alger en 1960.
Très heureux de te retrouver sur ce site, je t'adresse toutes mes amitiés en souvenir de nos belles années de handball. Je pense que tu te souviens de moi, j'étais gardien de but dans l'équipe cadette du Lycée Bugeaud, avant d'être enrôlé à l'OBO par ton entremise. J'ai également fait partie de la sélection junior d'Alger en 1960.
Le : 14/12/2019 09:34
Mon cher Paquito, mon cher petit voisin du 3 de la rue des Moulins, toi que j'ai connu enfant aux bras de tes parents, toi que j'ai vu chaque matin remonter la rue des Moulins avec ton cartable pour te rendre à l'école de la place Lelièvre; soixante ans se sont passés et aujourd'hui je suis triste de te savoir dans la peine...Claudine est partie, elle n'est pas morte, elle sera toujours vivante dans ton c½ur...Reçois mes condoléances émues et sache que je reste à jamais ton grand frère de Bab el Oued.
Le : 14/12/2019 09:25
Cher Scotto di Vettimo, le souvenir de cette baraque foraine est très vivace dans ma mémoire d'enfant. Le fameux travesti chantait ''Ma petite folie'' et le patron Mr Jacques annonçait les gains des numéros sortis sur les 3 roulettes argentées en criant fièrement les plus beaux lots offerts par la "Maison Jacques". Chaque année près de la Pompe s'installait un spectacle itinérant gratuit sous la direction de Jakreston. Cette distraction digne d'un cabaret mettait des étoiles plein la tête aux modestes gens de Bab el Oued qui n'allaient pas au Majestic voir les revues parisiennes.
Le marchand de melons jaunes et de pastèques vendait ses fruits à la "coupe" tous les étés. Son fils était un merveilleux chanteur d'opéra qui gagnait les radios crochets sur l'esplanade du stade Cerdan où sera construit l'héliport. Sur cet esplanade chaque année on avait droit à une fête foraine qui attirait tous les enfants du quartier, notamment avec le manège de pousse-pousse et les autos tamponneuses.
Le marchand de melons jaunes et de pastèques vendait ses fruits à la "coupe" tous les étés. Son fils était un merveilleux chanteur d'opéra qui gagnait les radios crochets sur l'esplanade du stade Cerdan où sera construit l'héliport. Sur cet esplanade chaque année on avait droit à une fête foraine qui attirait tous les enfants du quartier, notamment avec le manège de pousse-pousse et les autos tamponneuses.
Le : 13/12/2019 21:07
henri je viens d'apprendre le décès de ta soeur et je tte présente toutes mes condoléances qu'elle repose en paix un ami du 58.
Le : 11/12/2019 12:35
Qui se rappelle de Badiguel, un clown qui passait dans une baraque de loterie avenue de la consolation, et il avait des poires e caoutchouc en guise de seins, et il appuyait pour arroser les gens de devant, et qui c qui avait devant, c'était nous, une anecdote un peu c.. Mais marrante, et en été il y avait le marchant de melons et pastèques, on disait, je veux celui la et il montait sur les melons pieds pour le prendre..!
Le : 11/12/2019 11:55
Paquito, Je me doutais de quelque chose car mes messages restaient sans réponse jusqu'à mon dernier mail pour l'anniversaire de Claudine....
Danièle et moi te présentons nos très sincères condoléances
Avec toute notre amitié Bises de nous 2
Danièle et moi te présentons nos très sincères condoléances
Avec toute notre amitié Bises de nous 2