pied noir

Né à Bab El Oued - 1948 - ALGER

 

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De : GrimEnvoyer un mail

Le : 12/01/2008 19:27

Pour Sauveur - Il existe de fortes chances qu'il s'agisse effectivement d'un micocoulier ( Celtis australis L.). Contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom commun: micocoulier de Provence, l'espèce existe également à l'état spontané en Algérie. L'ingénieur général des eaux et forêts Alexis Monjauze a consacré à cet arbre un opuscule connu des botanistes de la région méditerranenne. Je n'aimerais pas paraître plus savant que je suis et te communiquer des informations recueillies d'ouvrages ou lues sur internet. Les personnes intéréssées par ces questions de botanique doivent d'ailleurs savoir qu'elles n'ont pas à connaitre le nom scientifique des plantes pour se retrouver. Dans le cas que nous évoquons par exemple, il leur suffit de cliquer sur micocoulier pour avoir à sa disposition un considérable volume d'informations. Cette dernière mention ne s'adresse pas évidemment à la majorité d'entre vous qui êtes des virtuoses d'internet mais à des boudjadis comme moi qui avons encore beaucoup de chemin à parcourir.
Langlois cite le jujubier -dont le genre est représenté également en Algérie. L'arbuste porte des ''épines''; en outre, sa feuille est lancéolée (allongée). Une indication supplémentaire pour Sauveur: le bord de la feuille de micocoulier est dentelé. Autre précision: lorsqu'il n'a pas été abimé - par la dent du bétail par exemple, l'arbre possède un fût bien vertical, de couleur grise, presque lisse, légèrement cannelé avec l'âge. Il est très utilisé comme arbre d'ornement dans le pourtour méditerranéen.

 

De : LANGLOIS Alfred (Freddy)Envoyer un mail

Le : 12/01/2008 18:03

A SAUVEUR
Sans garantie DPLG : ces arbres étaient, peut-etre, des JUJUBIERS.
Le fruit est vert au départ, puis il devient rouge à maturité et tourne à la couleur chocolat en fin "de carrière"; sa forme "et son volume" s'apparentent aux olives.
Amitiés d''un de la rue Léon Roches (Eglise St Louis : sans arbre mais avec un petit jardin).
Freddy

 

De : DIDINEEnvoyer un mail

Le : 12/01/2008 10:36

Bonjour les amis(es),
A NORBERT POVEDA,le Président du club MOULOUDIA D'ALGER s'appelait DJAOUT,un homme trés connu dans les milieux sportifs en général,et au football en particulier.Effectivement il avait son fils au collège GUILLEMIN,quant à SIDI BEN ALI il a du quitter l'ALGERIE durant l'été 1962 car on ne l'a jamais plusrevu ni à SAINT-EUGENE,ni ailleurs.
Bon week end AMITIESl

 

De : sauveurEnvoyer un mail

Le : 12/01/2008 09:09

Bonjour à Tous

De chaque côté de l'Eglise Saint Joseph,etaient plantés(années 1948-50) un arbre qui produisait un fruit en forme d'olive de couleur chocolat,ce fruit etait-ce du micocoulier?
Merci

 

De : GrimEnvoyer un mail

Le : 12/01/2008 01:11

Visiteurs du site de la famille Timoner, j'apporte une information dans le style pompier qui caractérise certains communiqués officiels: Grim apporte un démenti catégorique aux allégations d'un certain Dbjay Henry qui laisse suggérer, qu'au collège Guillemin, il n'aurait été qu'un élève ordinaire contrairement à d'autres qu'il qualifie du terme ''érudit''. Qu'on en juge. Au titre de l'année scolaire 1953-1954 par exemple, en classe de seconde moderne 2, le sieur Dbjay Henry s'est vu attribuer: le prix de l'Association des parents d'élèves, le prix du Tableau d'honneur - comble de l'égoisme, il fut le seul de sa classe à l'obtenir , le premier accessit de récitation, le premier prix de mathématiques, le cinquième accessit de sciences physiques, le premier accessit d'histoire, le premier accessit d'anglais et le cinquième accessit de dessin.
Plus sérieusement, merci Dbjay de t'être manifesté; j'ai recopié ton nom maintes fois pour la raison que tu étais un brillant élèves couvert de récompenses. Ton patronyme a attiré également mon attention: deux consonnes qui se suivent, ce n'est pas courant. Nous en reparlerons et merci de te joindre à nous.
J'évoquais hier un train longtemps demeuré sur une voie de garage et qui venait de prendre son départ. Je disais que Jacques Abbonato était confortablement installé dans un fauteuil - du wagon VIP, tout le monde l'aura compris. Tout près de lui, Liguori, Chenennou, Norbert Poveda, Dbjay Henry; Serge Timsit, Marc Soler ne devraient pas tarder à les rejoindre; d'autres anciens de Guillemin se dirigent vers le compartiment mais ils sont encore trop éloignés pour que je puisse en distinguer les visages. Le train va rouler sans arrêt; c'est un train réservé qui a fait son plein de passagers; il ne fera halte dans aucune gare gare. Le train ne parcourt pas des distances, l des kilométres: il remonte le temps. Nous êtions en 2008... nous voilà dans les aanées 1990, puis dans les années 1980, 1970, puis 1960. De sérieuses turbulences au début de cette dernière décennie: le train s'en tire à peu près à bon compte, pas sans dégâts bien sûr: aucun débosseleur, aucun mécanicien ne pourra complétement effacer la trace des meurtrissures, des coups. Mais aucun organe vital n'est atteint; le train peut continuer à remonter le temps.
Jacques Abbonato et ses compagnons sont contents: devant eux, une table basse; sur la table de petites assiettes d'escargots, des sardines frites, des anchois, des pommes vapeur et des pommes rissolées avec un peu de persil dessus, des olives, de minuscules bols de loubia, des radis et des crevettes, des tramous et aussi des pois chiches fondants saupoudrés de sel et de cumin. Boisson à volonté: Mascara, Médéa, Daroussa, Côteaux de Tlemcen, Sauvignon, Pelure d'oignon...de la bière de la BGA et de BAO,l'apéritif Liminana, de l'Orangina, du Crush, du Selecto, de l'eau de Mouzaia et de Ben Haroun, du café Nizière...Ils sont tellement bien ensemble qu'ils vont se mettre à chanter:
''C'est le plus vieux tango du monde
Celui que les têtes blondes
Anonnent comme une ronde
En apprenant leur latin
C'est le tango du collège
Qui prend les rêves au piège
Et dont il est sacrilège
De ne pas sortir malin
C'est le tango des bons pères
Qui surveillent l'oeil sévère
Les Jules et les Prosper
Qui seront la France de demain...''

Et, obstinément, irrésistiblement, le train poursuit sa route dans les décennies, les ans, le temps...




 

De : dbjay henryEnvoyer un mail

Le : 12/01/2008 01:08

oui: j'étais bien à l'école de la rue Rochambeau ( madame Sainte-marie, monsieur Ruiz ,madame Oliveres etc le nom du Directeur ??? me souviens plus Monsieur LUCA peut-etre ) avec Navarro , cohen-solal , Izzo ..... comme condisciples

 

De : claude-franceEnvoyer un mail

Le : 12/01/2008 00:33

salut Henry
etait tu a ll ecole Rochambeau , Mon mari etait aussi de 1939 tu as du le connaitre peut etre
France

 

De : DBJAY henryEnvoyer un mail

Le : 11/01/2008 22:44

très ému à la lecture de ces noms de lieux Guillemin Rochambeau,de prof et de condisciples
un peu de spleen et d'excitation
ou sont-ils quatreveaux ,ayache, zouaî notre érudit 1° prix dans toutes les matières, aîssi le taciturne,et ceux dont j'ai oublié le nom? ( je suis de 1939)
De la sixième 2 à la terminale math-elem en 1954 au Collège GUILLEMIN
je reviendrai souvent sur ce site
c'est quoi ROGNES?
bonne année à tous ceux de GUILLEMIN!!!!!
qui était notre prof de français en sixième ? me souviens plus du nom.

 

De : Pierre-Emile BisbalEnvoyer un mail

Le : 11/01/2008 22:17

Rentrer à la nuit

Avec mes parents, ils nous arrivent de rentrer un peu tard de chez mes grands-parents paternels. Ils habitent au 5 rue Jean-Jaures à coté de la placette Lelièvre et il nous faut aller au 51 avenue de la Bouzaréah. Le plus terrible c’est de traverser la rue du marché toute vide et toute sombre. Le dernier brin de lumière c’est souvent le magasin de Khader. Deux ou trois personnes préparent les volailles qui seront vendues demain. Ils sont assis sur de hauts tabourets avec des grands tabliers. Ils plument les poules et les poulets et du duvet vole tout autour d’eux. Parfois on fait une halte pour passer une commande. Khader note ce qu’il nous faut dans un petit carnet qu’il range dans la poche de poitrine de sa salopette bleue. Je repars toujours avec une ou deux grandes plumes soyeuses.
Apres c’est la nuit, ou presque. Je tiens bien fermement la main de mon père et celle de ma mère. Quand il fait encore jour, il faut me rappeler à l’ordre car je cours devant essayant de trouver quelque chose afin de shooter dedans. Parfois, quand j’ai de la chance, le bâtiment de la pêcherie est ouvert. Je le traverse en courant pour le seul plaisir d’entendre raisonner mes pas sous la voûte. Mais le soir, très tard, je m’abstiens de divaguer. Je suis bien encadré par mes parents. C’est comme un rempart. Je surveille quand même les alentours. Les pistoleros mexicains, les tuniques rouges, les outlaws, tous ces bandits qui compliquent à plaisir la vie de mes héros de bandes dessinées. A l’époque on ne disait pas bandes dessinées mais « un petit livre ». Ces petits formats, en noir et blanc, imprimés sur un mauvais papier devenaient les passagers clandestins de nos cartables car nous nous les échangions dans la cour de récréation ou sur la placette après l’heure de la sortie. Pendant les vacances, quand il pleuvait ou quand la chaleur nous détournait du foot ou des interminables parties de « délivrance », on s’installait sous le kiosque, chacun apportait deux ou trois de ces modestes ouvrages et on se délectait des aventures de nos héros: Blek le Roc – Trappeur luttant contre les anglais avec l’aide du professeur Occultis et de Roddy ou Miki le Ranger du Texas avec ses compagnons : -Double-Rhum et le docteur Saignée.
Les bandits peuvent, à tout instant, déboucher de la pêcherie ou surgir de derrière les étals démontés et plaqués contre les murs. Dans l’ombre, ces armatures de bois ressemblent à de sinistres potences. Tout est bien trop calme. C’est un marché fantôme. Autour de nous le silence est percé par le bruit des talons de maman sur les pavés. Mes parents ne sont pas conscients du danger. Ils discutent comme si de rien n’était. La petite construction où l’on vend les beignets italiens est déjà visible dans la clarté des Trois Horloges. C’est comme un fortin dans la grande plaine du Far West. Nous y sommes. Une fois de plus les Apaches renégats, les pilleurs de banques et autres déserteurs de la cavalerie se sont tenus tranquilles. Ils n’ont pas osé affronter mon père qui est grand. Ils ont du se douter que, malgré sa taille légèrement plus petite, ma mère avait son caractère et que le combat serait rude. Ma fidèle escorte a dissuadé toute velléité d’une lâche embuscade. Nous sommes aux trois horloges. Je peux galoper devant. Je dépasse le poste de secours (la pharmacie) et le saloon où les cow-boys, après une dure journée à rassembler les troupeaux, boivent leurs anisettes du soir. Je fais quand même une halte devant l’entrée de notre immeuble. Courageux, mais pas téméraire, j’attends que mes parents me rejoignent. Notre petite entrée s’est métamorphosée en un énorme gouffre noir et je ne serai pas étonné que quelques desperados soient tapis dans l’ombre à mijoter un mauvais coup. Mes parents me précèdent, trouvent l’interrupteur. La minuterie se déclenche, la lumière jaillit mais ça ne va pas durer éternellement. Je m’élance dans la cage d’escalier au triple galop en frappant ma hanche pour stimuler mon cheval imaginaire. Pour bien souligner le suspens qui s’installe je chantonne un air de circonstance. Je débouche sur le pallier du quatrième étage. « Ho ! » dis-je en tirant les rennes de mon pur-sang. Je frappe. Ma grand-mère ouvre. Je lui demande de laisser les portes du fort ouvertes pour mon escorte. Plus exactement je lui dis que papa et maman sont dans les escaliers. Encore une mission réussie ! C’est bon de se faire un peu peur.

http://www.sbeo.blogspot.com/

 

De : scotto d'apolloniaEnvoyer un mail

Le : 11/01/2008 20:43

bonjour, a tous les gens qui me reconnaitrons, je suis d'alger de bab-el-oued , la rue charles le bar, et j'aimerais retrouver des anciens camarades de mon epoque, la famille SCOTTO D'APOLLONIA

 

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